Le 5me Forum mondial de l’eau s’est runi Istanbul,
Turquie, du lundi 16 au dimanche 22 mars 2009. Ce Forum,
qui est le plus grand vnement international sur l’eau
douce, a pour objectif de permettre une participation et
un dialogue multipartites pour influencer la prise de
dcision sur l’eau un niveau global, dans la poursuite
du dveloppement durable.
Le
principal thme du 5me Forum, surmonter les
divergences, pour l’eau, a t examin autour de six
thmes-cadres: les changements globaux et la gestion des
risques; la promotion du dveloppement humain et les
Objectifs de dveloppement du millnaire; la gestion et
la protection des ressources en eau; la gouvernance et
la gestion; le financement; et l’ducation, le savoir et
le dveloppement des capacits.
Le thme
du Forum a t examin travers plus de 100 sessions
thmatiques, sept sessions rgionales, et une srie de
processus politiques impliquant des autorits locales,
des parlementaires, des ministres et des chefs d’tat.
Une Exposition sur l’eau, une Foire sur l’eau, un Forum
des enfants, un Forum des Jeunes, ainsi que des runions
de diffrents groupes de parties prenantes, y compris
les femmes, ont galement eu lieu. Le Forum a rassembl
plus de 25 000
participants reprsentant des gouvernements, des agences
des Nations Unies, des organisations
intergouvernementales, des organisations non
gouvernementales, des universits, des entreprises et
des industries, des groupes autochtones, des jeunes et
des medias. De plus, 8000 participants ont
assist l’Exposition sur l’eau organise dans le cadre
du Forum.
Le Forum
a clos ses travaux dimanche le 22 mars. Parmi ses
principaux rsultats, l’on peut citer une Dclaration
ministrielle et le consensus d’Istanbul sur l’eau,
approuv par les autorits locales.
Le
rapport suivant contient une slection de sessions
organises au cours du Forum. Pour des informations plus
dtailles, veuillez vous rfrer au
http://enb.iisd.org/crs/water/worldwater5/
UN BREF HISTORIQUE DES
QUESTIONS GLOBALES LIES L’EAU
L’eau
douce est une ressource puisable et constitue un
impratif pour le dveloppement durable, la croissance
conomique, la stabilit politique et sociale, la sant
et l’radication de la pauvret. Alors que les questions
lies l’eau figurent depuis longtemps dans l’ordre du
jour des discussions internationales, le dbat sur la
manire de rpondre la demande mondiale croissante en
eau douce s’est intensifi au cours des dernires
annes: aujourd’hui, plus de 800 millions de personnes
manquent d’eau potable, tandis qu’environ 2,5 milliards
n’ont pas accs un assainissement adquat.
En
rponse ces dfis, le Forum mondial de l’eau a t
lanc comme une plate-forme pour intgrer les questions
de l’eau dans les discussions internationales. Ce Forum
est organis tous les trois ans par le Conseil mondial
de l’eau (CME), en collaboration avec un pays hte. Le
CME, un groupe international de rflexion sur la
politique de l’eau, a t cr en 1996 pour traiter les
proccupations globales relatives aux pressions exerces
sur les ressources en eau douce de la plante. Le Forum
est un processus ouvert tous, global et multipartite
qui a pour objectifs: accrotre l’importance de l’eau
dans l’agenda politique, faciliter l’intensification des
dbats en vue de trouver des solutions aux problmes
internationaux de l’eau au 21e sicle,
formuler des propositions concrtes, et susciter un
engagement politique. Le Forum mondial de l’eau se
runit dans le contexte des autres dialogues
internationaux, rgionaux et nationaux sur l’eau.
1ER
FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 1er Forum
mondial de l’eau tenu Marrakech, Maroc en mars 1997, a
charg le CME d’laborer une vision long terme sur
l’eau, la vie et l’environnement pour le 21me
sicle. Le 1er Forum a galement mis en
garde contre le traitement de l’eau comme un bien
marchand, et a tabli les priorits, savoir: l’eau et
l’assainissement; la gestion des eaux partages; la
conservation des cosystmes; l’galit des sexes; et
l’utilisation efficace de l’eau.
2EME
FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 2me Forum mondial de
l’eau s’est droul la Haye, Pays-Bas, en mars 2000.
La Dclaration ministrielle a dfini les principaux
dfis pour l’avenir, notamment: la satisfaction des
besoins fondamentaux en matire d’eau; la sauvegarde de
l’approvisionnement alimentaire; la protection des
cosystmes; le partage des ressources en eau; la
gestion des risques; la valorisation de l’eau et la
gouvernance raisonnable de cette ressource. Dans cette
dclaration, les ministres ont convenu d’examiner sur
une base rgulire, les progrs accomplis pour relever
ces dfis, et de fournir un soutien au systme des
Nations Unies pour la rvaluation priodique de l’tat
des ressources en eau douce.
SOMMET
DU MILLNAIRE DES NATIONS UNIES: Au Sommet du
Millnaire des Nations Unies tenu au sige des Nations
Unies New York en septembre 2000, les dirigeants de la
plante ont adopt la Dclaration du Millnaire qui
comprend huit Objectifs de dveloppement du millnaire
(ODM) et 18 cibles, dont la cible consistant rduire
de moiti d’ici 2015, le nombre de personnes sans accs
l’eau potable.
CONFRENCE INTERNATIONALE SUR L’EAU DOUCE: La
Confrence internationale sur l’eau douce s’est tenue
Bonn, Allemagne, en dcembre 2001, dans le cadre de la
prparation du Sommet mondial sur le dveloppement
durable (SMDD). Cette Confrence a discut de: l’accs
quitable l’eau et l’approvisionnement durable en eau
pour les pauvres; les stratgies pour la gestion durable
et quitable des ressources en eau; l’intgration de
perspectives sexospcifiques; et la mobilisation de
ressources financires pour les infrastructures de
l’eau.
SMDD: Lors du Sommet mondial sur le dveloppement durable tenu Johannesburg, Afrique du Sud en aot-septembre
2002, les dirigeants de la plante sont alls plus loin
dans la cible des ODM sur l’eau potable en acceptant de
rduire de moiti avant 2015, le nombre de personnes ne
disposant pas d’un systme adquat d’assainissement.
Parmi les autres cibles lies l’eau, fixes dans le
Plan d’application de Johannesburg, il convient
d’inclure: l’engagement de dvelopper une gestion
intgre des ressources en eau (GIRE) et la mise en
place des plans d’efficacit de l’eau, avant 2005. Les
gouvernements, les organismes de prt et les
organisations internationales ont galement lanc
plusieurs partenariats volontaires et initiatives dans
le domaine de l’eau et de l’assainissement.
3EME
FORUM MONDIAL DE L’EAU: Lors du 3me Forum mondial
de l’eau qui s’est droul Kyoto, Osaka et Shiga, au
Japon en mars 2003, les ministres ont adopt une
dclaration soulignant le rle de l’eau en tant que
moteur du dveloppement durable. Ils ont galement lanc
le Portefeuille d’actions de l’eau, un inventaire de
plus de 3000 actions locales relatives cette ressource
vitale. Le rapport intitul “Financer l’eau pour tous”,
labor par un Groupe de haut niveau prsid par Michel
Camdessus, ancien Directeur gnral du Fonds montaire
international, a galement t prsent, ce qui a
conduit la mise en place du Groupe de travail
intersessions sur Financer l’eau pour tous.
29me SOMMET DU G-8: leur sommet annuel tenu vian,
France, en juin 2003, les dirigeants du Groupe des huit
pays les plus industrialiss (G-8) ont adopt le Plan
d’action sur l’eau pour contribuer la ralisation des
cibles des ODM et du SMDD, consistant rduire de
moiti avant 2015, le nombre de personnes sans accs
l’eau propre et l’assainissement. Dans ce plan
d’action, les dirigeants du G-8 ont pris l’engagement
de: promouvoir la bonne gouvernance; tirer parti de
toutes les ressources financires; doter les autorits
et les communauts locales des moyens pour construire
les infrastructures; renforcer la surveillance,
l’valuation et la recherche; et renforcer l’engagement
des organisations internationales.
12me et 13me SESSIONS DE LA COMMISSION DES NATIONS UNIES SUR LE
DVELOPPEMENT DURABLE (CSD-12 et CSD-13): ses
12me et 13me sessions tenues New York en
avril 2004 et en avril 2005 respectivement, la
Commission sur le dveloppement durable (CSD) s’est
concentre sur les politiques et les options visant
acclrer la mise en œuvre des engagements
internationaux dans les domaines de l’eau, de
l’assainissement et des tablissements humains. La
section sur l’eau dans le document final de la CSD-13 demande entre autres: d’acclrer la ralisation des
cibles 2015 d’accs l’eau des ODM et du SMDD, en
augmentant les ressources et en utilisant toute la gamme
d’instruments politiques tels que la rglementation, les
outils axs sur le march, le recouvrement des cots,
les subventions cibles pour les pauvres et les
incitatifs conomiques pour les petits producteurs;
l’amlioration de la gestion de la demande en eau et des
ressources, en particulier dans le domaine de
l’agriculture; et l’acclration de la fourniture de
l’assistance technique et financire aux pays qui ont
besoin d’aide pour atteindre l’objectif 2015 de la GIRE.
DCENNIE INTERNATIONALE 2005-2015 D’ACTION L’EAU,
SOURCE DE VIE: Organise par les Nations Unies, la
Dcennie internationale d’action l’eau, source de vie
se concentre sur la mise en œuvre des programmes et des
projets lis l’eau, et sur le renforcement de la
coopration sur les questions de l’eau tous les
niveaux. Les priorits comprennent: l’accs
l’assainissement; la prvention des catastrophes; la
pollution; les questions des eaux transfrontalires;
l’eau, l’assainissement et les questions lies aux
sexes; le renforcement des capacits; le financement; et
la GIRE. Pour la dcennie, l’Afrique a t identifie
comme une rgion d’action prioritaire.
4EME FORUM MONDIAL DE L’EAU: Le 4me Forum mondial
de l’eau s’est tenu Mexico, Mexique en mars 2006. Dans
leur Dclaration, les ministres ont soulign la
ncessit d’inclure l’eau et l’assainissement comme
priorits dans les processus nationaux, en particulier,
les stratgies nationales de dveloppement durable et de
lutte contre la pauvret. Ils ont raffirm leur
engagement atteindre les objectifs convenus au plan
international sur la GIRE, l’accs l’eau potable et
l’assainissement de base, et soulign le rle de soutien
que les parlementaires et les autorits locales peuvent
jouer cet gard. La Dclaration a aussi reconnu
l’importance des politiques nationales et
internationales de renforcement des capacits, et de la
coopration dans l’attnuation des catastrophes dues
l’eau.
DVELOPPEMENTS DEPUIS LE 4EME FORUM MONDIAL DE L’EAU
PROCESSUS PRPARATOIRE DU 5EME FORUM MONDIAL DE l’EAU: Un certain nombre de runions prparatoires se sont
tenues avant le 5me Forum mondial de l’eau,
notamment, des rencontres visant faire avancer les
processus thmatiques, politiques et rgionaux du Forum.
L’Alliance des femmes turques pour l’eau s’est runie
deux reprises pour dfinir leur rle dans ce Forum.
Runions
du processus thmatique: Plusieurs runions
multipartites ont t organises pour dterminer les
thmes, les sujets et les sessions qui guideront les
discussions au cours du Forum.
Runions du processus politique: Quatre runions du
Comit prparatoire se sont tenues pour ngocier le
projet de Dclaration ministrielle et le Guide
stratgique d’Istanbul pour l’eau. Le Guide est un
document non contraignant qui doit servir dvelopper
un plan d’action que les gouvernements nationaux et
leurs partenaires peuvent utiliser pour traiter les
questions de gestion des ressources en eau, de
gouvernance et de financement. Les parlementaires se
sont runis la Confrence prparatoire du processus
parlementaire du 5me Forum mondial de l’eau
tenue Strasbourg, France en novembre 2008, pour
prparer leur plan d’action pour le Forum. Les autorits
locales se sont rencontres plusieurs reprises,
notamment la runion des Cits et Gouvernements Locaux
Unis (CGLU) tenue Istanbul, Turquie, en novembre 2008,
pour rdiger le projet du Consensus d’Istanbul sur
l’eau.
Runions du processus rgional: Les quatre rgions
du Forum (Afrique, Amriques, Asie Pacifique et Europe)
et les trois sous-rgions ( l’intrieur et autour de la
Turquie, Mditerrane et Moyen-Orient, Afrique du Nord
et Pays arabes) ont tenu des runions pour prparer le
Forum et dterminer leurs contributions au projet de
Dclaration ministrielle.
2008,
ANNE INTERNATIONALE DE L’ASSAINISSEMENT: Organise
par les Nations Unies, l’objectif de l’Anne
internationale de l’assainissement tait de sensibiliser
et d’acclrer l’volution vers la ralisation de la
cible des ODM sur l’assainissement. Le Plan d’action
pour l’anne comprenait des activits de
sensibilisation, la diffusion et la mise jour des
publications, la surveillance de l’accs et des
engagements, l’acclration de la mise en œuvre, le
renforcement des capacits, l’valuation des cots et
des bnfices.
16EME
SESSION DE LA CSD: Tenue New York en juin 2008, la
CSD-16 a procd une tude sur la mise en œuvre des
dcisions de la CSD-13 des Nations Unies relatives
l’eau et l’assainissement. Les dlgus ont constat
que: selon les tendances actuelles, l’Afrique ne pourra
pas atteindre, avant 2076, les cibles des ODM sur l’eau
et l’assainissement; la mise en œuvre de la dcision de
la CSD-13 des Nations Unies relative la GIRE a t
lente; par ailleurs, les indicateurs pour la
surveillance des changements chez les pauvres notamment,
ne sont pas disponibles. Les dlgus ont demand
instamment: des investissements pour amliorer et
entretenir les infrastructures, le renforcement des
capacits, et la promotion de la bonne gouvernance;
l’intgration de la gestion des eaux transfrontalires;
et la prise en compte de l’importance vitale de
l’assistance financire, particulirement pour l’Afrique
34EME
SOMMET ANNUEL DU G-8: leur Sommet tenu Toyako,
Japon, en juillet 2008, les dirigeants des pays du G-8
ont accept d’intensifier leurs efforts pour la mise en
œuvre du Plan d’action d’vian sur l’eau qu’ils
valueront avant le prochain sommet du G-8 en 2009. Ils
ont galement accept de promouvoir la GIRE et la bonne
gouvernance de l’eau, avec un accent particulier sur
l’Afrique sub-saharienne, et dans la rgion Asie
Pacifique, travers notamment le renforcement des
organismes de bassins transfrontaliers; le partage, avec
les pays en dveloppement, d’expertise et de
technologies lies l’eau; et le soutien au
renforcement des capacits en ce qui a trait aux
initiatives lies l’eau, la collecte et l’utilisation
des donnes, et l’adaptation au changement climatique.
LA
PAIX PAR L’EAU: Runie au Parlement europen,
Bruxelles, Belgique en fvrier 2009 l’initiative de
l’ancien dirigeant sovitique Mikhail Gorbatchev, et
organise conjointement par le Forum politique mondial,
les Groupes parlementaires europens et l’Institut
europen de recherche sur la politique de l’eau, cette
confrence a demand que les questions relatives l’eau
soient incluses dans tout accord qui succdera au
Protocole de Kyoto sur le changement climatique. Les
participants ont propos un Mmorandum pour un Protocole
mondial sur l’eau concentr sur la prvention des
conflits, la promotion du droit l’eau pour tous, et la
sauvegarde du patrimoine mondial de l’eau pour les
gnrations futures.
1ER
FORUM MINISTRIEL DU G-77 SUR L’EAU: Dans leur
Dclaration de Muscat, les ministres du G-77 participant
cette runion Muscat, Oman, en fvrier 2009, ont
entre autres: soulign la ncessit d’amliorer les
changes sud-sud du savoir scientifique et
technologique; demand au systme des Nations Unies de
jouer un rle de premier plan dans le soutien une
recherche pertinente; soulign la capacit de la
biotechnologie lutter contre la pauvret; et soulign
aussi la ncessit d’une meilleure comprhension de
cette technologie. Ils ont convenu de se runir
annuellement, si ncessaire.
1ERE
RUNION CONJOINTE DU RSAU DES FEMMES MINISTRES ET CHEFS
DE FILE DE L’ENVIRONNEMENT (NWMLE): Tenue Nairobi,
Kenya en fvrier 2009, cette runion conjointe de la
NWMLE et du Programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE) a discut des questions figurant
galement l’ordre du jour de la 25me
session du Conseil d’administration du PNUE/Forum
ministriel mondial sur l’environnement. Pour ce qui est
de l’eau, les participants ont recommand: que soit
reconnu le rle cl des femmes dans l’approvisionnement,
la gestion et la prservation de l’eau et des ressources
environnementales; que les politiques et les stratgies
relatives l’eau et la gestion environnementale
respectent les diffrences entre les sexes; qu’une
attention particulire soit accorde la collecte des
donnes lies aux sexes et ventiles par sexe, et que
soient labors des indicateurs sexospcifiques pour le
suivi de la mise en œuvre des politiques multilatrales
et nationales.
