Summary report, 4 April 2005
4-8 AVRIL 2005
LAtelier sur la Mise en uvre de la Restauration des Paysages Forestiers (Atelier de Petrpolis) sest tenu Petrpolis, au Brsil, du 4 au 8 avril 2005. LAtelier tait une initiative visant apporter un soutien au Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF), accueillie par le Brsil et organise par le Partenariat Mondial pour la Restauration des Paysages Forestiers. Ce dernier avait t cr en mars 2003 pour la dtermination et le renforcement du rseau des divers exemples de restauration de paysages forestiers (RPF), offrant des avantages aux communauts locales, concrtisant les engagements internationaux dans le domaine des forts, et aidant la gestion des forts au profit de la sant cologique des paysages.
Mettant en prsence plus de 100 participants reprsentant des gouvernements locaux, provinciaux et nationaux, des organisations internationales et non gouvernementales (ONG) et le secteur priv, lAtelier de Petrpolis a cherch dgager les voies et moyens daccrotre la comprhension des bonnes pratiques et les opportunits offertes dans le cadre des activits RPF, de stimuler leur appui politique et de catalyser et de montrer leur mise en application travers le monde.
Le rapport de lAtelier sera transmis la cinquime session du FNUF (FNUF-5), qui se runira du 16 au 27 mai 2005, New York, aux Etats-Unis. Latelier a galement cherch apporter une contribution la mise en application des programmes de travail de divers processus politiques internationaux et rgionaux, notamment les conventions sur la biodiversit, sur les changements climatiques et sur la dsertification, lOrganisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT), le Processus de Thran pour les Pays Faible Couvert Forestier, les Objectifs de Dveloppement du Dbut du Millnaire (ODM) et le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD).
Les participants lAtelier de Petrpolis se sont runis dans des sessions plnires, dans des groupes de discussions et dans des visites de terrain focalises sur cinq thmes: la comprhension de la RPF; les avantages de la RPF pour les communauts, les moyens de vivre, les services environnementaux et les conomies durables; les outils utiles aux dcideurs; la gouvernance et les partenariats; et, les opportunits dinvestissement, les financements innovants et les incitations politiques. Les produits de latelier sont: le rapport de latelier lintention de la FNUF-5, le Challenge de Petrpolis, une dclaration dcrivant les buts et ltat davancement actuel de la RPF, ainsi que les mesures futures devant tre prises par le Partenariat et par la communaut internationale, et un rsum des dlibration sur CD-ROM.
BREF HISTORIQUE DU FNUF ET DU PARTENARIAT POUR LA RPF
LE PROCESSUS DU FNUF: En octobre 2000, le Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC), dans sa Rsolution E/2000/35, a tabli le FNUF en tant quorgane subsidiaire dont le principal objectif consiste promouvoir la gestion, la conservation et lutilisation durable de tous les types de forts. Le FNUF a russi une priode quinquennale (1995-2000) de dialogue autour des politiques forestires, facilit par le Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et le Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF). Pour la ralisation de son objectif, les principales fonctions suivantes ont t dtermines pour le FNUF: faciliter la mise en application des accords ayant trait aux forts et favoriser une comprhension commune de la gestion forestire durable; sassurer du dveloppement continu des politiques et du dialogue entre les gouvernements, les organisations internationales et les principaux groupes identifis dans le Plan dAction 21, et traiter des questions forestires et autres sujets de proccupation mergeants de manire globale, exhaustive et intgre; renforcer la coopration ainsi que la coordination des politiques et des programmes axs sur les questions ayant trait aux forts; renforcer la coopration internationale et le suivi, lvaluation et ltablissement des rapports sur les progrs accomplis dans les fonctions et les objectifs mentionns ci-dessus; et renforcer lengagement politique en faveur de la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types de forts.
Les processus GIF/FIF ont produit un ensemble de plus de 270 propositions dactions axes sur la GFD, appeles, de manire collective, comme tant les Propositions dAction des GIF/FIF. Ces propositions constituent la plate-forme du Programme de Travail Pluriannuel (PTPA) et du Plan dAction du FNUF, dont les divers thmes sont examins aux sessions annuelles du FNUF.
La session dorganisation du FNUF et les consultations informelles menes sur le PTPA, ont eu lieu du 12 au 16 fvrier 2001, New York, aux Etats-Unis. Les dlgus y ont dcid que le Secrtariat du FNUF sera localis New York et ont procd lexamen des progrs raliss vers ltablissement du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et de la dure du mandat des membres du Bureau.
La premire session du FNUF (FNUF-1) sest droule du 11 au 23 juin 2001, au sige des Nations Unies New York. Les dlgus y ont discut puis adopt des dcisions portant sur le PTPA du FNUF, le Plan dAction de la mise en uvre des Propositions dAction des GIF/FIF, et le travail du FNUF avec le PCF. Ils ont recommand aussi, ltablissement de trois groupes dexperts spciaux chargs de fournir, au FNUF, des avis techniques concernant: les approches et les mcanismes du suivi, de lvaluation et de llaboration des rapports; le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles; et la considration de la charge consistant recommander les paramtres du mandat de llaboration dun cadre juridique applicable tous les types de forts.
Il tait clair ds le dpart quil ne disposera pas de suffisamment de temps pour mener des dbats approfondis sur nombre de sujets politiques sensibles et trs complexes, durant les sessions ordinaires du processus. La FNUF-1 a, par voie de consquence, invit les pays et les organisations entreprendre des initiatives pour la facilitation des travaux. Ces runions dexperts sont organises dans lobjectif de procder lexamen et lanalyse de questions particulires avant leur soumission aux sessions officielles.
La FNUF-2 sest tenue du 4 au 15 mars 2002, au sige des Nations Unies, New York. Les produits de la FNUF-2 ont englob une Dclaration Ministrielle et huit dcisions portant sur: la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts; la conservation forestire et la protection des types uniques de forts et des cosystmes fragiles; les stratgies de rhabilitation et de conservation pour les pays dots dun faible couvert forestier (PFCF); la mise en valeur et la restauration des sols dgrads et la promotion des forts naturelles et des forts plantes; les concepts, la terminologie et les dfinitions; les critres particuliers de lvaluation de lefficacit des accords internationaux sur les forts; les rvisions proposes pour le plan moyen terme couvrant la priode 2002-2005; et les questions diverses.
La FNUF-3 sest runie Genve, en Suisse, du 26 mai au 6 juin 2003. La FNUF-3 a adopt des rsolutions portant sur: lamlioration de la coop-ration et de la coordination des politiques et des programmes; la sant et la productivit des forts; les aspects conomiques des forts; le maintien du couvert forestier de manire rpondre aux besoins prsents et futurs; le Fonds Fiduciaire du FNUF; et le renforcement du Secrtariat. La FNUF-3 a galement adopt une dcision portant sur le format respecter dans ltablissement des rapports volontaires et sur les mandats des trois groupes dexperts spciaux, tche mene depuis la FNUF-2.
La FNUF-4 sest droule Genve, du 3 au 14 mai 2004. Un accent particulier y a t plac sur la ngociation dune rsolution portant sur la mise en place dun processus de facilitation de lvaluation de lefficacit de laccord international sur les forts, la FNUF-5. La FNUF-4 a adopt cinq rsolutions portant sur: les aspects social et culturel des forts; les connaissances scientifiques ayant trait aux forts; le suivi, lvaluation, la communication des donnes et, les critres et indicateurs; le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles; et, lvaluation de lefficacit de laccord international sur les forts. Les dlgus ny sont pas parvenus adopter des rsolutions concernant le savoir traditionnel ayant trait aux forts et limpulsion de la coopration.
LE PARTENARIAT INTERNATIONAL POUR LA RPF: La RPF a t lorigine dfinie, lors de latelier organis par le WWF et lUICN, qui sest tenu Segovia, en Espagne, en Juillet 2002, comme tant: un processus planifi visant rtablir lintgrit cologique et amliorer le bien-tre humain dans les paysages forestiers dboiss ou dgrads. Lide de la mise en place du Partenariat International pour la RPF a merg au cours de la runion consultative organise par la Commission Forestire du Royaume-Uni et lUICN, Edinburgh, au Royaume-Uni, en septembre 2002. Depuis sa cration en mars 2003, le Partenariat International a organis et soutenu plus de 11 ateliers nationaux et rgionaux sur la RPF. En outre, lOIBT a men sa srie dateliers consacrs la restauration, sous la couverture du Partenariat, comme la fait la FAO, avec son initiative sur les PFCF. Le Partenariat International compte actuellement plus de 20 partenaires et de parrains.
