Daily report for 20 April 2004
Le matin, dans la Salle de Confrence 1, les dlgus ont poursuivi leur discussion thmatique sur l'eau, se focalisant sur les politiques et les rformes mises en place et sur la cration des capacits dans ce domaine. Dans la Salle de Confrence 2, les dlgus ont engag des discussions interactives avec les Principaux Groupes, sur leur contribution la mise en uvre. L'aprs-midi, les dlgus dans la Salle de Confrence 1 ont entendu des rapports sur l'tat d'avancement de la mise en uvre dans les rgions de l'UNESCAP et de l'UNECE. Les dlgus dans la Salle de Confrence 2 ont pris part des discussions interactives, toujours sur le thme de l'eau, se focalisant sur l'quilibrage des utilisations de l'eau et sur la gestion de la demande et la conservation de l'eau.
SALLE DE CONFERENCE 1
DISCUSSION THEMATIQUE SUR L'EAU: Les politiques et les rformes dans le domaine de l'eau: Cette session tait prside par le Vice-prsident de la CDD-12, Bruno Stagno Ugarte (Costa Rica).
Li Yuanyan, du ministre chinois des ressources en eau, a soulign la ncessit de traiter des modes de consommation non-durables, d'tablir des cadres juridiques et de rgulation, et de mobiliser les ressources. Mike Muller, du dpartement sud-africain des eaux et des forts, a identifi les principaux lments de la rforme de la politique de l'eau en Afrique du Sud, notamment, la reconnaissance de l'eau en tant que patrimoine national et l'abolition des droits riverains. Raquel Alfaro Fernandois, du Chili, a soulign l'importance de la rgulation des entreprises publiques et prives du secteur de l'eau.
Le dbat: Plusieurs intervenants ont parl de leurs expriences nationales dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau, et des rformes politiques et de la gouvernance dans ce domaine. Nombre de pays ont inform les participants qu'ils entendent mettre en place des stratgies de gestion intgre des ressources en eau (GIRE), en 2005.
Maurice, au nom de l'AOSIS, a appel la CDD-12 intgrer les recommandations et les propositions appropries des PEID concernant le traitement des rformes politiques et la gouvernance dans le secteur de l'eau. Le SECRETARIAT DE LA CONVENTION DE RAMSAR a parl de l'volution de sa focalisation de la sauvegarde des espces la protection des terres humides et des systmes d'eau pour l'tre humain. L'UE a fait rfrence aux risques de conflits dcoulant de l'augmentation de la demande. L'INDE a soulign que les gouvernements nationaux sont les mieux placs pour tablir des mcanismes de gestion de l'eau, et a affirm que les partenariats ne peuvent pas remplacer les engagements gouvernementaux. Le porte-parole des SYNDICATS a dclar que l'APD ne devrait pas tre lie des solutions bases sur la loi du march.
Cration des Capacits: Mettant en exergue l'exprience de l'Afrique du Sud dans le domaine de la cration des capacits, Mike Muller a dclar qu'il est utile d'adopter plutt l'approche de "l'apprentissage sur le tas" que celle de "la reforme puis le dveloppement." Dennis Mwanza, du Water Utility Partnership, Cte d'Ivoire, a soulign la ncessit pour les services de pratiquer des tarifs bass sur le recouvrement des cots et de prendre en compte les besoins des consommateurs pauvres. Rosario Villaluna, de la Coalition Mondiale des Centres pour les Ressources en Eau et l'Assainissement, Philippines, a mis en relief le rle des rseaux de formation et du renforcement des capacits dans l'acclration de l'accs l'eau salubre et l'assainissement.
Le Dbat: Plusieurs intervenants ont prsent leurs politiques nationales dans le domaine de l'eau et/ou les processus de rformes ayant trait la cration des capacits. L'UICN a soulign la ncessit de traiter la question de la sant des cosystmes. La FRANCE a mis l'accent sur le besoin d'tablir ou de renforcer les organisations charges de la gestion des lignes de partage des eaux. Le porte-parole des JEUNES a encourag l'implication des groupes vulnrables et de la socit civile dans la gouvernance dans le domaine de l'eau, et la REPUBLIQUE TCHEQUE a mis en relief l'implication du secteur priv.
LES SESSIONS REGIONALES: UNESCAP: Le Vice-prsident de la CDD-12, Toru Shimizu (Japon) a prsid cette session. Keiko Okaido, de l'UNESCAP, a prsent les rsultats de la runion rgionale de la CDDsur la mise en uvre, tenue Bangkok, en octobre 2003. Isikia Rabici Savua, Fidji, au nom de la sous-rgion Pacifique de l'UNESCAP, a not que les PEID du Pacifique ont des ressources en eau uniques et fragiles, des contraintes poses dans les domaines de l'approvisionnement en eau et de la gestion des eaux uses, et des conditions complexes dans la gouvernance de ce secteur.