RAPPORT DU 5EME FORUM
MONDIAL DE L’EAU
OUVERTURE DU FORUM
ALLOCUTIONS D’OUVERTURE: Oktay Tabasaran, Secrtaire
gnral du 5me Forum de l’eau, a ouvert le
Forum le 16 mars. Il a dclar que ce forum constitue la
tribune o examiner la question urgente d’une
utilisation efficace de l’eau et dbattre de la gestion
de l’eau locale, du dveloppement conomique et humain,
et des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM).
Loc
Fauchon, Prsident du Conseil mondial de l’eau (CME) a
soulign l’urgence de la tche d’assurer l’accs
l’eau. Il a mis l’accent sur l’importance de la volont
politique dans le partage harmonieux de l’eau, de la
gestion efficace de l’eau, de la protection des pauvres
et de l’eau virtuelle.
Kadir
Topbaş, Maire d’Istanbul, a souhait aux participants la
bienvenue dans sa ville. Il a dclar que les villes
sont de grandes consommatrices des ressources en eau et
que les autorits locales ont l’obligation de protger
les ressources naturelles et de garantir la scurit
long terme de cette ressource.
Veysel
Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie
de Turquie, a soulign que la paix et la stabilit ne
peuvent tre atteintes que grce une rpartition juste
des ressources en eau. Il a dclar que l’objectif du
Forum est d’assurer la fourniture d’une eau de bonne
qualit pour tous. Soulignant que l’eau est
indispensable pour le dveloppement, il a rappel la
ncessit de disposer des grandes infrastructures pour
la ralisation de la scurit de l’eau en Turquie, et de
se pencher sur la question de la scheresse,
particulirement en Afrique.
Jos
Luis Luege Tamargo, Directeur gnral de la Commission
nationale de l’eau du Mexique a, au nom du Prsident
Felipe Caldern du Mexique, parl des projets de gestion
de l’eau, du changement climatique et des projets
d’infrastructure lancs lors du 4me Forum mondial de
l’eau tenu Mexico.
Le
Sous-secrtaire gnral des Nations Unies, Sha Zukang,
au nom du Secrtaire gnral des Nations Unies Ban
Ki-Moon, a soulign le rle du Forum mondial de l’eau
dans la facilitation du dialogue entre la socit civile
et la communaut des dcideurs politiques. Il a
recommand de centrer les discussions sur quatre
domaines d’action stratgique, savoir: souligner les
liens entre l’eau et le changement climatique; amliorer
et financer le renforcement des capacits des individus
et des institutions; accrotre les capacits
d’adaptation travers la rduction des risques de
dsastre et reconnatre l’importance de la coopration
en matire de gestion des eaux transfrontalires.
Abbas El
Fassi, Premier Ministre du Maroc, a situ le Forum dans
un contexte plus large, notant qu’il se tient la suite
de la Confrence de haut niveau sur la scurit
alimentaire mondiale organise en 2008, et prcde les
ngociations des Nations Unies de 2009 sur un rgime
climatique de l’aprs 2012, avant d’ajouter que ce Forum
intervient dans le contexte d’une crise financire
internationale.
Naruhito,
Prince hritier du Japon, a parl des sommets et des
dialogues rgionaux de niveau ministriel comme tant
des opportunits de consolider la collaboration. Il a
attir l’attention sur la ncessit de financer le
secteur de l’eau, le lien entre l’eau et le changement
climatique, la ncessit de rsoudre les problmes lis
l’eau pour raliser les objectifs des ODM, et le rle
de l’ONU-Eau dans la surveillance et dans le
renforcement des capacits.
A propos
du thme surmonter les divergences, pour l’eau,
Abdullah Gl, Prsident de la Rpublique de Turquie, a
quant lui dclar que le Forum offre l’opportunit
d’aller au-del des efforts de coopration entrepris
dans le pass pour amliorer la gestion de l’eau. Il a
ajout que les questions lies l’eau sont des
questions non seulement techniques, mais galement
politiques.
Pour
clore la session plnire, des enfants de 21 pays sont
par la suite monts sur la scne pour symboliser la
coopration culturelle. Un concert a t par la suite
donn par l’Orchestre philharmonique de Tekfen, compos
de musiciens venant de 23 pays de la rgion Caspienne et
de la Mditerrane orientale.
PRIX
DU PREMIER MINISTRE DE LA RPUBLIQUE TURQUE POUR L’EAU: Irfan Aker, du Conseil des gouverneurs du Conseil
mondial de l’eau, au nom du Premier Ministre de Turquie,
a remis le Prix du Premier Ministre turc pour l’eau, qui
honore les reprsentants des mdia qui se sont
distingus par leur couverture des questions nationales
et internationales relatives l’eau. Le prix
international a t remis Alison Bartle, d’Aqua-Media
International. Des prix nationaux ont t remis zgr
Coban (Agence anatolienne), zgr Yildirim (Canal 24),
et Gurhan Savgi (Journal quotidien Zaman), et au
Programme Yesil Ekren sur NTV (reu par Erman Yerdelen).
GRAND
PRIX MONDIAL DU ROI HASSAN II POUR L’EAU: Le Premier
Ministre El Fassi a prsent le Troisime Grand
Prix mondial Hassan II pour l’eau, rcompensant la
coopration et la solidarit dans les domaines de la
gestion et du dveloppement des ressources en eau.
Abdelkbir Zahoud, Secrtaire d’tat marocain charg de
l’environnement et de l’eau, a remis ce prix Abdulatif
Yousef Al-Hamad, Directeur gnral du Fonds arabe
pour le dveloppement social et conomique.
PRESENTATION DU RAPPORT MONDIAL SUR LA MISE EN VALEUR
DES RESSOURCES EN EAU
Le lundi
aprs-midi, le Directeur gnral de l’Organisation des
Nations Unies pour l’ducation, la science et la culture
(UNESCO), Koїchiro Matsuura, a prsent le Troisime
Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en
eau (WWDR-3), intitul, L’eau dans un monde en
mutation. Il a prsent les messages cls du rapport
pour faire face aux dfis venir, notamment la
ncessit:
- d’associer les spcialistes en matire d’eau la prise des dcisions;
- de reconnatre l’impact, sur l’utilisation de l’eau, des efforts
entrepris dans le secteur de l’nergie pour rpondre au
changement climatique;
- de surveiller et d’valuer la bonne gestion de l’eau; et
- de renforcer les capacits dans les pays en dveloppement.
Emomali
Rahmon, Prsident du Tajikistan, a dclar que le
Rapport aidera les dcideurs dans l’application, la
gestion de l’eau, des approches et des technologies les
plus avances. Narcio Rodrigues da Silveira,
Vice-prsident du Brsil, a propos la cration
immdiate d’un Parlement mondial sur l’eau pour
rpondre aux dfis. Des dcideurs nationaux et locaux,
des reprsentants, des organisations de dveloppement et
des organisations affilies du systme des Nations Unies
ainsi que d’autres orateurs, ont bien accueilli le
WWDR-3 qu’ils considrent comme un outil de travail
indispensable pour une gestion durable des ressources en
eau. Ils ont soulign le changement de paradigme du
rapport qui passe d’un focus spcifique l’eau un qui
traite des paramtres externes de l’utilisation des
ressources en eau, et ont encourag la collaboration
entre les pays, les secteurs et les parties prenantes.
GROUPES DE HAUT NIVEAU
Cinq
groupes de haut niveau se sont runis entre mardi et
vendredi pour dbattre des thmes suivants: l’eau et les
catastrophes; le financement; l’alimentation et
l’nergie; l’assainissement; et l’adaptation. Trois des
cinq groupes sont prsents dans les lignes qui suivent.
EAU
ET CATASTROPHES: Dans la matine du mardi, le Prince
hritier du Japon a prononc un important discours pour
prsenter le Groupe de haut niveau sur l’Eau et les
Catastrophes. Il a soulign la ncessit de tirer des
leons des expriences passes et de faire appel la
crativit et la collaboration pour dvelopper une
vision de la gestion de l’eau.
Apres
l’ouverture de la session par trois orateurs, il y a eu
deux sances de discussion de groupe modres par
Margareta Wahlstrm, Secrtaire gnrale adjointe des
Nations Unies pour les affaires humanitaires et Margaret
Carson, prsidente du Conseil de l’agenda global du
Forum conomique mondial sur la scurit de l’eau.
Loc
Fauchon, prsident du CME, a lanc le dbat en numrant
les impratifs urgents ncessaires pour la mise en
œuvre du Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015,
notamment: intgrer la rduction des risques de
catastrophes et l’adaptation au changement climatique
dans la planification du dveloppement. Han Seung-soo,
Premier ministre de la rpublique de Core, a parl des
stratgies ncessaires pour renforcer la rsilience
globale, notamment le partage des donnes hydrologiques
et la mise en place de cadres juridiques et politiques
appropris. Le Sous-secrtaire gnral des Nations
Unies, Sha Zukang, a lou les efforts dploys par les
agences des Nations Unies pour aider les pays
vulnrables crer et mettre en œuvre leurs plans
nationaux sur les catastrophes.
Dans les
discussions de groupe, les participants ont indiqu que
la capacit de rponse d’urgence et la prvention sont
complmentaires. Ils ont soulign la ncessit de passer
d’une approche ractive une approche proactive et
prventive dans la gestion des catastrophes, et ont
procd la prsentation des expriences par pays. A
propos d’infrastructures, d’change d’informations et de
renforcement des capacits, les participants ont suggr
que: les barrages et les rservoirs constituent un
moyen efficace pour rduire les effets de la
scheresse et des inondations; la prvision et les
systmes d’alerte prcoce jouent un rle important dans
la prvention; la prparation organisationnelle, le
renforcement des capacits et l’assistance financire,
ainsi que les transferts des technologies sont
essentiels pour les pays en dveloppement.
Les
participants ont galement discut entre autres: de
l’tablissement des priorits pour la communaut
internationale; de l’ducation; des lois plus strictes
sur le zonage; et du rle de la Banque mondiale dans
l’attnuation du changement climatique et l’adaptation
ce phnomne.
FINANCEMENT: Le mardi, deux groupes ont discut du
financement du secteur de l’eau dans le contexte de la
crise financire internationale dans une session
prside par Mehmet Şimşek, Ministre d’Etat de Turquie.
Patrick
Cairo, de Suez Environnement, a dclar que, les flux
des liquidits pour l’aide, les recettes, les
amliorations de capital et les programmes d’assistance
aux groupes faibles revenus dans le secteur de l’eau
sont affects par la crise financire. Le prsident
Şimşek a suggr qu’en dpit de l’accroissement de la
pression sur le financement rsultant de la crise
conomique, il est possible de trouver des mcanismes de
financement susceptibles d’assurer l’eau et
l’assainissement pour les plus vulnrables. Angel
Gurra, de l’Organisation pour la coopration et le
dveloppement conomique (OCDE), a recommand une action
immdiate pour encourager les gouvernements incorporer
les projets relatifs l’eau dans les mesures
d’incitation fiscale.
Les
dlgus se sont par la suite penchs sur le financement
par secteur, et Alexander Mller de l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO), a soulign la ncessit des investissements dans
l’eau pour l’agriculture. Il a numr les avantages de
l’irrigation notamment: l’augmentation des rcoltes, la
stabilisation du rendement, l’accroissement des revenus
agricoles et la rduction de la pauvret.
Les
participants ont discut de la multiplicit des sources
de financement ainsi que des stratgies de celles-ci
pour le secteur de l’eau. Le Prince d’Orange des
Pays-Bas, prsident du
Conseil consultatif du Secrtaire gnral des Nations
Unies pour l’eau et l’assainissement (UNSGAB), a
soulign le potentiel qu’auraient des marchs de la
dette bass sur les devises locales, et d’une aide
officielle au dveloppement (AOD) cible. Simon Brooks,
de la Banque europenne de dveloppement (BED), a parl
de stratgies combines de financement, et Kazushi Hashimoto de l’Agence japonaise de coopration
internationale (AJCI) a, quant lui, suggr la
mobilisation des ressources financires locales et
l’utilisation de l’AOD pour constituer les fonds privs.
Les participants ont galement discut des
investissements du secteur priv
dans les infrastructures.
Le thme
de l’efficacit de l’utilisation de l’eau a merg des
discussions. Arjun Thapan, de la Banque asiatique de
dveloppement (BAD), a dclar que pour maintenir les
gains gnrs par l’approvisionnement en eau et
l’assainissement, il faudrait mettre l’accent sur la
gouvernance et l’efficacit; Katherine Sierra, de la
Banque mondiale, a recommand de relier l’eau et les
initiatives relatives l’efficacit nergtique. Les
participants ont soulign la ncessit de prendre de
nouveaux engagements pour les ODM, et le Sous Secrtaire
gnral des Nations Unies, Sha Zukang a dclar que la
fourniture de l’eau et de l’assainissement est une
obligation morale.
ADAPTATION: Le vendredi, l’ouverture de la session
par deux orateurs cls a t suivie par une discussion
de groupe. Ger Bergkamp du CME, a dclar
que pour la communaut de l’eau, le terme changement
climatique signifie adaptation. Veysel Eroğlu,
Ministre de l’environnement et de la foresterie de
Turquie, a dclar que son pays est dtermin
contribuer aux efforts mis en œuvre par la communaut
internationale pour faire face au changement climatique.
Au cours
de la discussion de groupe,
Tineke Huizinga,
Vice-ministre des transports, des travaux publics et de
la gestion de l’eau, Pays-Bas, a dclar que
l’adaptation est aussi importante que l’attnuation,
tandis que Julia Marton-Lefvre de l’UICN, a soulign
l’importance des infrastructures naturelles telles que
les aquifres et les bassins fluviaux, en plus des
infrastructures construites telles que les barrages et
les digues. Lindiwe Benedicta Hendricks,
Ministre des affaires hydrauliques et de la foresterie
d’Afrique du Sud, a mis l’accent sur les implications de
l’ajustement de l’utilisation de l’eau la quantit
d’eau disponible, au lieu de centrer les efforts sur la
gestion de l’approvisionnement.
Les
participants ont examin les liens entre l’eau, le
changement climatique et l’nergie, et Jean-Louis
Borloo, Ministre de
l’cologie, de l’nergie, du dveloppement durable et du
dveloppement territorial de la France, a soulign la
ncessit de se concentrer sur l’eau, tandis que Jan
Dusk, premier Vice-ministre de l’environnement de la
Rpublique tchque, a parl de la ncessit de
dvelopper un cadre d’action sur l’adaptation, lors des
ngociations sur le changement climatique Copenhague
en dcembre 2009. Roger Pulwarty, du National Oceanic
and Atmospheric Association, Etats-Unis, a soulign que
les processus d’apprentissage et de partage des
connaissances doit tre inclus dans le dialogue sur le
changement climatique. Les participants ont appel une
action concrte sur les projets relatifs l’eau et
l’nergie, et ont soulign la nature multisectorielle de
l’eau. Angela Cropper du Programme des Nations Unies
pour l’environnement (PNUE), a expliqu que l’ONU-Eau
avait t lanc pour lever ce dfi.
A propos des
cots anticips qui sont levs, Eroğlu a plaid pour le
dveloppement d’une structure financire pour
l’adaptation. Pour ce qui est de l’tablissement des
priorits en matire de financement de l’adaptation,
David Bresh de Swiss Re, a suggr d’orienter les
ressources vers la prparation de la prvention, les
mcanismes de transfert des technologies et des risques.
L’quilibre entre le financement en provenance des
secteurs public et priv a t examin et Bergkamp a
observ que les discussions du Forum ont converg vers
la ncessit de renforcer le secteur public pour
faciliter l’adaptation.
PROCESSUS THEMATIQUE
Le thme
principal du 5me Forum, surmonter les divergences,
pour l’eau, a t dbattu du lundi au samedi dans six
thmes-cadres, savoir: le changement global et la
gestion des risques; la promotion du dveloppement
humain et des ODM; la gestion et la protection des
ressources en eau; la gouvernance et la gestion; le
financement; et le dveloppement de l’ducation, de la
connaissance et des capacits. Ces thmes ont t
subdiviss en 23 sujets qui ont t tudis au cours de
plus de 100 sessions thmatiques. Le prsent rapport
numre les sujets constituant chaque thme, et fournit
un rsum d’une slection de sessions runies dans le
cadre de chaque sujet.
OUVERTURE DU PROCESSUS THEMATIQUE
Les
dlgus des organisations ayant mont les six thmes
ont prsent le processus thmatique. Sur le thme
changement global et gestion des risques, organis par
le Programme de coopration sur l’eau et le changement
(CPWC), le PNUE et l’Organisation mtorologique
mondiale (OMM), Henk van Schaik de CPWC, a mis en relief
le lien entre l’eau, le changement climatique, les
catastrophes et les migrations. Sur le thme
dveloppement humain et Objectifs de dveloppement du
millnaire, prpar par la FAO et ONU-Eau, Pasquale
Steduto, prsident de l’ONU-Eau, a plaid pour le
renforcement des capacits nationales indispensables
pour une action sur le terrain. Sur le thme gestion et
protection des ressources en eau, prpar par
l’American Water Resources Association, la Direction
gnrale des travaux hydrauliques publics de Turquie
(DSI) et The nature Conservacy (TNC), Karin Krchnak, de
TNC, a soulign l’importance de la gestion intgre des
ressources en eau (GIRE) pour rpondre aux besoins
humains et environnementaux.
