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Faits
marquants de mercredi, 6 septembre
Les délégués
prés des réunions officieuses précédant les SB-13 se sont réunis
pour procéder à l'examen des thèmes suivants: l'utilisation des
sols, les changements intervenus dans l'utilisation des sols et
la foresterie (LULUCF); l'Article 4.8 et 4.9 de la CCCC et l'Article
3.14 (effets adverses) du Protocole; le respect des obligations;
le renforcement des capacités; les mécanismes; le transfert des
technologies; et les lignes directrices relevant des Articles 5
(questions méthodologiques), 7 (communication des informations)
et 8 (revue des informations) du Protocole.
A
droite: La vue en sortant du Palais des Congrès
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RENFORCEMENT
DES CAPACITES
Avani Vaish, du FEM, donna un aperçu sur l'Initiative
en matière de Renforcement des Capacités (IRC). Il indiqua que la
première phase de l'IRC consista en une évaluation générique des
besoins des pays en matière de renforcement des capacités, menée
à un niveau régional. La phase suivante consistera en l'élaboration
d'une stratégie d'intervention et d'un plan d'action pluriannuel.
L'orateur ajouta que l'IRC n'est destinée ni à lancer des projets
ni à servir de base pour un programme mondial d'ordre général. Les
participants devaient ensuite entendre les présentations des principales
conclusions des évaluations régionales de l'IRC concernant les problèmes
ainsi que les priorités et les besoins identifiés. Au cours du débat
qui s'en suivit, le G-77/CHINE remit en question la valeur de l'IRC
en tant qu'initiative séparée, notant qu'une bonne partie des sujets
soulevés à travers ce processus avait déjà été élaboré et pris en
considération dans les décisions de la CdP.
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Représentants
du PNUD et du FEM lors de la présentation sur le CDI |
Représentants
du G-77/Chine
et des bailleurs de fonds parlant avec Avani Vaish du FEM (centre,
portant le sac brun sur l'épaule).
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RESPECT
DES OBLIGATIONS
Les Parties reprirent leurs
discussions autour des mandats respectifs des branches de facilitation
et de mise en application, de l'organe chargé du respect des obligations.
A droite: Le Co-Président Harold Dovland (centre)
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MECANISMES
Le
Secrétariat de la CCCC présenta huit options pour la responsabilité
dans le domaine de l'échange des droits d'émission, notamment, responsabilité
de la Partie d'origine, responsabilité partagée, acquisition de
la responsabilité, enclenchement, réserves sur la conformité aux
obligations, réserves sur la période d'engagement, unités en surplus
par rapport au plan prévu, et unités de surplus. L'orateur subdivisa
les options en deux groupes: celles qui suivent la détermination
de la non-conformité aux obligations et celles qui cherchent à prévenir
la non- conformité aux obligations en raison d'une survente. A
gauche : Co-Président
Kok
Kee Chow lors de la présentation
dans la Salle Lumière.
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Kiosque
du Changement Climatique du Secrétariat
Situé à l'extérieur des Salles de Conférence, au Palais des Congrès
et géré par le Secrétariat de la CCCC, le Kiosque des Changements
Climatiques, offre toute la littérature concernant le processus
de négociation sur les changements climatiques. Les délégués peuvent
y trouver copies de la Convention et du Protocole de Kyoto, ainsi
que d'autres documents d'information générale. Ce kiosque vise à
donner aux nouveaux participants un aperçu sur le processus des
changements climatiques. Les délégués y obtiennent également une
assistance dans la navigation à travers le site web de la CCCC et
à y trouver les documents souhaités.
Pour
de plus amples renseignements, visitez la Page des Ressources (en
français) du Secrétariat à http://www.unfccc.int/portfranc/ressources.htm
Cliquez
sur les images ci-dessous pour obtenir un agrandissement sur les
données disponibles au kiosque
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Dans
les couloirs...
Certains participants
ont estimé que les raisons des critiques formulées lors de la réunion
de mercredi à l'égard de l'Initiative du FEM en matière de Renforcement
des Capacités pourraient avoir pour sources, les préoccupations concernant
son financement et les implications en terme de soutien aux autres activités
ayant trait au climat. Quelques-uns ont indiqué que le manque de transparence
dans la sélection des consultants régionaux et dans la manière dont le
processus a été conduit dans certaines régions a diminuer la concentration
sur les débats de fonds autour de l'évaluation des résultats. Sur un ton
plus optimiste, d'autres ont fait remarquer que les rapports de l'IRC
ont au moins permis de réaffirmer les principaux domaines prioritaires
retenus précédemment pour une action urgente, ajoutant que cela pouvait
contribuer à l'élaboration d'une décision claire et focalisée à la CdP-
6.
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