COMPTE RENDU DE LATELIER SUR LA MISE EN UVRE DE LA RESTAURATION DES PAYSAGES FORESTIERS
Lundi matin 4 avril, le Prsident de la session, Tasso Rezende de Azevedo, Secrtaire dEtat charg des Forts, Ministre Brsilien de lEnvironnement, a souhait la bienvenue aux participants et a remerci les organisations sponsors, ainsi que les associations et institutions brsiliennes. Il a dclar que lAtelier devrait permettre aux participants dchanger leurs visions et leurs expriences et dapporter leur soutien aux efforts fournis, tous les niveaux, pour la restauration des paysages forestiers.
Paulo Kageyama, Directeur de la Biodiversit, Ministre Brsilien de lEnvironnement, parlant au nom de Marina Silva, Ministre Brsilien de lEnvironnement, a soulign que la restauration des forts est particulirement importante dans les pays tropicaux dots dune riche biodiversit. Il a dcrit les divers types de forts au Brsil et a indiqu quune action urgente de restauration est indispensable. Kageyama a expliqu que le gouvernement brsilien vise raliser un niveau zro de dforestation et a soulign limportance de la protection des organes chargs des ressources en eau. Expliquant que dans lEtat de So Paulo, la lgislation fixe le nombre minimum despces par hectare restaur, 80, il a prcis que la plantation de forts mixtes devrait faire partie de la politique publique.
Tim Rollinson, Directeur Gnral, Commission du Royaume-Uni sur la Foresterie, au nom du Partenariat Mondial pour la RPF, a dclar que lobjectif du Partenariat consiste catalyser et renforcer le rseau dinformation des divers exemples dexpriences de RPF, faciliter les partenariats, mettre en exergue les opportunits favorisant, et dterminer les obstacles entravant la mise en uvre, et stimuler linvestissement public et priv dans la RPF. Il a mis en relief les leons apprises, notamment: lengagement des populations tous les niveaux; ldification sur les ressources, les initiatives et les engagements existants; ladoption dune perspective rgionale solide; et, le faonnage de lengagement et de la collaboration, la mesure des moyens dont disposent les populations impliques. Il a mis en lumire les accomplissements du Partenariat, notamment: une comprhension accrue de la RPF; llaboration de projets axs sur la mise en opration de la RPF, dans plusieurs pays; et ltablissement de plusieurs comits nationaux chargs des questions de RPF. Entre autres actions futures du Partenariat, il a mentionn: la reprsentation la FNUF-5; llaboration de dcisions et doutils dappui favorisant la mise en uvre de la RPF; la dtermination des champions de la RPF; et le renforcement des liens avec dautres processus environnementaux multilatraux.
Antonio Carlos do Prado, du Secrtariat du FNUF, parlant au nom de Pekka Patosaari, Coordinateur et Chef du Secrtariat du FNUF, a dclar que la RPF est une application pratique de la gestion forestire durable, au niveau des paysage, et que le Partenariat est utile au rattachement des engagements internationaux en faveur des forts, aux actions concrtes au niveau du terrain et au niveau oprationnel. Il a affirm que le Partenariat et le FNUF partagent les objectifs de la restauration des paysages dgrads et de ltablissement dun quilibre entre le maintien des cosystmes forestiers et la fourniture de biens et de services. Il a galement soulign limportance de la prsentation des produits de lAtelier et les enseignements tirs de la restauration forestire la Runion Ministrielle de Haut Niveau de la FNUF-5, et de lutilisation de cette occasion pour renforcer les liens entre les forts et les objectifs de dveloppement internationalement convenus.
Emmanuel Ze Meka, Directeur Adjoint de lOIBT, a mis en exergue le rle jou par le Partenariat dans la restauration et la rhabilitation des forts dgrades et a soulign les progrs accomplis dans la bonne gestion des forts depuis le Sommet de Rio. Il a indiqu que 60% de la production mondiale du bois proviennent des forts secondaires et a appel la participation des communauts locales dans la gestion des forts.
Jiang Zehui, Prsidente de lAcadmie Chinoise de la Foresterie, a prsent les programmes de RPF mens en Chine. Elle a reconnu les responsabilits et le rle de la Chine dans la prservation de lenvironnement mondial et a soulign que les forts jouent un rle irremplaable dans cet effort. Elle a dcrit les progrs accomplis en Chine dans le domaine de la restauration des forts, y compris dans laccroissement du couvert forestier et des rserves naturelles, et a prsent les grandes lignes des plans nationaux pour la restauration des cosystmes des terres dgrades. Elle a prcis que les programmes visent maintenir et restaurer la structure et la fonction des systmes cologiques, et a mis en relief quelques unes des mesures prises, notamment: la lutte contre la dsertification; la conversion de terres agricoles en forts; le contrle de lrosion des sols; la gestion des ressources en eau; et la rhabilitation. Elle a indiqu que la Chine a introduit le concept de la gestion cologique intgre et quelle est en train de travailler avec les organisations internationales pour trouver des voies et moyens innovants de restaurer les terres dgrades.
Stewart Maginnis, Chef du Programme de Conservation des Forts, de lUnion Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a prsent un expos sur la structure et les produits de lAtelier, mettant en relief son rle en tant que partie intgrante du processus, difiant sur les leons apprises, les expriences et les actions qui ont merg des ateliers rgionaux et nationaux consacrs la RPF, tenus ces deux dernires annes. Il a soulign limportance du rattachement de la RPF au Plan daction du dveloppement international et du besoin de traiter les questions de la structure de la gouvernance au niveau des paysages forestiers, et a appel linvestissement dans la RPF. Il a indiqu que les participants devraient travailler en vue de crer un cadre permettant de dcrire les diffrents cas de RPF dautres, plutt que de dterminer le paradigme de restauration.
Aprs cette session douverture, les participants ont tenu la premire session thmatique consacre la comprhension de la RPF. Mardi, les participants ont effectu trois visites de terrain dans des sites de RPF situs dans lEtat de Rio de Janeiro. Mercredi et Jeudi, les participants ont tenu des discussions plnires et de groupes de travail. Mercredi, les participants ont abord les thmes des avantages que la RPF fournit aux communauts, les moyens de vivre, les services environnementaux et les conomies durables, et les outils utiles aux dcideurs. Jeudi, les participants ont planch sur le thme de la gouvernance et des partenariats, et sur les opportunits dinvestissement, le financement innovant et les politiques dincitation. Vendredi, au cours de la plnire de clture, ils se sont focaliss sur le thme des volutions et des futures orientations. Ce compte rendu rsume de manire chronologique les dlibrations de lAtelier de Petrpolis, y compris les exposs et les produits de la plnire et des groupes de travail, un bref descriptif des visites de terrain et un rsum du Challenge de Petrpolis.
LA PLENIERE ET LES GROUPES DE TRAVAIL
COMPRENDRE LA RPF: Cette session plnire qui sest tenue lundi aprs-midi 4 avril, tait prside par Sergio Besserman, du Bureau Brsilien du WWF. Elle a consist en une introduction la session du groupe de discussion, des exposs dtudes de cas, et une table ronde.
Le Prsident Besserman a soulign limportance du rtablissement de la Fort Atlantique pour lamlioration des moyens de vivre et la fourniture de services cosystmiques. Il a donn un aperu sur la restauration de la fort de Tijuca, Rio de Janeiro, effectue au 19e sicle, et le soutien apport par la communaut locale au remplacement de plantations de caf, par des forts. Se basant sur cet exemple, il a expliqu que le processus de restauration est efficace du point de vue cot, a soulign le besoin dintgrer les communauts locales dans les processus de restauration des forts. Pour conclure, il a prcis que le rtablissement des forts offre loccasion de restaurer la nature tout en favorisant lamlioration de la qualit de vie, en particulier pour les pauvres.
Jim Ball, consultant, a prsent une revue des ateliers nationaux et rgionaux sur la RPF, dans lesquelles ladoption dune dfinition commune de la RPF a t recommande. Il a prcis que des mesures ont t prises pour la mise en place de plans daction nationaux et a dcrit les principes sur lesquelles repose ladhsion la RPF: lamlioration des moyens de vivre; la restauration de la biodiversit; lutilisation du savoir local; et ltablissement dun quilibre entre les objectifs environnementaux, conomiques et sociaux. Il a soulign limportance de la coopration, des partenariats et de limplication de lensemble des parties prenantes, pour la russite de la RPF, et a expliqu que le Partenariat Mondial pour la RPF vise agir en guise de rseau dchange dinformations et expriences.
