Summary report, 14 April 2004
La douzime session de la Commission du Dveloppement Durable (CDD-12) s'est droule du 14 au 30 avril 2004, au sige des Nations Unies New York. Les trois premiers jours de la CDD-12 (14-16 avril) ont servi de runion prparatoire de la Runion Internationale sur l'Evaluation Dcennale du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement. Les deux semaines qui ont suivi (19-30 avril) ont t consacres la Session Evaluative de la CDD-12, premire session tenue dans le cadre du nouveau programme de travail pluriannuel de la Commission, adopt la CDD-11.
La CDD-12 a entrepris une valuation des progrs accomplis dans la mise en application du Plan d'Action 21, du Programme de la Suite de la Mise en uvre du Plan d'Action 21 et du Plan de Mise en Application de Johannesburg, se focalisant sur la dtermination: des contraintes et des obstacles rencontrs, des russites vcues et des leons apprises dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains, l'ensemble thmatique retenu pour la CDD-12 et pour le Cycle de mise en application de la CDD-13. La Commission a galement entendu les rapports des Commissions rgionales des Nations Unies, concernant l'tat d'avancement de la mise en uvre, et les rapports des Principaux Groupes concernant la contribution qu'ils ont apporte dans la mise en uvre. Une runion de haut niveau, laquelle ont pris part plus d'une centaine de ministres et laquelle s'est adress le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, s'est tenue du 28 au 30 avril. Elle a englob des exposs, des dbats interactifs et des dclarations ministrielles. Tout le long de la session, les dlgus ont assist aussi une Foire aux Partenariats et des cours d'un Centre d'Apprentissage.
A la fin de la CDD-12, la Commission a adopt le procs-verbal de la session, qui englobait un Rsum du Prsident, non ngoci.
Le verdict unanime est que la CDD-12 a t une russite: elle a produit un tableau clair des progrs accomplis dans la mise en uvre et des actions ncessaires l'acclration des ralisations; elle a fourni, aux ministres, l'opportunit d'examiner les progrs accomplis et d'identifier les dfis relever, les contraintes et les obstacles aplanir, sans avoir besoin de se battre sur les formulations; et elle a raffirm l'engagement politique en faveur de la concrtisation des buts ultimes et des objectifs intermdiaires approuvs l'chelle internationale, en faveur de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains.
BREF HISTORIQUE DE LA CDD
La CDD a merg du Plan d'action 21, le programme d'action adopt par la Confrence des Nations Unies sur l'environnement et le dveloppement (CNUED), tenue en juin 1992. Le Plan d'action 21 a appel la cration de la CDD pour assurer un suivi efficace de la CNUED, amliorer la coopration internationale et examiner les progrs accomplis dans la mise en uvre du Plan d'action 21, aux chelons local, national, rgional et international. En 1992, la 47me session de l'Assemble gnrale de l'ONU (AGNU) a tabli, dans sa rsolution 47/191, les attributions de la CDD et sa composition, les lignes directrices encadrant la participation des principaux groupes sociaux, l'organisation des travaux de la CDD, ses liens avec divers organes des Nations Unies, et les arrangements relatifs au Secrtariat. La CDD a tenu sa premire session de fond en juin 1993 et a continu, depuis, se runir sur une base annuelle.
LA SE/AGNU-19: En juin 1997, cinq ans aprs la CNUED, la 19me session extraordinaire de l'assemble gnrale (SE/AGNU-19), connue galement sous le nom de Rio+5, s'est tenue pour l'valuation de la mise en uvre du Plan d'action 21. Les ngociations ont produit le Programme de la suite de la mise en uvre du Plan d'action 21. Parmi les dcisions adoptes la SE/AGNU-19, celle portant sur un programme de travail quinquennal de la CDD, et dterminant les thmes sectoriels, intersectoriels, le secteur conomique/les Principaux Groupes des quatre sessions suivantes de la CDD.
L'AGNU-55: Le 20 dcembre 2000, l'assemble gnrale des Nations Unies (AGNU) a adopt la rsolution 55/199 concernant l'valuation dcennale des progrs accomplis dans la mise en uvre des rsultats de la CNUED. Dans cette rsolution, l'Assemble Gnrale a dcid d'organiser l'valuation dcennale de la CNUED, en 2002, en vue de revigorer l'engagement international en faveur du dveloppement durable. L'assemble gnrale a accept l'offre de l'Afrique du Sud d'accueillir l'vnement, baptis Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD). La rsolution stipule, entre autres, que la CDD-10 sigera en tant que Comit Prparatoire (PrepCom), de composition non limite, du Sommet.
SMDD: Le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable s'est runi du 26 aot au 4 septembre 2002 Johannesburg, en Afrique du Sud, mettant en prsence plus de 21000 participants issus de 191 gouvernements, d'organisations intergouvernementales et non gouvernementales, du secteur priv, de la socit civile et de la communaut scientifique. Le Sommet a adopt deux principaux documents: le Plan de mise en application de Johannesburg (PMAJ) et la Dclaration de Johannesburg concernant le Dveloppement Durable. Plus de 200 initiatives de partenariats et autres, non ngocies, pour le dveloppement durable, axes sur la mise en uvre du Plan d'action 21, ont t galement lances au cours du Sommet, complmentant les engagements accepts par les gouvernements travers le processus intergouvernemental.
Le PMAJ est un cadre d'action conu pour la concrtisation des engagements de la CNUED et englobant un certain nombre de nouveaux engagements. Il renferme des chapitres sur l'radication de la pauvret, les modes de consommation et de production, la base des ressources naturelles, la mondialisation, la sant, les petits Etats insulaires en dveloppement, l'initiative africaine et autres initiatives rgionales, les moyens d'excution, et le cadre institutionnel. Le Chapitre XI consacr au Cadre Institutionnel du Dveloppement Durable renferme une section dcrivant le rle et la fonction de la CDD. Le rle de la CDD y est appel tre amlior et il y est stipul que la Commission devrait, entre autres: procder l'valuation des progrs accomplis et promouvoir la suite de la mise en uvre du Plan d'action 21; traiter les nouveaux dfis poss et les nouvelles opportunits offertes; et se focaliser sur les actions ayant trait la mise en application de l'Agenda 21, limitant les ngociations une session tous les deux ans. Il donne en outre la Commission des orientations concernant son rle dans la facilitation de la mise en uvre et dans le traitement des modalits pratiques de son programme de travail la CDD-11.
L'AGNU-57: En fvrier 2003, l'Assemble Gnrale a adopt la rsolution 57/253 entrinant la Dclaration de Johannesburg pour le Dveloppement Durable et le PMAJ, et adoptant le dveloppement durable comme principal lment du cadre gnral des activits des Nations Unies, en particulier, pour la ralisation des objectifs de dveloppement, convenus l'chelle internationale, y compris ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire, des Nations Unies. La rsolution demande au Conseil Economique et Social (ECOSOC) de s'assurer que la CDD tiendra sa runion organisationnelle, en janvier 2003, et sa session de fond, en avril/mai 2003. Elle demande galement au Secrtaire Gnral d'laborer un rapport englobant des propositions concernant les modalits devant encadrer les travaux futurs de la Commission, en tenant compte des dcisions figurant dans le PMAJ.
LA CDD-11: La CDD-11 s'est droule du 28 avril au 9 mai 2003, au sige des Nations Unies, New York. La session a dcid que le programme de travail pluriannuel de la CDD couvrant la priode 2004-2017 sera organis en une srie de cycles de deux ans, axs sur la mise en uvre et orients vers l'action, comportant chacun, une session valuative et une session politique, consacres l'examen d'un ensemble de sujets et d'une srie de questions intersectorielles. La CDD-11 a pris en outre des dcisions portant sur les modalits devant encadrer les comptes-rendus, les partenariats et l'amlioration de la coordination du systme des Nations Unies et des contributions des principaux Groupes. La CDD-11 a galement examin et adopt des dcisions portant sur les prparatifs de la Runion Internationale sur l'Evaluation de la Suite de la Mise en uvre du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaire en Dveloppement (PEID). Une Foire aux Partenariats et des cours de Centre d'Apprentissage ont galement t organiss paralllement la session.
LES REUNIONS REGIONALES SUR LA MISE EN APPLICATION: Une srie de runions rgionales sur la mise en application, organises par les Commissions Rgionales des Nations Unies, respectives, ont t tenues entre octobre 2003 et janvier 2004, apportant la CDD-12, des contributions et les points de vue des rgions sur le groupe de thmes retenu pour la session. La Runion Rgionale sur la Mise en application en Asie de l'Ouest s'est droule en conjonction avec la quatrime session de la Commission Mixte sur l'Environnement et le Dveloppement dans le Monde Arabe, au Caire, en Egypte, du 19 au 21 octobre 2003. La Runion Rgionale sur la Mise en Application en Asie Pacifique s'est tenue Bangkok, en Thalande, les 27 et 28 octobre 2003. Trois runions ont t tenues dans la rgion d'Amrique Latine et Carabes: le Forum Rgional des Ministres de l'Habitat et du Dveloppement Urbain, La Paz, en Bolivie, du 5 au 7 novembre 2003; un sminaire international sur l'analyse des rsultats du Sommet de Johannesburg, Santiago, au Chili, les 17 et 18 novembre 2003; et la 14me Runion du Forum des Ministres de l'Environnement d'Amrique Latine et Carabes, Panama City, au Panama, du 20 au 25 novembre 2003. La Runion Rgionale sur la Mise en uvre en Afrique, s'est droule Addis Abba, en Ethiopie, du 8 au 12 dcembre 2003, dans le cadre de la Confrence Panafricaine sur la Mise en Application et le Partenariat dans le domaine de l'eau. Le Forum Rgional de la Commission Economique Europenne sur la Mise en uvre du Dveloppement Durable, a eu lieu Genve, en Suisse les 15 et 16 janvier 2004.
COMPTE RENDU DE LA CDD-12
La CDD-12 s'est ouverte mercredi matin 14 avril 2004, le Prsident Brge Brende, ministre norvgien de l'environnement, soulignant qu'il s'agissait l de la premire session tenue dans le cadre du nouveau programme pluriannuel adopt la CDD-11 et de la premire session de la CDD, non consacre la ngociation, jamais organise. Il a indiqu que la CDD-12 et la CDD-13 offrent une occasion unique de se focaliser sur les actions de mise en uvre pour la ralisation des objectifs, convenus l'chelle internationale, dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains.
La Commission a ensuite lu par acclamation, comme Vice-prsidents, Toru Shimizu (Japon), Bolus Paul Zom Lolo (Nigeria) et Eva Tomic (Slovnie), le Vice-prsident Zom Lolo sigeant en tant que Rapporteur. Le Prsident Brende et le Vice-prsident Bruno Stagno Ugarte (Costa Rica) avaient t lus au Bureau de la CDD-12, le 9 mai 2003.
Aprs quelques amendements mineurs et un bref commentaire par le Secrtariat, sur l'ordre du jour provisoire et diverses questions d'organisation, la Commission a adopt son ordre du jour (E/CN.17/2004/1) et l'organisation des travaux, y compris les documents concernant l'tat d'avancement de la documentation de la session (E/CN.17/2004/1/Add.1) et la participation des organisations intergouvernementales aux travaux de la CDD-12 (E/CN.17/2004/L.1).
Les trois premiers jours de la CDD-12 (14-16 avril) ont servi de runion prparatoire la Runion Internationale sur l'Evaluation Dcennale du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement. Les deux semaines qui ont suivi (19-30 avril) ont servi de Session Evaluative de la CDD-12, durant laquelle les dlgus se sont engags dans des discussions interactives sur les questions de l'eau, de l'assainissement et des Etablissements humains, l'ensemble thmatique retenu pour CDD-12 et le Cycle de Mise en uvre de la CDD-13. Les dlgus ont galement entendu les rapports des Commissions Rgionale des Nations Unies et des Principaux Groupes, et ont pris part une runion de haut niveau. Le compte rendu suivant rsume les dbats qui ont eu lieu durant la session.
LES PREPARATIFS DE LA REUNION INTERNATIONALE SUR L'EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DES PEID
Du mercredi 14 au vendredi 16 avril, les dlgus ont procd une premire lecture du Document de la Stratgie pour la Suite de la Mise en Application du Programme of Action de la Barbade, adopt la runion prparatoire interrgionale qui s'est droule aux Bahamas en janvier 2004, et entrin et transmis la Commission, par le G-77/Chine, dans le cadre des prparatifs de la Runion Internationale (E/CN.17/2004/12 annex). A la fin de la runion prparatoire, les dlgus ont dcid d'utiliser un texte de compilation comme plate-forme pour la ngociation devant tre mene dans les consultations informelles qui doivent se tenir du 17 au 19 mai 2004, New York. Les dlgus ont adopt aussi les projets de dcisions concernant l'ordre du jour provisoire et l'accrditation des ONG auprs de la Runion Internationale sur les PEID. (NDLR: Le rsum/analyse du Bulletin des Ngociations de la Terre, rendant compte des dbats qui ont eu lieu durant cette runion prparatoire, est disponible en ligne au site: http://enb.iisd.org/sids/bpoa10/sidsprep)
PLENIERE D'OUVERTURE DE LA SESSION EVALUATIVE DE LA CDD-12
Lundi matin 19 avril, le Prsident de la CDD-12, Brende, a mis en exergue le rle de la Commission en tant que que chien de garde des progrs accomplis dans la mise en uvre des objectifs du SMDD.
Le Prince William Alexandre d'Orange, des Pays-Bas, a dclar que l'eau sous-tend la plupart des ODM et que la CDD-12 devrait prouver au monde que des progrs tangibles peuvent tre accomplis dans ce domaine. Il a mis en relief le rle cl de la gestion intgre des ressources en eau (GIRE), et a appel, entre autres, au renforcement des capacits institutionnelles et humaines.
Jos Antonio Ocampo, Sous-secrtaire gnral charg des affaires conomiques et sociales, a prsent les rapports du Secrtaire Gnral concernant l'eau, l'assainissement et les tablissements humains. Il a identifi l'assainissement rural, l'hygine, le traitement des eaux uses, la qualit de l'eau et la GIRE, comme tant des domaines ncessitant une grande attention.