Sur le
thme gouvernance et gestion prsent par le Programme
des Nations unies pour les tablissements humains
(UN-HABITAT), Andre Dzikus de UN-HABITAT, a relev que
la crise de l’eau et de l’assainissement est une crise
de gouvernance et de gestion, et non pas une crise de
ressources. Sur le thme Financement, prpar par la
Banque mondiale, Abel Mejia de la Banque mondiale, a
parl des obstacles au financement durable, de
l’tablissement des prix des services de l’eau, et de
l’accs l’eau et l’assainissement pour les pauvres.
Sur le thme ducation, connaissance et renforcement
des capacits, prpar par l’Organisation des
Nations-unies pour l’ducation, la science et la culture
(UNESCO) et l’Association culturelle des femmes turques
(TURKKAD), Andrs Szllsi-Nagy, du Programme
hydrologique international de l’UNESCO (UNESCO-IHP), a
not que le projet de Dclaration ministrielle du 5me
Forum est moins vigoureux que ce qui avait t prvu
lors des runions thmatiques prparatoires.
Les
participants ont soulign que les six thmes du Forum
doivent tre traduits en processus ministriels et que
le processus thmatique devra dvelopper des
comprhensions communes sur des sujets essentiels,
notamment le recouvrement des cots et l’tablissement
des prix de l’eau.
THEME 1: CHANGEMENT GLOBAL ET GESTION DES RISQUES
Les
dlgus ont pris part aux sessions runies sous ce
thme, de mardi jeudi. Le thme portait sur trois
sujets. Les principales conclusions sur le sujet
adaptation au changement climatique incluaient la
ncessit: d’orienter les ressources nationales vers
l’adaptation, de dvelopper un cadre pour le financement
de l’adaptation; d’impliquer le secteur priv dans la
recherche des solutions; d’organiser des mcanismes pour
surveiller l’utilisation du financement destin
l’adaptation; de relier l’eau et l’adaptation, et de
percevoir l’adaptation comme un mode de vie. Ils ont
convenu que l’eau doit tre une priorit dans les
discussions sur le changement climatique.
A propos
du sujet migration lie l’eau, changement
d’affectation des terres et tablissements humains, les
dlgus ont soulign la ncessit d’identifier les
causes originelles de la migration et de redfinir les
priorits des initiatives de dveloppement rural. Ils ont marqu la
distinction entre les migrations urbaines et rurales,
les migrations nationales et internationales, dclarant
que la migration est une forme d’adaptation et pas juste
un chec s’adapter. Il y a eu galement un change de
points de vue sur l’eau comme une cause directe de la
migration.
Sur les trialogues considrs comme un
processus efficace et interactif entre le gouvernement,
la science et la socit civile pour prvenir et rduire
les catastrophes, les participants ont soulign la
ncessit de changer de paradigme en passant de
processus politiques ractifs aux processus proactifs.
Ils ont galement mis l’accent sur, l’importance de la
responsabilit nationale et des systmes d’alerte
prcoce efficaces.
Gestion des risques lis l’eau dans un
contexte de changement climatique:
Les participants ont dbattu de
l’accroissement des catastrophes causes par le
changement climatique, et certains ont relev que les
phnomnes extrmes peuvent crer les conditions
favorables la catastrophe, mais que la catastrophe
elle-mme est cause par la raction de l’homme ces
phnomnes extrmes. Certains dlgus ont prconis de
mettre un accent sur les impacts plutt que sur les
probabilits Les participants ont dbattu des moyens de
rduire les dgts et d’accrotre la rsilience,
notamment: la mise en œuvre de la gestion intgre des
inondations; l’change d’informations; l’inclusion de la
mtorologie urbaine dans les stratgies de
planification urbaine; l’utilisation des technologies
novatrices et non conventionnelles; construire selon la
nature; l’dification d’infrastructures appropries par
l’incorporation des projections du changement climatique
dans la conception; le dveloppement d’une culture de
rponse rapide; et l’organisation rgulire
d’valuations des risques. Les autres considrations
incluaient la cration d’un centre international de
rsilience aux inondations pour la dmonstration et le
partage des innovations dans la gestion et la
technologie, les moyens pour faire face une inondation
de bassin fluvial transfrontalier, et la ncessite de
rduire la porte des modles du changement climatique.
Les dlgus ont soulign la ncessit d’insister en
mme temps sur la rduction des gaz effet de serre et
sur l’adaptation au changement climatique.
L’adaptation au changement climatique
peut-elle tre suffisamment finance?:
Les dlgus ont discut de la ncessit
de dvelopper non seulement des sources et des
mcanismes de financement nouveaux, mais aussi des
projets bien conus, et viables pour utiliser les fonds
de manire efficace. Les orateurs ont soulign que les
gouvernements doivent accorder la priorit aux
investissements dans le secteur de l’eau, afin d’attirer
le soutien de la communaut des donateurs.
Les participants ont discut de la
distinction entre l’adaptation et le dveloppement et
certains ont relev que la confusion entre les deux a
t un obstacle pour la conception et le financement des
projets. D’autres ont relev des similitudes dans les
actions ncessaires pour lever ces deux dfis.
propos du financement, les
participants se sont penchs sur les impacts de la crise
financire sur le financement gouvernemental et ont
appel un financement garanti long terme et
prvisible pour l’adaptation. Certains orateurs ont
soulign que les valuations traditionnelles des
cots-bnfices et les approches techniques sont
inadquates pour traiter de l’adaptation au changement
climatique. Des participants ont galement discut des
proccupations propos de l’quit et du partage des
charges.
Pour ce qui est de la planification de
l’adaptation, une tude de cas effectue aux Pays-Bas a
prsent un modle dans lequel le gouvernement national
assure la gestion des investissements en
infrastructures, les autorits rgionales supervisent la
maintenance et les infrastructures de petite envergure,
tandis que les parties prenantes locales paient des
taxes rgionales d’eau pour soutenir les activits de
gestion de l’eau. Un orateur a suggr que des taxes
cibles pourraient constituer une source sre de revenu
pour les activits de gestion de l’eau et servir de
caution pour les prts bancaires.
De nombreux participants ont soulign la
ncessit de diversifier la gamme d’outils et de
pratiques de gestion disponibles pour traiter de
l’adaptation. Les prsentations rgionales ont dmontr
la ncessit d’approches distinctes applicables des
lieux diffrents. Les participants se sont demand si
l’tablissement d’un prix estimatif pour l’adaptation
bas sur des
donnes faibles, envoie le bon message aux dcideurs.
D’autres ont not que, bien qu’il soit
ncessaire d’amliorer les modles actuels, il existe
suffisamment de cibles facilement ralisables que l’on
peut amliorer dans une premire tape.
Gestion de l’eau pendant et aprs les
catastrophes et les conflits:
Les dlgus ont relev que
les catastrophes sont caractrises au dpart par une
intense couverture mdiatique et une bonne volont de la
part des donateurs, mais qu’un foss financier se creuse
une fois que l’attention internationale faiblit .
La session s’est concentre sur la
protection de l’accs l’eau potable et
l’assainissement en Palestine.
Les reprsentants de la Ligue des tats
arabes et de l’Autorit palestinienne ont soulign que
l’eau est protge par le droit humanitaire
international, en tant qu’ objet civil indispensable
la survie de la population humaine. Shaddad Attili,
Chef de l’Autorit palestinienne charge de l’eau, a
annonc que l’Autorit palestinienne soutiendra la
Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours
d’eau. Il a demand instamment de recourir plutt au
droit international pour ngocier le partage des
ressources transfrontalires.
Les participants ont dclar que le
secteur de l’eau dans les Territoires palestiniens se
trouve dans un dsarroi total, mais que cet tat des
choses est d beaucoup plus la situation politique
qu’ un manque de fonds ou de capacits. Des
participants reprsentant plusieurs agences de
dveloppement ont mis en relief la difficult ngocier
avec Isral pour transfrer les matriaux et la main
d’œuvre dans la bande de Gaza. Alors que certains ont
suggr que le dessalement pourrait attnuer les
problmes d’accs l’eau en Palestine, d’autres ont
rtorqu que cette solution technologique ne tient pas
compte du fait que l’eau souterraine est disponible,
mais que son accs n’est pas quitable.
THEME 2: LA PROMOTION DU DVELOPPEMENT HUMAIN ET LES ODM
Les
dlgus ont pris part aux sessions organises sous ce
thme du mercredi au samedi, et ont dbattu de quatre
sujets. Sur assurer l’eau, l’assainissement et
l’hygine (WASH) pour tous, ils ont soulign la
ncessit de promouvoir l’assainissement et de
collaborer sur la surveillance aux nivaux national et
infra- national; la rforme des services publics; et
l’ducation sur WASH dans les coles.
propos
de l’eau pour l’nergie, l’nergie pour l’eau, les
dlgus se sont penchs sur les liens entre l’eau,
l’nergie et le climat. Ils ont dbattu de la question
du financement par rapport la technologie pour
amliorer l’accs l’eau. propos de l’eau et
l’alimentation pour radiquer la pauvret et la famine,
les dlgus ont demand de meilleurs mcanismes de
micro-finance, des approches intgres aux problmes de
l’alimentation et de l’nergie, et le dveloppement des
marchs locaux. Ils ont convenu que les agriculteurs
font partie de la solution et non pas du problme.
Sur les
utilisations et les fonctions multiples des services de
l’eau (MUFS), les participants ont dfini les MUFS comme
tant un processus travers lequel la mme eau est
utilise pour des usages, des fonctions et des services
diffrents dans un systme donn. Ils ont soulign que
les MUFS peuvent servir un march d’un milliard de
personnes avec des bnfices potentiels normes en
termes d’investissement et de rduction de la pauvret.
Comment une
meilleure gestion de l’eau peut-elle rduire la pauvret
et la faim?: Les dlgus ont discut de la pauvret
et de la faim dans le contexte de la crise alimentaire
qui leur avis, constitue un obstacle
la ralisation des ODM. Certains participants ont
dplor qu’en dpit de reprsenter l’utilisatrice
principale de l’eau, l’agriculture est reste sur la
touche pendant ce Forum.
Les
dlgus ont mis l’accent sur les dfis qui se posent
la production alimentaire, savoir: la croissance
dmographique, les
catastrophes naturelles et l’utilisation des produits
agricoles pour les biocarburants. Ils ont galement
soulign la ncessit d’une coopration internationale
et d’une rationalisation du commerce alimentaire
international.
Pour
rpondre la demande alimentaire croissante, les
dlgus ont discut de la ncessit:
des solutions court et long terme; de l’amlioration
de la collecte et de l’analyse des donnes: de
l’amlioration des liens entre les secteurs lies
l’eau, du passage de la GIRE la gestion intgre des
ressources; et de l’implication des femmes dans la
gestion de l’eau et dans les processus de prise de
dcision. Ils ont convenu que les agriculteurs doivent
avoir accs au crdit et aux marchs.
Les participants ont
discut galement: du rgime foncier et des droits
relatifs l’eau; de la manire de se prparer une
augmentation des prix des denres; du lien entre le
ptrole et les prix des aliments; ainsi que de la menace
que font peser sur la production alimentaire, la
dgradation des terres et la scheresse. Un participant
a relev que le droit l’eau, bien que dj reconnu,
n’a pas t tendu la protection du droit l’eau pour
l’alimentation.
THEME 3: GRER ET PROTGER LES RESSOURCES EN EAU
Le
vendredi et le samedi, les dlgus ont particip aux
sessions sur quatre sujets. Sur gestion de bassin et
coopration transfrontalire, certains ont recommand
la ncessit de passer
d’une gestion de l’eau une gestion de l’cosystme et
ont propos que le concept d’hydro-solidarit puisse
devenir une nouvelle structure organisationnelle pour
toute action. Ils ont galement soulign que les
questions lies l’eau doivent tre traites dans un
langage comprhensible tant pour les dcideurs que pour
les parties prenantes.
Sur
assurer des ressources en eau et des infrastructures de
stockage adquates pour rpondre aux besoins agricoles,
nergtiques et urbains, les dlgus ont parl des
liens positifs entre les grandes infrastructures d’eau
et le dveloppement conomique et social. Sur prserver
les cosystmes naturels: cosystmes pour l’eau et la
vie, les participants ont convenu que la connaissance
et l’ducation constituent des pralables pour raliser
les objectifs de conservation. Sur grer et protger
les eaux de surface, les eaux souterraines et les
eaux de pluie, les dlgus ont soulign la ncessit
de renforcer les liens entre les dcideurs et les
techniciens.
Assurer des ressources en eau et des infrastructures de
stockage adquates pour rpondre aux besoins agricoles,
nergtiques et urbains ncessaires au dveloppement
durable: Les dlgus ont entendu des prsentations
sur plusieurs stratgies nationales de dveloppement des
infrastructures pour rpondre aux besoins en eau. La
discussion a t centre sur l’approvisionnement par
rapport aux besoins. Certains participants ont soulign
l’importance des barrages et des rservoirs pour
rpondre la demande en eau et ont insist sur le fait
que les avantages et les impacts environnementaux et
sociaux des projets doivent tre quilibrs. Les
dlgus ont galement recommand: le
dessalement;
les transferts
interbassins et les barrages;
ainsi que
l’utilisation des eaux souterraines; et l’efficacit des
systmes d’irrigation.
D’autres participants
ont soulign qu’habituellement, l’on construit des
barrages pour rpondre la demande en eau croissante,
mais qu’ l’avenir les approches devront inclure: la
gestion de la demande en eau; la rutilisation de l’eau;
les approches intgres de planification qui tiennent
compte de la quantit et de la qualit de l’eau dans le
cadre de la sant de l’cosystme. Ils ont galement
soulign la ncessit d’amliorer les cadres financiers
pour le dveloppement des infrastructures.
Quels
sont les outils oprationnels favorables une
coopration transfrontalire et une bonne gestion de
bassin?: Aprs une srie de prsentations
rgionales, les participants se sont penchs sur un
certain nombre de questions lies la coopration
transfrontalire, notamment: le rle des tierces
parties dans les conflits internationaux; le rle des
organismes internationaux de bassins dans la fourniture
de l’aide pour l’harmonisation infranationale de la
gouvernance; la ncessit de favoriser l’accs aux
avantages de l’eau plutt qu’ l’eau elle-mme; la
cration des mthodes normalises d’valuation et des
bases de donnes partages; la valeur des mesures
progressives de renforcement de la confiance pour
surmonter les mfiances; les
mcanismes de rsolution des conflits; et l’inventaire
des problmes potentiels lis aux eaux
transfrontalires.
Les
participants ont galement discut de la question de
savoir s’il existe une diffrence entre les voies d’eau
internationales et les voies d’eau
transfrontalires. Des dlgus de la Turquie ont
soulign la ncessit d’une gestion raisonnable et
rationnelle des fleuves Tigre et Euphrate, mais ont not
que malgr leur volont de cooprer, les ingrences
dans leurs affaires les mettent dans une situation
inconfortable. Ils ont dclar que la construction des
barrages en Turquie n’affectera pas les voisins en amont
et qu’elle se poursuivra, mme si les prts des
institutions financires internationales ne vont pas
tre accords.
Pouvons-nous surmonter les divergences entre les
diffrents utilisateurs dont la vie dpend des
ressources en eau communes, et comment devrons nous
procder pour y arriver?: Les dlgus ont discut
de l’importance de la participation des parties
prenantes dans la gestion de bassin, ainsi que de la
coopration transfrontalire relative sur l’eau; et ont
soulign les dfis suivants: la motivation pour
participer; le manque de connaissances diplomatiques
relatives aux questions de l’eau; et le manque de
modlisation pour faciliter une comprhension commune.
Certains ont relev la ncessit des approches
l’chelle du bassin sont ncessaires.
Il y a eu
un long dbat sur la
Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours
d’eau. Certains participants ont dclar que cette
Convention doit servir comme base du droit international
sur les eaux transfrontalires et ont appel la
cration, par le Secrtaire gnral des Nations Unies,
d’un organe intrimaire pour promouvoir sa ratification.
D’autres ont estim que la Convention doit tre rvise
et mise jour avant sa ratification, afin de reflter
les proccupations environnementales mergeantes et la
ncessit d’un dveloppement durable.
Ncessit d’amliorer la gestion et la protection des
eaux de surface, des eaux souterraines, des eaux de
ruisslement et des eaux de pluie: Les participants
se sont accords sur la ncessit de la GIRE, mais pas
sur la signification de ce terme. Ils ont convenu de la
ncessit: d’une gestion holistique de tous les types de
ressources en eau; d’utiliser une gestion adaptive; de
la mise en œuvre de cadres politiques propices;
de
former le public sur les effets de ses comportements
relatifs l’utilisation de l’eau; et d’assurer une
participation tous les niveaux et toutes les phases
de la GIRE.
Les participants ont
centr la discussion sur les problmes lis l’eau
souterraine, et ont relev que cette ressource se
comporte de manire diffrente par rapport aux autres
sources d’eau. Le fait qu’elle n’exige pas de grandes
infrastructures l’expose une exploitation abusive,
situation qui ncessite de nouvelles formes de
gouvernance; et cet tat de choses n’est pas bien
compris par les politiques et les dcideurs. Ils ont
galement dbattu du dfi que pose la gestion
transfrontire des ressources souterraines et de la
ncessite de protger les eaux souterraines non
renouvelables, en particulier dans le contexte du
changement climatique.