William Jackson, de lUICN, a prsent un expos sur le rle des forts dans le soutien du bien-tre humain. Notant que les forts sont le foyer de 300 millions de personnes, il a mis en exergue le lien entre les forts et les services cosystmiques. Il a parl des pressions grandissantes exerces sur les forts, mettant en exergue les augmentations enregistres dans les taux du dboisement, ainsi que dans la fragmentation et la dgradation des forts. Il a expliqu que ladoption dune perspective en faveur des paysage permet lintgration dune large gamme des services cosystmiques, et a dclar que la RPF cherche sloigner de lapproche verticale allant du haut vers le bas de la pyramide, et intgrer les communauts locales dans la gestion des forts. Il a galement reconnu que des compromis sont ncessaires dans la mise en application de la RPF, et que les produits doivent tre des rsultats ngocis. Entre autres challenges futurs poss la RPF, il a mentionn: la difficult de mesurer la performance lchelle des paysages; lintgration des enseignements tirs de la RPF dans les instances politiques nationales et internationales; et ladoption darrangements institutionnels souples.
Au cours des dbats qui ont suivi, les participants ont voqu les liens entre la RPF et les programmes de biodiversit et ladaptation aux changements climatiques, et le point de savoir si la communaut internationale devait adopter une dfinition commune des paysages et de la RPF.
Les participants ont ensuite entendu des exposs prsentant trois tudes de cas portant sur la comprhension des questions de RPF. Wendelin Mlenge, du Ministre Tanzanien des Ressources Naturelles et du Tourisme, a partag des expriences vcues dans le domaine de la conservation des eaux et des sols dans des zones forestires loignes et trs dgrades, en Tanzanie. Il a parl des tentatives non concluantes, menes dans le domaine du reboisement, qui ntaient pas en phase avec les besoins, les vues ou les comportements locaux. Il a ensuite dcrit les expriences russies avec le systme Ngitile gr de manire traditionnelle, et consistant en lintgration de parcelles pour permettre la rgnration naturelle des forts. Il a numr les principales composantes dune mise en uvre russie, dont: laccroissement des avantages conomiques drivs du systme Ngitile, en faveur des communauts; la comprhension et le respect des capacits des personnes, des perceptions et des besoins de la restauration; et lamlioration des moyen de vivre travers le leadership, des politiques et des marchs encourageants.
Au sujet du rle des forts et des arbres plants dans le cadre de la restauration des paysages, dans les PFCF, Jim Carle, de lOrganisation pour lAlimentation et lAgriculture (FAO), a prsent les rsultats des six tudes de cas et des quatre ateliers rgionaux conduits au Moyen Orient et en Afrique. Il a identifi les causes profondes du dboisement et de la dgradation des sols dans les PFCF, comme tant: les conditions physiques arides; les pressions exerces par la population sur les forts, dans les zones trs peuples dotes dun faible couvert forestier; la pauvret et linscurit alimentaire; et les politiques gouvernementales contradictoires. Il a numr les effets de ces causes profondes, notamment: la faiblesse des capacits dans le domaine de lutilisation des sols; lrosion des options offertes dans le domaine des moyens de vivre; la dislocation des coutumes sociales et culturelles; labandon des terres; et laffaiblissement de lconomie. Au sujet des principales contraintes poses la restauration, il a cit la marginalisation du secteur forestier dans les processus nationaux, labsence de transfert des connaissances et des capacits ncessaires aux approches participatives, des droits de proprit foncire et de proprit de rcoltes, peu clairs, et le manque de prise en compte des moyens de vivre. Il a numr les leons apprises des tudes de cas des PFCF citant, notamment: le besoin dintgrer les paysages forestiers et les approches fondes sur des moyens de vivre durables, dans les plans de dveloppement nationaux; la dcentralisation; et lintgration des connaissances techniques, scientifiques et traditionnelles ayant trait aux moyens de vivre et aux paysages forestiers. Il a prcis que les mesures futures engloberont des actions intersectorielles, pluridisciplinaires et tages multiples, tablissant un quilibre entre les avantages apports au plan des moyens de vivre et les proccupations de conservation.
Lal Bharat, Secrtaire Adjoint du Gouvernement Indien, a prsent une tude de cas portant sur les approches communautaires dans le domaine de la RPF, dans lEtat du Gujarat, et son impact sur la scurit de leau, lattnuation des scheresses et les moyens de vivre. Il a dbattu du rle des forts dans les rgions aride et semi-aride enclines la scheresse, et a numr les dfis auxquels les communauts sont confrontes dans la gestion de la raret de leau. Il a dcrit les russites enregistres par la gestion intgre des lignes de partage des eaux et des projets de dveloppement, dans les aspects relatifs : lamlioration de la disponibilit de leau potable, et de leau pour lagriculture et lhorticulture; la prvention de lrosion des sols; laccroissement du couvert forestier; et la rduction de la dgradation des forts. Il a indiqu que le projet a russi dans la promotion de la construction de plusieurs structures de gestion des eaux, de la protection des zones forestire, de la plantation despces locales, et du dplacement de la focalisation conomique loin de lextraction du bois duvre.
Dans le dbat qui a suivi, les participants ont trait des causes de la dgradation, des principales contraintes poses la mise en uvre de la restauration, de la viabilit sociale des projets de RPF, et de la multiplication des projets pour dautres pays et dautres rgions.
Les participants se sont ensuite engags dans un dbat plnier sur les expriences particulires vcues dans le domaine de la RPF, dbat modr par Stewart Maginnis. Au sujet des aspects sociaux de la RPF, les participants ont soulign limportance de limplication des communauts locales dans un processus transparent et participatif, en vue de sassurer de la durabilit, de lappropriation des projets de RPF et de la scurit alimentaire.
Au sujet des aspects environnementaux de la RPF, les participants ont mentionn quun cadre politique appropri peut jouer un rle cl dans la russite de la conservation des forts, et a soulign limportance de lentretien des forts restaures.
Au sujet des aspects financiers de la RPF, un participant a expliqu comment la garantie juridique dun pourcentage des avantages tirs des projets de RPF, au profit des agriculteurs locaux, est cruciale pour leur mise en application. Quelques participants ont soulign le rle jou par la commercialisation des produits forestiers, le besoin dincitations conomiques et de pnalits, pour encourager la RPF, et limportance du cash flow pour les agriculteurs.
Au cours de la sance conclusive, Gill Shepherd, du Fonds International pour le Dveloppement Agricole, a rsum les sujets traits, soulignant la ncessit, pour les processus de RPF, dintgrer un ventail plus large de parties prenantes et dinstitutions, ainsi que limportance des savoirs locaux. Elle a prcis que les challenges futurs relever englobent une reconsidration des aspects touchant la proprit et des incitations conomiques.
Joseph Cobbinah, de lInstitut Ghanen de Recherche Forestire, a appel au rattachement de la RPF lamlioration des moyens de vivre.
Paulo Kageyama a soulign limportance de limplication du secteur priv et de la scurit de la proprit foncire, ainsi que de la fourniture dalternatives conomiques aux producteurs, dans les projets de RPF.
LES AVANTAGES FOURNIS PAR LA RPF AUX COMMUNAUTES EN TERME DE MOYENS DE VIVRE, SERVICES ENVIRONNEMENTAUX ET ECONOMIES DURABLES: Cette session a eu lieu mercredi 6 avril, et a t prside par Gill Shepherd. La session a consist en une introduction aux thmes, des prsentations dtudes de cas et des discussions de groupes de travail.
La Prsidente Shepherd a expliqu que la session visait examiner les questions touchant la pauvret et aux communauts, dans la RPF. Elle a dclar que la RPF doit tre plus inclusive, travers limplication dun large ventail de parties prenantes et une mosaque des diverses utilisations des sols et de proprits foncires. Elle a soulign le besoin damliorer la prise de conscience quant linterdpendance de lensemble des parties prenantes, dlaborer les formes de collaboration en matire de suivi et dvaluation, et de dgager des forces motrices court et long terme pour la RPF. Elle a indiqu que pour tre appropris, les projets pro-pauvres de de RPF doivent tre adapts aux paysages forestiers et aux communauts, car il nexiste pas de solutions taille unique pour tous.
Mark Aldrich, de WWF-International, a soulign limportance davoir une large dfinition des parties prenantes lors de la mise en uvre des projets de RPF, et a numr les avantages potentiels fournis par la RPF aux communauts et aux moyens de vivre, citant notamment: une implication accrue dans la planification; lamlioration des droits de proprit foncire et des opportunits demplois; la gnration de revenus alternatifs; et laccroissement de la gamme des biens et services forestiers. Il a dcrit les avantages offerts par la RPF la fourniture de services environnementaux, dont: la conservation des eaux et des sols, les valeurs culturelles et spirituelles, et la fixation du carbone. Il a soulign limportance de la dtermination et de la ngociation de compromis pour la RPF, ainsi que du suivi et de lvaluation de la gestion forestire adapte.