Klaus Tpfer, directeur excutif du PNUE, a dclar que le SMDD a laiss en hritage, un sens de direction clair, et a soulign la ncessit pour la CDD de traiter de la mise en application, de la rgionalisation et des partenariats. Il a indiqu que la CDD-12 peut devenir une tape importante vers le changement des conditions de vie des pauvres.
Anna Tibaijuka, directrice excutive d'HABITAT, a soulign que le processus de la CDD a une base plus large et est plus tourn vers l'action qu'auparavant. Notant qu'un combat pour la concrtisation des objectifs dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, doit tre men dans les tablissements humains, elle a indiqu que la CDD-12 peut devenir un tremplin pour l'action locale.
Zephirin Diabre, administrateur associ du PNUE, a identifi le rle catalytique de l'eau, en tant que point d'entre pour le soutien des pays en dveloppement dans la lutte contre la pauvret et dans la ralisation des ODM. Il a appel la CDD s'assurer de la mise en application, du suivi et de l'tablissement des rapports relativement aux ODM et aux objectifs du PMAJ.
Aprs ces dclarations d'ouverture, la Commission a entendu les rapports des runions intersessions suivantes:
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La Runion Internationale des Experts sur le Cadre Dcennal des Programmes sur les Modes Durables de Consommation et de Production, tenue Marrakech, au Maroc, en juin 2003;
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Le Forum International sur l'Eau, tenu Dushanbe, au Tadjikistan, en aot/septembre 2003;
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L'Atelier sur la Gouvernance pour la Mise en Application des Rsultats du SMDD, dans les Pays en Transition Economique, tenu Istanbul, en Turquie, en septembre 2003;
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La Confrence Internationale 'De l'Eau pour les Pauvres', tenue Stavanger, en Norvge, en novembre 2003;
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Le Forum des Nations Unies sur le Leadership en Asie-Pacifique: Dveloppement Durable des Villes, tenu Hong Kong, en Chine, en fvrier 2004;
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Le Forum International sur les Partenariats pour le Dveloppement Durable, tenu Rome, en Italie, en mars 2004; et
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La Huitime Session Extraordinaire du Conseil d'Administration du PNUE/Forum Mondial des Ministres de l'Environnement, tenu Jeju, en Rpublique de Core, en mars 2004.
Aprs ces rapports, les dlgus ont prsent de brves remarques d'ouverture et ont reconnu le travail prparatoire accompli par le Secrtariat et le Bureau.
L'eNSEMBLE ThematiQUE RETENU POUR LE CYCLE De MISE EN UVRE 2004-2005: L'EAU, l'ASSAINISSEMENT ET LES ETABLISSEMENTS HumaIns
L'EVALUATION GENERALE DE LA MISE EN APPLICATION DU PLAN D'ACTION 21, DU PROGRAMME DE LA SUITE DE LA MISE EN UVRE DU PLAN D'ACTION 21, ET DU PMAJ: Les dlgus ont trait de la question de l'valuation gnrale de la mise en application du Plan d'action 21, du Programme de la Suite de la Mise en uvre du Plan d'action 21 et du PMAJ, le lundi 19, le mercredi 20 et le vendredi 23 avril.
Plusieurs pays ont dcrit les activits menes, les expriences vcues, les histoires de russite et les dfis poss, l'chelon national. Le Qatar, au non du G-77/Chine, et l'Irlande, au nom de l'UE, ont dclar que la CDD-12 doit se focaliser et renforcer les activits visant concrtiser les ODM et les objectifs du SMDD, examiner les progrs accomplis, et identifier les dfis, les contraintes et les obstacles rencontrs dans la mise en application. Le G-77/Chine a galement appel la communaut internationale devenir plus ractive aux besoins des pays en dveloppement, en particulier, dans le domaine des moyens d'excution. Il a identifi les obstacles entravant la mise en application, dont, entre autres: le manque de ressources financires adquates, de transfert de technologies et de renforcement des capacits, ainsi que la faiblesse des flux de l'aide publique au dveloppement (APD) et la stagnation des partenariats. L'UE a appel au renforcement des synergies travers l'ensemble du systme des Nations Unies, a appuy le besoin de donnes crdibles sur les partenariats et a soulign l'importance des indicateurs.
La Suisse a accueilli favorablement le nouveau format de la CDD, dont l'accent est plac sur l'change d'expriences et de leons apprises. La Nouvelle Zlande, au nom du Forum des Iles du Pacifique, a exprim son appui en faveur de la rforme du travail de la CDD et a accueilli favorablement le cycle biennal rvis. La Malaisie a appel la CDD-12 valuer les raisons de l'absence de progrs quant aux moyens d'excution. Le Pakistan a dclar que les ODM et le PMAJ ont charg la CDD d'adopter une feuille de route pour la mise en uvre du dveloppement durable. L'Afrique du Sud a soulign que la CDD-12 est l'occasion d'entamer de srieux changes de vues, sur la manire dont l'valuation des ODM, prvue en 2005, pourrait contribuer la concrtisation du dveloppement durable. Le Brsil a suggr que la CDD-13 devrait adopter des dcisions visant aider les pays en dveloppement raliser les ODM et les objectifs du PMAJ.
L'Iran a suggr une plus grande coopration entre les agences des Nations Unies, et avec la Tanzanie, le Nigeria, l'Ouganda, le Lesotho et d'autres pays, a appel un soutien accru, de la part des institutions financires internationales (IFI), pour les programmes axs sur l'eau, l'assainissement et les tablissements humains. L'UE a mis en relief les rcentes amliorations apportes aux flux de l'APD et du soutien technique et la Communaut europenne a parl de ses frquentes valuations des stratgies de dveloppement durable. Le Canada, le Japon et d'autres pays ont not l'importance des partenariats, les Etats-Unis, mettant l'accent sur la bonne gouvernance l'chelon intrieur.
L'Australie a mis en relief le renforcement des capacits et des approches bases sur le march en vue d'une affectation efficace des ressources. Le dlgu des Etats-Unis a mis en relief la dynamique continue des partenariats, a fait rfrence au rle catalytique de l'APD et aux outils financiers innovants, et a suggr la libration des capitaux des sources intrieures. Le Royaume-Uni a dclar que les partenariats sont un lment important de la mise en uvre, et la Norvge a mis en relief le suivi des progrs et le respect de la cohrence l'chelon national et l'chelle internationale.
La Chine a rappel le principe de responsabilits communes mais diffrencies, et a suggr de s'assurer du suivi des partenariats. L'Inde a fait part de ses doutes quant l'application universelle de l'approche base sur les cosystmes, au secteur de l'eau, a mis en garde contre la rduction de la focalisation sur les eaux transfrontalires, et a suggr le maintien du concept de la GIRE tel que dfini dans le PMAJ. Cuba a affirm que l'eau est un droit humain universel et a appel une plus grande volont politique.
Le porte-parole des Collectivits Locales a soulign la ncessit de rorienter les ressources vers le niveau local. Le porte-parole des Syndicats a mis l'accent sur les potentialits non exploites de la sensibilisation des travailleurs, et a appel les gouvernements raffirmer leur rle dans la fourniture des services. La porte-parole des Femmes a soulign les implications que pourrait avoir sur les femmes, la non-ralisation des ODM. Le reprsentant des Peuples Autochtones a dclar que suffisamment d'attention devrait tre accorde l'valuation des concepts gnraux de gouvernance, de moyens de vie durables, et de gestion des ressources. Les ONG ont soulign que l'eau, l'assainissement et les tablissements humains, sont intgrs dans les droits de l'Homme. La Communaut Scientifique et Technologique a appel l'amlioration des connaissances interdisciplinaires.
LES SESSIONS REGIONALES: Au cours des sessions rgionales, les dlgus ont entendu de brefs exposs sur les conclusions des runions rgionales consacres la mise en application, suivis de dbats interactifs. Les sessions rgionales ont t tenues pour: La Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour l'Asie - Pacifique (ESCAP), le 20 avril; la Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour l'Europe (ECE), le 20 avril; la Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour l'Afrique (ECA), le 23 avril; la Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour l'Amrique Latine et les Carabes (ECLAC), le 26 avril; et la Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour l'Asie de l'Ouest (ESCWA), le 26 avril.
Les comptes rendus de ces sessions sont disponibles sur:
ESCAP: http://enb.iisd.org/vol05/enb05203f.html
ECE: http://enb.iisd.org/vol05/enb05203f.html
ECA: http://enb.iisd.org/vol05/enb05206f.html
ECLAC: http://enb.iisd.org/vol05/enb05207f.html
ESCWA: http://enb.iisd.org/vol05/enb05207f.html
LES PRINCIPAUX GROUPES: Mardi 20 avril, au cours d'une runion prside par le Vice-prsident Tomic, les dlgus ont pris part un dbat interactif sur la contribution des Principaux Groupes dans les trois thmes. Le compte rendu de cette runion est disponible en ligne sur: http://enb.iisd.org/vol05/enb05203f.html
LES DEBATS SUR LES THEMES DE L'EAU, DE L'ASSAINISSEMENT ET DES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Les dbats sur les thmes de l'eau, de l'assainissement et des Etablissements humains ont eu lieu tout le long de la premire semaine, se focalisant sur l'valuation des progrs accomplis dans la mise en application, sur les bonnes pratiques et sur les obstacles et les contraintes rencontrs dans la ralisation des buts et objectifs retenus dans le Plan d'action 21, dans le Programme de la suite de la Mise en uvre du Plan d'action 21, et du PMAJ. Chacune de ces sessions thmatiques, a englob des exposs, suivis d'un dbat. Les Experts, les Principaux Groupes et les dlgations gouvernementales ont pris part aux dbats.
L'Eau: Lundi 19 avril, les dlgus ont procd l'examen de l'Etat d'avancement de la mise en uvre des objectifs des ODM/PMAJ, ayant trait l'eau, de l'chelle mondiale l'chelon local, et de la gestion intgre des ressources en eau et des plans d'efficience dans le domaine de l'eau intgration de la gestion de l'eau dans les stratgies nationales de dveloppement durable (SNDD), y compris les stratgies de rduction de la pauvret, l'action sur le terrain et les implications sur l'approvisionnement en eau et l'assainissement. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05202f.html
Mardi 20 avril, les dlgus ont trait des Politiques et des rformes ncessaires rendre l'utilisation et la gouvernance des ressources en eau, plus efficace et plus durable, et du renforcement des capacits pour la gestion cooprative de l'eau et la fourniture des services lis l'eau. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05203f.html
L'Assainissement: Mercredi 21 avril, les dlgus ont entam les dbats de l'examen de l'assainissement, se focalisant d'abord sur la mise en uvre des objectifs des ODM/PMAJ, relatifs l'assainissement, de l'chelle mondiale l'chelon local, ensuite sur les Stratgies pour l'amlioration de l'accs l'assainissement lmentaire. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05204f.html
Jeudi 22 avril, les dlgus ont procd l'examen des documents intituls: Cration de la demande dans le domaine de l'assainissement et promotion de l'hygine, travers l'amlioration de la prise de conscience et des stratgies de marketing, en tenant compte des prfrences et des obstacles culturels et sociaux et Des eaux uses l'assainissement durable. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05205f.html
Les Etablissements Humains: Jeudi 22 avril, les dlgus se sont penchs sur l'Etat d'avancement de la Mise en uvre des objectifs des ODM/PMAJ, ayant trait aux tablissements humains, de l'chelle mondiale l'chelon local et sur Les droits en matire d'habitat et les rgimes fonciers les conditions pralables au logement des pauvres. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05205f.html
Vendredi 23 avril, les dlgus ont poursuivi les discussions, se focalisant sur le Financement du dveloppement des tablissements humains et sur la Gouvernance urbaine, le rle des collectivits locales et la contribution des groupes de la socit civile. Le compte rendu de ces discussions, est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05206f.html
DEBATS INTERACTIFS SUR LES THEMES DE L'EAU, DE L'ASSAINISSEMENT ET DES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Des dbats interactifs sur les thmes de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains ont t mens durant la premire semaine, se focalisant sur les aspects oprationnels, travers l'change des expriences vcues dans le domaine des politiques nationales, les leons apprises et les bonnes pratiques, et la dtermination des obstacles et des contraintes rencontrs dans la mise en uvre. Experts, Principaux Groupes et dlgations gouvernementales ont pris part aux discussions.
L'Eau: Mardi 20 avril, les dlgus ont planch sur l'quilibre des utilisations de l'eau l'eau pour les tres humains, l'environnement, l'alimentation et autres utilisations et sur la gestion de la demande en matire d'eau et la conservation de l'eau Un potentiel non-exploit ? Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05203f.html
Mercredi 21 avril, les dlgus se sont penchs sur le document intitul Relever le dfi du financement de l'eau incitations pour la promotion des rformes et la mobilisation des ressources et sur le document intitul Promotion des parties prenantes pour s'assurer de la participation, en particulier, des femmes en tant qu'agent de changement. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05204f.html
L'Assainissement: Jeudi 22 avril, les dlgus ont procd l'examen des documents intituls Financement de l'assainissement les approches adoptes dans la mobilisation des communauts et des ressources bases sur le march et Toucher les pauvres travers les petits entrepreneurs cration d'emploi travers l'assainissement lmentaire. Le compte rendu de ces discussions, est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05205f.html
Vendredi 23 avril, les dlgus se sont penchs sur les documents intituls Hygine, assainissement et gestion de l'eau au niveau des foyers et des communauts et Technologies les potentialits offertes et les principaux obstacles poss l'amlioration et au marketing de l'assainissement. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05206f.html
Les Etablissements Humains: Jeudi 22 avril, les dlgus ont procd l'examen des documents intituls Bidons-villes et pauvret urbaine changer les schmas des tablissements humains et les femmes et le dveloppement des tablissements humains: les dfis poss et les opportunits offertes. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05205f.html
Vendredi 23 avril, les dlgus ont planch sur la Planification de la ville durable: les partenariats et les stratgies de dveloppement des villes et sur la Reconstruction et la rcupration aprs les conflits et les catastrophes naturelles. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05206f.html
LES RELATIONS ENTRE L'EAU, L'ASSANISSEMENT ET LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Lundi 26 avril, les dlgus ont dbattu du Rle des collectivits locales et des Approches fondes sur les droits. Le compte rendu de ces discussions est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05207f.html
Mardi 27 avril, les dlgus ont abord L'radication de la pauvret et Diverses questions intersectorielles. Le compte rendu de ces dbats est disponible en ligne : http://enb.iisd.org/vol05/enb05208f.html
LES DISCUSSIONS AUTOUR DE LA PREMIERE PARTIE DU RESUME DU PRESIDENT: Mardi aprs-midi 27 avril, le Prsident Brende a prsent la premire partie de son rsum, qui englobe un synopsis des discussions menes durant le segment officiel. Le Prsident a affirm que le document ne sera pas ngoci, qu'il s'agit d'un procs-verbal de la session, et qu'il servira de contribution additionnelle aux discussions interactives ministrielles menes durant le segment de haut niveau. Il a soulign que les dlgus ont russi l'examen d'une large gamme de questions, de manire intgre, et ont dtermin les obstacles et les contraintes rencontrs dans le cadre des trois thmes. Il a signal que l'examen approfondi a rvl que plusieurs pays n'taient pas sur la voie de concrtiser les objectifs dans les domaines de l'eau, l'assainissement et les tablissements humains, et que la pauvret continue tre un srieux problme. Il a identifi le manque de financement, le dclin de l'APD et le besoin du renforcement des capacits et du transfert des technologies, comme tant des dfis majeurs.