A.Y.B.I. Siddiqi, ministre des collectivits locales et du dveloppement rural et des coopratives, Bangladesh, a trait des problmes poss dans les domaines de la qualit de l'eau et de l'hygine, en raison de la pollution l'arsenic, au Bangladesh. Kuniyoshi Takeuchi, de l'Universit de Yamanashi, au Japon, a dclar que les catastrophes naturelles et humaines que connat la rgion, exercent un impact sur la concrtisation des ODM.
Le Dbat: Le TADJIKISTAN et la REPUBLIQUE DE COREE ont appel les commissions rgionales laborer des programmes pour la Dcennie Internationale de l'Action: l'Eau pour la Vie (2005-2015). L'AUSTRALIE a dclar que les besoins particuliers des PEID dans la rgion de l'UNESCAP, devraient tre souligns la CDD-12. FIDJI, les LES SALOMON et TUVALU ont appel la communaut internationale soutenir les PEID dans la mise en uvre des objectifs fixs dans le domaine de l'eau. NAURU a soulign l'importance de la conservation et de la gestion des eaux de surface et des eaux souterraines et, avec l'INDONESIE, a encourag une focalisation sur la collecte des eaux de pluie. L'INDE a dclar que les problmes de l'inadquation du financement, du transfert des technologies et du renforcement des capacits doivent tre mis en relief par la CDD-12. Les AGRICULTEURS et d'autres Principaux Groupes ont dclar que ce sont les femmes qui souffrent le plus de l'absence de services d'assainissement.
L'UNECE: Cette session tait prside par la Vice-prsidente de la CDD-12, Eva Tomic (Slovnie).
Brigita Schmgnerov, de l'UNECE, a pass en revue le travail accompli par la rgion, dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des tablissements humains. Margaret Beckett, du dpartement de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales, Royaume-Uni, a prsent le rsultat du forum rgional de la mise en uvre, de l'UNECE, tenu Genve en janvier 2004.
Le Dbat: Tous les intervenants ont fait l'loge du forum. Le porte-parole des JEUNES a suggr de reconnatre l'accs l'eau comme un droit de l'eau, et a soulev des objections la privatisation des ressources en eau, et l'talement urbain. La porte-parole des FEMMES a mis l'accent sur l'accs abordable l'eau et l'assainissement. Le dlgu des ETATS-UNIS a argu que la notion de l'eau comme un droit de l'Homme, pose des problmes, et a conseill de se concentrer sur la mise en uvre pratique. La SUISSE a donn un aperu sur son exprience avec la participation du secteur priv dans la gestion de l'eau, et a propos la tenue d'un autre forum rgional, dbut 2005. L'UE a soulign le rle que la rgion de l'UNECE peut jouer dans les efforts internationaux en matire de GIRE, et a dcrit les initiatives lances par l'UE pour faciliter la ralisation des objectifs approuvs dans le domaine de l'eau.
CUBA et le NIGERIA ont appel des changes d'informations et d'expriences entre les rgions. La FEDERATION DE RUSSIE a dclar que les pays extra-rgionaux appartenant au mme bassin versant doivent tre impliqus dans le traitement des problmes et, appuye par le KIRGHIZSTAN, a attir l'attention sur la situation de l'eau en Asie Centrale.
SALLE DE CONFERENCE 2
LES PRINCIPAUX GROUPES: Cette session tait prside par le Vice-prsident Tomic. La reprsentante des FEMMES a mis en garde contre la considration de l'eau comme une matire premire, affirmant que cela enlverait la gestion de l'eau des mains des femmes. Elle a encourag une reprsentation galitaire des femmes dans l'laboration des plans de GIRE et des plans d'efficience en 2005. Le reprsentant des PEUPLES AUTOCHTONES a soulign que la considration de l'eau comme une matire premire engendre des ingalits dans la distribution et a soulign la ncessit d'un cadre thique pour la gestion de l'eau. Le porte- parole des COLLECTIVITS LOCALES ont fait part de leurs rserves quant la lenteur du processus de dcentralisation, et quant leur manque d'accs au financement multilatral et bilatral. Tout en apportant son soutien aux partenariats, le reprsentant des SYNDICATS a affirm que plusieurs initiatives du SMDD n'adhrent pas aux "principes directeurs de Bali," et qu'elles sont utilises par les gouvernements pour ne pas assumer la responsabilit de la fourniture des services de base.