Les participants ont ensuite entendu des exposs portant sur deux tudes de cas. Citant lexemple de ltude mene sur une fort communautaire du Bassin Carbonifre du Sud du Pays de Galles, Mike Dudley, de la Commission du Royaume-Uni sur la Foresterie, a prsent la manire dont la RPF pourrait restaurer les paysages dans les zones touches par des activits passes dextraction minire et apporter des avantages aux communauts dfavorises. Il a dcrit les consultants et les parties prenantes impliques dans ltude et donn un aperu sur ses conclusions, notamment: la dtermination dun portefeuille de sites candidats possibles; la mise en place dune plate-forme pour les appels aux financements; et la contribution la mise en place dun mcanisme pour la gestion des terres sous-exploites.
San Van Nguyen, du Centre Vietnamien de Recherche sur les Produits Forestiers Non Ligneux, a prsent un expos sur lvolution de la restauration forestire au Vietnam. Il a expliqu que le processus de planification allant de haut en bas a men une surexploitation, parce que les quotas de production taient bass plutt sur les besoins du gouvernement que sur la capacit productive des forts. Il a donn un aperu sur la gamme de mesure macro adoptes pour prserver les forts qui restent et leur biodiversit. Il a dclar que la rhabilitation des forts a russi dans les parcelles de dmonstration, mais pas grande chelle. Il a numr les inconvnients de la rhabilitation forestire conduite de bas en haut, citant notamment, un chevauchement dans le travail des institutions et une rduction des possibilits dadaptation aux ralits locales. Il a soulign le besoin de cadres politiques non seulement pour promouvoir laccroissement du couvert forestier et la gnration de revenus par le biais de la foresterie, mais galement pour garantir la qualit des forts et rduire la pauvret.
En fin de matine, les participants se sont rpartis en quatre groupes de travail sur les avantages de la RPF, chacun devant procder lexamen de deux des quatre questions suivantes: Comment les avantages environnementaux, conomiques et culturels de la RPF peuvent-ils tre accrus, en particulier pour les pauvres des zones rurales ? De quelle exprience disposons-nous dans le domaine du suivi des cots, des avantages et de divers autres effets des interventions de RPF sur la gestion adapte, et quelles sont les leons en tirer ? Quels sont les bnficiaires potentiels de la RPF et de quelle manire peuvent-ils tre impliqus dans la planification et la gestion ? Et, de quelle exprience disposons-nous dans le domaine de lquilibrage de compromis entre les diffrents groupes de parties prenantes et quels sont les enseignements tirer ? Laprs-midi, les rapporteurs des quatre groupes ont rsum les changes qui y ont eu lieu.
Au sujet de laccroissement des avantages environnementaux, conomiques et culturels de la RPF, en particulier en faveur des pauvres des zones rurales, Fady Asmar (Liban) a parl de limportance: dintgrer les besoins des parties prenantes, de traiter les causes de la dgradation, de mettre en place des politiques macroconomiques appropries, de renforcer les processus participatifs, dencourager la valorisation intgrale des ressources et des services forestiers, au profit des pauvres, et de crer des alternatives de gestion conomiquement viables, pour les petits producteurs. Il a parl galement du besoin damliorer la comprhension de la diffrence entre la RPF et la restauration des sites, compte tenu du fait que les avantages tirs de la RPF sont plus importants que laddition des activits axes sur des sites. Victor Ageyman (Ghana) a dclar que la RPF devrait tre perue comme tant plutt une fin en soi, que comme moyen pour parvenir une fin. Il a prcis que les kits-outils disponibles pour dautres systmes de gestion, peuvent tre utiliss, et a soulign limportance du traitement des besoins des communauts autochtones et dune dification sur les savoirs autochtones et sur les bonnes pratiques existantes.
Au sujet des expriences disponibles en matire de suivi des cots, des avantages et des divers effets des interventions de RPF sur la gestion adapte, Asmar a comment quindicateurs et processus de suivi font dfaut lchelle des paysages forestiers, et que le groupe de travail na aucune exprience disponible dont il pourrait sinspirer. Ageyman a fait tat des indicateurs socio-conomiques et cologiques existants qui ont t utiliss pour influencer le soutien des politiques et des ONG. Il a appel des mcanismes pour la gestion des conflits et la russite des compromis, ainsi qu ladoption de processus de suivi dynamiques et adapts.
Sagissant des bnficiaires potentiels de la RPF, lvaro Luna Terrazas (Bolivie) a identifi les groupes suivants: les utilisateurs directs, comme les personnes pratiquant des collectes de subsistance ou les habitants des forts; les utilisateurs indirects; les propritaires terriens privs; les ONG; les gouvernements locaux et centraux; et, les touristes. Helena Maltez (Brsil) a expliqu que les bnficiaires sont les pays, le lieu, la situation et les projets particuliers, et que la liste peut voluer avec le temps. Soulignant le besoin dtablir une distinction entre bnficiaires et parties prenantes, elle a prcis que les bnficiaires ne peuvent pas tous tre dtermins au dbut des projets de RPF, mais que toutes les parties prenantes doivent tre impliques ds le dpart.
Au sujet de lexprience disponible en matire dquilibrage des compromis entre les diffrents groupes dacteurs, Luna Terrazas a recommand soit de dterminer les principaux goulots et daccorder une priorit leur rsolution, soit de rsoudre, en premier, les problmes les plus faciles pour permettre le dmarrage. Il a indiqu que le processus devrait tre flexible de manire permettre limplication des diffrentes parties prenantes, et a soulign limportance de lamlioration de la prise de conscience des parties prenantes, concernant: les risques et les consquences de la non action; les avantages de la RPF; et du cadre temporel des rsultats escompts. Il a prcis quil est essential pour le processus de trouver des solutions intgres, dtablir des rseaux et dtablir la confiance travers le dialogue. Maltez a dclar que la gnration de revenus et la prsence dun accord initial entre les communauts et les organisations, sur les avantages environnementaux dcoulant des projets de RPF, sont cruciaux pour sa mise en uvre. Elle a appel laccroissement du capital naturel et du renforcement des capacits, et une rvision de la lgislation, des politiques et des rgimes fonciers.
DES OUTILS POUR LES DECIDEURS LE MARCHE AUX OUTILS OU LA GRANDE VIRE: Cette session a eu lieu mercredi aprs-midi 6 avril, lorsque les participants ont visit cinq stations doutils de RPF, servant la dtermination et lvaluation, la slection des paysages et les lignes directrices rgissant la restauration.
David Lamb et David Pullar, de lUniversit de Queensland, en Autriche, a prsent les Systmes dInformation Gographique et dAnalyse des Indicateurs des Paysages, un outil de prise de dcision qui utilise des indicateurs pondrs dans des modles de simulation, pour explorer les consquences des options de restauration alternatives. Le modle produit des rsultats graphiques montrant les schmas types spatiaux et des rsultats numriques montrant les modifications survenues dans les paramtres conomiques et de conservation, en consquence des diffrents types et des diffrents lieux des activits de restauration.
Emmanuel Ze Meka, de lOIBT, a prsent les Lignes Directrices de lOIBT rgissant la restauration, la gestion et la rhabilitation des forts dgrades et des forts secondaire tropicales. Il a expliqu que les lignes directrice visent fournir des connaissances de base, sur toutes les questions pertinentes qui doivent tre prises en compte dans la planification et la mise en uvre des stratgies de restauration et de rhabilitation des forts primaires et secondaires dgrades et des sols forestiers dgrads.
Gerard Rambelorisoa, du WWF-Madagascar, a prsent un expos sur le classement des paysages pour la mise en uvre de la RPF Madagascar. Parmi les critres socio-conomiques utiliss pour la slection des paysages, il a numr le rgime de proprit foncire, le niveau de cohsion sociale, et le taux dalphabtisme dans la zone concerne. Il a prcis que les critres conomiques englobent limportance de lagriculture, le risque de conversion des forts en terres de pturage, et le potentiel commercial des produits forestiers. Il a galement mentionn des critres cologiques, comme la prsence despces menaces dextinction et endmiques, et des critres politiques, tels que la prsence dune structure fonctionnelle pour la gestion des paysages.