THEME 4: GOUVERNANCE ET GESTION
Les
dlgus ont pris part aux sessions sur ce thme du
lundi au jeudi. Les sujets dbattre taient les
suivants: mise en œuvre du droit l’eau et
l’assainissement travers l’amlioration de l’accs;
arrangements institutionnels et approches juridiques
pour une gestion efficace de l’eau; thique,
transparence et autonomisation des parties prenantes;
et optimisation du rle des secteurs public et priv
dans la fourniture des services d’eau urbains.
Les
sujets examins autour de ce thme incluaient: mettre en
application le droit l’hygine; optimiser et amliorer
les services d’eau: rglementation et transparence comme
problmatiques cls du secteur de l’eau; mise en place
d’un secteur de l’eau rsistant la corruption; et
opportunits, tendances, exprience, et options
politiques pour la cration d’un espace dynamique de
march.
Du droit la
ralit - bonnes pratiques de gouvernance pour la mise
en œuvre du droit humain l’eau et l’assainissement:
Les reprsentants des gouvernements, des services et des
autorits de l’eau, des agences de dveloppement, et
d’autres secteurs ont dbattu du rle du gouvernement
dans la reconnaissance et la mise en œuvre du droit
humain l’eau. Ils ont entendu une prsentation
sur le mandat de l’Expert indpendant des Nations Unies
sur l’eau et l’assainissement visant faire progresser
le dialogue sur l’eau et l’assainissement. Certains ont relev qu’une base juridique constitue un pralable pour
jouir des avantages que confre le droit l’eau et
l’assainissement.
Des
participants ont fait des prsentations sur l’accs
l’eau et l’assainissement dans les tablissements
humains informels et les taudis, et ont insist sur
l’instauration des prix abordables. Pour ce qui est de
l’tablissement des prix, la Zambie et le Kenya ont fait
des exposs sur leur exprience, et une proposition sur
un index pour le calcul de prix accessibles de l’eau a
t dbattue. Les dlgus ont galement examin les
inconvnients et les avantages de la privatisation de
l’eau, les efforts publics de promotion et le droit sur
les eaux transfrontalires. Parmi les recommandations
inclure dans les conclusions du Forum, certains ont
soulign la ncessit pour la Dclaration ministrielle
de reflter le droit l’eau comme un droit humain,
tandis que d’autres ont recommand l’laboration d’une
dclaration complmentaire qui exprime la ncessit de
reconnatre le droit l’eau comme une exigence
minimale.
Droit l’eau dans
les situations d’urgence - rester sur le principe ou
devenir pratique?: Les participants ont examin le
cadre juridique pour le droit l’eau et
l’assainissement, ainsi que la manire dont ce droit
s’applique dans les situations d’urgence, et peut tre
mis en pratique. Ils ont dbattu du rle du droit
international humanitaire et de la loi sur les droits
humains
pour ce qui est du respect du droit l’eau dans les
situations d’urgence,
y compris les cas de
conflits arms et de catastrophes naturelles.
Des
participants ont prsent un aperu d’un projet WASH
dirig par le Fonds des Nations unies pour l’enfance
(UNICEF) relatif au droit l’eau et l’assainissement
dans les situations d’urgence, et ont soulign
les dfis pour l’engagement communautaire dans les
situations d’urgence. Ils ont galement fait une
prsentation sur l’accs l’eau et sur les droits en
Hati et en Palestine, et dclar que le Pacte
international relatifs aux droits conomiques, sociaux
et culturels (ICESCR) constitue un point de dpart utile
pour des discussions sur les droits humains l’eau.
Les
dlgus ont parl des dgts causs sur les
infrastructures de l’eau et de l’assainissement pendant
les conflits. Un dlgu a dclar que la priorit
un accs quitable et raisonnable, et non pas aux
besoins minima en eau constitue un impratif pour un
approvisionnement en eau adquat pour le dveloppement
durable. Les participants ont galement dbattu de la
ncessit: de tenir compte de l’eau destine la
production alimentaire lors de l’tablissement des
besoins minima en eau; d’tablir les dfinitions des
urgences, particulirement dans le contexte des
urgences rcurrentes ou prolonges; de relier les
rponses d’urgence aux activits de dveloppement long
terme; et de reconnatre le droit l’eau dans la
Dclaration ministrielle.
THEME 5: FINANCEMENT
Les
dlgus se sont runis pour dbattre de ce thme le
mercredi et le jeudi. Le thme comportait trois sujets:
financement durable; stratgies d’tablissement des
prix comme outil pour un secteur de l’eau durable; et
rglementation favorable aux pauvres. Les sessions
tenues sous ces titres incluaient: dbloquer la demande
de financement; comment promouvoir la bancabilit du
secteur; services d’eau et d’assainissement abordables
et durables: le rle des tarifs et autres instruments;
et la micro finance.
Fixation des prix des services de l’eau – questions de
procdure: surmonter les conflits, construire le
dialogue: Cette session avait pour objectif de
trouver des stratgies pour passer d’un paradigme de
recouvrement intgral des cots bass sur les tarifs,
une structure de recouvrement durable des cots
impliquant de multiples mcanismes de fixation des prix.
Les participants ont insist sur la ncessit d’une
diversit des sources de financement pour les services
de l’eau, et ont soulign le concept 3T de tarifs,
taxes et transferts. Cependant, certains ont suggr
que le recouvrement des cots ne conduit pas
ncessairement une plus grande efficacit de la
fourniture des services et de l’utilisation des
ressources.
Lors de
l’laboration des options de tarification, les
participants ont tenu compte des groupes vulnrables.
Ils se sont galement penchs sur les dilemmes poss par
le dialogue sur la fixation des prix tels que les dfis
consistant satisfaire les grandes attentes du public,
respecter les obligations de service, et augmenter
les tarifs pour financer le secteur dans des zones ou la
clientle de base est prdominance pauvre. Ils ont
suggr comme solutions possibles, des mcanismes tels
que la fourniture des services prvisibles et de haute
qualit, et la surveillance des tendances des revenus
pour dterminer le cots d’adaptation des
consommateurs pauvres.
A propos
de mettre en place des processus transparents, informs
et participatifs, les dlgus ont suggr que les
dcideurs doivent partager le pouvoir de dcision lors
des choix des politiques, et ont recommand des mesures
pour rduire les ingalits dans l’information et les
capacits. Ils ont galement examin entre autres: les
mcanismes de recouvrement des cots de l’utilisation de
l’eau dans le secteur agricole; la dfinition des
critres de fixation des prix; et les cots cachs de la
mise en place des partenariats publics-privs.
THEME 6: DUCATION, CONNAISSANCE ET DVELOPPEMENT DES
CAPACITS
Les
dlgus ont pris part aux sessions organises sous ce
thme le vendredi et le samedi, et ont examin cinq
sujets. Sur le sujet ducation, connaissance et
stratgies de dveloppement des capacits, les dlgus
ont mis en relief la ncessit: d’inclure l’eau dans les
programmes d’ducation; de tenir compte des questions
sexo-spcifiques; d’effectuer des valuations des
besoins locaux; et d’incorporer les moyens non
traditionnels de communication et de dveloppement des
capacits. Sur le sujet eau, science et technologie:
solutions appropries et novatrices pour le 21me
sicle, ils ont encourag le dveloppement et la
promotion des nouvelles technologies. Sur utiliser les
atouts des associations et des rseaux professionnels
pour raliser les ODM, les dlgus ont parl de la
ncessit de rduire
les carts entre les organismes de dveloppement et les
rseaux des professionnels.
Sur “des
donnes pour tous”, les participants ont propos la mise
en place d’une structure intgre et holistique qui
traite des facteurs conomiques, juridiques et
institutionnels de la collecte et de la gestion des
donnes. Sur l’eau et la culture, ils ont mis l’accent
sur la ncessit d’duquer aussi les ducateurs, et sur
l’importance des connaissances des ans.
Dveloppement des capacits institutionnelles: parvenir
une allocation quitable de l’eau:
Les discussions ont port sur six
thmes, savoir: dfinitions de rpartition quitable;
intgration dans la lgislation, des connaissances
traditionnelles et des droits traditionnels relatifs
l’eau; renforcement de la rglementation et mise en
application de la lgislation; laboration d’une
combinaison
efficace de rglementations
gouvernementales et de mcanismes de march pour
promouvoir l’accs l’eau; dveloppement d’instruments
de mesure des demandes en eau; et cration de plate
formes de partage des connaissances pour le
dveloppement des capacits institutionnelles.
Les participants ont
dbattu entre autres: des catalyseurs et
des obstacles dans la mise en place d’une allocation
quitable de l’eau; des cadres politiques et juridiques;
et des activits de dveloppement des capacits
ncessaires pour soutenir le dveloppement de ces
institutions. Ils ont soulign l’imputabilit
institutionnelle, la participation des femmes la prise
de dcisions, l’valuation des ressources en eau
disponibles et de la demande, ainsi que le dveloppement
de lois et d’institutions transparentes sur l’eau,
considrs comme lments ncessaires du renforcement
des capacits pour une rpartition quitable de l’eau.
coles et ducation
sur l’eau: construire des passerelles pour les
gnrations futures: Les dlgus ont prsent
l’ducation sur l’eau comme un outil de la gestion de
l’eau et ont mis en relief l’importance des programmes
interdisciplinaires et des actions bases sur la
communaut. Les orateurs ont donn un aperu des
initiatives et des projets lis l’ducation, avec un
accent sur les outils qui sont interactifs, adaptables,
contemporains et axs sur les solutions. Ils ont examin
les obstacles une ducation efficace sur l’eau,
notamment la faible valeur conomique
attribue l’eau, l’absence d’investissements dans la
scurit de l’eau, et le niveau faible de l’engagement
des ducateurs pour l’enseignement de la gestion de
l’eau. Les stratgies proposes pour l’amlioration de
l’ducation incluaient: l’utilisation des langues
maternelles pour transmettre les messages de l’ducation
sur l’eau; l’incorporation des considrations
culturelles dans l’ducation sur l’eau, et la prise en
compte des questions sexo-spcifiques dans ces
activits.
Science et
technologie de l’eau - solutions appropries et
novatrices pour le 21 me
sicle: rflchir au-del du secteur de l’eau:
Les participants ont prsent les outils ncessaires
la mobilisation des ressources pour les projets relatifs
l’eau et pour rsoudre les problmes de manire
novatrice, par exemple: les films d’animation; le
micro-bloguage sur le rseau Twitter; les initiatives
open source et les marchs en ligne; ainsi que
l’utilisation du systme de positionnement global (GPS).
Ils ont engag des discussions interactives sur les
nouveaux moyens d’utiliser les outils d’information et
de communication pour traiter des questions lies
l’eau et l’assainissement telles que l’tude des
possibilits de combiner les anciennes et les
nouvelles connaissances et de stimuler la
participation des jeunes.
Le
chemin le moins emprunt (plus maintenant)?: Les
participants ont dbattu de la ncessit de construire
des passerelles entre les associations professionnelles
(AP) et les organisations de la socit civile. Ils ont not qu’il s’est
dgag du dbat, un consensus sur le fait que les
associations professionnelles sont des parties prenantes
indispensables pour l’obtention des rsultats et pour la
durabilit des projets sur le terrain, et leur rle a
t soulign dans le dveloppement des stratgies,
l’assistance technique et le dveloppement des
capacits. Les participants ont galement dbattu des
mesures prendre pour crer des liens entre les
organismes de dveloppement et les groupes de la socit
civile, notamment: construire des passerelles avec les
rseaux extrieurs au secteur de l’eau, le jumelage des
associations fortes avec les associations faibles, et la
rforme de la structure litiste des AP par le biais
des partenariats avec les associations rurales et les
organisations communautaires.
L’Eau et
l’Histoire: comprendre les cultures lies l’eau des
anciennes civilisations et en tirer des leons pour le
prsent: Le dbat a port sur les changements
survenus au cours des temps dans les systmes de
connaissances, les pratiques, et les valeurs lies
l’eau. Les participants ont examin les leons que l’on
peut tirer pour la gestion de l’eau aujourd’hui. Ils ont
entendu les prsentations sur les structures de l’eau en
Turquie au cours des priodes grecque, romaine et
byzantine: le systme souterrain d’approvisionnement
d’eau de qanat, g de 3000 ans; une bibliothque de
l’histoire de l’eau au Mexique; et sur les rituels lis
l’eau dans les cultures orientales. Ils ont soulign
l’importance des structures institutionnelles de base et
des normes culturelles ,
en plus des ralisations d’ingnierie de ces systmes
d’eau historiques.
Promouvoir les
perspectives socioculturelles dans les sciences et la
gestion de l’eau: identifier les points communs et les
obstacles: Les dlgus ont dbattu du thme de
l’eau comme source de vie, d’inspiration, de pouvoir, de
conflit, de coopration et de durabilit. Les
prsentations ont mis en relief les conflits entre les
lgislations gouvernementales et les systmes de valeurs
traditionnelles et ont relev les impacts humains et
environnementaux des grands barrages. Les approches de
gestion axes sur la communaut ont t examines,
notamment, l’implication de la communaut dans la
conception des programmes sur les inondations au
Pays-Bas et en France, et la collaboration entre la
science et la communaut pour la gestion des eaux
souterraines au Japon. Les participants ont suggr que: les
cadres juridiques nationaux devraient favoriser les
modles pluralistes de gouvernance; la gestion devrait
inclure des donnes scientifiques prcises et tre base
sur des principes lis aux coutumes locales; les projets
d’infrastructures de l’eau devraient respecter les
droits des peuples autochtones.
PROCESUS RGIONAL
Sept
sessions rgionales se sont runies du mardi au jeudi
pour examiner une vaste gamme de questions
spcifiquement rgionales. Les discussions rgionales
ont mis l’accent sur la ncessit de promouvoir la
coopration transfrontalire sur la gestion des
ressources en eau, et de dvelopper les capacits
d’adaptation des institutions de chaque rgion pour
faire face aux dfis mergeants, en particulier ceux
lis au changement climatique.
AMERIQUES: Le mardi, Jrome Delli-Priscoli du corps
des ingnieurs de l’arme Amricaine, a prsent le
Document rgional des Amriques en dcrivant le
processus multipartite partir duquel il a t labor.
Il a dclar que le document contient douze
recommandations dont: la promotion de l’inclusion
sociale et l’radication de la pauvret par le biais de
l’accs universel l’eau et l’assainissement ainsi
qu’ travers une utilisation efficace de l’eau; et
l’laboration d’une lgislation approprie ainsi que
l’introduction d’incitatifs conomiques pour assurer la
durabilit de l’eau.
Lors de
la sance d’ouverture, les reprsentants sous-rgionaux
ont prsent des rapports sur les principales
conclusions de leurs processus consultatifs. Le
Gouverneur de l’tat de Mexico, Enrique Pea Nieto, a
dclar que l’on a besoin d’approches innovatrices pour
traiter le problme de la tche lourde et croissante de
recharge et de transport de l’eau. Gerald Sehlke, de
l’Association American Water Resources, a dclar que
les tats-Unis doivent dvelopper une vision nationale
de l’eau. Toms Vaquero, Ministre des ressources
naturelles et de l’environnement du Honduras, Horace
Chang, Ministre de l’eau et de l’habitat de la Jamaque,
et Patricia Aquing, de l’Institut de la sant
environnementale des Carabes, ont soulign que les
rgions de l’Amrique centrale et des Carabes sont
vulnrables au changement climatique et de ce fait, ont
besoin du soutien des pays industrialiss. Luis Zurita
Tablada, Vice Ministre de l’environnement et des
ressources naturelles du Guatemala, a indiqu que sa
sous rgion est en train d’laborer un plan d’action de
l’Amrique centrale pour l’accs l’eau et la gestion
des ressources en eau. Jos Lus Genta, du Ministre de
l’habitat, de la planification territoriale et de
l’environnement de l’Uruguay, a appel un pacte
international sur l’eau, rappelant que l’eau doit tre
un bien public. Jos Machado, de l’Agence nationale de
l’eau du Brsil, a soulign que toutes les parties
prenantes doivent tre impliques dans la GIRE, afin
d’viter les conflits sur les ressources en eau.
Dans un
groupe sur les tudes de cas sous-rgionales, les
participants ont soulign entre autres, la ncessit: de
cadres juridiques flexibles qui intgrent les organismes
de coopration internationale afin d’viter l’impasse
diplomatique; d’institutions pour assurer la mise en
application et la mdiation des lois; le partage
rgional des connaissances; et l’importance des accords
internationaux sur les eaux souterraines.
Dans un
deuxime groupe de discussion sur le financement et le
renforcement des capacits, les participants ont
soulign notamment, la ncessit: de transferts des
technologies prix abordables; des technologies de
faibles investissements; de l’amlioration de
l’efficacit de l’exploitation de l’eau; et du
financement du traitement des eaux uses.
Pour
conclure, certains participants ont lou le processus
participatif qui a abouti l’laboration du document
des Amriques, tandis que d’autres ont estim que le
processus n’tait pas suffisamment inclusif et que ses
recommandations n’avaient rien de nouveau.
