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La
Huitième Conférence des Parties (CdP-8) de la Convention-Cadre de 1992
sur les Changements Climatiques (CCCC) et les Dix-septièmes Sessions des
Organes Subsidiaires de Mise en uvre et de Conseil Scientifique et
Technologique (SBSTA) de la CdP ouvrent leurs travaux, aujourd'hui, au
Centre des Conférences de Vigyan Bhawan, à New Delhi, en Inde. Près de
3000 participants y prendront part. Il s'agit là de la première réunion
de la CdP depuis novembre 2001, date à laquelle les délégués avaient
achevé trois années de négociations autour des détails opérationnels
du Traité de Kyoto et conclu les Accords de Marrakech.
Les Parties auront à se pencher,
entre autres, sur: les communications nationales des Parties visées et
non visées à l'Annexe I, leurs lignes directrices et les nouveaux
mandats et termes de référence du Groupe d'Experts Consultatif sur les
Communications Nationales des Parties non visées à l'Annexe I (GEC); le
mécanisme de financement; le renforcement des capacités; la mise en
application des clauses 4.8 et 4.9 (effets adverses) de la CCCC; le
Troisième Rapport d'Evaluation (TRE) du Groupe Intergouvernemental sur
l'Evolution Climatique (GIEC); "les bonnes pratiques" en
matière de politiques et mesures (P&M); la recherche et l'observation
systématique (ROS); la coopération avec les organisations
internationales pertinentes; la Clause 6 de la CCCC (éducation, formation
et conscientisation du public); la mise au point et le transfert des
technologies; et les questions ayant trait aux hydrofluoro-carbones et au
perfluoro-carbone.
Les Parties auront à examiner également les questions méthodologiques,
notamment: les lignes directrices relevant des Articles 5 (questions
méthodologiques), 7 (communication des données) et 8 (évaluation des
données); les directives ayant trait à l'élaboration des rapports et à
l'évaluation des inventaires de GES des Parties visées à l'Annexe I;
les activités de mise en uvre concertée (AIJ); l'utilisation des sols,
les changements intervenus dans l'utilisation des sols et la foresterie (LULUCF);
et la détermination scientifique et méthodologique des contributions aux
changements climatiques.
Les autres sujets qui devront être
abordés, englobent: le recours à une énergie propre ou moins émettrice de
gaz à effet de serre; la mise en application de la Clause 2.3 du Traité (effets
adverses des P&M); les circonstances particulières de la Croatie dans le
cadre de la Clause 4.6 de la CCCC (souplesse en faveur des pays en
transition économique); la proposition croate concernant les activités de
gestion forestière, dans le cadre de la Clause 3.4 du Traité (activités
additionnelles); la proposition canadienne concernant les modalités devant
régir la comptabilisation des quantités assignées, dans le cadre de la
Clause 7.4 du Traité (registres), dans le domaine des exportations
d'énergies propres; la requête émanant du groupe de pays d'Asie Centrale
et du Caucase, de l'Albanie et de la République de Moldavie (CACAM) pour
la clarification du terme "pays en développement," dans le contexte des
décisions de la CCCC; la revue de l'adéquation des engagements pris dans
le cadre de la CCCC; et, une série de questions administratives et
organisationnelles. |