Jim Carle a prsent les outils utiliss dans les Evaluations des Forts Nationales (EFN) et les Evaluations des Utilisations Intgres des Terres (EUIT). Il a prcis que lEFN est un processus de collecte et de gestion des ressources forestires et des donnes socioconomiques et environnementales du pays.
Il a expliqu que lEFN vise permettre llaboration de scnarios utiles lanalyse des politiques nationales. Il a expliqu aussi que lEUIT implique un processus similaire de collecte de donnes, mais quelle intgre lutilisation de terres pour les btails, les cultures commerciales et les pches. Il a soulign que linformation collecte est base sur les besoins du pays, quelle est collecte lchelon local et quelle est mise la disposition des communauts nationales et internationales.
Melanie Desrochers, de lUICN, a prsent les outils de la RPF bass sur le web, notamment, le Service dInformation sur la Restauration des Forts, du Partenariat Mondial pour la RPF. Elle a expliqu que cet outil plac sur la toile fournit des donnes et facilite lchange dinformations concernant la RPF. Il est accessible http://www.unep-wcmc.org/forest/restoration/homepage.htm. Elle a galement mentionn le Service dInformation Mondial sur les Forts, un portail sur lInternet regroupant les ressources mondiales sur les donnes forestires (http://www.gfis.net), et, le Fonds Mondial pour la Couverture des Terres, une institution qui labore et diffuse les donnes de tldtection satellitaire et des produits intressant la couverture des sols toutes les chelles (http://glcf.umiacs.umd.edu/index.shtml).
Les participants ont prsent brivement leurs commentaires sur les exposs, au cours dune sance plnire prside par Joseph Cobbinah. Certains participants ont appel chercher dans les expriences passes et les agences extrieures au Partenariat, des outils additionnels pour la RPF, et la simplification des outils, en vue de sassurer de leur usage dans les pays disposant de faibles capacits technologiques. Un participant a fait part de ses rserves concernant le cot lev des outils prsents.
LA GOUVERNANCE ET LES PARTENARIATS: Cette session sest droule mardi matin 7 avril, et a t prside par William Jackson. Aprs une introduction au thme du groupe de discussion, les participants se sont rpartis en deux groupes de travail, pour entendre des exposs dtudes de cas portant sur les parties prenantes et les partenariats et sur les conditions favorisantes, puis, chacun de ces groupes a dbattu dun ensemble de deux questions. Les rapporteurs de chaque groupe ont prsent un rsum des discussions, la plnire.
lvaro Luna Terrazas, du Centre International de Recherche Forestire (CIFOR), a introduit le thme de la gouvernance et des partenariats; en donnant un aperu sur le contexte volutif de la gouvernance, qui est en fait pass dun accent plac sur une RPF grande chelle, mise en uvre par le secteur gouvernemental, avec peu dengagement de la communaut, un accent sur la dcentralisation, la responsabilit du monde de lentreprise et la participation. Il a soulign limportance de la cohrence et la continuit des politiques et des rgulations rgissant laccs et le partage des avantages. Il a mis en garde contre le risque dtre dpendant du soutien financier extrieur, a mis en exergue le besoin de retombes quitables pour les investisseurs dans les efforts de RPF, et soulign limportance dune galisation des capacits de ngociation. Il a appel loctroi dune attention aux chelles spatiale, temporelle et dorganisation, dans la recherche des indicateurs dvaluation appropris. Au sujet des outils et des approches adopter dans lamlioration des partenariats pour la RPF, il a dcrit les outils utiliss par le CIFOR, pour lidentification des parties prenantes appropries, et pour faciliter la communication et la ngociation des besoins, des attentes et du partage des cots et des profits. Les participants se sont ensuite rpartis en deux groupes de travail.
Les parties prenantes et les partenariats: Teresa Moncarz, Los Algarrobos et Manuel Jaramillo, de la Fundacin Vida Silvestre Argentina, ont prsent un expos sur la planification participative de la RPF en Argentine, dans le Misiones Green Corridor et dans le San Roque Lake Watershed, Cordoba. Moncarz a dcrit les conditions sociales et environnementales qui ont men ladoption du plan de gestion du bassin hydraulique, soulignant limportance de la conscientisation des communauts. Jaramillo a donn un aperu sur le programme de recherche qui intgre les plantations de yerba-mate; qui poussent lombre, et dautres activits conomiques respectueuses des forts, dans les efforts de restauration des forts. Ils ont mis en relief lintrt que les agriculteurs portent aux activits de production alternative et la formation dans les pratiques forestires. Ils ont galement soulign limportance: du traitement des causes profondes de la dgradation dans les modles de RPF; de la documentation des expriences; et des modles adapts des contextes socioconomiques et politiques particuliers.
Vaethelengam Selvam, de la Fondation de Recherche MS Swaminathan (FRMSS), a prsent un expos sur lapproche fonde sur la science et axe sur les communauts, applique dans le cadre de la restauration des terres humides de la mangrove Pichavaram, Tami Nadu, en Inde. Il a dcrit une technique de restauration utilisant des systmes de canaux pour protger les terres contre les mares, mise au point de manire informelle par la communaut locale. Il a prcis que la russite de cette technique a stimul lintrt de nombreuses parties prenantes et a men la cration dun programme formel tripartite de gestion de la mangrove, englobant les communauts locales, le dpartement des forts et la FRMSS. Il a indiqu que le programme sest tendu dautres zones ctires et que cette russite est due limplication prcoce des communauts.
Jim Reeves (Etats-Unis) a prsent la Plnire un rapport sur la discussion du groupe et a numr les proccupations mises, savoir: sassurer dune participation authentique de tous les membres des partenariats; expliquer clairement la mission des projets et les avantages, toutes les parties prenantes; btir sur les savoirs locaux et jeter des passerelles entre le savoir local et les connaissances scientifiques; largir la porte de la RPF aux activits non forestires; parler avec les familles locales pour stimuler lappropriation des projets et la motivation; partager linformation avec les communauts; et localiser les sources de financements, pour leur affectation lchelon local.
Instauration de conditions dhabilitation: Thomas Stadtmller, Intercooperation, a prsent une valuation des conditions dhabilitation de la foresterie communautaire au Npal. Il a expliqu comment lapproche inapproprie, de haut en bas, a abouti la dgradation des forts et comment la foresterie communautaire sest avr un outil efficace de la RPF. Il a prcis que la RPF ncessite: une participation active des parties prenantes locales; un cadre juridique qui soutient; et des institutions communautaires autonomes, indpendantes et dcentralises. Il a numr les effets de cet environnement habilitant, citant notamment: arrt de la dgradation forestire, restauration du couvert forestier, amlioration de linterface fort-agriculture, rduction de lrosion des sols, et accroissement des capacits locales. Il a conclu par un appel lintgration des plus pauvres des pauvres dans la gestion forestire.
Aliou Faye, UICN-Mali, a prsent un expos sur la restauration des forts humides dans le delta du Niger au Mali. Il a expliqu comment la comptition pour laccs aux ressources naturelles, les rgimes fonciers inappropris et les conflits, ont men la dgradation et la surexploitation des terres. Il a donn un aperu du projet de restauration men par lUICN, soulignant limportance de la conscientisation de toutes les parties prenantes, quant la valeur essentielle des forts, et de ltablissement dinstitutions participatives et consultatives tous les niveaux. Il a numr les effets du projet, citant notamment: la restauration de deux forts, laccroissement de la production des pcheries, la rsolution de conflits, lamlioration de la cohsion sociale et le renforcement des capacits locales.
Rose Ondo (Gabon) a prsent la plnire un rapport sur les rsultats des discussions du groupe. Elle a numr les voies et moyens identifis par le groupe, permettant ddifier des partenariats quitables pour la RPF, citant notamment: la reprsentation de lensemble des parties prenantes au sein de la structure de collaboration; le respect des dcisions locales au plus haut niveau; la formation adquate de tous les partenaires; et, la dcentralisation des processus dcisionnels. Elle a indiqu que le dialogue politique pourrait tre habilit travers des tables rondes, lamlioration de la prise de conscience et le renforcement des capacits, et a soulign limportance de politiques claires lgard de la proprit foncire, linvestissement et la reconnaissance des valeurs des biens et services non ligneux. Elle a appel un accs garanti aux marchs, pour les communauts locales et la suppression des politiques qui restreignent la RPF, comme limposition de taxes sur les ventes des produits des communauts.
LES OPPORTUNITES DINVESTISSEMENT, LE FINANCEMENT INNOVANT ET LES INCITATIONS POLITIQUES: Cette session, prside par Tim Rollinson, a eu lieu jeudi aprs-midi 7 avril, et a consist en une introduction au thme du groupe de discussion, la prsentation de trois tudes de cas, et cinq dbats de groupes de travail rgionaux.