EUROPE: Le mardi, Tom Vereijken, du Partenariat
europen de l’eau, a prsent le processus europen de
prparation du Forum qui a conduit une vision
europenne de l’eau et la cration d’un centre
europen de l’eau pour le partage des technologies et
des meilleures pratiques. Il a galement prsent le
Rapport europen qui fournit des informations concises
sur les dfis, les solutions, les recommandations de
politique et les messages cls rgionaux, afin de
permettre d’autres rgions d’en tirer profit.
Lors des
prsentations cls, Loc Fauchon, prsident du CME, a
dclar que le rle des dirigeants politiques consiste
mettre en application les solutions adoptes au cours du
Forum, et a soulign l’importance de la coopration
rgionale. Marta Moren, du Ministre de
l’environnement, des affaires rurales et maritimes,
Espagne, a fait une prsentation sur la raret de
l’eau et sur la scheresse dans l’Union europenne, dans
le contexte de la Directive-cadre europenne sur l’eau.
Jacqueline McGlade, de l’Agence europenne pour
l’environnement, a not qu’aucune rgion d’Europe n’est
l’abri de la rarfaction de l’eau et a conclu qu’une
gestion base sur l’approvisionnement n’est pas durable.
Le dbat
s’est poursuivi au sein de trois groupes. propos des
ralisations europennes et des dfis rencontrs
propos de l’eau, les participants ont soulign entre
autres: la ncessit de mettre en place une structure de
gouvernance inclusive et long terme pour une
utilisation durable de l’eau; du rle des partenariats
sur l’eau dans la mise en place du dialogue sur l’eau;
et des innovations techniques pour renforcer le
traitement et la rutilisation des eaux uses. Les
participants ont not la ncessit des solutions
localement adaptes et de la stabilit macroconomique
au niveau national pour assurer la bancabilit des
projets lis l’eau; ils ont galement dbattu des
compromis de la gestion des risques dans l’amlioration
des infrastructures d’eau.
Au cours
de la discussion du groupe sur les mesures europennes
visant la ralisation de l’objectif de l’assainissement
durable pour tous, les participants ont parl des
paramtres cls de la rforme, en particulier des
questions de sant, du financement et des incitatifs
pour l’assainissement. Ils ont galement expliqu les
principes cls de la politique de l’UE sur
l’assainissement, le traitement des eaux uses et les
normes d’eau potable.
Lors de
la dernire session du groupe sur la gestion de bassin
et la coopration transfrontalire, les dlgus ont mis
l’accent sur un certain nombre d’instruments de
coopration paneuropenne et internationale pour
l’harmonisation des pratiques, notamment: la
Directive-cadre europenne sur l’eau; la Convention sur
l’eau de la Commission conomique des Nations unies pour
l’Europe (CENUE); la Commission internationale pour la
protection du Fleuve Danube; et le programme UE-Chine de
gestion des bassins fluviaux.
AFRIQUE: Le mercredi,
Mandla Gantsho, de la
Banque africaine de dveloppement (BAD) a prsent le
Document rgional pour l’Afrique, soulignant que ce
Rapport, qui est l’aboutissement d’un processus
consultatif global, vient complter la Vision africaine
de l’eau pour 2025. Il a indiqu que le rapport est
fond sur les engagements politiques existants et
fournit des directives pour trois domaines de mise en
œuvre: dveloppement des infrastructures pour les
services de base; renforcement des capacits
institutionnelles et des mcanismes oprationnels; et
amlioration des stratgies et des politiques. Il a
soulign que le rapport dfinit des cibles concrtes,
notamment assurer un assainissement amlior au profit
de 60% de la population africaine. Lors de discussion
inaugurale d’un groupe de haut niveau, Bai-Maas Taal, du
Conseil des ministres africains chargs de l’eau
(AMCOW), a dclar que cette runion avait pour objectif
de mobiliser un vaste soutien rgional et international
pour consolider les engagements existants. Asfow
Dingamo, Ministre thiopien des ressources en eau, a
not que le Forum mondial de l’eau offre une opportunit
de parler aussi des russites de l’Afrique, et pas
uniquement des malheurs et des choses tristes. Le
Prince d’Orange Willem-Alexander des Pays-Bas, prsident
de l’UNSGAB, a not qu’il se dgage un consensus de plus
en plus grand sur les questions cls relatives l’eau,
et a offert le soutien de son organisme pour mobiliser
le financement dans le cadre de l’AOD.
Sfara Giorgio,
prsident du Groupe d’experts du G-8 sur l’eau et
l’assainissement, a annonc la cration de l’Alliance
G-8/Afrique sur l’eau, indiquant que cette alliance
s’inspirera des leons tires des Sommets G-8 d’vian et
de Toyako. Loc
Fauchon, prsident du CME, a encourag une redfinition
des institutions traitant de l’eau en Afrique, base sur
les expriences et les priorits africaines, l’une de
ces priorits devant consister trouver une
expression africaine du droit l’eau. Erastus
Mwencha, vice-prsident de la Commission de l’Union
africaine (UA), s’est flicit de l’inclusion des
rsultats du Sommet de l’UA tenu Sharm el Sheikh en
2008 au cours duquel 25 engagements ont t adopts pour
rsoudre les problmes lis la scurit de l’eau et
aux objectifs de l’assainissement. Michel Jarraud,
Secrtaire gnral de l’OMM, a prsent le cadre
hydrologique mis en place par cet organisme pour
renforcer les systmes de gestion de l’eau en Afrique.
Au cours
de la discussion du groupe technique, les participants
ont mis l’accent sur l’envergure du problme de l’eau et
de l’assainissement en Afrique, et ont not
qu’il
faudra annuellement, 50 milliards de $US pour atteindre
les objectifs dans trois domaines cls: accs une eau
potable et un assainissement scuritaire; eau pour
l’agriculture; nergie hydrolectrique et stockage d’eau
pour usages multiples. Ils ont fait appel des
investissements dans les domaines suivants: connaissance
et apprentissage, diversit, arrangements
institutionnels appropris et infrastructures adquates.
Au
cours de la session de clture, l’Afrique du Sud a
annonc qu’elle accueillera la 7 me session de l’AMCOW et la Deuxime Semaine
Africaine de l’Eau en novembre 2009. Ce pays a galement
exprim son intrt pour le 6 me
Forum mondial de l’eau qui se tiendra dans trois ans.
ASIE- PACIFIQUE:
Le vendredi, Ravi
Narayanan, vice-prsident du Conseil des gouverneurs du
Forum de l’eau Asie-Pacifique (APWF), a prsent le
Document rgional en indiquant qu’il traite entre
autres, des questions suivantes: financement de l’eau et
dveloppement des capacits; gestion des catastrophes
lies l’eau; surveillance des investissements et des
rsultats; et l’eau pour le dveloppement et les
cosystmes. Il a mis l’accent sur les principes
directeurs du Document rgional, notamment la
dcentralisation associe un financement adquat et
un renforcement des capacits.
Yoshiro Mori, de l’APWF a prsent les Initiatives pour
la scurit de l’eau des Ministres de l’APWF comme une
plate forme pour le dialogue entre les ministres de tous
les secteurs.
Siva Thampi, de la Commission conomique
et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le
Pacifique, a parl des activits de l’APWF, notant en
particulier le premier Sommet Asie-Pacifique de l’eau
organis au Japon en 2007. Wouter Lincklaen Arriens, de
la BAD, a parl de l’engagement pris par la Banque
d’accrotre les investissements dans le domaine de l’eau
dans la rgion Asie-Pacifique, soulignant qu’un
leadership dtermin et l’utilisation des technologies
existantes peuvent conduire une amlioration de la
gestion de l’eau.
Les reprsentants
sous-rgionaux ont dbattu entre autres: des dfis
spcifiquement rgionaux comme par exemple
les inondations, l’intrusion de l’eau sale et les
contraintes du stockage de l’eau; les impacts du
changement climatique, la croissance dmographique, les
besoins nergtiques et l’urbanisation; les besoins pour
la mise en œuvre par les gouvernements des engagements
existants; les stratgies de gouvernance des eaux
transfrontalires; et l’importance de la protection
environnementale, de la prservation de l’eau et de la
ralisation des ODM.
Les
ministres et les reprsentants de la rgion Asie-
Pacifique ont soulign l’importance des initiatives
nationales pour l’amlioration de la scurit de l’eau,
notamment: la modification des cadres juridiques et des
structures tarifaires; la rhabilitation des structures
dsutes; l’exploitation durable des ressources en eau;
et faire des bassins fluviaux des units fondamentales
de planification. propos du partage des eaux
transfrontalires, certains ont suggr que les tats en
amont devraient attnuer ou payer des compensations pour
les dgts causs envers les tats en aval.
Dans une session sur l’amlioration de
la scurit de l’eau, les participants ont mis l’accent
sur: l’amlioration des connaissances scientifiques et
l’harmonisation des donnes;
le dveloppement des technologies, y compris celles de
recueil des eaux de pluie; l’amlioration des stratgies
d’attnuation; le stockage de l’eau et la recharge des
eaux souterraines; l’amlioration de l’efficacit de
l’utilisation de l’eau pour l’agriculture; et la
promotion d’une plus grande participation des parties
prenantes, en particulier dans les communauts
responsables des eaux en amont.
Dans une mise jour sur
le travail du Groupe d’experts du G-8 sur l’eau et
l’assainissement,
Akihiko Furuya du
Ministre des Affaires trangres du Japon, a indiqu
que la rcente runion du Groupe s’est tenue lors du 5me Forum
mondial de l’eau, et qu’en plus de produire un rapport
sur le Plan d’action sur l’eau du G-8 adopt vian, le
Groupe devra aussi dvelopper une stratgie de mise en
œuvre sur l’eau et l’assainissement.
SOUS-RGION “DANS ET AUTOUR DE LA TURQUIE”:
Le mercredi, Haydar
Koaker, Directeur gnral de DSI, a prsent le rapport
rgional et a dclar qu’il constitue l’aboutissement de
22 sessions prparatoires rgionales bases sur une
vaste consultation avec les parties prenantes. Le
rapport met en relief les stratgies qui ont merg de
ces runions, organises sous les six thmes dbattus au
cours du Forum.
Lors des
prsentations, Veysel
Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie
de Turquie, a not que les fluctuations
environnementales ncessitent la mise en œuvre de
stratgies d’adaptation et d’attnuation, soulignant que
la Turquie possde plusieurs sicles d’exprience en
matire de gestion de l’eau. Sleyman Demirel, ancien
Prsident de la Turquie, a dclar que les humains ont
une obligation de protger la terre travers de
meilleures pratiques de gestion de l’eau. Il a mis
l’accent sur l’importance des barrages pour la
croissance conomique et le dveloppement social.
Lors de sance d’un
groupe
ministriel sur les impacts du changement climatique
dans la rgion, les participants ont soulign
l’importance de la lgislation, des systmes d’alerte
prcoce, des stratgies d’adaptation et des mcanismes
de coopration et des rgimes juridiques pour les eaux
transfrontalires; du rle de la science et de la
technologie; et de la ncessit d’intgrer les ODM et
les objectifs de la Dcennie internationale de l’eau
dans un processus rgional. Une proposition de dsigner
l’anne 2012, Anne internationale de la Diplomatie de
l’Eau, a t dbattue.
GROUPE DES PAYS
MDITERRANENS:
Le mercredi,
Hachmi Kennou, de l’Institut mditerranen de l’eau, a
ouvert la session sur la rgion mditerranenne. Les
conclusions de la session ont contribu au document
rgional dont les objectifs taient entre autres:
dfinir le contexte mditerranen par rapport aux
donnes cls relatives l’eau et la gestion des
ressources en eau; examiner les progrs accomplis vers
la ralisation des ODM et des cibles de Johannesburg;
prsenter les points de vue des parties prenantes
rgionales; et explorer les moyens de dvelopper de
nouvelles stratgies de collaboration.
Lors
de la session d’ouverture, l’Ambassadrice
Roza Ieremia, de la
Grce, a numr les priorits politiques pour la
rgion, notamment: le financement durable; l’adaptation
au, et l’attnuation du changement climatique; et les
synergies entre la gestion intgre des ressources en
eau (GIRE) et la gestion intgre de la zone ctire
(GIZC). Abdelkebir Zahoud, Secrtaire d’tat du Maroc, a
not l’importance des transferts des connaissances et
des technologies. Michael Scoullos, du
Partenariat mondial pour l’eau en Mditerrane
(GWP-Med), a dclar que la rgion est venue au Forum
avec un nouvel engagement politique.
Au cours
de la premire des trois discussions de groupe, les
participants ont examin entre autres: la gestion de la
demande et l’efficacit; la ncessit de l’ducation, la
participation des parties prenantes et la prise en
compte des considrations sexo-spcifiques dans le
traitement des dfis poss la gouvernance; le concept
de l’eau virtuelle; la gestion de l’eau dans les
situations d’occupation, de conflit et des eaux
transfrontalires; l’interaction entre les besoins en
eau, en nergie et en alimentation; et les opportunits
pour la coopration nord-sud dans le bassin
mditerranen.
Dans le
deuxime groupe sur l’eau et le dveloppement ctier,
les participants ont mentionn le tourisme,
l’urbanisation et la migration comme sources de pression
sur les rgions ctires, et ont relev que le rle des
technologies modernes dans le
bassin mditerranen, bien que controvers, doit tre
explor. Les autres questions examines incluent: les
impacts d’ une
mauvaise
intgration de la gestion des rgions maritimes et
terrestres; le tourisme et l’agriculture comme secteurs
concurrents pour l’eau dans les zones ctires;
l’importance du dessalement et du traitement des eaux
uses; les moyens pour mettre en œuvre simultanment la
GIRE et la GIZC; les implications de la Directive-cadre
de l’Union europenne sur l’eau dans les rgions
ctires de l’UE; et le potentiel pour les initiatives
rgionales, telles que le Partenariat euro-mditerranen
et la Convention pour la protection de l’environnement
marin et des rgions ctires de la Mditerrane, pour
la mise en place d’une coopration rgionale.
Pour
conclure, les participants ont mis l’accent sur la
sensibilisation du public, les politiques de fixation
des prix et l’intgration politique comme composantes
cls de la gestion de la demande en eau. Ils ont
soulign la ncessit de traduire les engagements
politiques en action concrte, et relev l’importance
des initiatives rgionales telles que le programme Horizon 2020
de l’UE, dans l’amlioration de la gestion de l’eau.
GROUPE DES PAYS
ARABES: Le jeudi, Safwat Abdel-Dayem, Directeur
excutif du Conseil arabe de l’eau (AWC) a prsent le
rapport rgional qui met en relief les mesures
ncessaires pour amliorer la gestion de l’eau,
notamment la mise en œuvre du droit l’eau, et la
rduction des carts entre les niveaux de connaissances
des peuples, par le biais de la collaboration et des
changes d’information.
Dans le
groupe de discussion de haut niveau,
Loc Fauchon,
prsident du CME, a soulign quatre principales
obligations, savoir: la mise en œuvre du droit
l’eau; la mobilisation de nouveaux financements pour
l’eau et l’assainissement, et l’utilisation efficace de
ce financement; s’assurer que les gestionnaires de l’eau
sont en place pour garantir un approvisionnement continu
d’eau propre; et promouvoir l’ducation sur les
ressources en eau. Mahmoud Abu Zeid,
prsident de l’AWC, a
parl des dfis que reprsente la fourniture d’eau en
quantits suffisantes pour l’agriculture, les industries
et les mnages, et a soulign le rle de l’Acadmie
arabe de l’eau dans la promotion de l’change
d’informations.
Sadiq Al-Mahdi, ancien
Premier ministre du Soudan, a soulign l’importance du
dialogue si l’on veut parvenir un accord sur le
partage quitable. Abdul Latif Rashid, Ministre des
ressources en eau d’Iraq, a soulign les efforts
renouvels pour promouvoir le dialogue avec la Turquie
et la Syrie, et a appel les pays arabes ratifier les
traits internationaux existants sur les cours d’eau
transfrontaliers.
Kevin Cleaver, du
Fonds international pour le dveloppement agricole
(FIDA), a plaid pour une restructuration des systmes
existants d’incitatifs, afin de promouvoir des
technologies et des cultures agricoles plus efficaces.
Kaoru Ishikawa, Ambassadeur du Japon en gypte, a mis
l’accent sur cinq messages sur l’eau et la science,
notamment: la ncessit de respecter les ressources
existantes par le biais d’une utilisation efficace;
l’usage des techniques telles que le dessalement;
l’utilisation de la technologie pour nettoyer les
sources d’eau pollues; le renforcement des Associations
des utilisateurs d’eau pour une utilisation quitable;
et l’ajustement des perceptions publiques sur
l’assainissement et la rutilisation de l’eau
Dans une
discussion de clture, les participants venus des universits,
des institutions de politiques, du Gouvernement et de la
socit civile ont dbattu entre autres: de l’tude des
innovations hors du secteur de l’eau; de la diffusion
des bonnes pratiques; du renforcement de l’ducation et
de la collaboration scientifique; de la promotion des
approches de GIRE; et de l’acclration de la
ratification des traits internationaux sur le rglement
des diffrends lis l’eau.
SESSIONS PLNIRES SPCIALES
LANCEMENT DU RAPPORT DE L’OCDE SUR LA FIXATION DES PRIX
ET LE FINANCEMENT: Le mardi, Angel Gurra,
Secrtaire gnrale de l’OCDE, a prsent Gestion de
l’eau pour tous: une perspective de l’OCDE sur la
fixation des prix et le financement – Messages cls pour
les dcideurs. Il a demand qu’une attention
particulire soit accorde l’eau douce, en plus des
domaines tels que le financement, les carburants et
l’alimentation; et l’utilisation de tarifs, taxes et
transferts d’aide (3T) pour un recouvrement durable des
cots.