Le porte-parole des AGRICULTEURS a soulign l'importance des partenariats, des cadres juridiques, des accords informels, de la collaboration avec la communaut scientifique, et du renforcement des capacits. La porte-parole des ONG a identifi l'absence de leadership et la faiblesse des changes d'informations comme tant des obstacles de taille entravant la fourniture des services adquats. Elle a indiqu que la fourniture des servicesdevrait tre quitable et fonde sur l'initiative locale. Le reprsentant de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE a soulign l'importance de l'interdisciplinarit, plutt que l'adoption d'une approche sectorielle, pour la rsolution des problmes, et a encourag l'accroissement de l'investissement dans l'ducation. Le reprsentant du COMMERCE ET DE l'INDUSTRIE a mis en relief le rle de ce secteur, entre autres, dans la mise disposition de produits financiers innovants et dans l'amlioration de la conscientisation quant l'importance de l'assainissement et de l'hygine. Le reprsentant des JEUNES a dcrit la manire dont ces derniers ont organis et mis en uvre des programmes axs sur la protection et la GIRE de l'eau, et a encourag l'amlioration de la participation des jeunes dans les processus dcisionnels.
Le Dbat: Plusieurs dlgus ont dclar que toutes les parties prenantes ont en partage la responsabilit de la concrtisation des ODM. La SUEDE a fait part de ses rserves quant l'intgration inadquate de la participation des femmes, et a mis en exergue sa campagne ciblant l'engagement de la socit civile dans le travail des ODM. Le JAPON a propos de renforcer les capacits des collectivits locales. Le porte-parole des SYNDICATS a soulign le rle des municipalits dans la fourniture de services srs. La TANZANIE a soulign la ncessit pour les capacits institutionnelles et humaines d'assimiler les nouvelles technologies. L'EGYPTE a souhait des soumissions d'ides concernant l'accroissement de l'investissement dans les S&T. La FEDERATION DE RUSSIE a demand aux reprsentants du commerce et de l'industrie quelles mesures incitatives pourraient encourager leur participation dans les partenariats.
Plusieurs participants ont mis en garde contre la privatisation de l'eau, et le BURKINA FASO et la TANZANIE ont appel la reconnaissance de l'eau comme un droit de l'Homme. L'AUSTRALIE a mentionn des modles nationaux de privatisation de l'eau, assortis d'une protection des droits des communauts pauvres. La FRANCE a parl de ses plans pour la mise en place d'un code de bonne conduite pour les partenariats publics-privs. Le VENEZUELA et le JAPON ont soulign l'importance de l'ducation. Le reprsentant des ONG a affirm que dans certains cas, les Papiers des Stratgies de Rduction de la Pauvret sont dstabiliss par les ODM.
DISCUSSIONS INTERACTIVES SUR L'EAU: Cette session tait prside par le Vice-prsident Ugarte.
Equilibrage des utilisations de l'eau: Munther Haddadin, Jordanie, a dcrit les mesures prises pour la gestion de la demande et de l'approvisionnement en eau, en Jordanie, y compris: l'utilisation des eaux souterraines, les transferts inter-basins, le recyclage des eaux uses, et la dpendance des imports. Frank Rijsberman, de l'Institut International de la Gestion de l'Eau, a soulign la ncessit d'un quilibrage entre les quantits d'eau consacres l'agriculture et celles consacres l'environnement, et d'engendrer "davantage de rcolte pour chaque goutte d'eau." Alfred Duda, du FEM, a dclar que la sauvegarde de l'intgrit des cosystmes travers la GIRE est essentielle pour la ralisation des ODM, et a suggr que l'adaptation aux changements climatiques conduise la transition vers la GIRE.
Le Dbat: Le dlgu des PAYS-BAS a soulign le besoin d'adapter la demande la ralit des systmes. L'ALGERIE a dcrit comment l'investissement propre, les partenariats et le dessalement de l'eau sont utiliss pour assurer l'approvisionnement en eau. Le reprsentant du COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE a mis en exergue les initiatives axes sur la rduction de la consommation d'eau dans le secteur agricole. Le porte-parole des SYNDICATS a identifi le besoin d'une intgration systmatique des travailleurs dans les efforts visant la concrtisation des ODM. La reprsentante des FEMMES a encourag l'implication des acteurs traditionnellement exclus des processus dcisionnels, notant qu'ils ont la charge de la mise en uvre des stratgies de gestion de la demande et de conservation. Appuye par la SUEDE, elle a appel une reprsentation fminine hauteur de 50%, au sein des organisations d'eau.
Plusieurs pays, dont l'ALLEMAGNE et le JAPON ont mis l'accent sur leurs initiatives en matire de partenariat, et l'ARABIE SAOUDITE a parl de ses politiques nationales dans le domaine de la gestion de l'eau. Le dlgu des Etats-Unis a recommand la mise en place de partenariats axs sur l'quilibrage des utilisations de l'eau.
La SUISSE a mis en relief le rle des cosystmes, notamment forestiers, dans la gestion de l'eau et dans l'attnuation des inondations. Le Royaume-Uni a attir l'attention sur les dfis poss la gestion de l'eau, dcoulant de l'urbanisation rapide.