Michael Jenkins, de Forest Trends, a introduit le thme du financement innovant pour la RPF, en mettant en exergue la taille potentielle et limportance des marchs pour les paiements des services cosystmiques (PSE). Il a prcis quune diversit de marchs et de plans de paiement sont ncessaires pour accommoder la diversit des services cosystmiques, les rgimes de proprit foncire et les constituants. Il a labor sur les types de marchs: les marchs privs auto-organiss; les paiements publics aux propritaires fonciers et forestiers; le libre change des crdits environnementaux; et, les produits forestiers et agricoles co-tiquets. Il a prsent des cas de russite de paiements cosystmiques sur les marchs du carbone, de leau et de la biodiversit. Il a numr plusieurs avantages directs apports par les PSE aux industries, aux municipalits et aux moyens de vivre dans les zones rurales, et a soulign le besoin de concevoir des paysages dcoagriculture, consistant en une mosaque de zones productives, daires protges et interstices. Il a attir lattention sur le March Ecosystmique, une plate-forme de donnes mondiales base sur le web et consacre aux PSE, qui dmocratise linformation en encourageant une large participation dans le dialogue politique et qui rduit les cots dapprentissage et de transaction.
Matthew Logan, de Potomac Conservancy, a prsent un expos sur linitiative Growing Native, un partenariat financ par le Service Fdral Amricain des Forts, pour la restauration du bassin versant du fleuve Potomac. Il a dcrit la manire dont le partenariat a acclr la restauration de la fort tampon riveraine du fleuve, travers la fourniture dincitations conomiques aux agriculteurs. Il a expliqu comment des volontaires ont aid la collecte de graines darbres autochtones bois dur, qui ont t envoyes aux ppinires tatiques, tant donn que ces dernires ntaient pas en mesure de rpondre la demande accrue, darbres. Il a numr les avantages apports aux ppinires tatiques, citant notamment: lvitement de la dpense de 30000 dollars, montant annuel pay pour lachat de graines, et la vente de plants pour un montant de 275000 dollars par an.
Mara Patricia Tobn Hincapi, de la Corporation Autonome Rgionale pour le Rionegro Rgion de Nare (CORNARE), a prsent un expos sur le projet pilote men en Colombie, qui englobe la gestion forestire durable et le mcanisme de dveloppement propre. Elle a expliqu que les activits du projet ont t convenues avec les propritaires terriens travers le maintien dun forum participatif rgional. Entre autres enseignements tirs, elle a cit: lamlioration du partage des responsabilits dcisionnelles des communauts, dans la planification et la mise en uvre des stratgies de restauration; la dmonstration aux parties prenantes, les avantages de leur participation; et, le partage des cots et des profits entre elles.
Petri Heinonen, Metshallitus, a prsent un expos sur le Programme de Biodiversit Forestire pour la Rgion Sud de la Finlande. Il a prcis que les propritaires terriens ont adhr volontairement des accords long terme de maintenir ou damliorer les valeurs spcifies de la biodiversit forestire, en contrepartie de paiements gouvernementaux rguliers. Il a soulign que les propritaires terriens se sont galement engags dans des soumissions par adjudication, dans lesquelles les autorits environnementales invitent les propritaires terriens soumissionner pour des aires protger, sur la base de critres de conservation biologique, en indiquant le prix pour lequel ils souhaitent offrir leurs sites la protection.
Aprs les prsentations, les participants se sont rpartis en cinq groupes de travail rgionaux sur linvestissement et le financement, pour dbattre des deux questions suivantes: Comment les investissements communautaires dans la RPF peuvent-ils tre mieux reconnus et mieux appuys ? et, Comment le secteur priv, la fois les entreprises et les petits propritaires, peut-il tre mieux engag ?
Au sujet des voies et moyens de mieux reconnatre et de soutenir les investissements communautaires dans la RPF, Mike Dudley (Royaume-Uni), reprsentant le groupe UE, Etats-Unis et Russie, a suggr: loctroi dinterruptions fiscales aux communauts, au titre des activits de restauration; la fourniture dopportunits demplois dans le domaine de la RPF; et la clbration des activits de RPF travers distribution de prix et couverture mdiatique.
Sam Mwandha (Ouganda), au nom du groupe Africain, a appel: rendre compte aux communauts du savoir local et des cots dopportunit de la RPF; la reconnaissance des contributions de la main duvre locale; le soutien des technologies appropries et de leur utilisation lchelon local; et la dtermination et lencouragement des organisations internationales et locales qui soutiennent la RPF.
Soulignant que les communauts peuvent fournir un savoir traditionnel fond sur la sagesse et la pratique, Lal Bharat (Inde), prsentant un rapport sur les discussions du groupes asiatique, a appel: la participation des communauts dans la planification, dans lexcution et dans le partage des avantages; des incitations conomiques; la privatisation de la proprit des projets de RPF; un cadre politique et juridique habilitant; lquit dans le partage des avantages; et lvolution des attitudes.
Malick Diallo (Burkina Faso), intervenant au nom du groupe des PFCC, a recommand la promotion de lintgration de la RPF dans les stratgies de dveloppement locales et rgionales, lexploration des grandes opportunits commercialisables et de mcanismes de financement innovants, et, la cration de rseaux dinformation tous les niveaux.
Ana Luiza Coelho Netto (Brsil), au nom du groupe Amrique Latine, a dclar que les avantages de la RPF peuvent tre diffuss travers la valorisation des biens et des services cosystmiques, ldification sur les expriences et les connaissances disponibles, et ltablissement de rgles communes entre les pays industrialiss et les pays non industrialiss.
Au sujet de lengagement du secteur priv de manire plus importante, Dudley a soulign le besoin de comprendre les motivations des entreprises et des petits propritaires, en vue de dterminer les avantages qui leur seraient offerts. Il a identifi limage de marque et la responsabilit des entreprises, comme portes dentre pour lengagement des entreprises, et a soulign limportance de rendre les activits la fois aises, agrables et utiles.
Mwandha a dclar que des lois sont requises pour lengagement du secteur priv dans les activits de RPF, ainsi que pour la rpartition des avantages. Il a galement appel la fourniture dincitations, telles que la certification, laccs au crdit et la garantie de retour sur les investissements.
Bharat a suggr laccroissement de la commercialisation des plants, la cration dopportunits demplois durables, et la valorisation des services cosystmiques pour les centrales hydrauliques et pour lcotourisme.
Diallo a soulign le besoin dengager le secteur politique, de crer un cadre juridique habilitant pour linvestissement et des kits outils pour les acqureurs potentiels, dencourager lducation et laide internationale en faveur de la RPF, de mettre disposition des micro-financements, et la cration dincitation conomiques spcifiques la RPF.
Coelho Netto a suggr dtablir un cadre juridique et institutionnel habilitant, utilisant incitation, certification et audits, et damliorer la prise de conscience quant limportance du dveloppement durable.
LES VISITES DE TERRAIN
Mardi 5 avril, les participants ont effectu des visites de terrain, trois projets de restauration, situs lintrieur et autour de la Fort du Littoral Atlantique de lEtat de Rio de Janeiro. Le premier groupe a visit un projet de reboisement cologique, men par la compagnie hydrolectrique, Light, Ribeiro das Lages. Lobjectif de cette visite tait de permettre aux participants den savoir davantage sur les efforts de reforestation de Light qui visent assurer une protection des sols, en vue de prvenir la sdimentation du lac, de maintenir et de rcuprer les eaux des sources, et de restaurer de manire naturelle ce qui reste de la vgtation de la Fort Atlantique. Le deuxime groupe a visit le projet de restauration forestire men dans la Rserve Biologique de Poo das Antas, habitat du Golden Lion Tamarin Dor, espce menace dextinction. Les participants ont vu comment lhabitat forestier est protg et restaur de manire assurer une population minimale viable, de tamarins. Le troisime groupe a visit un projet de reforestation communautaire, men dans le Parc National de Tijuca, dans la ville de Rio de Janeiro. Les objectifs de cette visite taient de voir la manire dont des terres dfriches et cultives ont t reboises et mises en valeur au profit des communauts, travers: la prvention des glissements de terrains; la cration demplois dans le cadre des activits de mise en valeur; la scurit de leau; la stabilit des sols; les activits rcratives et lducation environnementale; et, la prvention de limplantation urbaine.
