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Faits
marquants de lundi, 4 septembre
La semaine de réunions
informelles précédant les treizièmes sessions officielles des Organes
Subsidiaires (SB-13) de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques
(CCCC) a commencé ce lundi 4 septembre, par une séance d'information initiale
donnée par les Présidents des organes subsidiaires et le Secrétaire Exécutif
de la CCCC. Suite à quoi, des réunions informelles ont été convoquées
pour l'examen des lignes directrices relevant des Articles 5 (questions
méthodologiques), 7 (communication des informations) et 8 (revue des informations)
du Protocole; des mécanismes du protocole de Kyoto; et de l'utilisation
des sols, changements intervenus dans l'utilisation des sols et foresterie
(LULUCF).
Harald Dovland (Norvège),
Président de l'Organe Subsidiaires des Avis Scientifiques et Technologiques,
souhaita la bienvenue aux participants. Notant que 10 semaines seulement
nous séparaient de la CdP-6, l'orateur indiqua que les réunions
de la semaine en cours doivent avoir pour objectif la réalisation
de progrès significatifs sur toutes les questions.
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De gauche
à droite: Richard Kinley, Secretaire de la CdP; Michael Zammit
Cutajar, Secrétaire Exécutif du CCCC; (Coordinateur du SBSTA),
Harold Dovland, Président du SBSTA; John Ashe, Président du SBI;
(Coordinateur du SBI); Tahar Hadj-Sadok, UNFCCC Deputé Secrétaire
Exécutif, et Janos Pastor, Coordinateur au sein du CCCC.
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Le
Président du SBSTA
Harold Dovland (Norvège), et le Président du SBI John Ashe (Antigue
and Barbude). |
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Le
Secrétaire Exécutif de la CCCC, Michael Zammit Cutajar [droite],
remercia le gouvernement français et la ville de Lyon de l'accueil
des SB-13. Il fit part ensuite de son regret quant à la disparition
de deux éminentes figures des négociations sur les changements climatiques:
Le français, Jean Ripert, qui avait présidé le Comité de Négociation
Intergouvernemental qui a abouti à l'adoption de la CCCC en 1992;
et Shukong Zhong, Conseiller Spécial pour les Questions Environnementales
au ministère chinois des affaires étrangères.
Présentation en RealAudio du discours de M. Zammit Cutajar
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[Left]
Le Nigéria, au nom du G-77/Chine, exprima des réserves concernant
le retard accusé dans la mise à disposition et dans la distribution
des documents et qui a affecté les préparatifs des pays en développement
et leur participation. Il déclara que tous les documents officiels
de la CdP-6 doivent être mis à disposition bien avant la réunion.
Il nota que l'absence d'interprétariat était de nature à défavoriser
les représentants des pays non anglophones.
Droite: Les Présidents Dovland et Ashe en discussion avec
le représentant nigérien.
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Réunion
informelle sur les mechanisms
Le
Secrétariat présenta un exposé sur le Manuel de Référence du MDP
proposé et sur l'accréditation. L'orateur suggéra que le Manuel
comprenne des chapitres précisant les méthodologies de base, le
monitoring, le document de la conception du projet, les exigences
de l'organe chargé des accréditations et celles de l'Entité Opérationnelle.
Il indiqua que les Entités Opérationnelles pouvait faire usage
du Manuel pour comprendre, entre autres, les critères et le processus
des accréditations; les procédures de validation, de vérification
et de certification; et les méthodologies approuvées pour la validation/enregistrement
des activités des projets. Au sujet des accréditations, il décrivit
les options offertes pour les arrangements institutionnels, notamment,
un organe mondial unique chargé des accréditations, une fédération/association
d'organes d'accréditation, et des accords de reconnaissance mutuels/multilatéraux.
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L'Arabie
Saoudite mit en relief le caractère politique des décisions ayant
trait au MDP, encouragea la prise des décisions concernant les lignes
de base, par la CdP/RdP, et fit part de ses réserves quant à la
nécessité du Manuel de Référence.
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