Toutes les dlgations qui ont rpondu, ont fait l'loge du rsum, qualifi de prsentation juste et quilibre des discussions. Le G-77/Chine a encourag le Prsident rendre compte des rserves souleves par le Groupe, en particulier, les nombreuses difficults et les nombreux obstacles rencontrs par les pays en dveloppement, dans la mise en uvre des objectifs des ODM et du PMAJ. L'UE a indiqu que les interconnexions et les thmes transversaux devraient tre reflts. Il a suggr que les discussions de haut niveau pouvaient placer un accent plus ferme sur: la bonne gouvernance et sur la responsabilit nationale de poursuivre les buts et les objectifs; l'intgration de l'eau, de l'assainissement et des Etablissements humains dans les SNDD ou les PSR; le rle de soutien des IFI; et la protection des cosystmes. Il a mis en exergue la nature et la forme que doit revtir le processus de mise en uvre, entre la CDD-12 et la CDD-13, qualifies d'lments cls, et a appel le Prsident tablir un plan d'action concis, en se basant sur les conclusions du segment de haut niveau, ainsi que sur le soutien des parties prenantes.
Le dlgu des Etats-Unis a attir l'attention sur la nature pragmatique du dbat et a soulign l'importance de la Foire aux Partenariats et du Centre d'Apprentissage. Il a mis en exergue l'accroissement de l'interaction et de la participation des Principaux Groupes, par rapport aux sessions prcdentes de la CDD, ce qui, ses yeux, fournit un exemple de la manire dont il faudrait organiser les dbats la CDD-13. La Fdration de Russie a fait remarquer que le rsum dcrit les problmes spcifiques qui ont besoin d'tre rsolus, et jette des fondations pratiques pour la coopration future. L'Inde a dclar que le rsum rend compte d'une grande divergence des vues sur une gamme de sujets, et a soulign que les pays ont besoin de stratgies conformes leurs priorits nationales. Le dlgu a signal que certains concepts prsents dans le rsum ne sont pas approuvs l'chelle intergouvernementale, et a indiqu qu'une attention gale devrait tre accorde aux trois thmes examins cette session.
Le Mexique a requis l'insertion d'une rfrence au Forum Ministriel d'Amrique Latine et des Carabes, tenu Panama en novembre 2003. L'Iran a appel rendre compte de sa position concernant la coopration inter-agences, et de l'exigence, pour les agences, de ne pas aller au-del des engagements du PMAJ. Le Japon a apport son appui cette intervention, et a appel: l'insertion d'une rfrence la prparation aux catastrophes et aux inondations; l'tablissement d'un lien entre les pratiques agricoles et forestires et les questions de l'assainissement et de l'eau; et une meilleure utilisation des rseaux manant du 3me Forum Mondial sur l'Eau. L'Australie a suggr qu'un accent plus positif soit plac sur les valuations rgionales et les partenariats, ainsi que sur la bonne gouvernance et le rle potentiel des marchs et du secteur priv. La Suisse a encourag l'octroi d'un dlai pour la discussion des voies et moyens de traiter les questions de l'eau, aprs le cycle actuel. Plusieurs autres dlgations ont prsent des suggestions ditoriales concernant le rsum. Des versions rvises de la Premire Partie du Rsum du Prsident, prenant en ligne de compte les commentaires de fond et de forme mis par les dlgations, ont t circules le mercredi 28 et le vendredi 30 avril.
POINTS DIVERS
Mercredi 21 avril, le Secrtariat a introduit les rapports du Secrtaire Gnral de l'ONU, concernant la coopration et la coordination inter-agences (E/2004/12E/CN.17/2004/3), l'laboration des rapports nationaux et des indicateurs (E/CN.17/2004/17) et les partenariats (E/CN.17/2004/16). Il a galement soulign, entre autres, la base de donnes interactives du Secrtariat sur les partenariats, et l'tablissement des mcanismes 'Nations UniesEau' et 'Nations UniesEnergie', qui sont des mcanismes inter-agences traitant des questions ayant trait l'eau et l'nergie.
Au sujet de la coopration et de la coordination inter-agences, l'Iran, au nom du G-77/Chine, a dclar que le potentiel des diffrentes agences inter-agences, de renforcer la mise en uvre, devrait tre explor. Il a fait part de ses rserves quant au fait que le rapport ne couvre pas tous les thmes du premier cycle de la CDD ou les questions intersectorielles de la CDD, et qu'il comprend des sujets n'appartenant pas au cycle thmatique. Au sujet des modalits devant rgir la participation des acteurs non onusiens dans les travaux inter-agences, le dlgu a demand s'il y a un mandat intergouvernemental pour leur insertion. Le Nigeria a dclar que le Comit des Directeurs des Nations Unies ne devrait lancer les processus que lorsqu'ils sont mandats par la CDD. L'Arabie Saoudite a rappel aux dlgus que les agences ne devraient pas aller au-del des mandats convenus l'chelle intergouvernementale, dfinis dans le PMAJ, et a souhait en savoir davantage sur les motifs pour lesquels les thmes transversaux ne sont pas couverts de manire spcifique, dans le rapport du Secrtaire Gnral. Le Secrtariat a expliqu que les thmes transversaux ont t intgrs dans les rapports thmatiques, et a dcrit la forme que doivent revtir les consultations planifies pour le prochain Cycle de Mise en uvre.
Au sujet de l'laboration des rapports nationaux et des acteurs, le G-77/Chine a dclar qu'il est besoin de rduire le fardeau dans le domaine des rapports, et a soulign que l'utilisation des indicateurs est volontaire et qu'ils devraient tre taills en fonction des circonstances nationales. Le Royaume-Uni, avec le Mexique, a fait l'loge du projet du PNUD visant allger le fardeau des rapports nationaux. Le Secrtariat a remerci les dlgus pour leur contribution et a indiqu qu'il ajustera son travail de manire reflter ces discussions, sous rserve de la disponibilit des ressources.
Au sujet des partenariats, le G-77/Chine, avec d'autres pays, a soulign l'absence de progrs sur la question de la mise en application et a fait part de ses rserves concernant le fait que les principales sources de financement soient gouvernementales et qu'elles ne soient pas nouvelles et supplmentaires. Il s'est enquis de la manire dont les partenariats apporteront des fonds additionnels, en particulier du secteur priv, et a demand que le rapport englobe les donnes concernant les partenariats impliquant les agences des Nations Unies et concernant les ressources financires fournies par ces derniers. Le Pakistan a fait part de son inquitude: que le nombre de partenariats lancs depuis le SMDD soit plus bas que prvu, et que la plupart d'entre eux soient conduits par les donateurs et rpartis de manire ingale quant aux thmes et aux rgions. L'Indonsie a dclar que les partenariats apportent une contribution importante mais qu'ils ne sauraient remplacer le rle crucial des gouvernements. Le dlgu des Etats-Unis a numr un certain nombre pralable conditionnant la russite des partenariats, dont la patience, une comprhension partage des problmes et des solutions, la communication et la souplesse. Le Burkina Faso a propos la conduite d'tudes priodiques des effets des partenariats dans les pays htes.
LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU
Le segment de haut niveau, prsid par le Prsident de la CDD-12, Brende, s'est droul du mercredi 28 au vendredi 30 avril, et a consist en des dbats interactifs de haut niveau, autour des trois thmes et des questions transversales. Des runions ministrielles informelles ont t galement tenues chaque matin, avant le dmarrage de la session.
Le Prsident de la CDD-12, Brge Brende, a encourag la CDD devenir un tremplin mondial de l'action locale. Il a affirm que l'impact social dcoulant de l'absence de l'assainissement de base est aussi choquant que celui du VIH/SIDA et aussi soluble que celui de la polio. Il a indiqu que la tche du segment de haut niveau consiste : dterminer les obstacles et les contraintes; examiner les meilleures pratiques et les leons apprises; et mener une valuation apte servir de plate-forme factuelle solide la prise de dcisions.
Dans sa dclaration d'ouverture, le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, a dclar que l'accent plac rcemment sur le terrorisme, les armes de destruction massive et la guerre en Irak, a dtourn l'attention politique loin des considrations de dveloppement durable. Il a indiqu que l'action dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains, doit tre entreprise aux chelons national et local, et devrait intgrer une administration publique efficace, une gouvernance inclusive et un engagement rel en faveur de l'quit. Il a soulign que sans les Etats-Unis et la Fdration de Russie, la question des changements climatiques ne saurait tre traite de manire intgrale et propre.
REALISATION DES OBJECTIFS ET DES BUTS ET RESPECT DES CALENDRIERS LES ELEMENTS CLES DU DEVELOPPEMENT DURABLE: Mercredi matin 28 avril, dans sa dclaration-thme, Jeffrey Sachs, du Projet du Millnaire, a dclar qu'il est encore temps de procder la concrtisation des ODM, mais a mis en garde que la fentre des opportunits est en train de se refermer rapidement en raison des progrs inadquats accomplis jusqu'ici. Il a soulign l'importance de l'accroissement et de la rvision de l'APD, en vue de le rendre compatible avec les ODM.
Le G-77/Chine a appel la communaut internationale honorer ses engagements consistant crer un environnement international favorable, en particulier, travers la concrtisation des engagements pris dans les domaines du financement, du renforcement des capacits et du transfert des technologies. Il a soulign l'importance des mesures visant soutenir les pays en dveloppement dans la ralisation des ODM et des objectifs du PMAJ. L'UE a soulign l'importance de la GIRE et des plans d'utilisation efficaces des ressources en eau, et du recours l'approche base sur les cosystmes. Il a mis en exergue la ncessit, pour les pays, d'avoir des SNDD en place, d'ici 2005. Le reprsentant a indiqu que la CDD-12 devrait laborer une feuille de route pour la CDD-13 et pour l'vnement majeur de la revue des ODM, en 2005. Il a ajout que la CDD-12 devrait laborer une feuille de route pour la CDD-13 et pour l'valuation des ODM en 2005.
Le dlgu des Etats-Unis a soulign l'engagement de son pays en faveur des partenariats et a mis en relief son 'Millennium Challenge Account'. Le Japon a mis l'accent sur la mise en place de son cadre international pour l'utilisation durable des eaux d'irrigation, qui vise garantir la scurit alimentaire et accrotre la production alimentaire. La Chine a suggr, entre autres, que les pays assument les responsabilits qui leur sont propres en matire de dveloppement durable, et adoptent des mesures appropries aux conditions nationales. Le Maroc a mis en exergue son plan national pour la rationalisation de la distribution de l'eau.
L'Allemagne a soulign le besoin d'une bonne gouvernance, de la GIRE et de l'implication des parties prenantes locales. Le dlgu a mis en relief le rle des PPP et a attir l'attention sur l'valuation mondiale de la participation du secteur priv dans le secteur de l'eau. Il a encourag la CDD-12 fournir un signal clair pour la suite de la mise en uvre des objectifs fixs dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. La Rpublique de Core a appel la CDD rendre compte de l'Initiative de Jeju, et a mis en relief ses politiques nationales dans le domaine de l'eau, caractrises, notamment, par le principe de prcaution et par l'approche base sur les cosystmes, en matire de GIRE. L'Islande a dclar que l'ducation et l'implication des femmes sont cruciales pour la rsolution des problmes poss dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. La reprsentante a soulign la ncessit de la GIRE et a mis en relief les avantages offerts par le PAM du PNUE, travers la ralisation de l'eau propre et la prvention de la pollution des littoraux. Le Bangladesh a attir l'attention sur les dsavantages des PMA, et a exhort la communaut internationale difier des partenariats, partager les technologies et mobiliser des ressources.
La Rpublique Tchque a attir l'attention sur les progrs accomplis l'chelon national dans la concrtisation des ODM, a appuy l'approche intgre utilise la CDD-12, et a identifi l'ducation et la formation comme tant des pralables la ralisation des objectifs approuvs l'chelle internationale. La Nouvelle Zlande a mis en exergue l'intgration: des trois piliers du dveloppement durable; des actions entre les pays industrialiss et les pays en dveloppement; et de l'eau, dans tous les aspects des politiques mises en place l'chelon national. Le Kenya a soulign le besoin de sources de financement innovantes, de responsabilit partage dans les partenariats, et de cadres institutionnels et lgislatifs nationaux cohrents. Le Mexique a mis en relief les stratgies nationales de mobilisation de fonds, et a attir l'attention sur le 4me Forum Mondial sur l'Eau, prvu au Mexique, en 2006. L'Egypte a prcis que la principale responsabilit de la fourniture de l'assainissement incombe aux gouvernements. L'Australie a appel une focalisation sur la manire dont les partenariats pourraient librer l'expertise du secteur priv, et a affirm que l'approche base sur la loi du march est cruciale pour la mobilisation des fonds. Le dlgu a not qu' moins d'une libralisation de l'agriculture et du commerce, la capacit des pays en dveloppement de concrtiser les objectifs sera entrave. Le Royaume-Uni a soulign la ncessit d'une mise en uvre intgre et caractrise par la participation de l'ensemble des parties prenantes, par son appropriation locale et par les partenariats, tout en prcisant que les partenariats ne doivent pas servir d'excuse aux gouvernements pour se drober de leurs responsabilits. L'Inde a mis l'accent sur la contribution marginale apporte par les partenariats la ralisation des objectifs du PMAJ, et a favoris la fourniture de ressources par les gouvernements et les IFI.