Mercredi matin 6 avril, les participants se sont runis en plnire pour entendre les exposs concernant chacune de ces visites de terrain. Prsentant le rapport du groupe qui a visit le projet de reboisement Light, Lal Bharat a dcrit les avantages des activits de reboisement pour leau et pour les usagers de llectricit, en aval, mais a prcis que les communauts locales ntaient pas impliques dans les activits de restauration, et que des espces principalement exotiques sont utilises pour le reboisement.
Herman Savenije (Pays-Bas), rapporteur du groupe qui a visit la Rserve Biologique de Poo das Antas, a prsent un expos sur les activits de restauration de lhabitat et sur les dfis poss dans ce paysage hautement dmembr trs dgrad. Il a prcis que la majeure partie du territoire de cette zone, est un pturage priv et que la participation du propritaire dans le projet est informelle et caractre bilatral, sans aucun processus participatif rel dans la planification de loccupation des sols. Il a soulign le besoin de passer de lapproche fonde sur le site, une approche fonde sur le paysage.
Michael Peter (Afrique du Sud), rapporteur du groupe qui a visit le Parc National de Tijuca, a prsent un rapport sur les russites enregistres par le projet de reboisement, dans la ralisation de la stabilit des eaux et des sols. Il a galement parl des points faibles du projet, relevs dans les domaines de la cration dopportunits demplois dans le cadre des activits de restauration, de la fourniture de moyens de subsistance alternatifs, dans llevage de btails, et dans la garantie de la viabilit conomique des activits.
Les principales proccupations souleves par les participants dans le dbat qui a suivi, ont port: sur le fait que les plans initiaux des projets nintgrent pas des approches participatives; sur le caractre spcifique au site des projets et le fait que leur capacit risque dempcher llargissement des initiatives existantes; et sur le besoin dappliquer la restauration, des approches de gestion souples, aptes sadapter lvolution des besoins cologiques et sociaux.
LE CHALLENGE DE PETRPOLIS
Vendredi matin 8 avril, au cours de la plnire de clture, Tasso Rezende de Azevedo a lu le Challenge de Petrpolis, qui, a-t-il indiqu, sera prsent par le Brsil et le Royaume-Uni la FNUF-5, avec le rapport de lAtelier. Les participants ont ensuite prsent leurs commentaires sur le contenu du texte du Challenge, proposant linsertion de rfrences au secteur priv, aux programmes forestiers nationaux et au rle de la RPF dans la ralisation des ODM. Rezende de Azevedo a indiqu que les commentaires seront intgrs dans le document.
LE CHALLENGE DE PETRPOLIS: Le Challenge dfinit la RPF comme tant un vhicule pour la concrtisation des engagements internationalement convenus en faveur des forts, de la biodiversit, des changements climatiques et de la dsertification, et souligne son rle cl dans la ralisation des ODM. Il appelle ltablissement de liens entre la RPF et les processus de dveloppement de lchelon national.
Le Challenge souligne les accomplissements de la RPF dans la restauration des biens et services cls dans les terres dgrades et dboises, et dans lamlioration des moyens de subsistance. Il nonce que la RPF vise plutt restaurer lintgrit cologique et amliorer la productivit et la valeur conomique des terres dgrades, qu rtablir les forts vierges du pass. Le Challenge souligne quil nexiste pas de recette garantissant la russite de la RPF et quil fournit une approche graduelle, adapte et ractive qui commence zro et qui implique les parties prenantes.
Les tapes suivantes dtermines par le Challenge englobent: un appel aux nouveaux membres de se joindre au Partenariat Mondial pour la RPF; et le lancement dun portefeuille de nouvelles initiatives de restauration de paysages forestiers, par le Partenariat Mondial, dici fin 2006, en vue de mettre en place un rseau dapprentissage.
Le Challenge se termine sur un appel la communaut internationale, restaurer des paysages forestiers, au profit des tres humains et de la nature, et contribuer linversion de lvolution de lrosion et de la dgradation des forts.
SESSION DE CLOTURE
Vendredi matin 8 avril, Jim Reeves a ouvert la session de clture consacre au thme des volutions et des directions futures. Il sest flicit de lenthousiasme et du dur labeur du groupe, et a appel faire de la RPF une ralit palpable.
Jim Ball, rapporteur de lAtelier, a numr les rsultats de lAtelier attendus par les participants et a rsum les questions traites. Un sujet de la comprhension de la RPF, il a dclar que lAtelier a permis dclaircir: le concept de paysage forestier; limportance de la planification et des approches adaptatives; et les similitudes entre la RPF et dautres approches de gestion des ressources naturelles. Il a galement mis en exergue le thme rcurrent de la difficult de la mise en application des approches participatives. Au sujet des avantages offerts par la RPF, il a numr, entre autres sujets abords, le renforcement des capacits, le traitement de la trsorerie et lexamen du pour et du contre lutilisation despces exotiques et despces autochtones. Au sujet des outils utiles aux dcideurs, il a indiqu que le groupe a appel: des donnes crdibles et actuelles pour les prises de dcisions; des outils adapts permettant de cibler les usagers; de nouvelles technologies; et des outils et des mthodologies appropris, labors en cherchant dans dautres disciplines. Au sujet de la gouvernance et des partenariats, il a dclar que le groupe a mis laccent sur: la dmocratisation, la dcentralisation et la dlgation de pouvoirs, ce dernier point restant un dfi difficile relever; la reconnaissance de la diversit des formes des partenariats possibles; la reconnaissance que de nombreux dfis restent relever dans des domaines politique et institutionnel; le passage des projets des programmes; et limportance de la scurit du rgime de proprit foncire. Il a galement fait tat de la poursuite du dbat sur le suivi et lvaluation, les participants ne parvenant pas saccorder sur la disponibilit des outils appropris. Au sujet des opportunits dinvestissement, des financements innovants et des incitations politiques, il a rsum les rserves du groupe concernant: le besoin de trouver des forces motrices conomiques, en particulier celles qui seraient profitables aux pauvres; le besoin de crer des incitations et des alternatives de gestion conomiquement viable pour les petits producteurs; et le besoin dimpliquer le secteur priv et de reconnatre lmergence de nouveaux marchs pour les paiements des services cosystmiques. Il a numr les voies et moyens daller de lavant, citant notamment le recours des projets pilotes permettant un apprentissage sur le tas, ldification sur les connaissances disponibles, avec planification et ngociation impliquant les diverses parties prenantes, la mobilisation des principaux groupes, la sensibilisation du public, et lamlioration de linformation technique et des donnes du march.
Mike Dudley a prsent un rapport sur les plans, les possibilits et les dfis futurs du Partenariat Mondial pour la RPF. Il a prcis que la question de la RPF sera traite au cours de la FNUF-5, durant la table-ronde ministrielle, que le rapport de latelier sera prsent durant la session officielle, et quun vnement spcial ax sur la RPF est prvu en marge de la runion. Au sujet des activits futures, il a mentionn quun certain nombre dateliers rgionaux et nationaux, consacrs la RPF, sont fixs par lOIBT et lUICN, et a appel la commercialisation et la discussion des avantages de la RPF avec le secteur priv, le secteur agricole et le secteur financier.
Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign le besoin deffectuer un travail de lobbying auprs des secteurs public et priv, et dajuster les activits de marketing aux particularits rgionales. Au sujet des engagements personnels pouvant tre pris par les participants, pour faire avancer les choses, un participant a parl de llaboration dun programme daction national, au cours du prochain atelier du groupe de travail Ghanen sur la RPF. Un autre a offert de travailler sur la notion de RPF pour permettre la promotion du concept sans lui assigner une dfinition tablie.
Tasso Rezende de Azevedo a dclar que les participants ont utilis au mieux lAtelier, a encourag une focalisation sur la prochaine FNUF-5 et a remerci les organisateurs, les sponsors et les participants.
Tim Rollinson a dclar que lAtelier a atteint son objectif consistant procder un change dexpriences et un partage des connaissances concernant la RPF. Il a remerci les participants et le gouvernement brsilien, et a cltur la runion 12h11.