Les
participants ont dbattu entre autres: de la gestion des
risques et des autres incitatifs pour l’implication du
secteur priv; d’expriences positives dans le domaine
du recouvrement des cots dans les pays en
dveloppement, et du renforcement des capacits pour les
infrastructures de l’eau. Les autres questions examines
incluaient: assurer la prvisibilit du financement
public, dvelopper des mesures de recouvrement des cots
durable pour amortir les investissements dans le
secteur; augmenter les tarifs et amliorer la base de
rfrence du recouvrement des cots.
PANNE
SCHE! COMMENT TRANSFORMER LES SCHERESSES EN
OPPORTUNITS POUR UNE MEILLEURE GESTION: Le lundi,
les participants se sont rpartis en deux groupes sur la
transformation de la scheresse en opportunits pour une
gestion plus efficace de l’eau. Marta Moren, du
Ministre de l’environnement, des affaires rurales et
maritimes d’Espagne, a soulign la ncessit d’une
gestion efficace de la scheresse au niveau local et
global. Les autres participants ont parl de la
ncessit de partager les expriences acquises et les
meilleures pratiques pour la gestion de l’eau et les
campagnes de sensibilisation du public durables visant
promouvoir l’utilisation efficace de l’eau. Ils ont
galement dbattu du passage d’une gestion de crise
une gestion des risques; de la ncessit de porter une
attention plus grande aux stratgies d’adaptation; de
dvelopper des plans flexibles d’attnuation de la
scheresse et des approches de bas en haut en vue de
rduire les conflits lis l’eau; et d’tablir les
priorits pour une politique globale de la scheresse.
Au cours
de la discussion qui a suivi, les participants ont parl
de la ncessit de lier la gestion de l’eau aux autres
secteurs environnementaux et de promouvoir des cultures
et des espces animales rsistantes la scheresse. Ils
ont examin le fondement juridique pour les transferts
d’eau entre bassins, ainsi que la disponibilit des
fonds pour amliorer les infrastructures de l’eau. Ils
ont soulign l’importance de l’ducation des
agriculteurs en matire de bonnes pratiques et ont
appel une participation plus grande des enfants dans
la planification de la gestion de l’eau.
SANT,
DIGNIT ET PROGRS CONOMIQUE: LA VOIE SUIVRE POUR
L’GALIT DES SEXES: Le lundi, les dlgus ont pris
part une session d’ouverture au cours de laquelle les
orateurs ont plaid pour qu’un terme soit mis au
“silence’’ entourant l’assainissement, demandant
instamment aux partenaires du dveloppement, que la
prsence des toilettes adquates devienne des pralables
pour la libration des fonds aux projets de sant et
d’ducation. Ils ont parl de la Confrence prparatoire
sur les Femmes et l’eau qui a prcd le Forum,
notamment des recommandations demandant aux chefs d’tat
et aux ministres de mettre en œuvre un budget refltant
le rle des femmes en matire d’eau et d’assainissement.
Les participants ont galement fait des prsentations
sur les expriences en matire d’eau et d’assainissement
en Asie Centrale, tout en soulignant leurs succs dans
la formation des femmes en tant que facilitatrices
rgionales en assainissement.
Dans la
discussion du deuxime groupe, Nimet ubuku, Ministre
des affaires fminines et familiales de Turquie, a
relev le rle spcifique des femmes dans l’agriculture
et l’irrigation. Santha Sheela Nair, Ministre du
dveloppement rural de l’Inde, a parl des tabous qui
entourent la discussion sur les menstruations des femmes
et la dfcation, soulignant que les facilits
sanitaires doivent tre adaptes leur contexte. Asfaw
Dingamo, Ministre des ressources en eau d’thiopie, a
fourni des exemples de l’incorporation des questions
lies au sexe dans l’agenda national de son pays au
cours des 20 dernires annes, en particulier le rcent
Mouvement sur la Fourniture de l’Eau, l’Assainissement
et l’Hygine.
Les
participants ont ensuite discut des sujets suivants: le
rle des femmes dans la gestion des catastrophes; les
donnes sur les questions lies l’utilisation de
l’eau, ventiles par sexe; et les barrires sociales
l’utilisation des toilettes sches Ecosan. Les autres
questions souleves incluent: la cration et
l’utilisation des indicateurs sexo-spcifiques, la
collecte des donnes, le financement pour l’eau et
l’assainissement, et le renforcement des capacits pour
la participation des femmes.
GROUPE D’EXPERTS
TECHNIQUE SUR L’EAU ET LA CRISE FINANCIRE: Le
mardi, un groupe d’experts technique, parlant en leur
nom propre, se sont runis pour dbattre des questions
lies l’eau et la crise financire.
Un des
participants a soulign que chaque dollar investi dans
l’eau et l’assainissement sauve 4 12 dollars US en
cots sanitaires et sociaux, ajoutant que le dfi auquel
se trouve confront ce secteur consiste utiliser les
rsultats disponibles de la recherche pour raconter une
belle histoire. Un autre participant a mis en relief
les mesures prises par des institutions financires
internationales et des partenaires, pour attirer le
financement long terme et les capitaux propres, et sur
la ncessit de rduire les risques et d’accrotre
l’accessibilit des services de l’eau dans les pays en
dveloppement. Les dlgus ont discut des mesures
prises pour attirer les capitaux privs dans les
initiatives locales et nationales et mis l’accent sur
l’utilisation efficace des fonds et des ressources en
eau. Ils ont ensuite suggr que pour obtenir davantage
de fonds des ministres des finances, les projets d’eau
devraient mettre l’accent sur leur habilit fournir
les soins de sant, l’ducation et contribuer la
lutte contre la pauvret. D’autres ont attir
l’attention sur une rduction de l’envie de payer des
consommateurs domestiques et industriels.
Des
participants ont en outre discut: de l’quilibre
appropri des taxes, tarifs et transferts; du rle des
mcanismes institutionnels dans le processus de rforme
du secteur de l’eau; de la manire d’quilibrer les
paiements effectus pour l’eau; et de la manire de
rduire les risques pour les investissements dans le
secteur de l’eau des pays en dveloppement.
IRRIGATION: UTILISATION EFFICACE DE L’EAU EN
AGRICULTURE: Le samedi, trois
groupes se sont penchs sur l’irrigation au Mexique, en
Chine et en Turquie. Les discussions ont port sur les
arrangements juridiques et institutionnels, la
planification et le dveloppement, et sur l’exploitation
et la maintenance des systmes d’irrigation.
Des
dlgus du Mexique ont examin les recommandations d’un
tribunal de l’eau qui a sig Saragosse in 2008 sur la
gestion des ressources de l’eau, notamment une
proposition d’laborer des stratgies de gouvernance
participatives; le cadre institutionnel du Mexique; et
le passage un contrle administratif dcentralis dans
les districts d’irrigation.
Dans
le groupe sur la Chine, Chen Lei, Ministre des
ressources hydrauliques de Chine, a soulign le rle
central de son pays dans la scurit alimentaire
mondiale. Il a ajout que cette scurit est menace par
la dgradation des terres, la croissance dmographique,
le changement climatique et la raret de l’eau pour la
production alimentaire.
Les
dlgus de la Turquie ont parl entre autres: de
l’importance des nouvelles stratgies de financement
pour les investissements dans le domaine de
l’irrigation, et de l’importance aussi des activits
rurales dans l’conomie nationale. Mehmet Mehdi Eker,
Ministre de l’agriculture et des affaires rurales de
Turquie, a parl des politiques et des plans d’action
pour rpondre aux impacts du changement climatique.
Les
dlgus ont ensuite parl: de la ncessit de
rhabiliter les infrastructures d’irrigation obsoltes
et du cadre juridique pour la gestion des ressources en
eau, comprenant notamment, une rglementation sur
l’appartenance des ressources d’eau nationales et sur
les exigences de conservation. Ils ont galement
encourag l’implication des associations des
agriculteurs utilisateurs de l’eau dans les activits de
gestion de l’irrigation.
Au
cours des discussions qui ont suivi, les participants et
les membres des groupes ont attir l’attention sur: la
corruption et la question des banques de l’eau pour
rglementer le transfert des droits l’eau; la
ncessit de moderniser l’irrigation; et la durabilit
conomique des associations des utilisateurs de l’eau.
Ils ont en outre dbattu des implications des cots
nergtiques et de la technologie d’irrigation; ainsi
que de l’utilisation d’un financement flexible et des
fonds de dveloppement agricole pour augmenter la
productivit de l’utilisation de l’eau.
CATASTROPHES LIES AU CLIMAT:
Le samedi, les participants ont entendu plusieurs
prsentations dans deux sessions de groupe sur la
gestion des catastrophes lies l’eau dans le cadre du
changement climatique: dfis et orientations futures du
point de vue des services mtorologiques et des
gestionnaires de l’eau.
Le
premier groupe, qui a prsent une perspective plus
technique, s’est concentr sur: les systmes de la
surveillance par satellite; la stratgie de l’OMM pour
l’attnuation des, et l’adaptation aux effets du
changement climatique; et la validation des donnes
climatiques.
Le
deuxime groupe a dbattu de l’implication des diverses
parties prenantes dans la gestion de la scheresse et
des inondations, afin de prvenir les pertes de vie en
Turquie, et de la mise en place des systmes d’alerte
prcoce et d’une capacit de raction pour faire face
aux catastrophes. Le projet de l’Anatolie du Sud-est
(GAP) a t reconnu comme un bon exemple de
dveloppement durable qui fournit des opportunits de
moyens d’existence et une protection contre les
inondations. Les participants ont appel une
amlioration des donnes climatiques et des produits
de la modlisation pour offrir de meilleures prdictions
saisonnires sur les pluies; ils ont aussi soulign la
ncessit de fournir des donnes articules sur des
priodes de temps comprhensibles pour les politiciens.
Les
dlgus se sont penchs sur: la ncessit de se
prparer affronter les effets extrmes du changement
climatique; l’importance de la collaboration
interdisciplinaire dans les initiatives d’attnuation;
la possibilit d’tablir un rseau des services
climatiques nationaux pour amliorer la gestion des
rservoirs et la production alimentaire.
PROCESSUS POLITIQUE
Le
processus politique du 5me Forum mondial de
l’eau comprenait quatre niveaux de politiciens: les
Chefs d’tat; les ministres; les parlementaires; et les
autorits locales. Ces groupes se sont runis du lundi
au dimanche pour mettre au point leurs contributions.
Les Chefs d’tat ont adopt un appel de haut niveau aux
gouvernements de la plante afin que des actions soient
prises; les ministres ont adopt une Dclaration
ministrielle; les parlementaires ont rsum les
discussions sur plusieurs questions litigieuses lies
l’eau; et les autorits locales ont adopt le Consensus
d’Istanbul sur l’eau.
AUTORITS LOCALES
DIALOGUE DES AUTORITES LOCALES: Environ 91 autorits
locales et 200 maires se sont runis le mercredi et le
jeudi aprs-midi pour discuter du Consensus d’Istanbul
sur l’eau (IWC). Le jeudi, un groupe a centr la
discussion sur: les responsabilits des autorits
locales; la ncessit de mobiliser des ressources
financires pour l’eau et l’assainissement; les impacts
du changement climatique; et la planification et la
gestion des catastrophes. Les participants ont insist
sur les messages cls destins aux parlementaires et aux
ministres, savoir: les autorits locales doivent tre
dotes des moyens travers la mise en place de cadres
rglementaires efficaces et par un soutien financier; et
les autorits locales comprennent mieux les besoins de
leurs communauts et sont bien places pour mettre en
œuvre le droit l’eau considr comme un droit humain,
condition que des ressources financires soient mises
leur disposition.
Kadir
Topbaş, Maire d’Istanbul, a prsent l’IWC qui traite
des dfis ruraux et urbains lis l’eau. Dominique
Lefebvre, Maire de Cergy-Pontoise, France, a par la
suite dirig un groupe sur la mise en œuvre, mettant en
relief le rle des “villes championnes “ dans la
promotion de la coopration, la progression du dbat sur
les questions cls et le partage des informations sur
les expriences en matire de mise en œuvre. Il a
dclar que 45 autorits locales ont convenu de jouer le
rle de villes chef de file.
Alors que
certaines autorits locales ont approuv
intgralement l’IWC,
d’autres ont dclar qu’elles ne pourront le signer que
lorsque l’expression transferts inter bassins aura t
supprime dans le document. Les autres autorits se sont
opposes cette suppression. Il a t suggr de
limiter la rfrence dans les limites des frontires
nationales, mais plusieurs autorits ont fait
opposition cette suggestion en raison de l’importance
potentielle de tels transferts pour les pays en
dveloppement ayant des eaux transfrontalires.
CONSENSUS D’ISTANBUL SUR L’EAU (IWC): Les points
saillants du IWC incluent la reconnaissance des
principes suivants:
- L’accs une eau et un assainissement de bonne qualit constitue un
droit humain fondamental;
- L’eau est un bien public qui devrait tre plac sous un contrle public
strict;
- Une approche cohrente au niveau local, rgional et national est
ncessaire pour l’adaptation au changement global et la
ralisation d’une gestion quitable et optimale des
ressources en eau;
- Le recouvrement des cots devrait se faire d’une manire quitable qui
assure la fourniture des services aux plus vulnrables
de la socit,
- La scurit de l’eau devrait tre base sur le principe d’une
rpartition quitable et raisonnable;
- Le renforcement des capacits, la mise en place des mcanismes
innovateurs de financement et des cadres rglementaires
devront faciliter l’accs l’eau et l’assainissement;
et
- Les dcideurs locaux et rgionaux devront tre intgrs dans le
processus politique des niveaux plus levs de la
gouvernance.
Pour atteindre ces objectifs, les autorits locales ont
pris l’engagement:
- D’valuer les pressions exerces sur les ressources en
eau et sur la biodiversit aquatique;
- D’effectuer l’inventaire des politiques locales et
rgionales et d’tablir une planification adapter aux
dfis qui posent une menace pour les ressources en eau
moyen et long terme;
- D’engager les dialogues avec les parties prenantes pour
dterminer les priorits locales et les plans d’action;
- De
dfinir les objectifs et les cibles mesurables lis aux
objectifs de l’IWC, et
- De
mettre en œuvre les plans d’action visant amliorer la
fourniture des services et accrotre la rsilience
locale.
La
rfrence transfert inter bassin dans l’annexe, sous
le point trois du projet de l’IWC intitul mesures, a
t supprime dans la version finale et remplace par
une note de bas de page qui contient la liste des
autorits locales favorables au transfert inter
bassin.
PRIX
POUR L’EAU DU MEXIQUE: Le mercredi, les autorits
locales ont assist la prsentation du prix
Compromiso Mexico pour l’eau. Ce prix rcompense les
politiques publiques menes par des autorits locales,
qui auront eu un impact positif sur la gestion des
ressources en eau, et qui sont susceptibles de dmontrer
des rsultats mesurables dans l’approvisionnement en
eau, l’puration des eaux uses et l’assainissement. Des
prix ont t dcerns la Province de Guangzhou, Chine;
Len, Guanajuato, Mexique, et Lima, Prou.
PARLEMENTAIRES
Le
prsident Kksal Toptan de
la Grande Assemble nationale de Turquie, a souhait la
bienvenue 263 parlementaires venus de tous les coins
du monde pour discuter des questions de l’eau organises
autour des quatre thmes suivant: les changements
globaux, les eaux transfrontalires, la dcentralisation
et le droit l’eau et l’assainissement.
Au cours
des discussions, de nombreux pays ont soulign la
ncessit du partage des avantages des eaux
transfrontalires et de la coopration. Certains
parlementaires ont recommand l’entre en vigueur de la
Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours
d’eau, tandis que d’autres ont appel des
accords-cadres spars sur les cours d’eau
transfrontalires et internationaux. La
dcentralisation a t encourage et les parlementaires
ont not le rle important de la lgislation dans la
mise en place d’une gouvernance efficace de l’eau au
niveau local. Un parlementaire de l’Iraq a appel un
accord trilatral sur les fleuves Tigre et Euphrate pour
renforcer la coopration rgionale. Certains
parlementaires ont appuy la cration d’un parlement
pour l’eau afin de faciliter la poursuite de la
coopration entre les parlementaires sur les questions
de l’eau.
Le droit
l’eau a t mis en exergue dans les dbats, et de
nombreux participants ont soulign la ncessit d’une
gouvernance efficace, la surveillance des ressources
publiques, l’accs aux tribunaux pour faire respecter
les droits, la conformit et les partenariats comme
moyens pour la mise en œuvre du droit. D’autres ont
soulign les dfis que pose l’institutionnalisation de
l’eau comme droit humain. La session s’est termine avec
une vido de Richard Durban, snateur des tats-Unis,
sur une loi du Snat amricain qui pourrait contribuer
aux efforts de l’AOD visant fournir de l’eau potable
100 millions de personnes dans les pays en
dveloppement.