L'Afrique du Sud a dclar que les ODM et les objectifs du PMAJ sont ralisables ds lors qu'il y a un engagement politique mondial, accompagn d'une mobilisation des ressources. Le Honduras a soulign le rle de l'ducation et de la formation. L'Iran a dclar qu'il est besoin, pour la communaut internationale, les organes des Nations Unies et les IFI, de soutenir les pays en dveloppement dans le processus de la mise en uvre. Le dlgu a appel l'tablissement de centres rgionaux spcialiss dans la gestion des catastrophes naturelles. Le Bnin a encourag la CDD devenir un mcanisme effectif pour le suivi de la mise en uvre des ODM et des objectifs du PMAJ. La France a dclar que la CDD devrait promouvoir les changes d'expriences et d'expertise en matire d'laboration des SNDD. Le dlgu a appel les SNDD tre revues par les pairs de manire volontaire, et a indiqu que son pays se portait volontaire pour tre le premier pays revu. Le dlgu des Pays-Bas a appel la CDD-12 dterminer les obstacles et les contraintes poss la mise en uvre des ODM et du PMAJ, et a indiqu que la runion intersession de la CDD-13 devrait s'accorder sur les options offertes pour l'aplanissement de ces contraintes.
L'Arabie Saoudite a encourag les agences des Nations Unies aider trouver les meilleures approches pour la ralisation des buts, en tenant compte des dispositions du PMAJ. Le dlgu a soulign la ncessit de se pencher sur les thmes transversaux et d'quilibrer le traitement des trois thmes. Affirmant que tous les pays partagent la responsabilit du dveloppement international, la Sude a soulign l'importance d'un commerce quitable, de politiques agricoles rationnelles et de l'allgement de la dette.
CREATION D'UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE A TOUS LES NIVEAUX LES POLITIQUES, LA GOUVERNANCE ET LE FINANCEMENT: Des discussions et des dclarations de haut niveau ont eu lieu, autour de ce sujet, le mercredi aprs-midi 28 avril. L'administrateur du PNUD, Mark Malloch Brown, a rappel la campagne mene dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, qui a russi faire baisser le prix du traitement travers des pressions exerces par la socit civile et le recours des mesures d'incitation commerciales. Il a compar ceci la tendance la baisse enregistre au niveau des investissements publics et privs dans le secteur de l'eau, et leur profil politique peu lev. Faisant rfrence l'chelle du besoin de l'accs l'eau propre, il a encourag l'adoption d'une approche mdiane entre les deux extrmes du droit l'eau et de sa privatisation. Michel Camdessus, Prsident du Groupe de discussion internationale sur le financement de l'infrastructure de l'eau, a donn un aperu sur les actions concrtes entreprises la suite du 3me Forum Mondial sur l'Eau, a encourag l'octroi d'une priorit l'eau et l'assainissement, par les gouvernements, a appel la dcentralisation, et a mis en relief le rle des PPP.
L'UE a dclar qu'un environnement favorable ncessite l'implication de l'ensemble des parties prenantes, et englobe une bonne gouvernance, l'ducation, des capacits institutionnelles, des mcanismes de financement innovants et l'accs au crdit. Il a galement encourag la dvolution des services au niveau communautaire. L'Ouganda, au nom des ministres africains, a exhort la communaut internationale rpondre aux efforts nationaux et rgionaux consentis par les pays africains, pour attirer l'investissement extrieur direct et encourager la participation du secteur priv. La Norvge a plaid en faveur d'initiatives petite chelle, assorties d'un leadership des gouvernements nationaux, et caractrises par la bonne gouvernance et l'implication du secteur priv. La Zambie a appel l'annulation de la dette et a encourag les pays industrialiss honorer leurs engagements en matire d'APD. Le Canada a identifi trois lments cruciaux pour la ralisation des ODM: des politiques fondes sur la science; des efforts transparents et coordonns, par les agences internationales; et la traduction des engagements en actions, l'chelon national. La France a signal le dcalage existant entre l'ambition des ODM et les moyens mis en place pour leur ralisation, et a apport son appui la proposition du Royaume-Uni de crer un fonds international.
L'Australie a dcrit des arrangements, en matire de gouvernance, favorables au secteur priv, intgrant, entre autres: une rgulation efficace des marchs, la scurit et une gestion conomique rationnelle. La Finlande a plaid pour une planification transparente, intgre, impliquant l'ensemble des parties prenantes, et base sur la GIRE, et a mis en relief le lien entre la fourniture de l'eau et de l'assainissement et la ralisation de modes durables de production et de consommation. L'Afrique du Sud a soulign l'importance de se doter de cadres institutionnels efficaces, assortis d'une planification et d'une mise en application l'chelon local, permettant aux collectivits locales d'tablir les priorits en matire de financement. Le dlgu a plaid galement pour l'tablissement de structures de tarification propres, assortis de subventions ciblant les pauvres.
Isral a mis l'accent sur son recyclage des eaux uses pour l'agriculture et son approche intgre dans la cration d'un environnement favorable la gestion de l'eau et du tout--l'gout. La Thalande a plaid pour le renforcement de la mise en uvre rgionale, travers la coopration avec les gouvernements de la rgion et entre les commissions rgionales des nations unies. L'Ethiopie a exhort la CDD-12 formuler des dcisions audacieuses pour faciliter la mise en uvre. Malloch Brown a attir l'attention sur le besoin de disposer de donnes de qualit, mises jour. Le dlgu des Etats-Unis a parl des succs enregistrs avec les garanties partielles et la micro-finance dans l'engendrement de l'investissement, et a soulign la ncessit de garantir les rgimes fonciers, dans la cration d'un environnement habilitant.
L'Estonie a dclar que la CDD-13 devrait dterminer et approuver des actions mesurables pour la ralisation des objectifs du PMAJ. Maurice a appel les partenaires du dveloppement des PEID honorer leurs engagements politiques, mettre la disposition des PEID des ressources financires pour la fourniture de l'eau potable, de l'assainissement et du logement, leurs populations. La Rpublique Dominicaine et la Guyane ont fait part de leur dception concernant le fait que de nombreux partenaires de dveloppement aient manqu, durant la Runion Internationale des PEID, de comprendre et d'apprcier les problmes cruciaux auxquels les PEID se trouvent confronts. La Suisse a dclar que la gestion durable des ressources en eau exige une protection et une utilisation viable des cosystmes, et a soulign le rle central des cosystmes dans la GIRE. La Jordanie a appel la communaut internationale soutenir les technologies faible cot, pour les projets d'assainissement en zone rurale. La Guyane a dclar que la mondialisation est en train de perdre sa composante de coopration et de bonne volont et qu'elle est en train d'tre de plus en plus domine par des attitudes agressives et avides. La Rpublique Populaire Dmocratique du Laos a appel des partenariats et au soutien des programmes sociaux, conomiques et de dveloppement, pour la concrtisation des objectifs du PMAJ.
REPONDRE AUX DEFIS POSES: Jeudi 29 avril, des discussions et des dclarations de haut niveau ont eu lieu sur le thme "Rpondre aux dfis poss". Indiquant que le dveloppement durable requiert des analyses et des mises en applications transversales, le Brsil s'est enquis auprs des agences des Nations Unies, de la manire dont elles envisageaient l'laboration des nouvelles approches ncessaires la coopration internationale. La reprsentante a soulign que les partenariats du SMDD n'ont pas russi mobiliser les ressources en provenance du monde des affaires, et a demand ce qui pouvait tre entrepris encore pour engager le secteur priv. Le Royaume-Uni a appel un dbat sur le rle des agences des Nations Unies, ax sur la manire dont elles pourraient aider la mise en uvre des actions, et a suggr que chaque agence se focalise sur les priorits stratgiques o elles disposent d'un avantage relatif. Elle a souhait tre difie, entre autres, quant : la manire de renforcer la coopration entre les agences des Nations Unies et les IFI; la manire dont la CDD pourrait contribuer aux processus du PRSP de la Banque Mondiale et de l'valuation des ODM en 2005; et le point de savoir si les agences des Nations Unies sont suffisamment focalises sur la concrtisation l'chelon des pays et sur les populations les plus pauvres.
Le PNUD a mis l'accent sur ses programmes et ses partenariats dans le domaine du dveloppement durable de l'eau. Soulignant qu' l'chelon des pays, les programmes sont en phase avec la demande, il a appel les gouvernements accorder une priorit l'eau, l'assainissement et aux tablissements humains, et engager un ventail plus important de ministres pour la ralisation des ODM. Mettant en relief l'interdpendance de l'eau et de l'assainissement, et leurs rles dans la concrtisation des ODM consacrs la lutte contre les maladies et la rduction de la mortalit infantile, l'UNICEF a soulign que l'assainissement doit bnficier d'une priorit gale celle accorde l'eau, et a mis en exergue la ncessit de fournir aux coles primaires, eau potable salubre et installations sanitaires. La Banque Mondiale a dclar que les ressources destines l'assainissement ne se matrialiseront pas si les PRSP ne traitent pas de l'assainissement.
Le PNUE a mis en relief sa coopration avec l'Organisation Mondiale de la Sant (OMS) dans le traitement du problme de l'arsenic dans l'eau potable, a inform les participants qu'il est en train de formaliser un nouveau mmorandum d'entente avec le PNUD, et a attir l'attention sur l'laboration en cours de l'Approche Stratgique pour la Gestion Internationale des Produits Chimiques. Notant que les sans-abri ne peuvent pas tre fournis en assainissement, l'UN-HABITAT a soulign le caractre central de la question des tablissements humains. La reprsentante a fait l'loge de la CDD pour avoir engag les ministres de l'habitat et de la planification durant cette session, et a inform les participants que l'UN-HABITAT est en train d'laborer un modle pour l'estimation des cots de la ralisation de l'ODM consacr aux habitants des bidons-villes. Le Fonds des Nations Unies pour les Activits en matire de Population (FNUAP) a parl du lien entre l'Accord du Caire et le Plan d'Action 21, mettant en exergue la nature transversale des questions de population et de sant procratrice. La reprsentante a soulign la ncessit d'engager une gamme de ministres et d'tablir des liens entre les programmes.
Faisant remarquer que les questions de l'eau et de l'assainissement sont traites par plusieurs agences des Nations Unies, l'UE a encourag la mise en place de nouveaux arrangements de collaboration et une plus grande cohrence entre les agences. Le dlgu a appel galement l'inclusion des Principaux Groupes reprsentant la socit civile au sein du Comit Consultatif du Secrtariat Gnral, charg des questions de l'Eau et de l'Assainissement. Il a appel enfin les CDD-12 et 13 apporter une valeur ajoute la mise en uvre du programme d'HABITAT. L'Ouganda a appel un nouvel ordre mondial, bas sur les partenariats et la participation effective de l'ensemble des parties prenantes, et des ressources et des approches innovantes, pour s'assurer de la croissance conomique. Le Danemark a mis en exergue l'objectif de la GIRE l'horizon 2005, et a encourag la CDD contribuer l'valuation des ODM en 2005. Le Bangladesh a soulign l'importance de laisser les pays dcider eux-mmes des rponses apporter leurs besoins en matire de dveloppement, et a mis en relief le rle complmentaire des agences des Nations Unies. La Zambie a identifi la cration des capacits comme tant le principal dfi relever, a mis en exergue l'initiative en faveur des Pays Pauvres Lourdement Endetts (PPLE), et a parl de la difficult de concrtiser les ODM sans aide extrieure.
La France a soulign l'importance du suivi de la mise en application des recommandations de la CDD-13 et des ODM. La Mongolie a dcrit ses activits nationales et a soulign l'importance du soutien apport par la communaut des donateurs. Le Kenya a soulign l'importance d'accrotre l'efficacit, de rduire la dpendance des consultants trangers et de veiller la bonne gouvernance, et a appel l'augmentation de l'APD. L'Angola a soulev le problme des populations provenant des zones de conflit, et le Niger a parl de la situation qui empire dans le bassin du fleuve Niger. Le Rwanda a rappel l'impact du gnocide sur l'infrastructure des services. L'OMS a expliqu sa focalisation accrue sur les questions de dveloppement durable, et a appel l'laboration de stratgies distinctes pour l'eau et l'assainissement. Le Secrtariat de l'UNFCCC a encourag la pleine intgration des considrations des changements climatiques dans les stratgies de la GIRE. L'OCDE a parl de l'augmentation opre dans l'APD ces dernires annes, et l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a soulign le rle de l'eau dans la garantie de la scurit alimentaire.
L'UE a dclar que les partenariats doivent complmenter les engagements gouvernementaux, respecter les responsabilits des entreprises, avoir des objectifs ralistes et employer des outils pour le suivi des progrs. Le Royaume-Uni a soulign le besoin de financements de dpart, de cadres de rgulation efficaces et de stratgies verticales allant de bas en haut, et a suggr l'laboration d'un canevas bas sur les russites vcues avec les partenariats. La Norvge a plaid pour la cration d'un environnement favorable aux affaires ou aux petits entrepreneurs, incluant un accs amlior la finance, travers le micro-financement, les banques communautaires et les remises de fonds. Le Canada a soulign l'importance de l'conomie parallle et a suggr d'intgrer l'initiative des vendeurs d'eau. La France a fait l'loge de la Foire aux Partenariats et a propos qu'elle devienne partie intgrante de la CDD. L'Italie a dclar que les partenariats reprsentent les meilleurs instruments du transfert des technologies respectueuses de l'environnement et de la diffusion du savoir-faire. LE NEPAL a soulign que les partenariats devraient tre conus de manire rpondre aux circonstances locales. L'Organisation Internationale du Travail (OIT) a soulign le besoin de services emploi intensif de main d'uvre, soutenus par l'assistance technique, la formation, le micro-leasing et la consultation. La Chambre Internationale du Commerce a identifi le besoin d'un leadership gouvernemental, de partenaires engags, de communauts rceptives, de mcanismes de financement viables et innovants, et de promotion.