Gestion de la demande et conservation de l'eau: Rijsberman a appel plutt l'amlioration de la productivit de l'eau que de l'efficience de l'irrigation, et a identifi l'approche base sur le traitement de "l'ensemble du basin," comme moyen de raliser cela. Apichart Anukularmphai, de l'Institut Asiatique des Technologies, Thalande, a parl de la lenteur du passage d'une gestion de l'approvisionnement en eau une gestion de la demande, en Asie du sud- est. Il a mis en relief la difficult garantir l'eau aux agriculteurs pauvres et le rle des instruments conomiques dans l'amlioration de l'efficience. David Brooks, de l'organisation les Amis de la Terre, Canada, a mis en exergue les avantages de la gestion de la demande par rapport celle de l'approvisionnement. Il a indiqu que la conservation de l'eau exige un changement de comportement, a encourag l'abandon des rgimes alimentaires lourdement bass sur la viande, et a soulign les avantages, en terme d'quit, pouvant tre tirs de la gestion de la demande et de la conservation, et les avantages, en terme de nutrition de revenu et de sant, offerts par les jardins potagers domestiques.
Le Dbat: L'UICN, appuy par l'AUSTRALIE, a plaid pour l'utilisation des "flux environnementaux." L'AFRIQUE DU SUD a dclar que les politiques commerciales qui rduisent la profitabilit des rcoltes, restreignent l'investissement destin l'accroissement de la productivit de l'eau. Le CANADA a mis l'accent sur les liens entre le recyclage de l'eau et la scurit alimentaire. Le reprsentant des COLLECTIVITES LOCALES a soulign l'importance de la participation communautaire. L'EGYPTE a mis en exergue l'apprentissage sur le tas, et le BURKINA FASO, le renforcement des capacits. Rijsberman a soulign le besoin de traiter l'objectif des ODM, relatif la lutte contre la pauvret, travers la mise de l'eau au service du dveloppement. Brooks a dclar que la tarification de l'eau n'a pas besoin de pnaliser les pauvres, l'EGYPTE a attir l'attention sur les subventions accordes dans le secteur agricole et sur la tarification de l'eau. La FRANCE a mis en exergue ses mesures incitatives bases sur la tarification, visant rduire l'utilisation de l'eau dans l'agriculture. Le PNUE a soulign le besoin de mettre en place des politiques rgionales pour la gestion de la demande. Le COSTA RICA a encourag l'adoption de politiques d'eau non-politises et fonde sur l'cologie et l'tre humain. Le NIGERIA a encourag le traitement du problme de la dette, pour librer des ressources qui pourraient tre investies dans la ralisation des ODM.
DANS LES COULOIRS
Selon certains observateurs, de nombreuses dlgations ont fait part de leurs rserves sur le contenu du rapport de synthse du prsident de la CDD-12, attendu fin de la semaine prochaine. Le Prsident Brende et le Secrtariat de la CDD n'ont pas manqu de prciser que ce produit n'est pas un produit ngoci, mais cela n'empche pas le fait qu'il reprsente la principale contribution de cette session aux ngociations de la session politique de l'anne prochaine. La principale proccupation de certaines dlgations est la focalisation accrue dans les dbats, sur l'approche base sur les cosystmes, qualifie de pierre angulaire de la concrtisation des objectifs fixs dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. Ces rfrences pourraient initier certaines ngociations. Bien qu'elles soient principalement informelles, elles peuvent trs bien s'immiscer dans les discussions officielles et rompre la scheresse de ngociation qu'on s'est auto-impos sur une priode de deux ans.
A SUIVRE AUJOURD'HUI
SALLE DE CONFERENCE 1: Le matin, les dlgus entendront des dclarations portant sur l'valuation gnrale de la mise en application du Plan d'action 21, du Programme de la suite de la mise en uvre du Plan d'action 21, et du PMAJ. L'aprs-midi, une discussion thmatique aura lieu sur l'assainissement, qui se focalisera sur l'tat d'avancement de la mise en application des ODM et des objectifs du PMAJ, et des stratgies visant l'amlioration de l'accs l'assainissement de base.
SALLE DE CONFERENCE 2: Le matin, des discussions interactives se drouleront sur le thme de l'eau, et se focaliseront sur le financement et sur la promotion des parties prenantes. L'aprs-midi, les dlgus entendront des rapports sur l'tat d'avancement de la coordination inter-agences, des partenariats, des rapports nationaux et des indicateurs.
FOIRE AUX PARTENARAIATS ET CENTRE D'APPRENTISSAGE: L'expos portant sur les Partenariats axs sur les tablissements humains, aura lieu dans la salle de Confrence 6. Les travaux du Centre d'apprentissage se drouleront dans la salle de Confrence D. Consultez "CSD Today" ou visitez http://www.un.org/esa/sustdev/csd/csd12/csd12.htm pour les dtails.