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Faits
marquants de jeudi, 7 septembre
Les délégués
près des réunions officieuses précédant les SB-13 se sont réunis
en session Plénière pour faire le point des progrès réalisés. Ils
se sont également réunis pour procéder à l'examen: des mécanismes:
de l'Article 4.8 et 4.9 de la CCCC et de l'Article 3.14 (effets
adverses) du protocole; du respect des obligations; du renforcement
des capacités; du transfert des technologies; de l'utilisation des
sols, des changements intervenus dans l'utilisation des sols et
de la foresterie (LULUCF); des politiques et mesures (P&M); et des
lignes directrices relevant des Articles 5 (questions méthodologiques),
7 (communication des informations) et 8 (revue des informations)
du Protocole..
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Plénière
Les
délégués se réunirent en Plénière pour entendre lecture de brefs
rapports sur l'état d'avancement des travaux par les Président
des groupes officieux. Le Président du SBI, Ashe, remercia les
délégués et les Présidents des groupes pour leur travail constructif.
De droite a gauche: Michael
Zammit Cutajar, Secrétaire Exécutif du CCCC; (Coordinateur du
SBSTA), Harold Dovland, Président du SBSTA; John Ashe, Président
du SBI.
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Kok Kee Chow, Président du Groupe sur les Mécanismes, a indiqué
que les discussions autour de la nature et du champ d'action de
l'Article 6 (SB/2000/4)
ont
commencé.
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Festus
Luboyera, Président du Groupe de Contact sur les Articles
5, 7 et 8, a déclaré à la Plénière qu'il espère pouvoir distribuer
les propositions des Coprésidents devant servir aux différents
projets de décisions, samedi. .
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Le
Président du Groupe sur les LULUCF, Halldor Thorgeirsson
(Islande), a rapporté que le groupe a subdivisé son travail en
trois phases: l'exploration des interconnexions, l'identification
des priorités et l'étude des opportunités de rationalisation du
texte. La première phase vient d'être achevée.
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Mark
Hambley, chef de la délégation des Etats-Unis,
a déclaré qu'il était "quelque peu inquiet" quant à la lenteur du
rythme des de la progression des travaux au sein de certains groupes
de contact, et a appelé à la concentration des efforts pour la poursuite
du processus.
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Le Président du SBI, John Ashe,
a présenté un rapport sur l'état d'avancement des discussions sur
l'élaboration des cadres devant entourer le renforcement des capacités
en faveur des pays en transition économique et des pays en développement.
Il devait clôturer la plénière en livrant ses réflexions sur le
travail devant être accompli d'ici la fin des SB-13.
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Le
Nigeria, intervenant au nom du G-77/Chine, a fait part de son espoir
de voir davantage de point de convergence continuer à émerger au
cours des SB-13, et souligna l'importance de parvenir à un paquet
de décisions équilibré à la CdP-6. A droite: Le Secrétaire Exécutif
de la CCCC, Michael Zammit Cutajar, en compagnie du représentant
du Nigeria
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EFFETS
ADVERSES
Les participants
procédèrent à l'examen du chapitre du texte des Coprésidents consacré
à l'impact de la mise en application des mesures de réponse. L'AUSTRALIE,
la POLOGNE, les ETATS-UNIS, l'UE et d'autres Parties visées à l'Annexe
I firent part de leurs réserves au sujet du paragraphe invitant
les Parties visées à l'Annexe I à fournir des données, entre autres,
sur les imperfections existant dans le marché et les subventions
accordées dans le secteur de l'énergie. L'ARABIE SAOUDITE plaida
en faveur du maintien du paragraphe. Au sujet de la question des
ateliers futurs, les délégués soulignèrent la nécessité pour ces
derniers d'être clairement focalisé. Gauche: Co-Président
Bo Kjellen (Sweden)
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Mechanisms
les
Parties entamèrent les discussions autour du texte consolidé. Les
Parties procédèrent ensuite à la revue du projet de décision concernant
les lignes directrices devant encadrer la mise en application de
l'Article 6 (JI) du Protocole.
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Le
G-77/CHINE, contré par la NOUVELLE ZELANDE (a gauche), plaida
pour l'application des rigueurs du MDP au mécanisme de mise en uvre
conjointe (JI)
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Le
G-77/CHINE souligna la nécessité de traiter de la nature et de la
portée des mécanismes. Le CANADA (à
droite), tout en admettant le caractère central de l'Article 3 (Principes)
de la CCCC, mit en garde contre la tentative d'aller chercher trop
loin dans la nature et la portée. L'UE, représentée par la France
(à
gauche) mit en garde contre toute tentative de définir de nouveaux
principes. |
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Le Brésil (à gauche) a recommandé que la référence aux puits
d'absorption du carbone soit en harmonie avec le libellé du protocole.
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ARTICLES
5, 7 & 8 DU PROTOCOLE
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Les
délégués poursuivirent leurs débats autour des lignes directrices
devant encadrer l'Article 7.1 (inclusion des compléments d'information
dans les inventaires annuels). Le délégué des ETATS-UNIS, contré
par l'UE et l'AUSTRALIE, proposa la suppression du chapitre consacré
aux ajustements conformément à l'Article 5.2 (ajustements), affirmant
que la question des rapports doit relever de la responsabilité de
l'équipe d'évaluation et non de celle de la Partie. SAMOA nota le
travail effectué par le groupe chargé du respect des obligation
sur la question du concept de la période effective, et souhaita
voir le groupe chargé des Articles 5,7,et 8 prendre en considération
les contraintes techniques posées. . A gauche: les Coprésidents
Festus Luboyera (Afrique du Sud) et Helen Plume (Nouvelle Zelande)
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"Puppet
Show" (Guignol)
Le spectacle à thème quotidien, "Puppet show", présenté par le Climate
Action Network, a illustré la dévastation causée par le réchauffement
de la planète dans la région Arctique. Les ONG environnementales
ont également saisi cette occasion pour présenter le "Fossil
of the Day Award" (prix du fossil du jour). Ce prix est attribué
aux pays sur la base de leurs interventions au cours des négociations
ou des politiques qu'ils ont adoptées chez eux, et qui risquent
d'avoir un impact négatif sur l'évolution climatique. Mercredi 6
septembre, c'est la France qui a reçu le "Fossil of the Day award".
Lionel Jospin, Premier Ministre, (ci-dessous à droite), s'est vu
attribué le prix pour sa réaction face à la manifestation des patrons
camionneurs en France à cause de l'augmentation du prix des carburants.
Il leur a offert aux patrons camionneurs une baisse de charges fiscales,
ce que les ONG estime être en contradiction avec ses promesses d'appliquer
des politiques visant une utilisation plus efficace de l'énergie.
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Le Premier
Ministre Jospin (à droite) recevant le prix du fossil du jour.
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Dans
les couloirs...
Les délégués ont
fait des commentaires sur l'ironie du moment choisi pour la grève des
transports en France. La présence dans un certain nombre de sessions en
a été affectée, jeudi, et certains se sont livrés à des conjectures quant
à l'éventuel impact que ces grèves pourraient avoir sur l'arrivée de délégués
clés et de la manière dont cela viendrait exacerber la lenteur du rythme
des délibérations. Plusieurs observateurs ont suggéré que la grève posait
la question suivante: le public est-il vraiment prêt à payer le prix des
politiques climatiques?
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