CONCLUSIONS DES PARLEMENTAIRES: Dans leurs
conclusions, les parlementaires ont encourag la
ncessit:
- De
reconnatre, codifier et mettre en œuvre l’eau comme un
droit humain;
- De ne
pas cibler les infrastructures de l’eau pendant les
conflits;
- De
crer un parlement mondial pour l’eau;
- De
consacrer 1% des budgets nationaux de l’eau l’aide aux
pays en dveloppement pour la ralisation des cibles des
ODM;
- De
dcentraliser le secteur de l’eau pour autonomiser les
autorits locales;
- De
relier les questions de l’eau au changement climatique
dans les ngociations des Nations Unies de 2009 sur le
changement climatique Copenhague;
- De
protger l’environnement et rduire la pollution dans le
cadre du dveloppement durable; et;
- D’accrotre le rle des femmes et de la socit civile.
DIALOGUE ENTRE LES AUTORITES LOCALES ET LES
PARLEMENTAIRES
A la suite des
runions tenues sparment, les parlementaires et les
reprsentants des autorits locales de l’eau se sont
runis le jeudi pour un dialogue conjoint sur la
dcentralisation et le droit l’eau et
l’assainissement. Mustafa ztrk, de la Grande Assemble
nationale de Turquie, a ouvert la session et a soulign
l’imprieuse ncessit d’une coordination entre les
diffrents niveaux du gouvernement. Le modrateur
Mohamed Sad El Alami, Ministre charg des relations
avec le Parlement, Maroc, a parl de la ncessit
d’assurer la durabilit de l’utilisation des ressources
en eau par l’entremise des lois et des politiques
appropries.
Les participants
ont discut des rles
de la gouvernance au niveau national par rapport au
niveau local, et du processus de dcentralisation. Le
dbat a port sur: le droit humain l’eau; l’allocation
d’une partie des budgets de l’eau pour aider les pays en
dveloppement atteindre les cibles des ODM; et la
compensation pour destruction des infrastructures d’eau
pendant les conflits. Zekai Şen, Istanbul, de
l’Universit technique d’Istanbul, a conclu la session
en soulignant la ncessit de traduire les conclusions
en actions concrtes.
TRIALOGUE DE HAUT NIVEAU
Le
vendredi, Yaşar Yakiş, ancien Ministre des Affaires
trangres de la Turquie, a ouvert le Trialogue de haut
niveau runissant les ministres, les parlementaires et
les autorits locales. Il a annonc que 50 autorits
locales avaient dj pris l’engagement de signer le
Consensus d’Istanbul sur l’eau.
Au cours
d’une session de groupe, Rashad Ahmed, le Ministre de
l’environnement et de l’eau des mirats arabes unis, a
soulign l’importance des sources d’eau non
conventionnelles et mis l’accent sur le partage
quitable de l’eau comme condition pour la paix. Oscar
Castillo, du Parlement du March commun sud-amricain
(MERCOSUR), Argentine, a not que l’on ne peut trouver
la solution la crise globale de l’eau qu’en examinant
les causes originelles de cette dernire. Ruth Zavaleta
Salgado, Dput de l’opposition au Parlement du Mexique,
a dplor l’absence de progrs dans la mise en œuvre du
droit humain l’eau depuis le 4me Forum mondial de
l’eau
Les
autres parlementaires ont parl entre autres: de la
ncessit d’amliorer les capacits des autorits
locales; d’accrotre la coopration transfrontalire, de
conserver les ressources en eau; et de prserver les
cosystmes. Les maires ont recommand l’autonomisation
des autorits locales travers la fourniture des
ressources financires et techniques, et ont soulign
que l’eau est un droit humain. Les discussions ont
soulign entre autres: l’obligation de ne pas cibler les
infrastructures d’eau pendant les conflits; la ncessit
de protger les ressources en eau pour garantir le droit
humain l’eau; et les dfis poss par la corruption et
l’absence de financement.
CONFRENCE MINISTRIELLE
Environ
100 ministres se sont runis du vendredi au samedi pour
mette au point leur Dclaration. La session finale de la
Confrence ministrielle a dmarr avec une dclaration
de l’thiopie
demandant la suppression de la rfrence conformit
avec les accords existants dans le principe No 16 de la
Dclaration ministrielle sur les cours d’eau
transfrontalires.
RSUMS DES TABLES
RONDES MINISTRIELLES: Le dimanche, les
prsidents des huit tables rondes ministrielles tenues
le samedi ont rsum les principales conclusions de
leurs sessions. La table ronde ministrielle sur eau
douce – zones ctires a reconnu qu’un cadre juridique
international existe dj sur ce sujet, mais que sa mise
en œuvre est lente en raison d’une mauvaise gouvernance.
Elle a not l’importance des initiatives sous-rgionales
et des stratgies internationales qui combinent la
gestion intgre des ocans et des zones ctires
(GIOZC) avec la GIRE.
La table ronde
ministrielle sur rduire l’impact des catastrophes
lies l’eau a soulign la ncessit: de politiques
solides pour prvenir les catastrophes lies l’eau et
rduire les risques; de plans nationaux de gestion des
inondations et de la scheresse; du partage de
l’information, de la collecte des donnes et de
l’harmonisation des indicateurs; ainsi que des mesures
prventives.
Au cours des
discussions de la table ronde sur construire les
passerelles entre l’agenda de l’eau et celui du climat,
les dlgus ont relev l’importance croissante de
l’adaptation, les besoins spcifiques auxquels sont
confronts diffrentes rgions, et les synergies entre
l’attnuation et l’adaptation. Pour l’adaptation au
changement climatique, les dlgus ont soulign la
ncessit imprieuse: de dvelopper des mcanismes de
financement pour assurer les investissements; d’utiliser
la sensibilisation du public pour catalyser l’action et
d’investir dans le dveloppement de la science et de la
technologie; d’envoyer un message clair que l’eau devra
tre utilise comme un cadre de planification et
d’action pour la Troisime confrence mondiale sur le
climat en septembre 2009, et lors des ngociations sur
le changement climatique qui se tiendront Copenhague
en dcembre 2009.
Les discussions de la
table ronde sur l’eau pour l’nergie, l’nergie pour
l’eau, ont soulign entre autres: la coordination et
l’intgration des secteurs de l’eau et de l’nergie; le
traitement des usages multiples de l’eau; la gestion des
ressources en eau aux niveaux des bassins en utilisant
l’approche de GIRE et le dveloppement de manire
durable, des projets lis l’eau en utilisant les
valuations des impacts environnementaux. Cette table
ronde a aussi encourag une plus grande interaction
entre le Forum mondial de l’eau, le Forum mondial de
l’nergie et les processus internationaux traitant des
questions d’nergie.
Les
discussions de la table ronde ministrielle sur
financement des infrastructures de l’eau et des
services de l’nergie ont mis
l’accent sur la ncessit: de dvelopper et mettre en
œuvre les plans et les stratgies financires
nationales; d’amliorer la bancabilit des
propositions; d’tablir des partenariats publics-privs;
et de renforcer les capacits nationales en matire de
planification financire. Les participants ont galement
soulign que la crise financire ne devrait pas servir
d’excuse l’inaction, mais tre plutt un incitatif
l’amlioration de l’efficacit.
Dans la table ronde
sur l’eau pour le dveloppement en Afrique, les
ministres ont soulign la ncessit de: mcanismes
efficaces pour la mise en œuvre et la surveillance des
progrs; la rationalisation des questions
sexo-spcifiques, l’intgration rgionale;
l’amlioration de la fourniture d’eau et de
l’assainissement pas le biais des instruments existants;
et l’augmentation du financement pour atteindre les ODM.
Les ministres ont galement soulign leur engagement
pour la mise en œuvre de l’Agenda africain de
gestion des ressources en eau
Sur le sujet l’eau
pour l’alimentation et l’radication de la pauvret,
les ministres se sont penchs sur les aspects
intersectoriels de l’eau pour l’agriculture et ont
relev que l’agriculture utilise plus d’eau que tout
autre secteur. Soulignant l’imprieuse ncessit
d’accorder la priorit l’eau pour l’agriculture, les
dlgus ont discut des actions suivantes: investir
dans les technologies; renforcer les infrastructures;
amliorer la coopration, notamment les partenariats
sud-sud; amliorer la participation la prise de
dcision, des parties prenantes agricoles; traiter du
changement climatique; et fournir un financement adquat
pour mobilier et augmenter les investissements.
Dans une prsentation
de la table ronde sur au-del de l’anne internationale
sur l’assainissement (AIA) et mettre en œuvre le droit
l’eau et l’assainissement, les dlgus ont not que
l’AIA a t une russite pour ce qui est de la
sensibilisation, mais ont soulign la ncessit
d’adopter des approches novatrices en faveur des
pauvres, de dvelopper des politiques nationales et des
rgimes de financement efficaces, et de mobiliser des
ressources pour atteindre les ODM. Le droit l’eau a
t dbattu au cours de cette session. Les ministres ont
dclar que la question d’un droit d’accs l’eau et
l’assainissement a polaris beaucoup d’attention depuis
le 4 me Forum
mondial et qu’il est crucial d’atteindre les ODM. Ils
ont aussi indiqu que plusieurs pays ont dj encadr le
droit l’eau comme un droit constitutionnel dans leur
lgislation nationale. De nombreux participants ont
soulign que la Dclaration ministrielle d’Istanbul
n’insiste pas suffisamment sur un droit humain l’eau
et l’assainissement, tandis que d’autres ont estim
qu’il tait prmatur d’inclure une rfrence explicite
aux obligations existantes des droits humains relatives
l’accs l’eau potable et l’assainissement, avant
les conclusions du rapport de l’Expert indpendant du
Conseil des droits de l’homme.
Rponse des
principales parties prenantes aux tables rondes: Sur
la protection d’un droit l’accs l’eau et
l’assainissement, une reprsentante de l’Alliance Genre
et Eau a indiqu que la Dclaration ministrielle
semble reculer dans le temps. Elle a soulign qu’il
est du rle des gouvernements de protger leurs
populations, en particulier celles les plus vulnrables.
Elle a aussi dclar qu’il est essentiel de garantir:
une bonne quantit d’eau gratuite pour chaque individu
et le droit pour chaque enfant d’accder un
assainissement scuritaire, tout en prenant en compte
les besoins particuliers des filles.
Un reprsentant de Business Action for Water a dclar que: l’eau est
essentielle pour les affaires, et les affaires sont
essentielles pour l’conomie et l’emploi; l’eau,
l’nergie et l’alimentation sont inextricablement lies;
et que les technologies sont disponibles pour rpondre
aux problmes lis l’eau dans les zones ctires.
propos du financement, il a parl des progrs accomplis
depuis le 4 me
Forum mondial de l’eau.
Les reprsentants des
services publics et des syndicats ont not la ncessit
de tenir des forums tels que le Forum mondial de l’eau,
dans le cadre des Nations Unies pour produire des
conclusions contraignantes sur le droit l’eau et
l’assainissement. Ils ont demand aux gouvernements
d’utiliser les instruments leur disposition pour
assurer un accs durable l’eau et l’assainissement,
en tenant compte du rle des travailleurs du secteur de
l’eau.
ADOPTION OFFICIELLE
DE LA DCLARATION MINISTRIELLE: L’Inde a dclar
qu’il tait ncessaire que le Forum envoie un message
fort aux ngociations des Nations Unies sur le
changement climatique de 2009, en ce que toutes les
nations ont l’obligation d’attnuer les missions des
gaz a effet de serre dans le contexte des
responsabilits communes mais diffrencies, et sur la
ncessite de voir merger une action plus dtermine sur
le changement climatique.
Dcrivant la Dclaration
ministrielle et le Consensus d’Istanbul sur l’eau comme
les deux rsultats les plus importants du 5 me
Forum mondial de
l’eau, Veysel
Eroğlu ,
Ministre de l’environnement et de la foresterie de
Turquie, a plaid pour l’adoption officielle de la
Dclaration ministrielle. Il a indiqu que le projet de
cette Dclaration, termin le 4 mars 2009, reprsente le
produit final d’un trs long processus prparatoire,
qu’il ne serait pas possible d’y revenir, comme le
demandent certaines dlgations.
La
Dclaration ministrielle comporte des engagements pour
entre autres:
-
Intensifier les efforts pour atteindre les cibles des
ODM;
- Mettre en œuvre la GIRE au niveau des bassins fluviaux;
- Amliorer la gestion de la demande en eau;
- Prserver les flux environnementaux, accrotre la
rsilience et restaurer les cosystmes;
- Prvenir les catastrophes lies l’eau et y rpondre;
- Faire
reconnaitre l’eau comme un besoin humain fondamental, et
louer le travail accompli sur les droits de l’homme et
l’accs l’eau dans le systme des Nations Unies;
- Accorder la priorit l’eau et l’assainissement dans
la planification du dveloppement;
- Promouvoir la coopration de l’utilisation durable et de
la protection des ressources en eau transfrontalires;
et
-
Accepter de respecter la loi internationale sur la
protection des ressources en eau pendant les conflits.
Le principe 15 sur la
considration de l’eau comme un besoin humain
fondamental, a attir le plus d’attention au cours des
dbats du Forum. Les reprsentants de certains pays ont
plaid pour la reconnaissance du droit humain l’eau et
un assainissement de base, la reconnaissance de la
valeur culturelle de l’eau et l’implication des peuples
autochtones dans la gestion de l’eau.
DCLARATIONS
FINALES: Le Directeur gnral du CME, Ger
Bergkamp, a encourag les gouvernements et les dlgus
faire avancer les discussions mondiales sur l’eau et a
exprim la disponibilit du CME aider la mise en
œuvre des engagements pris, en fournissant un soutien
pour le dveloppement des capacits.
Veysel Eroğlu, Ministre de l’environnement et de la foresterie de
Turquie,
a dclar que le Forum
a rassembl plus de 120 pays et a permis d’aboutir une
meilleure comprhension des questions lies l’eau, et
l’laboration des politiques de l’eau pour un
dveloppement durable. Il a conclu en soulignant que les
dcisions prises ce Forum ainsi que les activits pour
leur mise en œuvre constituent une plate-forme pour la
fraternit, la coopration et la paix.
SEGMENT DE HAUT NIVEAU
Les chefs
d’tat se sont runis le lundi pour finaliser un accord
de haut niveau. L’accord lance un appel aux
gouvernements, aux organisations internationales et
autres parties prenantes pour leur demander de
dvelopper une vision commune et un cadre pour le
dveloppement et la gestion durables des ressources en
eau, de garantir l’accs une eau et un
assainissement scuritaire pour tous. L’accord stipule
que les ressources en eau ne peuvent pas tre gres
sans les capacits appropries et sans les
infrastructures adquatement conues et entretenues, et
que la plus haute priorit devrait tre accorde aux
investissements dans ces domaines.
CLTURE DU FORUM
Le 5me
Forum Mondial de l’eau a clos ses travaux dans
l’aprs-midi du dimanche 22 mars, qui est
galement la Journe mondiale de l’eau.
JOURNE MONDIALE DE L’EAU – LES EAUX TRANSFRONTALIRES
Les participants ont
visionn “une seule eau”, documentaire prim, ralis
par Sanjeev Chatterjee et Ali Habashi. Ce film qui a t
tourn dans 14 pays, couvre une priode de cinq ans et
peut tre tlcharg en ligne au: <http://1h2o.org/>.
Andrs Szllsi-Nagy,
de l’UNESCO-PIH, a prsent la table ronde de haut
niveau sur l’adaptation aux changements globaux dans
les bassins transfrontaliers. Il a indiqu qu’il existe
dans le monde 263 lignes de partage des eaux communes
et, et 273 aquifres en eaux souterraines partages dont
dpendent directement 3 milliards d’individus. Il a
dclar que la gouvernance doit s’appuyer sur les
principes de coopration et de solidarit afin de
permettre ces populations d’viter les conflits lis
l’eau engendrs par une comptition effrne pour les
ressources en eau communes.
Au cours des
discussions de la table ronde, Alfred Duda, du Fonds
mondial pour l’environnement (FME) a parl du rle du
FME et de ses agences partenaires, notamment: le
financement pour les semences, afin de renforcer la
confiance et la coopration; le soutien technique; et la
facilitation par les tierces parties. Notant que les
accords transfrontaliers devraient traiter de plus en
plus des questions lies la variabilit climatique, il
a soulign que le soutien du FME peut aider prparer
les organisations des bassins fluviaux mettre en œuvre
des projets plus grands sous l’gide de la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques.
Sibylle Vermont,
vice-prsidente de la Convention sur la protection et
l’utilisation des cours d’eau transfrontires et des
lacs internationaux, CEE, a indiqu que la Convention a
dvelopp une srie de directives et d’instruments
techniques pour la gestion des ressources
transfrontires. Elle a ajout que la Convention
encourage la coopration en obligeant les pays
ngocier entre eux des accords bilatraux et
multilatraux, et crer des organismes conjoints.
Anders Berntell, de
l’Institut Stockholm international de l’Eau, a soulign
un certain nombre de divergences conceptuelles dans la
discussion, notamment, le qualificatif transfrontalier
ou international appliqu aux eaux; et le principe de
souverainet nationale par rapport celui d’une
gouvernance partage des ressources.
CRMONIE DE CLTURE
DCLARATION DU FORUM DES
JEUNES: Les dlgus des jeunes ont dclar que leur
participation au Forum mondial de l’eau tait la
rsultante de leur capacit et non pas de leur
vulnrabilit. Ils ont soulign qu’ils veulent tre des
partenaires dans le processus et non pas tout simplement
des parties prenantes. Ils ont soulign que le langage
de la Dclaration ministrielle aurait d indiquer plus
clairement que l’eau et l’assainissement sont des doits
humains.