REUNIONS A VENIR
SYMPOSIUM DE PLUM CREEK SUR LE PROTOCOLE DE KYOTO, LES FORETS ET LES MARCHES DES ARBRES VIVANTS: LA SCIENCE ET LES POLITIQUES DUTILISATION DES TERRES POUR LA FIXATION DU CARBONE: Cette runion se droulera les 13 et 14 avril 2005 Missoula, dans le Montana, aux Etats-Unis. LUniversit du Collge du Montana de Foresterie et de Conservation, accueillera cette runion sur les dernires dcouvertes scientifiques concernant le rle des forts et des dcisions ayant trait lutilisation des terres, dans la fixation du carbone, et les liens entre les initiatives forestires axes sur la fixation du carbone, et les avantages environnementaux et sociaux. Pour de plus amples renseignements, contacter: University of Montanas College of Forestry and Conservation; tel: +1-406-243-5521; fax: +1-406-243-4845; e-mail: carbonconference@forestry.umt.edu; Internet: http://www.forestry.umt.edu/kiosk/Conference/Carbon/
ATELIER DE LOIBT SUR LES APPROCHES PROGRESSIVES APPLIQUEES A LA CERTIFICATION: Cet atelier de lOrganisation Internationale des Bois Tropicaux, aura lieu du 19 au 21 avril 2005 Bern, en Suisse. Latelier cherchera promouvoir lutilisation des approches progressives en matire de certification, dans les pays en dveloppement exportateurs de bois tropicaux. Pour les dtails, contacter: Manoel Sobral Filho, ITTO Executive Director; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp
COMITE POUR LEXAMEN DE LA MISE EN APPLICATION DE LA CONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION (CRIC UNCCD): La CRIC-3 se tiendra Bonn, en Allemagne, du 2 au 11 mai 2005. Les concertations entre les pays Parties des Annexes Rgionales de Mise en uvre, auront lieu les 2 et 3 mai 2005. Pour en savoir davantage, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int/
ATELIER SUR LES OPTIONS OFFERTES POUR LINTEGRATION DES
ACTIVITES DUTCUTF DANS LACCORD CLIMATIQUE INTERNATIONAL POST-2012:
Cette runion se droulera les 5 et 6 mai 2005 Graz, en Autriche.
Joanneum Research et un certain nombre dautres organisations et agences
accueillent cet atelier international sur les options offertes pour
lintgration des activits menes dans le domaine de lutilisation des
terres, des changements survenus dans lutilisation des terres et la
foresterie (UTCUTF), dans laccord climatique international post-2012.
Pour plus de prcisions contacter: Neil Bird, Joanneum Research; tel:
+43-316-876-1338; fax: +43-316-876-1320; e-mail:
neil.bird@joanneum.at;
Internet:
http://www.joanneum.at/CarboInvent/post2012/workshop.html
PREMIERE SESSION DU FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS: La FNUF-5 aura lieu du 16 au 27 mai 2005 au sige des Nations Unies New York. Pour dautres renseignements, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests/session.html
EDITION 2005 DU SOMMET MONDIAL SUR LES FORETS ET LE PAPIER: Cette runion aura lieu du 1er au 3 juin 2005 Vancouver, au Canada. Le Sommet vise mettre en prsence les hauts responsables des entreprises des forts et du papier et les dcideurs politiques gouvernementaux, pour lexamen des principales questions et des dfis auxquels ce secteur sera confront, lchelle mondiale, au cours de la dcennie venir. Faisant partie intgrante de cet vnement, la 18e Confrence annuelle de Pricewaterhouse Coopers sur lIndustrie Mondiale des Forts et du Papier, se droulera le 1er juin. Elle sera suivie par lvnement Vision 2015: la Dcennie venir de lIndustrie Mondiale des Forts et du Papier, les 2 et 3 juin. Pour de plus amples renseignements, contacter: Forest Products Association of Canada; tel: +1-604-775-7300; fax: +1-604-666-8123; e-mail: info@globalforestpapersummit.com; Internet: http://www.globalforestpapersummit.com/main.cfm
CONFERENCE PREPARATOIRE DE LA REUNION MINISTERIELLE SUR LAPPLICATION DES LEGISLATIONS FORESTIERES ET DE LA GOUVERNANCE, EN EUROPE ET EN ASIE DU NORD: Cette runion est prvue du 6 au 8 juin 2005, Moscou, Fdration de Russie. Elle servira la prparation de linitiation du processus de lApplication des Lgislations Forestires et de la Gouvernance (FLEG) pour lEurope et en Asie du Nord; la confrence ministrielle est prvue fin automne 2005, en fdration de Russie. Pour plus de prcisions, contacter: Nalin Kishor; tel: +1-202-473-8672; fax: +1-202-522-1142; e-mail: nkishor@worldbank.org; Internet: http://lnweb18.worldbank.org/ESSD/ardext.nsf/14ByDocName/ForestGovernanceProgram
38e SESSION DU CONSEIL INTERNATIONAL SUR LES BOIS TROPICAUX: LOIBT-38 et les Sessions des Comits Associes se drouleront Brazzaville, en Rpublique du Congo, du 19 au 21 juin 2005. Pour plus de prcisions, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp/live/PageDisplayHandler?pageId=189
TROISIEME PARTIE DE LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LA NEGOCIATION DE LACCORD SUCCEDANT LACCORD INTERNATIONAL SUR LES BOIS TROPICAUX DE 1994: Cette runion se tiendra du 27 juin au 1er juillet 2005 Geneva, en Suisse. Pour en savoir davantage, contacter: UNCTAD Secretariat, Intergovernmental Affairs and Outreach Service; tel: +41-22-917-5809; fax: +41-22-917-0056; e-mail: correspondence@unctad.org; Internet: http://www.unctad.org/Templates/Meeting.asp?intItemID=3323&lang=1
XXII CONGRES MONDIAL DE LUIORF: Ce Congrs de lUnion International des Organismes de Recherche Forestire (UIORF) aura lieu du 8 au 13 aot 2005 Brisbane, en Australie, et sa focalisera sur le thme Les Forts dans la Balance: Etablir des Liens entre la Tradition et la Technologie. Pour plus de prcisions, contacter: Congress Manager, PO Box 164, Fortitude Valley QLD 4006, Australia; tel: +61-0-7-3854-1611; fax: +61-0-3854-1507; e-mail: iufro2005@ozaccom.com.au; Internet: http://www.iufro2005.com
MISE EN PRATIQUE DES POLITIQUES INTERACTIVES DANS LE SECTEUR DES FOREST & DE LA NATURE GESTION DE LAPPRENTISSANCE DES APPROCHES DU SECTEUR ET DES PROGRAMMES FORESTIERS NATIONAUX, AUX DIVERSES PARTIES PRENANTES: Ce cours sera dispens du 12 septembre au 1er octobre 2005, Wageningen, aux Pays-Bas. Il vise fournir aux participants ides, connaissances et aptitudes utiles la conception et la gestion de llaboration et de la mise en application de processus politiques interactifs dans le domaine des forts et de la nature. Pour les dtails, contacter: International Agricultural Centre (IAC); tel: +31-317-495-495; fax: +31-317-495-395; e-mail: training.iac@wur.NL; Internet: http://www.iac.wur.nl/iac/courses/module.cfm?code=34/00/2005
8e CONGRES MONDIALE SUR LA JUNGLE: Le 8e CMJ aura lieu du septembre au 6 octobre 2005, Anchorage, en Alaska. Le thme du Congrs est la Jungle, les Zones naturelles et les Etres Humains Partenariat pour la Plante. Le Congrs produira les donnes les plus jour et les plus prcises concernant les avantages offert par la jungle et les zones naturelles aux socits contemporaines et traditionnelles, et dgagera les meilleurs modles disponibles dquilibre entre la conservation de la jungle et des zones naturelles et les besoin humains. Pour plus de renseignements, contacter: Secretariat; e-mail: info@8wwc.org; Internet: http://www.8wwc.org/
SEPTIEME CONFERENCE DES PARTIES A LA CONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: La CdP-7 de la CCD est prvue du 17 au 28 octobre 2005, Nairobi, au Kenya. Pour plus de prcisions, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int/
REUNION MINISTERIELLE SUR LAPPLICATION DES LEGISLATIONS FORESTIERES ET DE LA GOUVERNANCE, POUR LEUROPE ET LASIE DU NORD: Cette runion est prvue fin automne 2005, en Fdration de Russie. Elle contribuera linitiation du processus de lApplication des Lgislations Forestires et de la Gouvernance (FLEG) en Europe et en Asie du Nord. Les dates et lieu prcis de la runion restent fixer. Pour de plus amples renseignements, contacter: Nalin Kishor; tel: +1-202-473-8672; fax: +1-202-522-1142; e-mail: nkishor@worldbank.org; Internet: http://lnweb18.worldbank.org/ESSD/ardext.nsf/14ByDocName/ForestGovernanceProgram
39e SESSION DU CONSEIL INTERNATIONAL DES BOIS TROPICAUX: La CIBT-39 et les Sessions des Comits Associsse drouleront Yokohama, au Japon, du 7 au 12 novembre 2005. Pour plus de prcisions, contacter: Manoel Sobral Filho, Executive Director, ITTO; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: itto@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp/live/PageDisplayHandler?pageId=189