LIBERER L'ENERGIE DES ENTREPRENEURS LOCAUX ET DES PARTENARIATS: Des discussions et des dclarations de haut niveau, autour de ce sujet, ont eu lieu jeudi matin 29 avril. Dans sa dclaration-thme, Paula Dobriansky, Etats-Unis, a identifi quatre conditions favorisant la libration des vastes potentialits non-exploites des entrepreneurs locaux, savoir: un environnement favorable, le renforcement des capacits, le financement et les partenariats. Elle a affirm que le pouvoir du secteur priv, en terme de financement, de technologie et de ressources humaines, est plus important que celui du gouvernement. Soulignant que le haut niveau de rhtorique entourant les PPP, n'est pas toujours confort par la russite, Bjrn Stigson, du Conseil Mondial de l'Industrie pour le Dveloppement Durable, a dclar que les partenariats requirent du temps, des valeurs partags, des objectifs communs, des synergies et des tudes de faisabilit.
ROLE ET CONTRIBUTION DES PRINCIPAUX GROUPES: Des discussions et des dclarations de haut niveau, autour de ce sujet, ont eu lieu jeudi aprs-midi 29 avril. Le porte-parole des Jeunes a mis l'accent sur le droit humain l'assainissement adquat et l'accs l'eau potable, a appel des stratgies nationales de sensibilisation au dveloppement durable, et a encourag les gouvernements intgrer des reprsentants des jeunes dans les dlgations des jeunes. Le dlgu du Commerce et de l'Industrie a dclar que la proprit de l'eau doit rester entre les mains du public, en particulier, l'chelon local, mais a mis en relief le rle du secteur priv dans la gestion de l'eau. Le reprsentant de la Communaut Scientifique et Technologique a mis en exergue l'Evaluation des Ecosystmes du Millnaire, et a dclar que les ODM ne seront concrtiss que lorsqu'ils seront traits plutt de manire collective, en tant que paquet, que de manire squentielle. L'UE a mis en relief, entre autres, le renforcement de la plate-forme scientifique du PNUE, le rle du secteur priv dans la fourniture de l'infrastructure et dans la prestation de services, et l'importance de la responsabilit sociale du monde de l'entreprise. Le porte-parole des Peuples Autochtones a dclar que la privatisation des services est en train de dstabiliser la capacit des socits garantir les droits l'eau et au logement, pour tous, et a soulign la reconnaissance des droits des pauvres et des peuples autochtones comme condition pour la concrtisation du dveloppement durable. Le dlgu des Agriculteurs a appel un dbat plus approfondi sur le rle de l'agriculture dans la ralisation des objectifs dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, et a mis en relief la dimension rurale des problmatiques de l'eau et de l'assainissement.
Le porte-parole des ONG a fait part de son scepticisme quant au rle des compagnies transnationales dans le dveloppement durable, a mis en garde contre la pousse vers la privatisation, et a apport son soutien au rle de l'Etat et au rle central des Nations Unies. Le dlgu des Etats-Unis s'est flicit de la participation de la socit civile dans les travaux de la CDD-12, a encourag l'engagement des collectivits locales, et a soulign la ncessit d'un recours la bonne science, y compris la coopration avec les sciences sociales. Le porte-parole de la Communaut Scientifique et Technologique a dclar que l'Evaluation des Ecosystmes du Millnaire est un exemple de cette coopration, mme si le degr d'intgration des branches scientifiques n'est pas encore la mesure des besoins. La Norvge a suggr de reproduire le format de la CDD, pour la participation de la socit civile dans d'autres instances. Le dlgu des Syndicats s'est focalis sur la sant professionnelle, et la porte-parole des FEMMES a appel l'intgration de la parit dans le dveloppement durable, en particulier dans les schmas de la GIRE.
L'EAU: Des discussions et des dclarations de haut niveau, autour de ce sujet, ont eu lieu jeudi 29 et vendredi 30 avril. Le Nigeria a appel la prise en charge, l'opration et l'entretien des services de fourniture d'eau l'chelon local, et a soulign la ncessit d'une pleine participation de la socit civile. L'Australie a dcrit les stratgies nationales pour le traitement des pnuries d'eau, englobant: les titres de garantie de l'accs l'eau; le commerce de l'eau; l'assignation des risques; et la gestion intgre de l'eau. Le G-77/Chine a soulign la ncessit de renforcer les capacits, d'amliorer la coopration sur les eaux partages, et de partager quitablement les avantages du commerce international avec les pays en dveloppement. L'UE a identifi les principaux domaines d'action, dont: l'laboration de la GIRE et des plans d'utilisation efficiente des eaux, d'ici 2005; l'investissement gouvernemental; l'intgration de l'eau et de l'assainissement dans les SNDD et les PRSP; et la dtermination de mcanismes financiers innovants. La Nouvelle Zlande a signal que la planification long terme de la gestion de l'eau implique des investissements court terme, levs, et des risques politiques.
Le Brsil a soulign que la participation de l'ensemble des parties prenantes est un aspect fondamental de la gestion des ressources en eau, et a dclar que la fourniture de ressources financires par des sources multinationales, est vitale. L'Autriche a soulign l'importance d'une infrastructure bien dveloppe, pour la sant humaine et pour la protection environnementale, et a indiqu que la GIRE devrait bnficier d'une priorit dans tous les pays. Le Japon a dcrit ses efforts visant promouvoir la GIRE l'chelle mondiale. La Fdration de Russie a dcrit l'application nationale de l'approche base sur les bassins versants, en matire de GIRE. Le dlgu des Etats-Unis a prcis qu'il n'existe pas de canevas mondial pour la fourniture des services d'eau. La Rpublique Dmocratique du Congo a plaid pour l'laboration de mcanismes de financement innovants pour les programmes, de manire permettre de passer des paroles l'action. La Bulgarie a dcrit les stratgies nationales pour la mise en place de la GIRE et sa contribution la gestion transfrontalire du bassin du Danube. Le dlgu des Iles Marshall a parl des dfis particuliers poss aux petits pays insulaires, notamment: la fragilit des ressources en eau, l'absence de capitaux financiers et humains; et la complexit de la gouvernance, dans le secteur de l'eau. La Barbade a fait part de ses rserves concernant la longueur du processus d'approbation des prts, des IFI, et a souhait voir des consultants rgionaux et locaux tre impliqus dans la mise en uvre des projets. La Turquie a dcrit sa stratgie pour la ralisation de progrs dans les services d'approvisionnement en eau, et a soulign le besoin d'une action coordonne aux niveaux international et rgional. La Belgique a soulign que l'eau est un bien public et un droit humain lmentaire, et a prcis que cela ne devrait pas tre dstabilis par l'imposition de conditions par les multinationales et les donateurs.
Le Mexique a soulign le besoin de se focaliser sur une gestion mene dans une perspective environnementale et sur un suivi de l'volution des cosystmes. La Jamaque a donn un aperu sur sa stratgie nationale visant mettre en place l'infrastructure ncessaire l'approvisionnement en eau. La France a soulign l'importance d'un processus dcisionnel consultatif dans la gestion des bassins versants. La Cte dIvoire a identifi la croissance dmographique dans les zones urbaines et la dtrioration de la qualit de l'eau, comme autant de contraintes poses l'approvisionnement de l'eau potable. Le Venezuela a dcrit les efforts nationaux visant accrotre la couverture en approvisionnement en eau. Le Mozambique a soulign l'importance de la gestion intgre des bassins versants l'chelon national et des accords pour la gestion concerte des ressources aquatiques transfrontalires. La Croatie a fait tat des progrs accomplis dans le domaine de la gestion des ressources en eau, dcoulant du besoin d'adopter la lgislation de l'UE. La Grce a mis en relief les progrs nationaux raliss dans les domaines du transfert des technologies, du renforcement des capacits, de la formation et de la sensibilisation, et de l'laboration de partenariats stratgiques entre gouvernement, socit civile et secteur priv. L'Azerbadjan a dclar que la non-participation des pays limitrophes dans la gestion des eaux transfrontalires empche la coopration, et a appel l'amlioration du suivi, la cration de capacits et au renforcement des institutions. Isral a dclar que la transparence, quant la qualit de l'eau et des ressources, est cruciale pour l'imputabilit des gouvernements devant leur public. La Slovaquie a affirm que le processus de planification constitue la composante la plus importante de la GIRE, et a plaid pour l'adoption d'une approche fonde sur les bassins versants. Le Kazakhstan a appel l'laboration d'une convention des Nations Unies sur l'accs l'eau douce. La Palestine a attir l'attention sur le manque d'eau l'chelon national et sur le traitement inadquat des eaux uses, et a appel la ralisation du droit une souverainet permanente sur la gestion des ressources naturelles.
L'ASSAINISSEMENT: Les dclarations et des discussions de haut niveau sur le thme de l'assainissement, ont eu lieu vendredi 30 avril. Jan Pronk, Prsident du Water Supply and Sanitation Collaborative Council, a soulign la ralit plutt de la stagnation que de la diminution de la pauvret. Il a soulign le besoin pour les gouvernements de travailler avec tous les acteurs et a mis en garde contre le risque de voir les PSRP devenir un carcan au lieu d'tre un outil de changement. L'UE a soulign que les solutions doivent tre adaptes aux circonstances locales et a appel l'identification de mcanismes de financement appropris. Le Lesotho a soulign l'impossibilit de fournir un assainissement articul dans un pays montagneux dot d'une population disperse et principalement rurale. La France a indiqu que l'assainissement devrait tre intgr dans la gestion de l'eau, de manire s'assurer de la prvention des maladies, et a soulign la ncessit de prendre en considration les conditions locales.
Le Bangladesh a parl des difficults nationales rencontres dans la ralisation de la GIRE, dans le cadre des ressources en eau partages, et a soulign le besoin de prendre en considration les usagers en aval. La Tanzanie a dclar qu'il est de grande importance que la communaut internationale fournisse des fonds adquats, des mcanismes innovants et un transfert des technologies. Le Portugal a dcrit l'laboration et la mise en application de son plan de GIRE, et a dclar que les PPP devraient tre raliss dans un cadre rglementaire solide. L'Indonsie a soulign la ncessit d'une action collective urgente, tous les niveaux, et a appel, entre autres, au recyclage de la dette, la bonne gouvernance et des initiatives de partenariats soutenues par des ressources financires adquates. Le Kenya a dclar que les femmes et les filles sont les plus touches par la mauvaise condition de l'assainissement, et que l'ducation est cruciale pour briser le lien entre assainissement et maladies. Le dlgu des Pays-Bas a soulign l'importance de la gouvernance locale dans la mise en place d'une infrastructure d'assainissement prenant en considration les besoins particuliers des femmes et des filles. L'Armnie a dcrit les problmes poss par les technologies et les infrastructures d'assainissement obsoltes, et l'rosion de la qualit de l'eau, qui en dcoule. Le Venezuela a parl des stratgies nationales dans le domaine de l'habitat, a mis en relief la lgislation rgissant la reconnaissance de la proprit foncire collective des peuples autochtones, et a soulign l'importance de la sensibilisation.
La Cte dIvoire a dcrit le mcanisme de financement priv utilis dans la couverture de l'entretien et de l'utilisation du rseau d'assainissement, et a soulign le besoin d'intgrer les zones ctires dans la GIRE. Le dlgu de Trinidad et Tobago a parl de la stratgie nationale pour la gestion et la rduction des dchets et la fourniture de l'eau aux communauts locales. La Bolivie a dclar que le dveloppement durable implique l'intgration de tous les secteurs de la socit, et a mis en exergue la mise en place d'institutions et de systmes de gouvernance ainsi que d'une infrastructure. La Sude a soulign le besoin de solutions durables au problme d'assainissement, et l'intgration de la perspective fminine dans les plans relatifs l'eau et l'assainissement, y compris la garantie des droits des femmes la proprit foncire et l'eau.
La Serbie-Montngro a parl des problmes associs la dgradation environnementale post-conflit. La Suisse a identifi la promotion des petites et moyennes entreprises, comme tant cruciale pour la concrtisation des objectifs en matire d'assainissement. La Malaisie a encourag les pays donateurs honorer les engagements pris dans le domaine de l'APD, aux fins de permettre la mise en uvre des programmes dans les pays en dveloppement. La Banque Mondiale a mis l'accent sur les initiatives entreprises au niveau local, caractrises par un sentiment de proprit chez les locaux. Le Saint Sige a dclar que les manquements enregistrs dans la ralisation des engagements internationaux posent une grave question morale qui met en lumire les injustices vcues de par le monde. Pronk a dclar que les pays en dveloppement ont besoin de procder une r-affectation des ressources disponibles, et de se dfaire de l'habitude de compter sur des technologies et des consultants trangers.
LES ETABLISSEMENTS HUMAINS: Les discussions sur le thme des tablissements humains ont eu lieu vendredi 30 avril. Anna Tibaijuka, UN-HABITAT, a rappel la magnitude des dfis poss dans le domaine de l'urbanisation et de la croissance continue des bidons-villes, et a soulign le besoin d'une planification urbaine, d'une collaboration avec les collectivits locales, de la promotion des pauvres, ainsi que le rle du financement. Hernando de Soto, Prsident de l'Institut de la Libert et de la Dmocratie, Prou, a soulign le rle de la lgislation rgissant la proprit dans la libration du potentiel des patrimoines personnels, et dans l'obtention de l'accs aux crdits. Le Brsil, le Ghana, le Maroc, le Pakistan, le Sngal, la Zambie et d'autres ont dcrit les programmes nationaux visant traiter les problmes d'urbanisation rapide et des conditions des bidons-villes. Le G-77/Chine a appel un transfert des technologies et un renforcement des capacits, pour le traitement des Etablissements humains, et un soutien tendu des activits d'HABITAT, et a affirm que l'approche cosystmique n'est pas pertinente dans toutes les situations. Le porte-parole a galement soulign que la CDD est le seul organe procdant l'valuation et au suivi du dveloppement durable, et a fait objection la proposition d'organiser des commissions intersessions additionnelles avant la session de la CDD-13, consacre aux politiques mettre en uvre.