Les dlgus des
jeunes ont par la suite procd la lecture de leur
Dclaration, rdige par des jeunes originaires de 25
pays. Articule autour des thmes du 5 me
Forum, cette dclaration stipule entre autres que:
-
Les
recommandations du
5 me
Forum devront tre transmises aux ngociations des
Nations Unies sur le changement climatique de 2009
Copenhague;
-
L’accs une eau
propre, abordable, scuritaire et facilement accessible
devrait tre considr comme un droit humain fondamental
et dfini comme tel dans les lgislations nationales;
-
Il n’y a pas de
bonne gouvernance sans participation du public;
-
Les gouvernements
devraient mettre en place des mcanismes pour assurer
l’accs l’eau potable pour toute les populations,
quelle que soit la capacit de celles-ci payer pour
cette eau; et
-
Les jeunes
devraient tre impliqus dans les processus de prise de
dcisions lies leur ducation, et ces processus
devraient tenir compte des considrations
sexospcifiques et des dfis sociaux actuels.
GRAND
PRIX MONDIAL POUR L’EAU DE KYOTO:
Hitoshi Ohshima, Responsable de la politique
environnementale globale du Japon, a prsent le Grand
Prix mondial pour l’eau de Kyoto, remis une ONG pour
ces activits sur le terrain. William Cosgrove,
prsident du Jury de ce prix, a remarqu que les dix
finalistes qui ont prsent leur projet le samedi, ont
inclus les femmes et les jeunes dans ces divers projets.
Il a par la suite remis le prix Watershed Organization
Trust de l’Inde. Marcella D’Souza a accept le prix au
nom de l’organisation et a dclar que l’eau doit tre
utilise comme une force unificatrice
DCLARATIONS DE
CLTURE: Oktay Tabasaran, Secrtaire gnral du 5 me
Forum mondial de l’eau, a dclar que les connaissances
acquises et les rsultats obtenus lors de ce Forum
constitueront les cadeaux d’Istanbul au monde. Il a
soulign la participation quitable des femmes ce
Forum. Il a remerci la Direction des travaux
hydrauliques de l’tat, Istanbul, la municipalit
mtropolitaine d’Istanbul et l’Administration charge de
l’eau et de l’puration des eaux uses d’Istanbul (ISKI)
pour leur soutien au Forum. Il a flicit les milliers
d’individus dont la collaboration a conduit au succs ce
Forum.
Dans ses dernires
remarques, Ben Braga vice-prsident du CME, a not que
les questions relatives l’eau mritent une nouvelle
rflexion et des actions concrtes, soulignant que le 5 me
Forum mondial de l’eau a lanc un nouveau processus
caractris par une participation ouverte et
dmocratique, et un partage des connaissances. Klaus
Toepfer, ancien directeur excutif du PNUE, a expliqu
le travail d’organisation du 5 me Forum qui a dur trois ans. Il a soulign la
nouvelle entente verte du PNUE, relevant qu’elle
constitue un moyen durable de rpondre la crise
conomique. Il a flicit les dlgus pour avoir
reconnu l’importance du rle des femmes dans la gestion
de l’eau. Parlant du processus de dsertification, il a
soulign la ncessit d’inclure le traitement des deux
questions de l’eau et de la dsertification dans un
cadre de changement climatique post-2012.
Tomris
Trmen, ancien Directeur excutif de l’Organisation
mondiale de la sant, a dclar que le traitement de
l’eau et l’vacuation des eaux uses constituent les
plus grandes dcouvertes scientifiques. Elle a soulign
l’importance de la ralisation des ODM pour assurer un
avenir plus durable pour les populations les plus
vulnrables du monde.
Hasan
Zarikaya, Sous-secrtaire, Ministre de l’environnement
et de la foresterie de Turquie, a not que l’eau peut
exister sans nous, mais nous ne pouvons pas exister sans
elle. Qualifiant la question de la meilleure manire de
grer l’eau comme le plus grand dfi du Forum, il a
flicit les dlgus pour leur participation
transparente et dmocratique. Il a relev que le Forum a
atteint ses objectifs de placer l’eau sur l’agenda
politique, et de partager les meilleures pratiques, et a
suggr que le CME prpare des indicateurs pour la
surveillance des actions entreprises par les parties
prenantes concernes aprs Istanbul. Hasan Zarikaya a
dclar le Forum clos 13h45.
PROCHAINES RUNIONS
2EME CONFRENCE EUROPENNE SUR L’EAU:
Cette Confrence se tiendra les 2 et 3 avril 2009
Bruxelles, Belgique. Les parties prenantes de l’ensemble
de l’Union Europenne discuteront des questions
stratgiques de la gestion de l’eau et participeront
activement au processus de dveloppement des Plans de
Gestion des Bassins Hydrographiques. Pour plus
d’informations, contacter: Euro Keys Sprl, tel:
+32-02-777-9979; fax: +32-02-770-3601; e-mail:
ewc2009@eurokeys.com; Internet: http://www.ewc2009.eu/
3EME FORUM DE YANGTZE:
Cette runion se tiendra les 20 et 21 avril 2009
Yangtze, Chine. Elle inclura un sous-sommet sur le
changement climatique et la scurit de l’eau urbaine
dont le but est: la promotion de la communication et de
la discussion internationales; le partage d’expriences,
des technologies et des connaissances en matire de
raction au changement climatique et son impact sur
l’hydrologie et la scurit de l’eau urbaine; ainsi que
la promotion du dveloppement urbain durable en ce qui
trait la gestion de l’eau dans les villes modernes.
Pour plus d’informations, contacter: Wu Quanfeng,
Secrtariat du forum de Yangtze; e-mail:
secretariat@yangtzeforum.org; Internet:
http://www.yangtzeforum.com/
PERTES D’EAU 2009:
Cette confrence se droulera du 25 au 29 avril 2009
Cape Town, Afrique du Sud. Il s’agit du cinquime
vnement dans une srie de confrences de spcialistes
en rduction de pertes d’eau de l’Association
Internationale de l’Eau (IWA). Le but de cette rencontre
est de discuter des meilleures pratiques internationales
en matire d’valuation des pertes d’eau, de gestion, de
rduction et de contrle des fuites, ainsi que de
l’amlioration du systme de mesure de la consommation
des clients. Pour plus d’informations, contacter: le
prsident du Groupe de Travail spcial sur les Pertes
d’eau, Bambos Charalambous; e-mail: bambos@wbl.com.cy;
Internet: http://www.waterloss2009.com/
SMINAIRE INTERNATIONAL SUR LE
DVELOPPEMENT DES RESSOURCES EN EAU ET LA GESTION DES
ZONES CTIRES DES PAYS EN DVELOPPEMENT:
Cette confrence se tiendra du 4 au 6 mai 2009 Manado,
Indonsie. Son objectif sera de favoriser les changes
d’expriences en matire de dveloppement des ressources
en eau et de gestion des zones ctires, par rapport aux
impacts du changement climatique. Pour plus
d’informations, contacter: le Chef du Secrtariat, tel:
+62-21-722-4531; fax: +62-21-7279-2263; e-mail:
info@hathi-manado.org; Internet:
http://www.hathi-manado.org/
17EME SESSION DE LA COMMISSION DES
NATIONS UNIES SUR LE DVELOPPEMENT DURABLE (CSD-17):
La CSD-17 se droulera du 4 au 15 mai 2009 New York,
tats-Unis. Il s’agit d’une session sur les politiques
et elle se concentrera sur les questions thmatiques
suivantes: l’agriculture, le dveloppement rural, les
terres, la scheresse, la dsertification et l’Afrique.
Pour plus d’informations, contacter: Secrtariat DESA;
tel: +1-212-963-8102; fax: +1-212-963-4260; e-mail:
dsd@un.org; Internet:
http://www.un.org/esa/sustdev/csd
34EME CONFRENCE INTERNATIONALE DU WEDC
- EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGINE: DEVELOPPEMENT DURABLE
ET APPROCHES MULTISECTORIELLES:
Cette confrence se tiendra du 18 au 22 mai 2009 Addis
Abeba, thiopie. La Confrence internationale du Centre
de dveloppement et d’ingnierie de l’eau (WEDC) est une
plateforme globale pour les praticiens, les dcideurs,
les universitaires et les chercheurs qui sont la
pointe des innovations dans le domaine de l’eau et de
l’assainissement dans les pays en dveloppement. Pour
plus d’informations, contacter: Martine Morton; e-mail:
m.c.morton@lboro.ac.uk; Internet:
http://www.wedcconference.co.uk/
CONFRENCE DU PNUE SUR LE RENFORCEMENT
DE LA GOUVERNANCE DE L’EAU DOUCE TRANSFRONTALIRE: LE
DEFI DE LA DURABILITE ENVIRONNEMENTALE:
Cette confrence se droulera du 20 au 22 mai 2009
Bangkok, Thalande. Son principal objectif est
d’identifier les dfis et les opportunits dans la
gouvernance de l’eau douce, et tablir les actions
prioritaires pour des amliorations. Pour plus
d’informations, contacter; Bakary Kante, Division du
droit et des conventions sur l’environnement, tel:
+254-20-762-4011, fax: +254-20-762-4300; e-mail:
bakery.kante@unep.org; Internet: http://www.unep.org/environmentalgovernance/Events/StrengtheningTransboundaryFreshwaterGovernance/tabid/475/language/en-US/Default.aspx
SEMAINE INTERNATIONALE DE L’EAU 2009:
Cette runion sera organise du 16 au 22 aot 2009
Stockholm, Sude, par l’Institut Stockholm international
de l’eau (SISI). La session 2009 de cet vnement annuel
sera organis autour du thme Rpondre aux changements
globaux: Accs l’eau pour le bien commun. Pour plus
d’informations, contacter: tel: +46-(0)8-522-139-60;
fax: +46-(0)8-522-139-61; Internet:
http://www.worldwaterweek.org/
FORUM MONDIAL DE L’EAU URBAINE 2009:
Ce forum qui se droulera du 18 au 21 aot 2009
Incheon, Core, servira de plateforme pour discuter des
solutions possibles aux questions lies l’eau
rsultant de la pollution de l’eau, du changement
climatique et du dveloppement urbain. Pour plus
d’informations, contacter: le Secrtariat de WCWF, tel:
+82-32-850-5680; fax: +82-32-850-5689; e-mail:
info@wcwf2009.org; Internet: http://www.wcwf2009.org/
8EME ASSEMBLE SCIENTIFIQUE DE L’IAHS ET
37EME CONGRS DE L’IAH: Cette
confrence conjointe se tiendra du 7 au 12 septembre
2009 Hyderabad, Inde. L’Assemble scientifique de
l’Association internationale des services hydrologiques
(IAHS) examinera le thme l’Eau, une ressource vitale
sous pression – Comment la science peut-elle aider?,
tandis que le Congrs de l’Association internationale
des hydrogologues (IAH) se penchera sur le
dveloppement et la gestion durables des ressources en
eau douce dans les terres rocheuses. Pour plus
d’informations sur l’Assemble scientifique de l’IAHS,
contacter: P. Rajendra Prasad, vice-prsident IAHS et
organisateur de la 8 e
Assemble scientifique de l’IAHS, tel: +91-891-257-5500;
e-mail: ahivisakha@hotmail.com ou rpatury@yahoo.com;
Internet: http://www.appliedhydrology.org/iahs; et pour
plus d’informations sur le Congres de l’IAH contacter:
Shammy Puri, tel: +91-40-2343-4626; fax:
+91-40-2343-4651; e-mail: ShammyPuri@aol.com; Internet:
http://www.appliedhydrology.org/iahs
L’EAU, LA DIVERSIT CULTURELLE ET LE
CHANGEMENT ENVIRONNEMENTAL GLOBAL: LES TENDANCES
MERGEANTES, AVENIRS DURABLES?:
Cette confrence se tiendra du 1er au 3 octobre 2009
Kyoto, Japon. Elle est organise conjointement par
UNESCO-IHP, l’Institut de Recherche pour l’Humanit et
la Nature, le Japon, et l’Universit des Nations unies.
Pour plus d’informations, contacter: Lisa Hiwasaki;
e-mail: l.hiwasaki@unesco.org; Internet:
http://typo38.unesco.org/en/themes/ihp-water-society/water-and-cultural-diversity.html
15e
CONFRENCE DES PARTIES LA CCNUCC ET 5e
RUNION DES PARTIES AU
PROTOCOLE DE KYOTO: La
CdP-15/CCNUCC et la CdP/RdP-5 sont prvues du 7 au 18
dcembre Copenhague, Danemark. Ces runions
concideront avec la 31e
runion des organes subsidiaires de la CCNUCC. Dans le
cadre de la feuille de route adopte la Confrence
des Nations unies sur le changement climatique de Bali
en dcembre 2007, la CdP-15 et la CdP/RdP-5 devront
finaliser un accord –cadre pour la lutte contre le
changement climatique au-del de 2012 (lorsque vient
terme la priode du premier engagement au titre du
Protocole de Kyoto). Pour plus d’informations,
contacter: Secrtariat de la CCNUCC; tel:
+49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail:
secretariat@unfccc.int ;
Internet:
http://unfccc.int/meetings/unfccc_calendar/items/2655.php?year=2009
SIXIME FORUM MONDIAL DE L’EAU:
Le prochain Forum mondial de l’eau aura lieu en mars
2012. Pour plus d’informations, contacter: le Conseil
mondial de l’eau ; tel: +33-49-199-4100; fax:
+33-49-199-4101; e-mail: wwc@worldwatercouncil.org;
Internet: http://www.worldwatercouncil.org
GLOSSAIRE
AMCOW
AOD
APWF
BAD
CENUE
CME
CPWC
DSI
GIRE
GIZC
IWC
OCDE
ODM
OMM
PNUE
UNESCO
UNESCO-IHP
UNSGAB
WASH
WWDR-3
Conseil des ministres africains chargés de l’eau
Aide officielle au développement
Forum Asie Pacifique de l’eau
Banque asiatique de développement
Commission économique des Nations unies pour l’Europe
Conseil mondial de l’eau
Programme de coopération sur l’eau et le climat
Direction générale des travaux hydrauliques de l’Etat (Turquie)
Gestion intégrée des ressources en eau
Gestion intégrée des zones côtières
Consensus d’Istanbul sur l’eau
Organisation pour la coopération et le développement économique
Objectifs de développement du millénaire
Organisation météorologique mondiale
Programme des Nations unies pour l’environnement
Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture
Programme hydrologique international de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture
Conseil consultatif pour l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire général des Nations unies
Eau, Assainissement et Hygiène
Troisième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau
AMCOW
AOD
APWF
BAD
CENUE
CME
CPWC
DSI
GIRE
GIZC
IWC
OCDE
ODM
OMM
PNUE
UNESCO
UNESCO-IHP
UNSGAB
WASH
WWDR-3Conseil des ministres africains chargés de l’eau
Aide officielle au développement
Forum Asie Pacifique de l’eau
Banque asiatique de développement
Commission économique des Nations unies pour l’Europe
Conseil mondial de l’eau
Programme de coopération sur l’eau et le climat
Direction générale des travaux hydrauliques de l’Etat (Turquie)
Gestion intégrée des ressources en eau
Gestion intégrée des zones côtières
Consensus d’Istanbul sur l’eau
Organisation pour la coopération et le développement économique
Objectifs de développement du millénaire
Organisation météorologique mondiale
Programme des Nations unies pour l’environnement
Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture
Programme hydrologique international de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture
Conseil consultatif pour l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire général des Nations unies
Eau, Assainissement et Hygiène
Troisième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau
Le Bulletin du Forum mondial de l’eau est une publication du l’institut international du développement durable (IIDD) <info@iisd.ca>, éditeurs du Bulletin des Négociations de la terre © <enb@iisd.org>. Ce numéro a été rédigé et édité par Robynne Boyd, Claudio Chiarolla, Alexandra Conliffe, Tallash Kantai, Wangu Mwangi, Kate Neville, et Anna Schulz. Photographe: Leila Mead. Éditeur numérique: Diego Noguera. Version française: Hélène Kom - révision: Pia M. Kohler, Ph.D. Éditeur: Lisa Schipper, Ph.D. <lisa@iisd.org>. Directeur du Service d’information de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par le Secrétariat du 5ème Forum mondial de l’eau. L’IIDD peut être joint par voie postale au 161 Portage Avenue East, 6th Floor, Winnipeg, Manitoba R3B 0Y4, Canada; par téléphone au: +1-204-958-7700; et par télécopieur au: +1-204-958-7710. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas forcément les vues de l’IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés dans d’autres publications moyennant citation académique appropriée. Les versions électroniques du Bulletin sont transmises à travers notre liste de distribution e-mail (formats HTML et PDF) et sont disponibles en ligne au <http://enb.iisd.org/>. Pour tous renseignements sur le Bulletin, y compris les demandes de couverture d’événements par nos services, contacter le Directeur du service d’information de l’IIDD par courriel à: <kimo@iisd.org>, par téléphone à: +1-646-536-7556 et par voie postale au 300 East 56th St.,11A, New York, NY 10022, États-Unis d’Amérique.
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