L'UE a dclar que les buts et objectifs fixs pour les tablissements humains, ne sont pas en voie d'tre raliss, a appel des arrangements de financement innovants, permettant de promouvoir les pauvres des milieux urbains, et a mis en exergue la subsidiarit, la scurit du rgime foncier, le renforcement des capacits, l'amlioration de la prise de conscience et le rle de la femme. L'Inde a dclar que l'approche fonde sur les droits, risque d'empcher la concrtisation des objectifs convenus, et a rappel le modle bilatral dans le domaine de la gestion des eaux transfrontalires. La France a soulign le rle des communauts locales dans la dtermination de leur propre dveloppement. La Norvge a dclar que la promotion des communauts locales est essentielle pour la lutte contre la pauvret urbaine, et a annonc une augmentation de leur contribution financire HABITAT.
Le dlgu des Etats-Unis a dclar que la bonne gouvernance est la pierre angulaire de la durabilit des tablissements humains, et a encourag l'accroissement du renforcement des capacits et la reproduction des partenariats russis. Le Kenya a propos d'tablir un fonds consacr la rhabilitation des bidons-villes au sein d'HABITAT, et le Nigeria a appel au soutien des programmes d'HABITAT. Tibaijuka a conclu la discussion en nonant que bien que l'urbanisation soit irrversible, une approche d'amnagement territorial quilibr doit tre employe. De Soto a encourag la prise en considration de l'exprience passe des pays d'Europe occidentale, et a parl d'une rvolution de la proprit.
LES PREPARATIFS DE LA REUNION INTERNATIONALE SUR LES PEID: Les discussions de haut niveau autour des prparatifs de la Runion Internationale (RI) sur l'Evaluation dcennale du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des PEID, ont eu lieu vendredi 30 avril.
Maurice, au nom de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS), a identifi quatre principales considrations empchant le dveloppement durable des PEID: le manque de ressources; l'insuffisance de l'accs aux technologies appropries; le manque de capacits humaines; et la faiblesse des capacits commerciales. S'agissant de la runion prparatoire de la RI, le reprsentant a indiqu que les dlgus sont parvenus dterminer plusieurs points de convergence, un certain nombre de questions ncessitant davantage de travail, pour la ralisation d'un consensus, et un certain nombre de sujets exigeant une dcision politique.
Le G-77/Chine a soulign que l'vnement de Maurice est de grande importance et qu'il doit aboutir un engagement renouvel en faveur de la mise en application du PAB. Il a dclar qu'il ne devrait pas y avoir de rengociation du PAB, et que l'valuation doit englober les questions socioconomiques nouvelles et mergeantes, reconnues comme tant de srieux obstacles au dveloppement durable des PEID. L'UE a dclar que les rsultats de Maurice devraient se focaliser sur la mise en uvre, tre orient vers l'action et avoir une forte valeur ajoute. Il a soulign l'importance des programmes et des mesures visant accrotre la rsistance des PEID, en renforant leurs capacits ragir et s'adapter aux crises conomiques, sociales et environnementales et aux volutions qu'ils ne peuvent contrler. La Nouvelle Zlande a dclar que la RI devrait se focaliser sur les thmes cls non couverts dans le PAB, et apporter une valeur travers un engagement international renouvel en faveur du cas particulier des PEID. Le dlgu des Etats-Unis a appel un document concis, pratique et quilibr, et a encourag l'adoption, en matire de partenariat, d'une approche tourne vers le commerce.
En vue de capitaliser sur les avantages de la mondialisation, le dlgu des Bahamas, au nom de la Communaut des Carabes, a encourag le dploiement des moyens ncessaires pour le renforcement des capacits et pour l'amlioration de la rsistance des PEID. La Barbade a fait part de ses rserves quant au dclassement des PEID classs comme tant PMA, et quant au dclassement prmatur d'autres PEID bnficiant de financement des termes concessifs. La reprsentante a galement appel l'tablissement d'un mcanisme rgional de coordination, pour la suite de la mise en uvre du PAB, dans les Carabes. La Guyane a dclar que la CDD et le Dpartement charg des Affaires Economiques et Sociales (DAES) doivent fournir un cadre ferme pour le soutien des PEID, et a soulign que la survie des PEID n'est pas affaire commerciale mais une mission humanitaire. La Rpublique dominicaine a dclar que la libralisation du commerce et les rgles de l'change ont exerc un impact ngatif sur leur rgime de banane, et a soulign que la communaut internationale n'a pas honor ses engagements en faveur du PAB. Tuvalu a dclar que la RI devrait se focaliser principalement sur les actions qui peuvent tre mises en uvre et qui peuvent apporter un plus pour le dveloppement durable des petites les. Le dlgu des Iles Marshall a appel la communaut internationale soutenir et renforcer les partenariats avec les PEID. Palau a encourag le FEM et les agences des Nations Unies simplifier les procdures de dboursement des fonds, pour rpondre aux circonstances particulires des PEID.
Plusieurs intervenants ont soulign le besoin d'un traitement particulier et prfrentiel en faveur des PEID dans le domaine du commerce, incluant l'accs au march, ainsi que l'importance de l'entre en vigueur du Protocole de Kyoto et la ncessit de traiter les effets des changements climatiques sur les PEID.
Le Secrtaire Gnral de la RI, Anwarul Chowdhury, a mis en exergue: les partenariats; des rsultats classs par ordre prioritaire et focalis, pour catalyser le processus de mise en uvre; des arrangements appropris pour la mise en application et le suivi, de prfrence sur une base annuelle et par un organe consacr; et un rle plus important permettant aux organismes intergouvernementaux rgionaux d'assurer le suivi des rsultats de la RI.
LES DISCUSSIONS AUTOUR DE LA DEUXIEME PARTIE DU RESUME DU PRESIDENT: Vendredi 30 avril, le Prsident Brende a prsent la deuxime partie du Rsum du Prsident, une synthse des dbats et des recommandations manant du segment de haut niveau. Plusieurs dlgations ont fait l'loge du document et ont remerci le Prsident Brende pour son leadership.
Soulignant l'impratif de maintenir la dynamique durant la priode intersessions, l'UE a mis l'accent sur l'action de mobilisation, par l'ensemble des acteurs. Il a dclar que la Commission devrait contribuer l'valuation des ODM prvue en 2005 et a soulign le besoin pour la CDD-13, de considrer les voies et moyens de suivre la mise en uvre des rsultats du premier Cycle de la Mise en Application, et les liens entre ce cycle et la Dcennie Internationale de l'Eau (2005-2015).
Le G-77/Chine a encourag la communaut internationale honorer les engagements pris Monterrey, Johannesburg et Doha, et traiter les questions commerciales et les subventions agricoles, outre la question du financement. Le porte-parole a mis en relief la bonne gouvernance tous les niveaux, a appel une plus grande clart quant au rle du secteur priv, et a soulign que plusieurs ministres ont appel l'allgement de la dette. Il a qualifi la notion de responsabilit partage prsente dans le Rsum du Prsident, de nouveau concept, affirmant qu'elle est incompatible avec le principe de responsabilits communes mais diffrencies.
Le dlgu des Iles Marshall a encourag l'insertion d'une rfrence au segment de haut niveau consacr l'valuation dcennale du PAB, dans le Rsum du Prsident. Soulignant le besoin d'adhrer aux engagements pris dans le cadre du PMAJ et au programme de travail pluriannuel de la CDD, l'Arabie Saoudite a affirm que de nombreux lments, figurant dans le Rsum du Prsident, comme les nouveaux plans d'action, les activits intersessions et la dsignation de points focaux, sont de nouveaux concepts et qu'ils devraient tre rejets. La Suisse a dclar que les concepts relatifs la voie suivre, ne devraient pas tre limits aux lments dcrits dans le dernier chapitre de la deuxime partie du Rsum du Prsident, consacr aux rponses devant tre apportes aux dfis poss. Le reprsentant a galement parl du besoin d'envisager des processus de suivi pour l'ensemble thmatique retenu pour la CDD-13. Soulignant que la CDD-11 a produit un programme de travail clair pour la Commission, l'Iran a dclar que cette considration devrait tre laisse la CDD-13. Le dlgu a galement mis en exergue la ncessit de moyens d'excution, d'une bonne gouvernance tous les niveaux, et la considration des thmes transversaux. L'Indonsie a appel faire tat du besoin d'un environnement conomique habilitant, d'une concrtisation des objectifs de l'APD, et de l'limination des subventions agricoles nfastes. Plusieurs dlgations ont recommand des amendements ditoriaux.
Dans une dclaration conjointe, les Principaux Groupes ont dclar que la CDD-12 n'a pas russi confrer une priorit suffisante aux sujets de proccupations figurant dans l'ensemble thmatique. Ils ont appel la poursuite de leur implication et de leur responsabilisation, et ont encourag: une focalisation sur l'laboration d'indicateurs spars au plan du genre; la mobilisation de la volont politique; le traitement galitaire de tous les sujets; et le placement d'un accent sur les thmes transversaux. Ils ont propos que la Commission considre l'tablissement de groupes de travail intersessions, d'un Bureau tendu de la CDD et des runions rgionales ou autres mcanismes de coordination, comme moyens de poursuivre le dialogue. Ils se sont engags, entre autres: mettre disposition leur expertise; impulser les partenariats et les actions au sein de la socit civile; renforcer leurs propres capacits travers la sensibilisation et la conscientisation; et assurer le suivi et l'valuation des progrs accomplis. Ils ont galement appel la CDD tablir des rgles de terrain pour leur participation future, et ont propos la tenue, durant la runion intersessions, d'une session extraordinaire consacre la revue et l'amlioration du rle et de la contribution des Principaux Groupes dans la mise en uvre pratique des objectifs des ODM et du PMAJ.
LA PLENIERE DE CLOTURE
Immdiatement aprs les discussions autour de la deuxime partie du Rsum du prsident, la Commission a pris note du document portant sur le Cadre stratgique propos pour la priode 2006-2007 (E/CN.17/2004/18). La Commission a galement approuv son Ordre du jour provisoire de la 13me session de la Commission (E/CN.17/2004/L.5), et a adopt le Rapport de la CDD-12 (E/CN.17/2004/L.6), qui englobe le Rsum du prsident.
Soulignant que la participation a t large et les dbats interactifs, le Prsident Brende a soulign la ncessit de la mise en application, et a cltur la session 17h53.
LE RESUME DU PRESIDENT
Le Rsum du Prsident comprend deux parties, englobe les contributions manant des dbats officiels de haut niveau, et rend compte des activits menes dans le cadre de la Foire aux Partenariats et du Centre d'Apprentissage. La deuxime partie du Rsum du prsident prsente, en 39 pages, une synthse des discussions et des vnements qui ont eu lieu durant le segment officiel de la CDD-12. Elle englobe un chapitre traitant:
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de l'valuation gnrale des progrs accomplis;
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de la coopration et de la coordination inter-agences;
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de l'laboration des rapports nationaux;
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des indicateurs;
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des partenariats; et
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des dbats interactifs avec les Principaux Groupes.
Pour chacun des trois thmes, le rsum prsente: une valuation des progrs; les contraintes et les obstacles; les leons apprises; et les dfis relever. Cela est suivi d'un chapitre consacr aux liens existant entre les trois thmes, d'un rsum des sessions rgionales et d'une synthse des faits marquants de la Foire aux Partenariats, du Centre d'Apprentissage et des Evnements Spciaux qui ont eu lieu durant la semaine.
Les six-pages de la deuxime partie du Rsum du Prsident, rsume les dbats tenus durant le segment de haut niveau et englobe des chapitres consacrs:
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la ralisation des objectifs;
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la cration d'un environnement habilitant, avec des sous-chapitres consacrs la gouvernance, au renforcement des capacits et au financement;
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l'eau, y compris la GIRE et l'approvisionnement en eau potable;
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l'assainissement;
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aux tablissements humains; et
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la rponse aux dfis poss, y compris la voie suivre.
S'agissant de la voie suivre, le rsum identifie un certain nombre de challenges relever dans le cadre du suivi de la CDD-12. Ces challenges visent faciliter les discussions politiques au cours de l'anne politique, en vue de renforcer la concrtisation des buts et objectifs fixs dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains. Parmi les challenges identifis, figurent:
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la mobilisation, tous les niveaux, des ressources la fois publiques et prives;
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l'intgration de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains dans les SNDD et les SPRP, en s'assurant que ces processus sont inclusifs, conduits en fonction des besoins nationaux et que la mise en uvre est suivie;
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le renforcement de la gouvernance tous les niveaux;
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l'amlioration de la coordination inter-agences et intersectorielle, au niveau des gouvernements, des donateurs et entre les organisations internationales;
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la dtermination du rle des partenariats dans la mobilisation des ressources additionnelles, et l'encouragement des partenariats qui contribuent la satisfaction des besoins nationaux;
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le renforcement des capacits en matire de planification et de dveloppement des secteurs de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains, dans les pays en dveloppement, assorti d'un soutien financier et technique de la part des pays industrialiss;
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la dissmination des donnes et des expriences ayant trait, en particulier, aux approches et aux technologies faibles cots et adaptes aux conditions locales;
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le renforcement des mcanismes de suivi, d'valuation et d'tablissement des rapports, tous les niveaux;
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le traitement des besoins particuliers de l'Afrique, des PEID et des pays en dveloppement enclavs;
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l'amlioration des rles et du statut des femmes et l'intgration de la perspective fminine dans la planification, les processus dcisionnels et la gestion;
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l'acclration de la mise en uvre des engagements en faveur de la mise en place de la GIRE et des plans d'efficience, d'ici 2005, le traitement de l'essor conomique, de la rduction de la pauvret, des services environnementaux et des modes durables de consommation et de production;
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l'accroissement de la reconnaissance de l'importance de l'assainissement et de l'hygine pour la sant, l'radication de la pauvret et du dveloppement durable;
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le traitement des dfis poss la planification urbaine et l'amnagement territorial, par l'urbanisation rapide, en s'assurant de la participation des collectivits et des communauts locales dans ces processus; et
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le rattachement des tablissements informels aux conomies urbaines et mondiales, la cration d'opportunits d'emploi et la promotion de l'esprit d'entreprise chez les pauvres.
LE RAPPORT DE LA CDD-13
Aprs l'ajournement de la CDD-12, le Prsident Brende a dclar ouverte la premire runion de la CDD-13, pour procder l'lection de son Prsident et de son Bureau. John Ashe (Antigua et Barbuda) a t lu Prsident de la CDD-13, par acclamation. La Commission a galement lu deux des quatre Vice-prsidents: Khaled Elbakly (Egypte), pour le Groupe africain et Dagmara Berbalk (Allemagne), pour le Groupe de l'Europe de l'Ouest et Autres. Le Prsident de la CDD-12, Brende, a indiqu que les autres membres du Bureau seront lus une date ultrieure, et a cltur la runion 18h.
BREVE ANALYSE DE LA CDD-12
OUVRIR LE DIALOGUE
La CDD-12 avait pour objet l'tablissement de passerelles des passerelles entre l'action locale et l'engagement politique international, entre les sessions valuatives et les sessions politiques de la CDD, et entre l'aspect dbat et l'aspect ngociation. La CDD-12 a t galement une session de premires premire anne d'valuation du cycle de la mise en application du nouveau programme de travail pluriannuel de la CDD, la premire fois o les sujets de fond sont examins de manire intgre, et la premire session de la CDD sans rsultat ngoci. La session a t aussi la premire laquelle le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, se soit adress, en y procdant l'ouverture du segment de haut niveau dans la Salle de l'Assemble Gnrale. La dsignation de la Foire aux Partenariats comme composante intgrante de l'ordre du jour officiel de la CDD tait galement une premire, signalant sans doute l'entre en majorit de ce nouvel outil pour la mise en uvre du dveloppement durable. Cette analyse propose une rflexion sur la CDD-12, sur ses innovations, ses conclusions et son impact futur.
TESTER LE NOUVEAU CYCLE
Depuis que le SMDD a dplac la mire vers la mise en uvre du dveloppement durable, il s'agissait l, de la premire session s'attarder sur l'examen approfondi de la manire dont nous sommes en train de faire les choses. L'accent plac sur la mise en application est la raison dtre de la session, compte tenu du fait que ses rsultats sont venus non seulement influencer l'anne politique, mais galement donner le ton, pour le programme de travail pluriannuel, d'ici 2017. Ainsi, en dpit de l'absence de ngociations, les intrts en jeu taient importants. La vision du Prsident de la CDD-12, Brge Brende, consistait transformer la CDD en tremplin international pour l'action locale. Il a appel les dlgus s'engager dans une dcennie consacre la tenue des promesses faites. Il a galement propos la CDD de devenir un chien de garde des progrs visant la concrtisation des buts et objectifs de Johannesburg. Au centre de cette proposition, figure la facilitation d'un processus propre traiter les questions de mise en application qui sont de focalisation et de nature locale, mais qui sont dbattues l'chelle Mondiale. Compte tenu du caractre innovant de la session, le rle du Prsident Brende a t le pivot dans la mise en forme finale du processus. Dans le cadre des prparatifs de la session, Brende a parcouru le monde, parlant divers ministres, se runissant avec les communauts locales et les responsables de l'excution des projets, et galvanisant l'intrt des agences des Nations Unies et du secteur priv. Le rsultat de cette course travers le monde s'est concrtis dans la prsence de plus de 100 ministres reprsentant les secteurs de l'eau, de l'habitat, de l'environnement, du dveloppement, des finances et de l'agriculture. Etaient prsents galement, les acteurs locaux, allant des fdrations d'habitants des bidons-villes aux petits entrepreneurs pourvoyeurs de services d'assainissement cot modr, qui, contrairement au Groupe des ONG accoutums l'exercice de pressions, dans les couloirs du sous-sol de l'immeuble des Nations Unies, ont t en mesure de partager leurs expriences et d'aider au travail de dtermination des lacunes et des contraintes, ncessaire une valuation consciencieuse de la mise en application.
Dans plusieurs aspects, Brende a tabli un prcdent pour les futurs Prsidents des sessions valuatives, et a fourni un ample argument pour tenir en chec les ngociations. Sans cette distraction, les dlgus ont pass, durant la session, plus de temps l'coute des dbats que dans des runions huis-clos de groupe rgionaux, laborer les tactiques rdactionnelles. Il tait intressant de relever que, bien que toujours visibles dans la discussion, les divergences rgulires entre le Nord et le Sud n'aient pas domin les dbats, comme dans les sessions prcdentes de la CDD. Pour les experts techniques, les responsables locaux et les responsables de l'excution des projets, le dialogue interactif a fourni une occasion revigorante de procder des changes d'ides et d'expriences, de leons apprises et de rseaux. La plupart des histoires racontes et des enseignements partags ont confirm l'existence des mmes contraintes dans la mise en uvre, i.e. le manque de ressources financires, de technologies appropries et de capacits. Mais contrairement aux sessions prcdentes o ils taient projets dans la politique standard Nord - Sud, ces sujets ont t, cette fois, identifis par les acteurs du terrain qui travaillent pour fournir les services de base dont beaucoup trop de personnes sont encore prives.
L'autre lment cl qui a merg durant la session, tait le lien clair existant entre les Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM) et du Plan de Mise en Application de Johannesburg (PMAJ). Ce lien avait ses dtracteurs, Johannesburg, mais deux ans plus tard, New York, le raisonnement en faveur de l'tablissement d'un lien entre les deux ensembles de buts et d'objectifs internationaux, a trouv un nouveau foyer, plusieurs dlgus appelant la CDD devenir un mcanisme efficace pour le suivi des progrs accomplis. Les thmes de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains sont la base de l'ensemble des ODM, et l'occasion, pour la CDD, de traiter le manque de focalisation sur l'environnement et le dveloppement durable, dans les ODM, ne pouvait pas tre rate. La CDD-12 a raffirm la sage dcision du SMDD de placer la question de l'radication de la pauvret au centre de l'agenda du dveloppement durable, et le sens du dbat a plac la CDD dans une bonne position pour jouer un rle significatif dans l'valuation des Nations Unies de 2005, de la mise en application des ODM. Un autre lien important entre les agendas internationaux a t tabli durant la discussion sur les tablissements humains, lorsque le rapport concret existant entre la Commission et HABITAT, a t clairement dmontr.
Les vues taient, cependant, divergentes quant l'efficacit du dialogue men au sein de la CDD. Certains dlgus ont remis en question la sagesse d'avoir des sessions qui durent deux semaines, plusieurs d'entre eux prfrant des sessions plus courtes et plus focalises. D'autres ont estim que le dbat tait trop restrictif et qu'il n'a pas russi apprhender les trois thmes dans une perspective transversale. Plusieurs sujets cruciaux pour l'valuation des progrs accomplis dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains, comme ceux de l'agriculture et de la pauvret rurale, taient galement en lutte pour se faire une place dans le devant de la scne politique. Bien que les dsaccords aient t moins nombreux que d'habitude, plusieurs questions ont suscit des rponses mitiges, en particulier, les proccupations selon lesquelles les pays industrialiss taient en train d'opter pour un dialogue ax sur quoi mettre en uvre et non sur comment mettre en uvre. Cela a suscit des craintes que certaines dlgations taient en train de tenter de reconceptualiser certains termes et certaines formulations approuvs dans le PMAJ et dans d'autres accords intergouvernementaux en rapport, tels que l'approche cosystmique et son application dans le cadre de la ralisation des objectifs en matire d'eau et d'assainissement; l'approche base sur les droits, dans le domaine du dveloppement durable, y compris le droit l'eau et au logement, et la tension qui existe entre la privatisation de l'eau et l'eau en tant que bien public; la reconnaissance que le dveloppement durable est une responsabilit partage et non une responsabilit commune; et, le rle des agences et du Comit des Directeurs Excutifs des Nations Unies, jug par certains membres du G-77/Chine comme allant au-del des mandats du PMAJ.
ETABLIR UNE PASSERELLE VERS LA CDD-13
Parmi les composantes les plus significatives du Rsum, plusieurs affirmations politiques importantes portant, notamment, sur le fait: que la ralisation des objectifs des ODM et du PMAJ dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains est une condition pralable pour la concrtisation d'autres objectifs, tels que ceux de l'radication de la pauvret, de l'ducation, de la mortalit infantile et de la sant; qu'il ne saurait y avoir d'eau propre sans attention adquate l'assainissement, et d'assainissement sans traitement des tablissements humains; et qu'en dpit du fait que certains pays ne sont pas en voie de raliser les objectifs, ces derniers restent ralisables, moyennant des moyens d'excution propre.
Le principal produit de la CDD-12 est la Partie I et la Partie II du Rsum du Prsident. Les documents, labors dans la collaboration et de manire habile, par le Secrtariat et la dlgation norvgienne, reprsentent un autre accomplissement de la session. La premire partie du Rsum a reu une raction favorable tant de la part des pays industrialiss que de la part des pays en dveloppement, qui ont soulign son caractre exhaustif, intgrant comme il le fait, la grande varit des vues des dlgations. Pour les dlgus, rien n'tait trop sujet controverse, pour tre dfendu. Toutefois, des rserves ont t exprimes pour dire que le Rsum ressemblait trop un compte rendu mot mot de la session, qu'il ne prsente pas les questions dans un ordre prioritaire et qu'il n'identifie pas les activits visant aplanir les contraintes poses la mise en uvre. Informes que la Partie II du rsum allait tre mise aprs le segment de haut niveau, les dlgations ont t galement actives dans la fourniture au Prsident, d'orientations concernant ce qui devrait tre inclus dans cette composante du rapport. Sans surprise pour personne, c'est cette partie qui a attir, le plus, l'attention. Proccupe par le risque de voir la dynamique politique, dcliner durant la priode intersessions, et sachant que les trois thmes pourraient ne pas refaire surface pendant plusieurs annes, aprs la CDD-13, l'UE, en particulier, ont souhait que Brende labore un plan d'action concis et dfinisse le caractre et la forme que doit revtir le processus, dans les priodes entre les CDD-12 et 13 et au-del. Des objections ont t faites, sur ce sujet, par certains membres du G-77/Chine, qui ont argu que leurs capacits de ngociation taient mises l'preuve par une avalanche grandissante de runions. Le Rsum du Prsident ne trace aucune voie procdurale vers la CDD-13, mais il dresse bien une liste focalise des questions politiques prioritaires devant tre examines la runion intersessions prvue en fvrier 2005, et fournit un gabarit pour les ngociations la CDD-13.
Le verdict unanime a t prononc sur la russite de la CDD-12: elle a donn une ide claire des progrs accomplis dans la mise en uvre et sur les actions ncessaires accrotre le rythme des ralisations; elle a fourni aux ministres un espace pour l'examen des progrs accomplis, la dtermination des dfis relever, des contraintes dpasser et des obstacles lever, sans avoir besoin de se battre sur la formulation des libells; et elle a raffirm l'engagement politique en faveur de la concrtisation des objectifs fixs dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains.
La CDD-12 a marqu la fin de la premire phase d'un test important du Cycle biennal de Mise en uvre et dans ce sens, il ne sert rien de qualifier la session d'chec ou de russite. Les CDD-12 et 13 reprsentent une preuve dcisive en deux parties, et on devrait ajouter foi au programme de travail pluriannuel. Cependant, au terme de cette premire partie de l'preuve, tout le monde est d'accord sur ce qu'un chec viendrait signifier: la poursuite du dialogue routinier autour du dveloppement durable, qui nie aux pauvres du monde entier, les besoins de base, les avantages du progrs et une vie digne.
A SUIVRE D'ICI LA CDD-13
PREPCOM I DE LA CONFERENCE MONDIALE SUR LA REDUCTION DES CATASTROPHES: Cette runion aura lieu les 6 et 7 mai 2004, Genve, en Suisse, pour procder la prparation de l'valuation dcennale des activits de rduction des catastrophes, qui ont t menes depuis la premire Confrence Mondiale sur la Rduction des Catastrophes Naturelles, tenue Yokohama, au Japon, en 1994. Le processus d'valuation culminera dans la Seconde Confrence Mondiale sur la Rduction des Catastrophes, prvue en janvier 2005 Kobe-Hyogo, au Japon. Pour plus d'informations, contacter: UN/ISDR; tel: +41-22-917-2103; fax: +41-22-917-0563; e-mail: isdr@un.org; Internet: http://www.unisdr.org
CONFERENCE MONDIALE SUR LE PARTENARIAT DANS LE DOMAINE DE H2O: Cette confrence se droulera du 11 au 14 mai 2004, Cairns, en Australie. Organise par le PNUE et Environment Australia, cette confrence cherche, entre autres: renouveler l'engagement des parties prenantes en faveur des Programmes d'Action Nationaux axs sur la protection de l'environnement marin, des effets nocifs des activits terrestres; explorer des arrangements financiers innovants ; et, renforcer davantage les liens entre l'approvisionnement en eau et l'assainissement. La Confrence servira galement l'valuation intrimaire du Plan d'action Mondial, en prparation la Seconde Evaluation Intergouvernementale du Plan d'Action Mondial, prvue en 2006. Pour de plus amples renseignements, contacter: Conference Secretariat; tel: +31-70-311-4467; fax: +31-70-345-664831; e-mail: h2o@unep.nl; Internet: http://www.hilltops2oceans.org
EDITION 2004 DU FORUM MONDIAL SUR LA POPULATION: Organis par Population Institute et Population 2005, ce forum se tiendra du 13 au 16 mai 2004, Washington, DC, aux Etats-Unis. Pour en savoir davantage, contacter: Population 2005; tel: +1-202-544-3300; fax: +1-202-544-0068; e-mail: info@population2005.org; Internet: http://www.population2005.org
CONSULTATIONS INFORMELLES-INFORMELLES SUR LES PEID: Consultations Informelles- informelles, inscrites dans le cadre des prparatifs de la Runion Internationale sur les PEID, prvue du 17 au 19 mai 2004 New York. Pour les dtails, contacter: Diane Quarless, UNDSD, SIDS Unit; tel: +1-212-963-4135; fax: +1-917-367-3391; e-mail: Mauritius2004@sidsnet.org; Internet: http://www.sidsnet.org/
AMELIORATION DE LA REDUCTION DE LA PAUVRETE: PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ET CONFERENCE INTERNATIONALE: Parraine par la Banque Mondiale, cette confrence, qui se tiendra du 25 au 27 mai 2004, Pkin, en Chine, est la culmination du dialogue Sud-Sud focalis sur la rduction de la pauvret. Pour plus d'informations, contacter: Sunetra Puri; tel: +1-202-473-2049; e-mail: spuri1@worldbank.org; Internet: http://www.reducingpoverty.org
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES: Cette confrence, qui se tiendra du 1er au 4 juin 2004, Bonn, en Allemagne, est susceptible d'apporter un plus la dynamique engendre par la coalition des pays de mme esprit, favorables la promotion de l'nergie renouvelable, forme la SMDD (connue sous le nom de Coalition de Johannesburg pour l'Energie Renouvelable). Les thmes qui y seront examins, englobent: le financement, le dveloppement du march, la formation de conditions favorables la mise en place d'un cadre politique, et le renforcement des capacits. Pour plus d'informations, contacter: Renewables 2004 Secretariat; tel: +49-6196-794404; fax: +49-6196-794405; e-mail: info@renewables2004.de; Internet: http://www.renewables2004.de/
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA GESTION DE LA DEMANDE DANS LE DOMAINE DE L'EAU: Cette confrence, qui se tiendra du 30 mai au 3 juin 2004, en Mer Morte, en Jordanie, fournira aux experts rgionaux et internationaux, un forum pour le partage des concepts, la recherche, les technologies et les expriences concernant les utilisations les plus efficientes de l'eau dans les secteurs domestique, industriel et agricole. Pour plus de renseignements, contacter: Hala Dahlan, Conference Manager; tel: +962-6-552-7893/5; fax: +962-6-552-7894; e-mail: hdahlan@go.com.jo; Internet: http://www.wdm2004.org/
L'EAU POUR LA VIE ET LA SECURITE: Partie intgrante du Forum de Barcelone de 2004, la Croix Verte Internationale organise un dbat sur le thme de l'eau pour la vie et la scurit, qui se tiendra du 31 mai au 1er juin 2004, Barcelone, en espagne. Pour les dtails, contacter: Barcelona 2004 Forum; tel: +34-93-320-9010; e-mail: forum@barcelona2004.org; Internet: http://www.barcelona2004.org/eng/eventos/dialogos/ficha.cfm?IdEvento=155
CONFERENCE DE L'IWA SUR L'EAU ET LES TECHNOLOGIES DU TRAITEMENT DES EAUX USEES: Parraine par l'International Water Association, cette confrence aura lieu du 1er au 4 juin 2004, Prague, en Rpublique tchque, et se focalisera sur l'eau potable et les technologies des eaux uses. Pour en savoir davantage, contacter: Lara Changizi, IWA; tel: +44-20-7654-5500; fax: +44-20-7654-5555; e-mail: LET2004@iwahq.org.uk; Internet: http://www.let2004.com/
CNUCED XI: La CNUCED XI est prvue du 13 au 18 juin 2004, So Paulo, au Brsil. Le thme de cette anne est l'amlioration de la cohrence entre les stratgies nationales de dveloppement et les processus conomiques internationaux, en vue de l'essor conomique et du dveloppement, en particulier, des pays en dveloppement. Pour plus d'informations, contacter: UNCTAD; tel: +41-22-907-1234; fax: +41-22-907-0043; e-mail: info@unctad.org; Internet: http://www.unctadxi.org/
SOMMET MONDIAL DES DIRIGEANTS SUR L'ACCORD INTERNATIONAL: Prsid par le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, ce Sommet aura lieu le 24 juin 2004, New York, et mettra en prsence les dirigeants des entreprises participantes, de l'organisation internationale du travail et des organisations de la socit civile ainsi que des officiels gouvernementaux, et sera consacr faire le point de l'Accord International et tracer son cours futur. Pour plus de renseignements, contacter: Gavin Power, Director of Communications; tel: +1-212-963-4681; fax: +1-212-963-1207; e-mail: powerg@un.org; Internet: http://www.unglobalcompact.org
EDITION 2004 DE LA SESSION DE FOND DE L'ECOSOC: L'dition 2004 de la Session de Fond de l'ECOSOC aura lieu du 28 juin au 23 juillet 2004, au sige des Nations Unies, New York. La session commencera par un segment de haut niveau ax sur la mobilisation des ressources et la cration d'un environnement favorable l'radication de la pauvret dans le cadre de la mise en application du Programme d'Action en Faveur des Pays les Moins Avancs pour la Dcennie 2001-2010. Le segment consacr la coordination 2004, aura lieu du 1er au 7 juillet 2004, et traitera de deux thmes: L'intgration de la perspective fminine dans l'ensemble des politiques et programmes du systme des Nations Unies et la coordination et l'approche intgr des Nations Unies pour la promotion du dveloppement rural, dans les pays en dveloppement, avec une prise en considration adquate des pays les moins avancs. Le Segment consacr aux activits oprationnelles retenues pour 2004, aura lieu du 7 au 12 juillet 2004, et entreprendra une valuation triennale exhaustive des politiques et des activits oprationnelles mise en uvre dans le domaine du dveloppement. Le segment consacr aux activits oprationnelles sera en rapport troit avec le segment consacr aux affaires humanitaires, qui se tiendra du 12 au 14 juillet 2004. Le segment gnral se runira du 15 au 22 juillet 2004, et la sance de clture se droulera le 23 juillet 2004. Pour plus de renseignements, contacter: DESA; tel: +1-212-963-1234; fax: +1-212-963-1010; e-mail: esa@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/coordination/ecosoc/
CONFERENCE DE L'IWA SUR LA GESTION DE L'EAU ET DES EAUX USEES POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT: Cette confrence, qui se droulera du 28 au 30 juillet 2004, Victoria Falls, au Zimbabwe, vise: promouvoir le concept des technologies appropries pour la gestion de l'eau et des eaux uses; amliorer les liens entre les institutions, les praticiens et les groupes de recherche, qui travaillent sur les systmes, cot modr, de traitement et de recyclage des dchets; et promouvoir la recherche et dveloppement dans le cadre de la collaboration. Pour de plus amples renseignements, contacter: WAMDEC 2004 Secretariat; tel: +263-4-303-288; fax: +263-4-303-288; e-mail: wamdec2004@eng.uz.ac.zw; Internet: http://www.uz.ac.zw/engineering/civil/wamdec2004/
EDITION 2004 A STOCKHOLM DE LA SEMAINE INTERNATIONALE DE L'EAU: Cet vnement qui se tiendra du 16 au 20 aot 2004, Stockholm, en Sude, est organis sous le thme Gestion des Bassins de Drainage les Approches Rgionales en matire de Scurit Alimentaire et Urbaine. Pour les dtails, contacter: David Trouba, Stockholm International Water Institute; tel: +46-8-522-139-60; fax: +46-8-522-139-61; e-mail: dave.trouba@siwi.org; Internet: http://www.siwi.org
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L'EVALUATION DES EAUX DE LA PLANETE ET LA GESTION INTEGREE DE L'EAU: Organise en conjonction avec la deuxime Assemble Gnrale sur l'Evaluation Mondiale des Eaux Internationales (GIWA), cette confrence se tiendra du 22 au 25 aot 2004, Kalmar, en Sude, pour examiner les interactions entre la science et la socit, dans la promotion de l'utilisation durable des bassins versants transfrontaliers et des mers. Pour plus d'informations, contacter: GIWA; tel: +46-480-44-73-53; fax: +46- 480-44-73-55; e-mail: info@giwa.net; Internet: http://www.giwa.net/conference2004
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L'EVALUATION DECENNALE DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DE LA BARBADE (PAB): Cette runion internationale est provisoirement prvue du 30 aot au 3 septembre 2004, Port Louis, Maurice. Elle entreprendra une valuation exhaustive de la mise en uvre du PAB, et englobera un segment de haut niveau. Elle sera prcde de deux journes de consultations informelles. Pour en savoir davantage, contacter: Diane Quarless, UNDSD, SIDS Unit; tel: +1-212-963-4135; fax: +1-917-367-3391; e-mail: Mauritius2004@sidsnet.org; Internet: http://www.sidsnet.org/
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA SECURITE ET LA DURABILITE DES RESSOURCES EN EAU: Parraine par le Center for Sustainability, Environment, Equity and Partnership (SEEP), cette confrence aura lieu du 6 au 9 septembre 2004, Katmandu, au Npal, pour traiter: du rapport eau - socit; du systme et de l'utilisation des ressources en eau; de la pollution de l'eau; des cosystmes aquatiques; la qualit de l'eau; et les vnements aquatiques extrmes. Pour plus d'information, contacter: Naresh Rimal, SEEP; tel: +977-1-424-2917; fax: +977-1-424-6028; e-mail: seepwater@seepwater.org; Internet: http://www.seepwater.org/conference_sswr/sswr.html
EDITION 2004 DU FORUM URBAIN MONDIAL: Quelque 2000 dlgus, reprsentant gouvernements, collectivits locales, ONG et autres experts des questions urbaines, sont attendus ce deuxime rassemblement biennal du Forum Urbain Mondial d'HABITAT, prvu du 13 au 17 septembre 2004, Barcelone, en Espagne. Pour les dtails, contacter: World Urban Forum 2004; e-mail: wuf@unhabitat.org; Internet: http://www.unhabitat.org/wuf/2004/
CONGRES MONDIAL DE L'EAU: Le Congrs Mondial de l'Eau, parrain par l'International Water Association (IWA), se tiendra du 19 au 24 septembre 2004, Marrakech, au Maroc. Les thmes qui y seront abords, englobent: l'opration des systmes des eaux potables et des eaux uses; la gestion intgre des ressources en eau et des bassins versants; et l'eau et la sant. Pour plus d'informations, contacter: International Water Association; tel: +44-20-7654-5500; fax: +44-20-7654-5555; e-mail: water@iwahq.org.uk; Internet: http://www.iwa2004marrakech.com/
DEUXIEME CONFERENCE ISRAL PALESTINE - INTERNATIONALE SUR L'EAU: Cette confrence se tiendra du 9 au 12 octobre 2004, Rome, en Italie. Elle vise mettre en prsence les spcialistes du domaine de l'eau pour la fourniture d'une plate-forme pour l'amlioration de la coopration entre les peuples de la rgion et la communaut internationale, dans l'laboration, la gestion et la protection de leurs ressources en eau partage caractrises par la raret. Pour d'autres renseignements, contacter: Robin Twite, Conference Coordinator; tel: +972-2-676-9460; fax: +972-2-676-8011; e-mail: robin@ipcri.org; Internet: http://www.ipcri.org
ATELIER SUR LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU POUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL: GOUVERNANCE, INSTITUTIONS ET POLITIQUES: Cet atelier se tiendra du 8 au 11 novembre 2004, prs de Loskop Dam, en Afrique du Sud, mettant en prsence chercheurs et agents du dveloppement des politiques, pour dbattre des questions touchant la gestion du dveloppement durable local, avec une focalisation sur le dveloppement rural. Pour les dtails, contacter: Sylvain Perret; tel: +27-12-420-5021; fax: +27-12-420-3890; e-mail: sylvain.perret@cirad.fr; Internet: http://wrm2004.cirad.fr
PREMIER FORUM MONDIAL DE WASH: CONCRETISATION DES OBJECTIFS DU SMDD: Organis par le Water Supply and Sanitation Collaborative Council, le premier Forum Mondial de WASH se droulera en novembre/dcembre 2004, Dakar, au Sngal. Il vise tirer un enseignement des russites enregistres dans les programmes axes sur l'eau, l'assainissement et l'hygine, des rformes des secteurs et des partenariats tablis dans les domaines de l'radication de la pauvret, et renforcer les initiatives rgionales et nationales en matire de partenariats, axes sur la ralisation des objectifs du SMDD. Pour en savoir davantage, contacter: Forum Manager; tel: +41-22-917-8657; fax: +41-22-917-8084; e-mail: wsscc@who.int; Internet: http://www.wsscc.org
DEUXIEME CONFERENCE MONDIALE SUR LA REDUCTION DES CATASTROPHES: Cette confrence, qui aura lieu du 18 au 22 janvier 2005, Kobe-Hyogo, au Japon, vise accrotre l'engagement en faveur de la mise en application de la rduction des risques de catastrophes tous les niveaux et, en particulier, son intgration dans les processus de planification du dveloppement. Pour plus de renseignements, contacter: Helena Molin Valdes, Senior Officer, International Strategy for Disaster Reduction; tel: +41-22-917-2776; fax: +41-22-917-0563; e-mail: molinvaldes@un.org; Internet: http://www.unisdr.org
REUNION PREPARATOIRE DE L'ANNEE POLITIQUE DE LA CDD: Cette runion qui aura lieu du 28 fvrier au 4 mars 2005, au sige des Nations Unies New York, sera consacre aux prparatifs de la CDD-13. Pour les dtails, contacter: UN Division for Sustainable Development; tel: + 1 212-963-2803; fax: + 1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev
TREIZIEME SESSION DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE: Les dates de cette runion, qui se tiendra au sige des Nations Unies New York, sont provisoirement prvues du 2 au 13 mai 2005. La CDD-13 sera une Anne Politique qui dcidera des mesures ncessaires l'acclration et la mobilisation de l'action visant aplanir les obstacles et les contraintes poss la ralisation des objectifs fixs dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains. Pour de plus amples renseignements, contacter: UN Division for Sustainable Development; tel: + 1 212-963-2803; fax: + 1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev