Summary report, 10 January 2005
10-14 JANVIER 2005
La runion Internationale (RI) sur l'Examen de l'Application du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) s'est tenue du 10 au 14 janvier 2005, au Swami Vivekananda International Convention Center, Port Louis, Maurice. Prs de 2000 participants, dont 18 prsidents, vice-prsidents et premiers ministres, quelques 60 ministres et des reprsentants des agences des Nations Unies et d'organisations intergouvernementales et non gouvernementales, y ont pris part.
La RI a t a t prcde par deux journes de consultations informelles, tenues les samedi 8 et dimanche 9 janvier, et organises en vue de faciliter les prparatifs de la runion et, en particulier, pour avancer les ngociations autour du Projet de Papier Stratgique pour la Poursuite de la Mise en Application du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des PEID.
Du lundi 10 au mercredi 12 janvier, la RI a tenu, en plnire, des groupes de discussions consacrs aux thmes: des vulnrabilits environnementales des PEID; des difficults particulires poses aux PEID dans les domaines du commerce et du dveloppement conomique; du rle de la culture dans le dveloppement durable des PEID; du traitement des tendances mergeantes et des dfis sociaux poss au dveloppement durable des PEID; et l'dification de la rsistance des PEID. La Grande Commission s'est runie du lundi 10 au jeudi 13, pour parachever les ngociations autour du projet de document de la Stratgie.
La runion de haut niveau de la RI s'est droule le journe du jeudi et du vendredi, et a englob un dbat gnral et deux tables rondes. Le dbat gnral a port sur l'Examen Exhaustif de l'Application du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des PEID. Les deux tables rondes ont planch sur le thme gnral de la Voie Suivre, la premire, ayant t consacre la question de la mobilisation des ressources, et la seconde, celle du renforcement des capacits.
Des ateliers consacrs au thme du renforcement des capacits, des vnements spciaux et des activits de partenariat, traitant d'une large gamme de sujets touchant aux PEID, ont galement eu lieu durant la runion, qui a galement vu le lancement du Consortium Universitaire des PEID. A la fin de la runion, les dlgus ont adopt la Dclaration de Maurice et la Stratgies de Maurice pour la Suite de la Mise en uvre du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des PEID.
BREF HISTORIQUE DU PAB
La vulnrabilit des les et des littoraux a t reconnue par la 44e session de l'Assemble Gnrale de l'ONU, en 1989, lorsqu'elle a entrin la rsolution 44/206 consacre aux effets dfavorables ventuels de l'lvation du niveau des mers sur les les et les littoraux, et en particulier les littoraux de faibles altitudes. La Confrence des Nations Unies pour l'Environnement et le Dveloppement (CNUED), tenue en 1992 Rio de Janeiro, au Brsil, a attir l'attention internationale sur le cas particulier des petites les et des littoraux, lorsqu'elle a adopt le Plan d'action 21, un programme d'action pour le dveloppement durable. Le Chapitre 17 du Plan d'action 21, concernant la protection des ocans, de tous les types de mers et des littoraux a englob une partie programmatique consacre au dveloppement durable des petites les. Le Plan d'action 21 a appel galement la convocation d'une confrence mondiale sur le dveloppement durable des PEID.
CONFERENCE MONDIALE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID: Etablie par la rsolution 47/189 de la GA en 1992, la Confrence Mondiale sur le Dveloppement Durable des PEID s'est tenue Bridgetown, la Barbade, du 25 avril au 6 mai 1994. La Confrence a abouti l'adoption du Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement Durable des PEID (PAB), un programme en 14 points, qui dtermine les domaines d'intervention prioritaires et qui fait tat des mesures spcifiques ncessaires au traitement des difficults particulires auxquelles les PEID se trouvent confronts. Les domaines prioritaires englobent: les changements climatiques et l'lvation du niveau des mers, les catastrophes naturelles et environnementales, la gestion des dchets, les ressources ctires et marines, les ressources en eau douce, les ressources en terres, les ressources nergtiques, les ressources touristiques, la biodiversit, les institutions nationales et les capacits administratives, les institutions rgionales et la coopration technique, le transport et la communication, la science et la technologie, et le dveloppement des ressources humaines. Le PAB identifie, en outre, plusieurs domaines trans-sectoriels ncessitant une attention, dont ceux: du renforcement des capacits; du dveloppement institutionnel aux chelons national, rgional et international; de la coopration dans le transfert des technologies cologiquement rationnelles; du commerce et de la diversification conomique; et des finances. La Confrence a galement adopt la Dclaration de la Barbade, une affirmation de la volont politique qui soutient les accords contenus dans le PAB.
La Commission de Dveloppement Durable (CDD) a reu la responsabilit du suivi de la mise en application du PAB.
SE-AGNU- 22: En septembre 1999, la 22e Session Extraordinaire de l'Assemble Gnrale de l'ONU (SE-AGNU-22) a entrepris une valuation exhaustive de la mise en uvre du PAB. La Session Extraordinaire a adopt le document Etat des progrs accomplis et initiatives pour la future mise en uvre du programme d'action pour le dveloppement durable des PEID, qui dtermine les six domaines problmatiques ncessitant une attention urgente: les changements climatiques, les catastrophes naturelles et environnementales et la variabilit climatique, les ressources en eau douce, les ressources ctires et marines, l'nergie, et le tourisme. Outre ces domaines prioritaires, la Session extraordinaire a mis en exergue la ncessit de se focaliser sur les moyens d'excution, travers: les stratgies de dveloppement durable, le renforcement des capacits, la mobilisation des ressources et la finance, la mondialisation et la libralisation du commerce, le transfert de technologies cologiquement rationnelles, l'indice de vulnrabilit, la gestion des donnes, travers le renforcement du rseau des PEID, et, la coopration internationale et les partenariats. La Session Extraordinaire a galement adopt une dclaration dans laquelle les Etats membres ont, entre autres, raffirm les principes du dveloppement durable incarns dans le Plan d'Action 21, la Dclaration de la Barbade et le PAB, ainsi que leurs engagements en leur faveur.
SOMMET DU MILLENAIRE: En septembre 2000, au Sommet du Millnaire des Nations Unies, qui s'est droul au sige de l'ONU New York, les dirigeants mondiaux ont adopt la Dclaration du Millnaire (Rsolution de l'Assemble Gnrale 55/2) et ce faisant, ont pris la rsolution de rpondre aux besoins particuliers des PEID, travers la mise en uvre du PAB et des conclusions de la SE-AGNU-22, rapidement et intgralement.
SMDD: Le Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD) s'est runi du 26 aot au 4 septembre 2002, Johannesburg, en Afrique du Sud. Le SMDD a raffirm le cas particulier des PEID, et a consacr au dveloppement durable des PEID, un chapitre entier du Plan de Mise en Application de Johannesburg (PMAJ), qui dtermine un ensemble d'actions prioritaires, appelle une valuation exhaustive du PAB, en 2004, et requiert de l'AG, sa 57e session, de considrer la convocation d'une runion internationale consacre au dveloppement durable des PEID.
Les partenariats de dveloppement durable, non ngocis, connus galement sous l'appellation de partenariats/initiatives de Type II, ont t l'un des rsultats importants du SMDD. En dcembre 2004, 294 partenariats ont t enregistrs auprs du Secrtariat de la CDD, dont 18 sont focaliss sur le dveloppement durable des PEID.
AGNU-57: En dcembre 2002, la 57e session de l'Assemble Gnrale (AGNU-57) a adopt la rsolution 57/262, dans laquelle elle dcide de convoquer, au cours de l'Anne 2004, une runion internationale consacre l'valuation exhaustive intgrale de la mise en uvre du PAB, et a accueilli favorablement l'offre du gouvernement mauricien d'accueillir la runion. L'Assemble Gnrale a galement dcid que la revue devra chercher renouveler l'engagement politique de tous les pays en faveur, et la focalisation sur, des actions pratiques et pragmatiques pour la suite de la mise en uvre du PAB, y compris travers la mobilisation des ressources et l'assistance au profit des PEID. La rsolution a dcid en outre la convocation de runions prparatoires rgionales, ainsi que d'une runion prparatoire interrgionale, en vue d'entreprendre une valuation du PAB, aux chelons national, sous-rgional et rgional, et a invit la CDD, sa 11e session (CDD-11), de procder l'examen de son rle dans le processus d'valuation.
REUNIONS PREPARATOIRES REGIONALES: Entre aot et octobre 2003, trois runions prparatoires rgionales ont t tenues pour: les PEID de l'ocan Pacifique (4-8 aot, Apia, Samoa); les PEID des ocans Atlantique et Indien, de la Mditerrane et de la Mer de la Chine Mridionale (AIMS) (1-5 septembre, Praia, Cap Vert); et les PEID des Carabes (6-10 octobre, Port d'Espagne, Trinit et Tobago). Chacune de ces runions a finalis les positions rgionales, qui ont t prsentes, en guise de Rapports de Synthse Rgionaux, durant la runion prparatoire interrgionale aux Bahamas en janvier 2004.
REUNIONS D'EXPERTS: Dans le cadre des prparatifs de la Runion Internationale, une srie de runions d'experts a t organise entre juillet et dcembre 2003. Ces runions ont trait: du renforcement des capacits dans les domaines de l'nergie renouvelable et de l'efficience nergtique; de la vulnrabilit des PEID et de l'amlioration de la rsistance; de la Gestion des dchets; et du renforcement des capacits du dveloppement durable.
AGNU-58: En dcembre 2003, la 58e session de l'Assemble Gnrale, dans sa rsolution 58/213 a dcid que la Runion Internationale se tiendra du 30 aot au 3 septembre 2004, et a approuv le rglement intrieur provisoire de la runion. En juin 2004, l'Assemble Gnrale a, dans sa rsolution 58/213 B, dcid de modifier les dates de la RI, qui aura lieu du 10 au 14 janvier 2005, avec, si ncessaire, des consultations informelles les 8 et 9 janvier.
REUNION PREPARATOIRE INTERREGIONALE DES PEID: La Runion Prparatoire Interrgionale sur l'Evaluation du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des PEID, a eu lieu du 26 au 30 janvier 2004, Nassau, aux Bahamas. A la fin de runion, les PEID ont adopt la Dclaration de Nassau et le Papier de Stratgie de l'Alliance des Petits Etats Insulaires (AOSIS), sur la Suite de Mise en Application du PAB. Le Papier contient des chapitres sur les domaines prioritaires du PAB et dtermine les thmes nouveaux et mergeants, notamment, la notation des PEID les moins avancs (PMA), le commerce, la sant et la culture.
REUNION PREPARATOIRE INTERNATIONALE: La Runion Prparatoire sur l'Evaluation du PAB s'est tenue du 14 au 16 avril 2004, au sige de l'ONU New York, durant la CDD-12. Les dlgus ont procd une premire lecture du document de la Stratgie et a dcid d'utiliser un texte de compilation comme plate-forme pour la conduite de nouvelles consultations informelles-informelles intersessions. Les dlgus ont galement adopt des projets de dcisions portant sur l'ordre du jour provisoire et sur l'accrditation des ONG auprs de la RI.
CONSULTATIONS INFORMELLES-INFORMELLES: Deux tours de consultations informelles-informelles, modrs par Don MacKay, Ambassadeur de Nouvelle Zlande auprs des Nations Unies, ont t tenus les 17 et 19 mai et les 7, 8 et 11 octobre 2004 au sige des Nations Unies New York, dans l'objectif de faire avancer les ngociations autour du document de Stratgie. A la fin du tour d'octobre des consultations informelles-informelles, les dlgus: ont rsolu les chapitres consacrs: aux Catastrophes Naturelles et Environnementales, aux Ressources Energtiques, aux Ressources du Tourisme, aux Transports et Communications, aux Sciences et Technologies, au Dveloppement Durable des Capacits et l'Education au service du Dveloppement Durable, aux Modes Durables de Production et de Consommation, la Sant, la Gestion des Donnes et l'Information au service des Dcideurs, et la Culture; sont parvenus des rsolutions partielles sur: l'introduction, la Gestion des Dchets, les Ressources Ctires et Marines, les Ressources en Eaux Douces, les Ressources Edaphiques, les Ressources de Biodiversit, et la Mise en Application; n'ont pas rsolu les chapitres consacrs: la Graduation et au Commerce: Mondialisation et Libralisation du Commerce; et ont report les discussions sur les Changements Climatiques et sur l'Elvation du Niveau des Mers, la RI.
FORUM INTERNATIONAL DE LA SOCIETE CIVILE: Le Forum International de la Socit Civile s'est runi du 6 au 9 janvier 2005, Port Louis, et a adopt la Dclaration du Forum de Maurice sur la Socit Civile, qui dcrit les appels l'action lancs aux gouvernements et exprime les engagements pris par la socit civile.
CONSULTATIONS INFORMELLES: L'ouverture officielle de la RI a t prcde par deux journes de consultations officieuses, samedi 8 et dimanche 9 janvier, qui ont t tenues pour examiner les documents devant tre produits par la RI, et pour transmettre la RI, des recommandations concernant les questions d'organisation et de procdure (A/CONF.207/4). Prsides par l'ambassadeur Don MacKay, les consultations informelles ont planch sur les documents devant tre produits par la RI et se sont focalises sur l'avancement des ngociations autour de la Stratgie pour la Suite de la Mise en uvre du Programme d'Action du Dveloppement Durable des PEID (A/CONF.207/ L.1) et sont parvenues une entente sur les chapitres consacrs aux ressources ctires et marines, aux ressources daphiques et au dclassement du statut de PMA. Les consultations informelles sur les questions d'organisation ont t prsides par Jagdish Koonjul, Ambassadeur de Maurice auprs des Nations Unies, qui a t lu par acclamation. Les informelles ont examin et approuv leurs recommandations l'intention de la RI, concernant tous les aspects des questions de procdure et d'organisation.
COMPTE RENDU DE LA REUNION INTERNATIONALE
La Runion Internationale de Maurice s'est ouverte lundi matin, 10 janvier, par l'observation d'une minute de silence en mmoire des vies perdues dans la rcente catastrophe du tsunami. Le Secrtaire Gnral de la RI, Anwarul Chowdhury, a rappel la mort et la destruction, causes par le tsunami, et a recommand de focaliser l'attention sur la prparation des PEID aux catastrophes, en vue de la prochaine Confrence Mondiale pour la Rduction des Catastrophes (WCDR). Il a encourag: les PEID, amliorer l'intgration conomique rgionale et la coopration Sud-Sud; les Nations Unies, continuer plaider la cause des PEID aux niveaux les plus levs; et les organisations intergouvernementales rgionales, assurer le suivi et la coordination des flux de ressources internationaux au profit des PEID.
Paul Raymond Brenger, Premier Ministre de Maurice, a t lu Prsident de la RI par acclamation. Dans sa dclaration douverture, le Premier Ministre Brenger a prsent un rapport sur les incidences des rcents ouragans et tsunami sur les PEID, et a appel la considration de la mise en place d'un systme d'alerte prcoce, comme tche immdiate pour la runion des Nations Unies. Il a prcis que Maurice entendait proposer une dclaration politique ritrant les engagements de la communaut internationale en faveur des PEID.
La plnire s'est ensuite penche sur les questions d'organisation, conformment aux recommandations figurant dans le procs-verbal des consultations informelles consacres aux prparatifs de la RI (A/CONF.207/L.2), adoptant le rglement intrieur et l'ordre du jour et approuvant l'organisation des travaux, l'accrditation des OIG et des ONG, et le comit de vrification des pouvoirs. La Plnire devait ensuite lire: Pravind Kumar Jugnauth, Vice-premier Ministre et Ministre Mauricien des Finance et du Dveloppement Economique, Vice-prsident d'office; et comme vice-prsidents:
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Maurice, le Cap Vert et le Maroc, pour l'Afrique;
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Tuvalu, Nauru et Leste Timor, pour l'Asie;
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la Croatie, la Lituanie et la Rpublique Tchque, pour l'Europe de l'Est;
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Belize, les Bahamas et la Barbade, pour l'Amrique Latine et les Carabes; et
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l'Italie, la Belgique et la Nouvelle Zlande, pour le Groupe de l'Europe de l'Ouest et Autres.
La plnire a galement lu Christopher Fitzherbert Hackett, Reprsentant Permanent de la Barbade auprs des Nations Unies, Rapporteur Gnral; et Don MacKay, Reprsentant Permanent de Nouvelle Zlande auprs des Nations Unies, Prsident de la Grande Commission. Le rapport met en relief les principales dispositions contenues dans la Stratgie de Maurice et dans la Dclaration de Maurice.
PLENIERE
EXAMEN EXHAUSTIF DE L'APPLICATION DU PAB: Ce point de l'ordre du jour a t examin en plnire, lundi, et au cour du dbat gnral de la runion de haut niveau, jeudi et vendredi. Lundi, les participants ont entendu les dclarations des reprsentants de dix agences spcialises des Nations Unies, de quatre organisations intergouvernementales (OIG) et de cinq ONG. La couverture des dclarations par le Earth Negotiations Bulletin est mise disposition : http://enb.iisd.org/vol08/enb0843f.html
GROUPES DE DISCUSSION: Cinq groupes de discussion plniers se sont succds, du lundi au mercredi, et ont t consacrs aux thmes: de la vulnrabilit environnementale, du commerce et du dveloppement conomique, de la culture, des tendances mergeantes et des dfis sociaux, et du renforcement des capacits de rsistance. La couverture des groupes de discussion par le Earth Negotiations Bulletin est disponible comme suit:
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Vulnrabilits environnementales des PEID: http://enb.iisd.org/vol08/enb0843f.html;
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Dfis particuliers poss aux PEID dans les domaines du commerce et du dveloppement conomique: http://enb.iisd.org/vol08/enb0844f.html;
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Rle de la culture dans le dveloppement durable des PEID: http://enb.iisd.org/vol08/enb0844f.html;
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Traitement des tendances mergentes et des dfis sociaux poss au dveloppement durable des PEID: http://enb.iisd.org/vol08/enb0844f.html; et
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Renforcement des capacits de rsistance des PEID: http://enb.iisd.org/vol08/enb0845f.html.
REUNION DE HAUT NIVEAU
EXAMEN EXHAUSTIF DE L'APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID: La runion de haut niveau de la RI s'est ouverte jeudi matin et a commenc par la passation du titre de conservation du processus des PEID, de la Barbade Maurice, et par les dclarations du Prsident de la RI, du Secrtaire Gnral de l'ONU et du Prsident de la 59e session de l'Assemble Gnrale de l'ONU.
Le Prsident de la RI, Brenger, a appel la cration d'un fonds spcial consacr l'opration des systmes d'alerte prcoce, et a encourag la prise en considration des questions particulires des PEID, dans les conclusions de la CMPC et du principal vnement des Nations Unies de l'anne 2005.
Le Secrtaire Gnral de l'ONU, Kofi Annan, a soulign que l'ONU uvrera s'assurer que les PEID soient prsents de manire prominente, l'ordre du jour international, affirmant que le rglement des questions des PEID est indispensable pour la scurit collective mondiale.
Jean Ping, Prsident de la 59e session de l'Assemble Gnrale des Nations Unies, a dclar que l'ONU a besoin de davantage de machineries d'alerte prcoce, de prvention des risques et de gestion des consquences des catastrophes naturelles. Il a exprim l'espoir de voir la CMPC parvenir un consensus global autour de ces questions.
Dbat gnral: Jeudi et vendredi, les dlgus ont entendu des dclarations portant sur l'examen exhaustif de l'application du PAB, les orateurs faisant part de leurs condolances, concernant le tremblement de terre et le tsunami survenus dans les rgions du Sud et Sud-Est Asiatique et de l'Ocan Indien. Les dclarations se sont focalises sur: le dclassement; le commerce et la mondialisation; les catastrophes; les changements climatiques; les ressources marines; le transport des matriels radioactifs; l'ducation, la culture et le renforcement des capacits; le principal vnement des Nations Unies au cours de l'anne 2005; le financement; et l'accompagnement et le suivi de la RI.
Au sujet du dclassement, plusieurs pays ont appel un traitement particulier, pour les PEID, dans le systme commercial multilatral. Les orateurs ont encourag: le rexamen des critres rgissant le dclassement (Seychelles et Saint Vincent et Grenadines); l'utilisation d'indices de vulnrabilit (Saint Kitts et Nevis); et, les Nations Unies, s'assurer de la transition douce (Cap vert). La Banque Mondiale s'est engage s'assurer qu'aucun Etat ne sera prmaturment dclass de l'ligibilit aux prts accords par la Banque.
Au sujet du commerce et de la mondialisation, les intervenants ont soulign: l'effet ngatif de l'rosion des termes commerciaux prfrentiels (Barbade, Rpublique Dominicaine); la ncessit d'amliorer l'accs des PEID aux marchs (Suriname, Kowet, Tanzanie); et le besoin d'un systme commercial international ouvert, transparent, non discriminatoire et bas sur des rgles (Tanzanie, Guyane). Le Nigeria a suggr d'appliquer le principe des responsabilits communes mais diffrencies aux questions commerciales. Vanuatu a recommand d'utiliser la Stratgie de Maurice pour intgrer la libralisation du commerce dans les cadres du dveloppement durable des PEID, et pour servir de filet de scurit contre les rgles inquitables de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le Luxembourg, au nom de l'Union Europenne (UE), s'est engag fournir une assistance technologique visant accrotre les capacits commerciales des PEID, prcisant, toutefois, qu'il n'apportera pas son appui la cration d'une catgorie spciale pour les PEID, au sein de l'OMC. La Suisse a apport son appui la proposition de tenir, au sein de l'OMC, des discussions axes sur la dtermination d'un traitement adquat des circonstances particulires des PEID. Le dlgu des Bahamas a critiqu l'utilisation du PIB en guise de critre permettant un financement des termes concessionnels ou particuliers et un traitement diffrenci. Le dlgu des Etats-Unis a accord une priorit l'achvement de l'Agenda de Dveloppement de Doha. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a mis en garde contre l'utilisation de l'environnement comme prtexte pour l'tablissement de barrires commerciales au dtriment des PEID. L'Union Africaine a appel un renforcement des capacits dans le domaine des ngociations commerciales. La Commission Economique des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (ESCAP) a accord une priorit la ncessit de s'assurer des capacits de rsistance conomique des PEID.
Au sujet des catastrophes, les intervenants ont, d'une manire gnrale, apport leur appui la mise en place de systmes d'alerte prcoce, l'laboration de stratgies de prvention des risques, la rhabilitation et la reconstruction. De nombreux orateurs ont appuy la proposition d'tablir un systme d'alerte prcoce dans lOcan Indien. Certains d'entre eux ont appel des systmes de dimension rgionale (Guine Equatoriale, Hati, Australie, Singapore, UE, Mozambique, France), et d'autres des systmes de dimension mondiale (Suriname, Italie, Etats-Unis). Quelques intervenants ont soulign la ncessit d'tablir divers fonds consacrs aux catastrophes (Seychelles, Maurice, Dominique, Afrique du Sud), et de confier, aux Nations Unies, un rle pivot dans la gestion des catastrophes (Madagascar, Bulgarie). La Jamaque a appel des arrangements de rassurance particuliers, pour les PEID. La Malaisie a remerci le Club de Paris pour le gel de la dette des pays touchs par le tsunami, et Bahrain a appel un moratoire sur les remboursements de la dette bilatrale de ces pays. Le Sngal a appel un soutien, de la part de la communaut internationale, pour le renforcement des capacits ayant trait la gestion des catastrophes naturelles. Les orateurs ont galement soulign l'importance de la prochaine CMPC, pour les PEID. Le Japon a dclar qu'il entendait lancer une Initiative pour la Prvention des Catastrophes, travers l'aide publique au dveloppement (APD), pour impulser la promotion des socits et des conomies pourvues de capacits de rsistance aux catastrophes. Soulignant l'importance d'avoir des tablissements humains viables dans les PEID, le reprsentant de l'UN-HABITAT a annonc la formation d'un fonds consacr au rtablissement des tablissements humains victimes du tsunami, ax, entre autres, sur le nettoyage d'urgence et la rhabilitation environnementale.
Au sujet des changements climatiques, plusieurs orateurs ont appel la ratification du Protocole de Kyoto, la mise en uvre de mesures d'attnuation et d'adaptation dans les PEID, et une mobilisation des ressources qui leur sont ncessaires. L'UE et la Communaut des Carabes (CARICOM) ont soulign le besoin de renforcer la rponse internationale aux changements climatiques. Nauru a fait part de ses rserves concernant le fait que les pays industrialiss et les pays producteurs de ptrole continuent tre en tat de dni face au fait que l'volution climatique est induite par l'Homme. Kiribati a plaid pour une action immdiate et exhaustive, dans le domaine de la rduction des missions de gaz effet de serre, et a appel les pays industrialiss mettre davantage de volont dans la concrtisation des engagements qu'ils ont pris dans le cadre de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (UNFCCC). Le Danemark a exprim son engagement poursuivre ses contributions au Fonds consacr aux Pays les Moins Avancs (PMA) et au Fonds Spcial des Changements Climatiques, et, avec l'Allemagne, l'Islande et l'Autriche, a accord une priorit la question de l'nergie renouvelable. La Suisse a appel la dfinition, par la communaut internationale, d'une approche politique pour les engagements relatifs l'aprs-2012. Le Qatar, au nom du G-77/Chine, a dclar que l'adaptation aux changements climatiques est une priorit pour bon nombre de PEID, qui attendent avec impatience, de la part de la communaut internationale, un soutien dans le domaine du renforcement des capacits en matire d'adaptation.
Au sujet de la gestion des dchets, le Secrtariat de la Convention de Ble a soulign le besoin de plans d'action rgionaux de gestion intgre des dchets, pour les PEID. La Micronsie a fait part de ses rserves concernant l'absence d'arrangements de responsabilit et de compensation applicables au transport de matriaux radioactifs, et la Rpublique Dominicaine a appel l'arrt des transports de cargaisons radioactives et l'tablissement d'un groupe de travail international charg d'valuer les risques de pollution lies au transport maritime de matriels radioactifs.
Au sujet des ressources marines, la Micronsie a appel une coopration internationale dans la gestion et le suivi des pches illgales, non documentes et non rglementes, dans les Zones Economiques Exclusives des PEID. L'Islande a soulign l'importance de s'assurer de la viabilit des rcoltes des ressources marines, et a mis en relief la ncessit, pour les PEID, d'appliquer, dans leur intgralit, la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (UNCLOS) et l'Accord des Nations Unies sur les Stocks Halieutiques. Le dlgu des Iles Vierges des Etats-Unis a soulign les dfis particuliers poss aux territoires non auto-gouverns dans le contrle de leurs ressources marines, et a suggr d'examiner la question au cours du principal vnement des Nations Unies, de 2005. Palau a accueilli avec satisfaction le nouveau programme de travail de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB), consacr la biodiversit des les.
Au sujet du thme ducation, culture et renforcement des capacit, les intervenants ont encourag: l'tablissement d'une universit virtuelle des PEID (Samoa, Trinidad et Tobago), la promotion et la protection de la diversit culturelle (Madagascar et Jamaque), et l'octroi d'un soutien international pour le renforcement des capacits des PEID (Kiribati). L'UE a fait part de son engagement promouvoir des centres d'excellence rgionaux, pour l'attraction et le maintien d'un capital humain de haut niveau dans les PEID. Singapour a annonc qu'il entendait largir son initiative 'SIDS-Tec' consacre la coopration technique entre les PEID, mettant en exergue le rle de la SIDS-Tec dans la fourniture de formations spcialises aux PEID. Le dlgu des Bahamas a encourag l'ouverture d'un dialogue Sud-Sud sur les meilleures stratgies de gestion pour l'industrie du tourisme. La Guyane a soulign le besoin de reconnatre la culture en tant qu'autre pilier du dveloppement durable. La Grce a annonc une initiative visant doter les PEID d'une expertise juridique dans le domaine du renforcement institutionnel horizontal en matire de protection environnementale. Le Secrtariat du Commonwealth a appel un rgime international pour aider au dveloppement des industries culturelles des PEID, et a encourag la simplification et la rationalisation des conditions internationales requises en matire de communication des donnes, exiges des PEID.
L'UE, l'Irlande, la France et l'Italie ont encourag la participation des PEID dans le principal vnement des Nations Unies, de 2005. Les intervenants ont apport leur appui l'intgration des proccupations des PEID dans le rapport du Secrtaire Gnral concernant l'application de la Dclaration du Millnaire (Nauru, Malaisie), et dans le dbat de la prochaine Assemble Gnrale des Nations Unies sur la rforme de l'ONU (Iles Salomon, Chine).
Au sujet de la question du financement, les orateurs ont soulign l'importance: de la mobilisation et de la coordination des ressources (Iles Salomon), des partenariats (Chine, Palau, Canada, Bulgarie, Etats-Unis Forum des Iles du Pacifique), et de l'investissement priv (Kiribati, Etats-Unis, Union Africaine). Palau a appel des mcanismes de dboursement rapides et pratiques. La Rpublique de Core a encourag le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) embrasser les besoins financiers des PEID, comme exprim dans le document de la Stratgie, et la Malaisie a encourag l'accroissement du soutien financier et technique du FEM en faveur des PEID. La GRENADE a demand des ressources internationales pour le renforcement des capacits de rsistance des PEID. La Micronsie, la Tanzanie et l'Union Africaine ont appel les pays industrialiss concrtiser les objectifs approuvs l'chelle internationale, en matire d'APD. La Tanzanie et la Chine ont mis l'accent sur le transfert des technologies soucieuses de l'environnement. Le Kowet a appel un doublement de l'aide financire et de l'aide au dveloppement, destines aux PMA, et l'allgement de la dette des PEID. Le Danemark, le Mexique, le Chili, l'Union Africaine et les Socits Internationales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge ont soulign l'importance des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM) pour les PEID. Le Canada s'est engag apporter une contribution la proposition concernant la gouvernance interrgionale des ocans, couvrant les carabes, le Pacifique, l'Ocan Indien et l'Afrique, et accueillir une confrence internationale sur la gouvernance des pches en haute mer. Le Mexique a parl de sa coopration avec les PEID des Carabes, renforce travers le Fonds Mexicain pour la Coopration et ses programmes de bourses d'tudes. L'Islande a annonc un accroissement de son APD, dont une partie sera oriente vers les PEID, et le lancement d'une initiative spciale en faveur des PEID, ciblant les domaines de l'nergie renouvelable et des pcheries durables. L'Autriche a offert de couvrir l'espace de travail ncessaire aux PEID et aux PMA lors des runions des Nations Unies organises Vienne, en guise de soutien leur participation active dans ces runions. Le FEM a parl d'un accroissement des ressources destines l'adaptation aux changements climatiques, la gestion intgre des ressources et au renforcement des capacits. Le reprsentant s'est engag dfendre vigoureusement, dans les prochaines ngociations autour de la quatrime reconstitution de fonds, la cause des PEID en se basant sur la Stratgie de Maurice.
Les intervenants ont galement soulign l'importance de l'accompagnement et du suivi de la RI, les dlgus des Seychelles et de Nauru proposant de renforcer l'Unit charge des PEID, et le Canada et le Chili accordant une priorit aux approches rgionales. Le PNUE a dclar qu'il se penchera sur les documents issus de la RI, la runion de Conseil d'Administration, et l'ESCAP a dclar qu'il les examinera la cinquime Confrence Ministrielle sur l'Environnement et le Dveloppement.
LES TABLES RONDES: Mobilisation des ressources pour la suite de la mise en uvre du PAB: Cette session, qui s'est droule jeudi, a t modre par le Sous-secrtaire Gnral de l'ONU, charg des Affaires Economiques et Sociales, Jos Antonio Ocampo, et coprside par Owen Arthur, Premier Ministre et Ministre des Finances et des Affaires Economiques de la Barbade, et Louis Michel, Commissaire europen charg du Dveloppement et des Affaires Humanitaires. La couverture de cette table ronde de haut niveau par le Earth Negotiations Bulletin est disponible : http://enb.iisd.org/vol08/enb0846f.html.
Renforcement des capacits des PEID: Cette session, qui a eu lieu vendredi, a t modre par Leonard Good, Prsident Directeur Gnral du FEM, et coprside par Kessai Note, Prsident des Iles Marshall, et Jacob Zuma, Vice-prsident de l'Afrique du Sud. Les discussions se sont focalises sur les mesures d'appui aux programmes de renforcement des capacits des PEID et, en particulier, sur le point de savoir comment: crer pour les populations, les conditions optimales permettant de raliser leurs potentialits; utiliser les mcanismes de la coopration rgionale; regrouper les ressources; et engager les communauts dans la mise en application.
Au cours du dbat, les dlgus des PEID ont prsent les domaines prioritaires, notamment, le besoin de traiter la question du renforcement des capacits dans le domaine: des maladies non transmissibles; des aptitudes de ngociation lie au commerce; de la science et de la technologie; des techniques et des pratiques traditionnelles; de la planification, de l'valuation et du suivi; des changements climatiques et de la prparation aux catastrophes; des arrangements institutionnels; des partenariats; des technologies de communication; de la coopration PEID-PEID, Sud-Sud et triangulaire; et de l'apprentissage distance.
Les dlgus des PEID ont galement fait part de leur soutien la cration d'un Consortium des Universits des PEID, ainsi qu' la proposition de l'UE de crer des centres d'excellence rgionaux. Le dlgu de Sainte Lucie a propos que le Consortium Universitaire se focalise sur les tudes culturelles. Tuvalu a propos l'tablissement d'un fonds pour le dveloppement des technologies en faveur des PEID, aux fins de promouvoir l'avancement des savoirs traditionnels. Singapour a annonc qu'il lancera la deuxime phase de PEIDTec en 2005. Plusieurs dlgus ont galement attir l'attention sur la fuite des cerveaux et son impact sur les PEID. Les reprsentants des Principaux Groupes des PEID ont soulign la ncessit: de renforcer les capacits des organisations de la socit civile, pour la mise en application du PAB; d'tablir les structures des ONG et de la socit civile; et de se focaliser sur le rle des initiatives communautaires et du niveau local.
L'Italie a annonc l'tablissement de l'agence internationale pour le financement et la mise en uvre de cours de formation environnementale. Plusieurs pays donateurs partenaires ont dcrit leurs programmes d'APD qui se focalisent sur le renforcement des capacits et le dveloppement des ressources humaines. Le dlgu des Etats-Unis a mis en relief le travail accompli par le Centre d'Apprentissage et par le site Institute@SIDS.
GRANDE COMMISSION
La Grande Commission a t tablie lundi 10 janvier, et a conclu ses travaux sur le document de la Stratgie, jeudi 13 janvier. Perina Sila (Samoa) a t lu par la Commission, au poste de Rapporteur. Au cours des quatre jours, la Commission s'est runie au complet, et en consultations informelles et en groupes de contact, qui ont t forms pour faire avancer les discussions autour des questions controverses, telles que celles des changements climatiques, du commerce, de la gouvernance, et du transport des matriels radioactifs.
La Grande Commission a ax ses dlibrations sur la Stratgie pour la Suite de la Mise en Application du Programme d'Action du Dveloppement Durable des PEID (A/CONF.207/L.1). A la fin des consultations informelles pr-confrence, les dlgus:
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sont parvenus un accord sur: Les catastrophes naturelles et environnementales, les ressources ctires et marines, les ressources daphiques, les ressources nergtiques, les ressources touristiques, le transport et la communication, la science et la technologie, le dclassement du statut de PMA, le renforcement durable des capacits et l'ducation en matire de dveloppement durable, les modes durables de production et de consommation, la sant, la gestion des donnes et l'information au service des processus dcisionnels, et la culture.
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sont parvenus un accord partiel sur: les paragraphes introductifs, la gestion des dchets, les ressources en eau douce, les ressources daphiques, et la mise en application; et
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ne sont pas parvenus s'accorder sur: les changements climatiques et l'lvation du niveau des mers, et, commerce: la mondialisation et la libralisation du commerce.
Les discussions autour du chapitre introductif se sont focalises sur: le paragraphe d'ouverture; la rfrence au principe des responsabilits communes mais diffrencies (RCMD); la rfrence aux dclins importants survenus dans l'APD destine PEID; et le paragraphe concernant la ncessit d'viter les mesures unilatrales qui empchent la ralisation intgrale du dveloppement conomique et social des pays touchs.
Les discussions autour du paragraphe d'ouverture ont eu lieu durant les consultations informelles pr-confrence, et le mardi, dans la Grande Commission. Maurice, au nom du G-77/Chine, a propos de sparer le libell en deux paragraphes, le premier, ax sur le PAB et le second, sur les objectifs approuvs l'chelle internationale et sur les plans et les stratgies de dveloppement nationaux. Le Luxembourg, au nom de l'UE, a prfr le maintien des deux rfrences dans un seul et mme paragraphe. Les dlgus ont accepts l'ide d'avoir deux paragraphes spars, et la proposition avance par le G-77/Chine de prciser que les stratgies de dveloppement nationales de PEID devraient englober des mesures pour le traitement de la vulnrabilit et le renforcement des capacits de rsistance.
Les discussions autour de la rfrence aux principes des RCMD ont t acheves dans les consultations informelles pr-confrence, lorsque le G-77/Chine a accept de faire rfrence aux principes de Rio, y compris, entre autres, le Principe 7 de la Dclaration de Rio. Tout en acceptant la formulation, le dlgu des Etats-Unis a fait part de son opposition un morcellement des lments de la Dclaration de Rio, et a indiqu qu'il soumettra une interprtation de ce texte, la RI.
Les dlibrations autour de la rfrence aux dclins importants survenus dans l'APD, ont eu lieu durant les consultations informelles pr-confrence, les Etats-Unis faisant part de leur opposition la rfrence. Les dlgus ont accept un texte de compromis du Prsident, se rfrant au dclin gnral survenu dans l'APD destine aux PEID, comme soulign dans le rapport du Secrtaire Gnral consacr aux PEID (E/CN.17/2004/8).
Les ngociations autour du texte consacr aux mesures unilatrales se sont droules dans les informelles pr-confrence, dans des consultations bilatrales, et dans la Grande Commission, mardi et mercredi. Le dlgu des Etats-Unis ont soulign que le libell n'est pas appropri pour les PEID, et a suggr de le supprimer. Le Prsident MacKay a propos un libell de compromis qui reconnat que les efforts visant mettre en application la Stratgie doivent tre en conformit avec le droit international, omettant la rfrence aux mesures unilatrales. Le G-77/Chine a propos, et les dlgus ont accept, de placer ce libell dans la partie consacr la gouvernance dans le Chapitre sur la mise an application. Le G-77/Chine a galement propos d'amender le texte du Prsident de manire y prciser que les efforts entrepris dans la mise en uvre de la Stratgie doivent tre menes sans mesures coercitives. Au terme d'un certain dbat, les dlgus ont accept l'amendement introduit par les Etats-Unis sur le texte du G-77/Chine, supprimant la rfrence aux mesures coercitives.
Changements climatiques et lvation du niveau des mers: Ce sujet a t soulev, lundi, dans la Grande Commission, o les Etats-Unis, le G-77/Chine et l'UE ont prsent des textes de rechange. Il a t dbattu dans un groupe de contact, qui s'est runi frquemment entre le mardi et le jeudi matin.
Dans le groupe de contact, les dlibrations ont t axes sur le point de savoir si oui ou non il fallait inclure les libells portant sur:
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la vraisemblance de voir les changements climatiques menacer l'existence des PEID;
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la nature volutive de la science des changements climatiques;
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l'appel la ratification du Protocole de Kyoto;
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la ncessit d'attnuer les missions des gaz effet de serre;
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l'octroi d'une priorit l'utilisation de l'nergie renouvelable;
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l'utilisation des technologies avance et propres dans le domaine des combustibles fossiles;
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l'utilisation des technologies nuclaires;
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l'laboration et la mise en uvre de mesures et de stratgies d'adaptation nationales et leur intgration dans les stratgies nationales de dveloppement durable (SNDD); et
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la promotion du soutien financier et technologique, travers, entre autres, le FEM.
Jeudi, la Grande Commission a approuv un texte stipulant, entre autres, que:
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les effets long terme des changements climatiques peuvent menacer l'existence mme de certains PEID;
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les parties qui ont ratifi le Protocole de Kyoto encourage fortement tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait, le ratifier en temps voulu;
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l'efficience nergtique accrue et la mise au point et l'utilisation de l'nergie renouvelable soient promues de manire prioritaire, ainsi que les technologies avances et propres dans le domaine des combustibles fossiles;
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l'laboration et la mise en application de stratgies d'adaptation nationales et leur intgration dans les NDD, sont ncessaires; et
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les PEID devraient, avec l'aide des banques de dveloppement rgionales et d'autres institutions financires, selon ce qu'il convient, tablir et renforcer les mcanismes nationaux et rgionaux de coordination des actions entreprises dans le cadre des changements climatiques.
Catastrophes naturelles et environnementales: L'accord autour de ce chapitre a t atteint au cours des informelles-informelles du mois d'octobre, mais, au cours des consultations informelles pr-runion, les dlgus ont propos d'y intgrer un nouveau libell portant sur les effets des rcents tsunami et ouragan/cyclone et se sont accorder sur le nouveau texte, lundi, dans la Grande Commission.
Gestion des dchets: A la RI, les discussions autour de ce chapitre se sont focalises sur les libells consacrs: au contrle du transit transfrontire des dchets dangereux; aux navires qui ont coul; et au transport des matriels radioactifs.
Les dlgus ont dbattu du libell consacr au contrle du transit transfrontire des dchets dangereux, au cours des consultations informelles pr-confrence. Suite l'accord conclu sur le renforcement des travaux accomplis dans le cadre de la Convention de Ble, les Etats-Unis, contrs par le G-77/Chine, ont propos de supprimer la rfrence aux principes du consentement pralable en connaissance de cause, l'imputabilit, la compensation, au fonds d'urgence, et au soutien des Centres Rgionaux de la Convention de Ble. Les dlgus ont accept de supprimer cette rfrence.
Le libell consacr aux navires qui ont coul, a t examin dans un groupe de contact informel et dans la Grande Commission, mercredi. Suite l'opposition exprime par le Japon l'gard du paragraphe, les dlgus ont accept le texte labor par le groupe de contact informel, qui reconnat les rserves concernant les implications environnementales des fuites potentielles de ptrole des navires qui ont coul sur les cosystmes marins et ctiers des PEID, et la ncessit pour les PEID de continuer traiter la question, de manire bilatrale, avec les propritaires des navires, au cas par cas. Les dlgus ont galement dcid de supprimer les libells consacrs l'action visant prvenir la pollution provenant des navires qui ont coul, et l'acceptation de la responsabilit de la rhabilitation, en cas de survenue d'une telle pollution.
Le texte consacr au transport des matriels radioactifs a t trait au cours des consultations informelles pr-confrence, dans un groupe de contact officieux et dans la Grande Commission, mercredi. Le G-77/Chine a prsent l'arrt du transport de matriels radioactifs et de dchets dangereux, dans les rgions des PEID, comme tant le but ultime des PEID, et a soulign que le dialogue avec les Etats d'armements doit porter sur la scurit, la communication des donnes, l'imputabilit, et les question de scurit et de compensation. Le Japon et les Etats-Unis ont fait objection ce libell, et ont propos de faire rfrence l'excellent historique de la scurit de ces transports. Les dlgus ont accept un texte de compromis, labor par le groupe de contact, stipulant que:
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la communaut internationale souligne que l'arrt du transport de matriels radioactifs travers les rgions des PEID est l'objectif ultime souhait par les PEID et certains autres pays, et reconnat le droit la libert de navigation;
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les Etats devraient veiller au maintien du dialogue et de la consultation, sous l'gide de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (IAEA) et de l'Organisation Maritime Internationale (OMI), sur le transport maritime sr de matriels radioactifs; et
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les Etats impliqus dans ce transport devraient continuer s'engager dans un dialogue avec les PEID et d'autres Etats, pour le traitement de leurs proccupations.
Les dlgus ont dcid de maintenir la rfrence la scurit, la communication des donnes, l'imputabilit, la scurit et la compensation, relativement au transport des matriels radioactifs, propose par le G-77/Chine. La discussion a t axe sur le point de savoir si le texte devait faire rfrence la poursuite de l'laboration et du renforcement des rgimes internationaux, comme propos par le G-77/Chine, ou des rgulations internationales, comme propos par l'UE, conformment la formulation utilise dans les cadre de l'IAEA et de l'OMI. Les dlgus ont accept une formulation de compromis faisant rfrence aux rgimes de rgulation internationaux.
Ressources ctires et marines: Les dlgus sont parvenus un accord sur ce chapitre au cours des consultations informelles, samedi. S'agissant de la rgulation de l'enregistrement des navires, l'accord a port sur la requte du G-77/Chine appelant l'adjonction du libell tir de la rsolution 58/240 de l'Assemble Gnrale de l'ONU, qui souligne la ncessit de renforcer les capacits technologiques et financires, pour la mise en uvre des responsabilits des PEID relevant du droit international, et encourage les Etats de pavillon PEID, considrer la possibilit de dcliner l'octroi du droit de battre leur pavillon deux nouveaux navires. Les dlgus ont galement accept une proposition du G-77/Chine d'intgrer un libell tir du PMAJ, portant sur l'encouragement des pays disposant de grandes lignes, de fournir aux PEID un soutien technique et financier pour la gestion durable de leurs pcheries.
Ressources en eau douce: Cette section a t traite dans les consultations informelles pr-runion. Au sujet du libell faisant rfrence l'intrusion saline, les Etats-Unis ont propos, et le G-77/Chine y a fait objection, de remplacer les dispositions stipulant que les changements climatiques exacerbent l'intrusion saline par un libell soulignant qu'ils sont exacerbs, entre autres, par la gestion inadquate des ressources en eau. L'examen de cette question a t repris par le groupe de contact sur les changements climatiques, qui s'est accord, jeudi, sur un libell stipulant que l'intrusion saline peut tre exacerbes, entre autres, par l'lvation du niveau des mers, la gestion non durable des ressources en eau, et la variabilit et les changements climatiques. Dans le paragraphe consacr au 4me Forum Mondial sur l'Eau, le Japon a propos l'insertion d'un libell stipulant que ce processus offre l'occasion de poursuivre l'amlioration du "compter sur sois, dans les PEID. Le G-77/Chine a suggr, et les dlgus ont accept, un texte stipulant que le Forum sera pour les PEID, l'occasion de continuer chercher des soutiens internationaux pour le renforcement du compter sur soi et pour la mise en uvre de leurs actions prioritaires approuves, figurant dans le Portefeuille des Actions Entreprendre en Faveur des Ressources en Eau, du 3me Forum Mondial sur l'Eau.
Ressources daphiques: Les dlgus ont conclu leurs dlibrations autour de ce chapitre dans les consultations informelles, samedi. Les dbats s'y sont focaliss sur le point de savoir s'il fallait y insrer des libells portant sur la Convention sur la Lutte contre la Dsertification (CCD), la CDB, et le recours au FEM pour le traitement de la dgradation des sols. L'UE a propos, et les dlgus ont accept, de supprimer la rfrence la CDB, que l'UE a jug inapproprie.
Ressources en Biodiversit: Les dlgus ont examin ce chapitre dans les consultations informelles, samedi, et dans la Grande Commission, mardi. Les discussions ont t axes sur le libell consacr l'accs aux ressources gntiques. Les dlgus ont approuv les libells appelant au renforcement des capacits dans le domaine de la protection et du dveloppement des savoirs traditionnels des groupes autochtones, l'accs et au partage des avantages et, moyennant un amendement mineur, le libell appelant au renforcement des capacits humaines et institutionnelles dans le domaine de la recherche en matire de biodiversit.
Les dlgus ont fait objection une proposition du G-77/Chine d'insrer un libell portant sur la question de l'accs illgal aux et de l'appropriation immorale des ressources gntiques et des savoirs traditionnels associs. Un accord a t atteint sur un libell de compromis du Prsident, refltant la formulation de la CDB portant sur l'accs non autoris et l'appropriation indue des ressources gntiques et des savoirs traditionnels.
Dclassement du Statut de PMA: Les discussions autour de cette section se sont focalises sur les rfrences la rsolution de l'Assemble Gnrale ECOSOC/UN, concernant la douce transition. Durant les consultations informelles pr-confrence, les dlgus se sont accords sur un libell accueillant avec satisfaction la rsolution (E/2004/L.56) de l'ECOSOC. Ils se sont galement accords sur un libell soulignant que les transitions douces tiennent compte des vulnrabilits et n'affectent pas de manire dfavorable le dveloppement durable long terme, et s'assurent de l'implication des partenaires du dveloppement dans la formulation des stratgies.
Le texte relatif au commerce: L'examen des questions touchant au commerce a t ax sur: l'accession l'OMC, l'assistance technique et le renforcement des capacits, en matire de commerce, le parachvement des ngociations de Doha; les prfrences commerciales; la libralisation du commerce post-Doha; et les flux financiers. Un groupe d'experts informel a t tabli, dimanche, pour l'examen du texte. Le groupe a dcid de se focaliser sur le libell portant sur le commerce, figurant dans le chapitre consacr la Mise en Application avant de traiter le libell figurant dans le chapitre consacr au Commerce: mondialisation et libralisation commerciale. Au terme d'une premire lecture de tous les libells ayant trait au commerce, le groupe a labor un texte rvis, contenant les formulations approuves concernant: la conclusion des ngociations de Doha; l'accession l'OMC; la libralisation commerciale post-Doha; les flux financiers; et l'tablissement de la liste des difficults et proccupations poses l'intgration des PEID dans l'conomie mondiale. La liste des dfis relever dans la relation entre le commerce et l'environnement, et le paragraphe consacr l'assistance technique lie au commerce, ont t approuvs par rfrendum. Le groupe a galement dcid de supprimer les paragraphes portant sur la mise en uvre des mesures, figurant dans le chapitre consacr au commerce.
Mardi matin, le groupe a repris les dlibrations, parvenant un accord sur tous les paragraphes touchant la question du commerce, y compris: le chapeau du chapitre consacr au commerce, le chapeau du libell portant sur le commerce, figurant dans la sous-section appelant l'instauration d'un environnement international favorable, de la section consacre la mise en application; le dclassement; et les ressources humaines et les capacits institutionnelles dans le domaine du traitement des intrts des PEID lis au commerce, y compris l'analyse et le dveloppement des politiques appropries, le dveloppement et le ressourcement de l'infrastructure approprie requise pour le traitement des mesures sanitaires et phytosanitaires et des barrires poses au commerce. La Grande Commission a adopt le texte, mardi soir.
Environnements nationaux et rgionaux favorables: Mardi, les dlgus la Grande Commission ont dcid de maintenir le texte existant concernant l'implication des jeunes.
Mise en Application: Les discussions autour du chapitre consacr la mise en application, se sont focalises, ente autres, sur la formulation du chapeau et sur la question des ressources financires. Les aspects lis au commerce, dans le chapitre, ont t traits dans le groupe de contact sur le commerce.
L'examen du libell du chapeau s'est droul durant les consultations informelles pr-confrence et dans la Grande Commission, lundi. Le G-77/Chine a mis en relief le rle de la communaut internationale dans la facilitation et l'amlioration du financement des PEID, l'UE a soulign la ncessit de mettre en relief le rle de la proprit nationale, et le dlgu des Etats-Unis a remis en question le besoin d'un chapeau. Les dlgus se sont accords sur un texte stipulant que les PEID prendront des mesures, avec le ncessaire soutien de la communaut internationale.
Le dbat sur la question des ressources financires a eu lieu durant les consultations informelles pr-confrence et dans la Grande Commission, lundi. Le G-77/Chine a propos d'encourager, entre autres, la simplification de l'accs, de l'efficacit et de l'efficience des procdures de dboursement du FEM, l'UE a propos un libell invitant le FEM considrer les voies et moyens d'amliorer ces procdures, et le dlgu des Etats-Unis a appel l'insertion d'une rfrence au rle des Agences d'excution du FEM. Les dlgus se sont accords sur un texte encourageant le FEM procder, conformment aux dcisions des organes appropris, la simplification et l'amlioration, entre autres, de l'efficacit et de l'efficience de son soutien, y compris de ses procdures de dboursement et celles de ses Agences d'excution.
PLENIERE DE CLOTURE
La plnire de clture a eu lieu le vendredi soir, 14 janvier. Le Prsident de la RI, Brenger, a introduit, et la plnire a adopt le Rapport du Comit de Vrification des Pouvoirs (A/CONF.2007/9). Le Rapporteur de la Grande Commission, Perina Sila, a soumis le rapport concernant les conclusions de la Grande Commission (A/CONF.207/L.4 and Adds.1-8). La plnire l'a adopt par acclamation. Brenger a introduit la Dclaration de Maurice (A/CONF.2007/L.6 and Corr.1 and 2), qui avait t, au dpart, labore par Maurice, puis distribue, titre officieux, aux dlgations, durant la RI, et ensuite examine dans un Comit des Amis du groupe hte, jeudi et vendredi. La plnire a adopt la Dclaration de Maurice par acclamation. Le Rapporteur Gnral de la RI, Hackett, a soumis le rapport de la RI (A/CONF.207.L.3 et Adds.1 et 2). Ce dernier a t adopt par acclamation, par la Plnire. La RI a galement autoris le Rapporteur Gnral finaliser le rapport de la RI en consultation avec le Bureau. Le Qatar, au nom du G-77/China, a introduit, et la RI a adopt, une rsolution exprimant des remerciements au peuple et au gouvernement de Maurice (A/CONF.2007/L.5).
Dans sa dclaration de clture, le Prsident de la RI, Brenger, a indiqu que la RI s'est runie dans un cadre caractris par les consquences pnibles du tsunami et par les frustrations accumules par les PEID, en raison des 10 annes perdues en terme de mise en application du PAB. Il a soulign que dans un tel contexte, les choses, la RI, auraient pu facilement tourner l'aigreur, et que la RI a t un moment crucial pour les PEID, car les enjeux portaient sur leur avenir mme. Il a soulign que la runion a ouvert une fentre d'opportunits historiques et a prouv une fois de plus que les petits Etats, en gnral, et les PEID, en particulier, peuvent contribuer pleinement aux affaires internationales. Il a soulign que les documents des rsultats, qui sont venus nous rappeler avec force que les PEID sont un cas spcial, contiennent un engagement renouvel et grandement renforc, portant sur la suite de la mise en uvre du PAB. Il a encourag la fourniture d'efforts plus focaliss et plus substantiels la fois par les PEID et la communaut internationale, pour la mise en application des mesures convenues. Il a accueilli avec satisfaction l'accord conclu sur les libells consacrs aux changements climatiques et au commerce, et a soulign que Maurice n'pargnera aucun effort pour traduire les engagements pris et les objectifs fixs, en action concrte, dans les mois et les annes venir. En conclusion, il a affirm que la RI a t un grand succs et a encourag les PEID s'assurer que les questions des PEID occupent une place prioritaire la CMPC et au principal vnement de 2005 des Nations Unies.
Il a prsent la CMPC comme tant une occasion pour avancer sur les questions lies aux catastrophes, et a not que la session de reprise de l'Assemble Gnrale qui se tiendra en fvrier 2005, adoptera la Stratgie de Maurice, en vue de son intgration dans le systme des Nations Unies et dans les Etats membres. Il a dclar que le processus d'intgration est une occasion importante d'impliquer, l'chelon des pays, les Coordinateurs Rsidents des Nations Unies, dans la mise en application de la Stratgie. Il a propos: que la CDD-13, en avril 2005, traite des modalits de l'valuation de la mise en uvre de la RI; que la runion du Conseil d'Administration du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD), en mai 2005, traite de la mise en uvre de la RI l'chelon des pays; que le PNUD intgre la Stratgie dans son programme de travail; et que le Sommet Sud Sud, au Qatar, en juin 2005, intgre la Stratgie au sein du G-77/Chine. Il a indiqu que l'valuation de la Dclaration du Millnaire, par l'Assemble Gnrale de l'ONU, en septembre 2005, soit l'occasion de traiter les questions des PEID, ayant trait l'radication de la pauvret et aux ODM. Concluant son expos sur la feuille de route, il a encourag la runion Ministrielle de l'OMC, en dcembre 2005, avancer sur les questions commerciales dtermines dans la Stratgie. Dans sa dclaration de clture, le Secrtaire Gnral de la RI, Chowdhury, a soulign la focalisation unique de la RI sur les questions d'excution. Il a prcis que le systme des Nations Unies aura le rle jouer le plus critique du processus d'excution, et a propos l'laboration d'une feuille de route pour la Stratgie de Maurice. Il a indiqu que la feuille de route devrait servir de guide gnral, identifiant les nombreuses occasions intergouvernementales qui accordent l'OASIS et aux PEID, un espace permettant de mettre en lumire la Stratgie et de s'assurer de sa prise en considration.
Pour conclure, il a ritr son appel un systme de suivi dynamique, qui, a-t-il prcis, ne sera pas pas un simple exercice d'examen de la situation, mais un processus dans lequel les brches de la mise en application peuvent tre dtermines et des mesures peuvent tre prises. Il a remerci toutes les personnes qui taient impliques dans l'laboration, la conduite et la contribution la russite de la RI.
Le G-77/Chine, l'UE et, le Canada, au nom du Groupe JUSCANZ, ont exprim leur apprciation au Gouvernement Mauricien pour l'hospitalit, et ont rendu hommage aux Ambassadeurs Koonjul et MacKay, pour leurs efforts qui ont contribu conduire le processus une conclusion fructueuse. Le Prsident Brenger a cltur la Runion Internationale 19h49.
STRATGIE DE MAURICE POUR LA SUITE DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID
Les paragraphes introductifs dcrivent les thmes gnraux qui concernent la ralisation du dveloppement durable des PEID. La Stratgie stipule que le PAB est, pour les PEID et la communaut internationale, un plan de travail pour le traitement du dveloppement durable des PEID. Il stipule aussi que les objectifs de dveloppement approuvs l'chelon international constituent le cadre global de l'radication de la pauvret et du soutien au dveloppement, et que les plans de dveloppement nationaux des PEID doivent intgrer des stratgies de rduction de la pauvret et des mesures visant traiter la vulnrabilit et renforcer les capacits de rsistance, en vue, entre autres, de servir de plate-forme aux pays donateurs et au systme de soutien des Nations Unies en faveur des PEID.
La Stratgie stipule que les PEID reconnaissent que le dveloppement durable relve principalement de la responsabilit nationale, mais que pour que les PEID russissent, les Principes de Rio, y compris, entre autres, le principe de responsabilits communes mais diffrencies, tel qu'tabli dans le Principe 7 de la Dclaration de Rio, doivent revtir une expression particulire pour les PEID.
La Stratgie souligne que les PEID ont mis en application le PAB principalement travers l'utilisation de leurs propres ressources, et que les efforts se sont poursuivis dans le cadre des contraintes poses par leurs possibilits financires limite, y compris le dclin gnral de l'APD destine au PEID, comme soulign dans le rapport du Secrtaire Gnral. Il a galement soulign la ncessit, entre autres, de mobiliser les ressources intrieures, d'attirer les flux internationaux, et de promouvoir le commerce international, en tant que moteur du dveloppement.
La Stratgie souligne le besoin d'amliorer la cohrence et la gouvernance des systmes montaires, financier et commercial internationaux, aux fins de complmenter les plans de dveloppement des PEID. Au sujet de la bonne gouvernance, la Stratgie cite le paragraphe 4 du PMAJ. Au sujet des questions de scurit, le texte dcrit les dfis poss la scurit des PEID, reconnat les obligations financires et administratives accrues imposes aux PEID, et raffirme l'importance de la coopration et du soutien international en faveur des PEID, l o ncessaire.
Les paragraphes introductifs traitent galement, entre autres, de la coopration Sud-Sud et PEID-PEID, de la culture, du rle des Jeunes, et de l'galit des sexes.
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ELEVATION DU NIVEAU DES MERS: La Stratgie reconnat que les effets dfavorables des changements climatiques et de l'lvation du niveau des mers, posent des risques importants au dveloppement durable des PEID, et que les effets long terme des changements climatiques peuvent constituer une menace pour l'existence de certains PEID.
La Stratgie stipule que, moyennant le soutien ncessaire de la part de la communaut internationale, les PEID procderont, comme composante intgrante de leurs stratgies nationales de dveloppement durable, l'laboration et la mise en uvre de stratgies nationales d'adaptation et la facilitation de la coopration rgionale et interrgionale, y compris dans le cadre de l'UNFCCC. Elle stipule galement que les PEID, avec l'aide des banques de dveloppement rgionales, devraient coordonner davantage leur effort visant tablir ou renforcer les mcanismes de coordination nationaux et rgionaux dans le domaine des changements climatiques.
Au sujet du rle de la communaut internationale, la Stratgie stipule qu'elle doit, entre autres:
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mettre en application l'UNFCCC et promouvoir la coopration internationale dans le domaine des changements climatiques;
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continuer, en conformit avec l'UNFCCC et avec le Protocole de Kyoto, prendre des mesures visant traiter le problme des changements climatiques, y compris travers l'adaptation et l'attnuation, conformment au principe de la CMPC;
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promouvoir, de manire prioritaire, l'accroissement de l'efficience nergtique et le dveloppement et l'utilisation de sources d'nergie renouvelables, ainsi que les technologies avances et propres de combustibles fossiles;
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appliquer le Programme d'Action de Buenos Aires consacr l'Adaptation et aux Mesures de Rponse;
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travailler la facilitation et la promotion de la mise au point, du transfert et de la diffusion des technologies appropries et des pratiques de traitement des changements climatiques, au profit des PEID;
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renforcer et amliorer les capacits scientifiques et technologiques, y compris dans les PEID; et
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amliorer la mise en application des stratgies nationales, rgionales et internationales de surveillance de l'volution atmosphrique de la plante, et travailler avec les PEID au renforcement de leur implication dans les systmes de surveillance et d'observation, et l'amlioration de leur accs , et de leur utilisation de, l'information.
CATASTROPHES NATURELLES ET ENVIRONNEMENTALES: La Stratgie met en relief la vulnrabilit des PEID face aux catastrophes, mentionnant les effets du tremblement de terre et du tsunami du 26 dcembre 2004, et des saisons des ouragans/cyclones/typhons, et souligne que les PEID sont confronts aux consquences conomiques, sociales et environnementales disproportionnellement leves de ces catastrophes. La Stratgie stipule que les PEID ont entrepris de renforcer leurs cadres nationaux pour une gestion plus efficace des catastrophes et qu'ils sont engags, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, :
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renforcer la Stratgie Inter-Agences pour la Prvention des Catastrophes et les mcanismes rgionaux qui s'y rapportent, en tant que dispositifs permettant, entre autres, d'amliorer les mesures d'attnuation des catastrophes l'chelon national;
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utiliser les opportunits telles que la CMPC pour prendre en considration les proccupations particulires des PEID; et
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augmenter les capacits des PEID dans les domaines de la prvision et de la ractivit aux situations d'urgence.
GESTION DES DECHETS: La Stratgie stipule que les dbris marins, les eaux de ballast, les navires chous ou couls qui risquent de causer des dgts environnementaux dus des fuites de combustibles, et d'autres formes de dchets, menacent l'intgrit cologique des PEID.
Elle stipule aussi qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour la mise en place de partenariats rgionaux aptes aider la formulation de solutions innovantes pour la gestion des dchets; pour la recherche d'une assistance internationale dans cet effort; et pour le renforcement du contrle du transit transfrontires des dchets dangereux, en particulier travers l'amlioration des activits menes dans le cadre de la Convention de Ble et, selon ce qu'il convient, de la Convention de Waigani. Au sujet de la promotion de la gestion durable des dchets, la Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour l'exploration et l'engagement dans de nouvelles formes de financement de l'infrastructure de la gestion des dchets et pour la promotion: de la coopration nationale, rgionale et internationale dans la rduction de la quantit des dchets jets la mer; et pour une large participation dans, et une mise en application rapide, de la Convention de l'OMI sur les eaux de ballast.
La Stratgie reconnat les rserves concernant les implications environnementales des fuites de ptrole potentielles des paves de navires, sur les cosystmes marins et ctiers des PEID, et stipule que les PEID et les propritaires de navires doivent continuer le traitement de ce problme de manire bilatrale, au cas par cas. Dans la Stratgie, la communaut internationale note que l'arrt des transports de matriels radioactifs travers les rgions des PEID est le but ultime souhait des PEID et de certains autres pays, et que les Etats impliqus dans le transport de ces matriels sont encourags engager un dialogue avec les PEID et d'autres Etats en vue de traiter leurs proccupations, y compris la mise en place et le renforcement, au sein des instances appropries, de rgimes de rgulation internationaux permettant d'amliorer la sret, l'affichage des donnes, la responsabilit, la scurit et la compensation, relativement ces transports.
RESSOURCES COTIERES ET MARINES: La Stratgie souligne que les PEID continuent tre lourdement tributaires de leurs ressources marines, en particulier, pour les moyens de vivre durables des communauts des littoraux. Reconnaissant que la mise en application de la CNUDM par les PEID continue tre entrave par des contraintes financires et par l'absence de capacits, la Stratgie souligne qu'en vue d'aplanir ces contraintes, il est important d'accorder une priorit approprie, tous les niveaux, notamment, dans les programmes de dveloppement durable nationaux et rgionaux, aux questions marines, y compris les pcheries.
La Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour permettre aux PEID, entre autres: de complter la dlimitation de leurs frontires maritimes; de soumettre leurs rclamations la Commission des Plateaux Continentaux; et poursuivre leurs travaux de dtermination des ressources vivantes et non vivantes des fonds marins situs l'intrieur des lignes de juridiction nationale.
Au sujet du renforcement des capacits techniques et financires, la Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour:
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l'tablissement de programmes efficaces de suivi, de communication des donnes, de mise en application des lois et de contrle des navires de pche, y compris ceux battant pavillon des PEID, aux fins de mettre en uvre les plans d'action internationaux visant prvenir, dcourager et liminer les pches illgales, non documentes et non rglementaires, et de grer les capacits de pche;
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la pleine mise en application des systmes de surveillance et de suivi;
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l'analyse et la dtermination de la situation des stocks de poissons; et
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la considration de la possibilit de devenir Parties, si ce n'est dj, aux accords de conservation et de gestion internationaux pertinents.
La Stratgie encourage galement les pays propritaire de longues lignes fournir aux PEID un soutien technique et financier adquat destine l'amlioration de l'efficacit et de la durabilit de la gestion de leurs ressources halieutiques.
La Stratgie stipule que les PEID, en collaboration avec d'autres Etats, travailleront la mise en place de politiques intgres et d'approches de gestion rationnelle, englobant notamment des aires marines protges, et laboreront des programmes de renforcement des capacits nationales dans les domaines du suivi, de la conservation et de la gestion des rcifs coralliens et des cosystmes associs. Elle stipule aussi que les PEID doivent traiter, de manire prioritaire, les effets sur l'avenir de la sant des rcifs coralliens, du dveloppement des littoraux, du tourisme ctiers, des pratiques de pche intensives et destructrices, de la pollution ainsi que du commerce illicite et non document des coraux. La Stratgie stipule galement qu'en vue de faciliter ces initiatives, la communaut internationale doit fournir un soutien technique et financier: aux efforts de suivi rgionaux, aux programmes scientifiques maritimes de la Commission Ocanographique Intergouvernementale; aux rseaux des reprsentants des aires marine protges; et aux activits visant traiter l'impact du blanchiment des coraux.
La Stratgie stipule encore que les PEID doivent travailler avec les partenaires du dveloppement international sur le lancement d'initiatives rgionales visant promouvoir la conservation et la gestion durable des ressources ctires et marines, en s'inspirant des bonnes pratiques en cours dans d'autres rgions; et doivent, avec les partenaires du dveloppement international, mettre en application l'intgralit du Programme d'Action Mondial pour la Protection de l'Environnement Marin contre les Effets des Activits Terrestres.
RESSOURCES EN EAU DOUCE: La Stratgie souligne que les PEID continuent tre confronts des difficults dans le domaine de l'accs et de la gestion de l'eau douce, dues en partie des dficits au niveau de sa disponibilit, de son captage et de son stockage, la pollution des ressources en eau, et aux infiltrations salines (qui peuvent tre exacerbes, entre autres, par l'lvation du niveau des mers, la gestion non viable des ressources en eau, et la variabilit du climat et les changements climatiques). La Stratgie souligne aussi qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour la ralisation des ODM et des objectifs du SMDD, fixs pour 2015, concernant l'accs durable l'eau potable salubre, l'assainissement, l'hygine et la production de plans d'efficience et de gestion intgre et des ressources en eau (GIRE), d'ici 2005. La Stratgie demande la communaut internationale de fournir aux PEID une assistance destine renforcer leurs capacits dans le domaine de l'laboration et de la mise en uvre de programmes de gestion des ressources en eau douce et d'accs l'assainissement, et de promotion de la GIRE. La Stratgie souligne encore que le 4e Forum Mondial sur l'Eau, prvu en 2006, offrira aux PEID l'occasion de poursuivre la recherche du soutien international pour le renforcement de leurs capacits de compter sur eux mmes et pour la mise en application des mesures prioritaires convenues, soumises au Portefeuille des Actions Mettre en uvre du 3e Forum Mondial sur l'Eau.
RESSOURCES EDAPHIQUES: La Stratgie stipule que des stratgies nationales doivent tre labores pour l'utilisation durable des terres, et que ces stratgies doivent englober des valuations d'impact environnemental et doivent dterminer les changements politiques ncessaires et les besoins en matire de renforcement des capacits, dans le cadre des trois piliers du dveloppement durable.
La Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour:
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le renforcement des capacits dans le domaine de la mise en application des accords environnementaux multilatraux et autres accords internationaux pertinents ayant rapport avec les ressources daphiques;
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le renforcement des capacits dans le domaine de la gestion durable des terres et des cosystmes auto-gnrs, btir sur les systmes fonciers communaux et sur les pratiques et les planifications traditionnelles utilises en matire de culture, d'levage et d'aquaculture; et
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le renforcement des rgimes fonciers et des systmes de gestion, du passage d'une production agricole primaire une production agricole tertiaire et diversifie, de manire durable.
Les PEID s'y engagent, titre individuel et travers les partenariats PEID-PEID, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, procder, entre autres: la cration d'un environnement favorable une amlioration durable de la productivit agricole et la promotion de la diversification de l'agriculture et de la scurit alimentaire; et, la promotion de l'aquaculture durable.
Au sujet de la gestion forestire durable, les PEID s'engagent, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale , entre autres, s'assurer de l'adhsion aux politiques et lgislations forestires nationales mises en places pour la sauvegarde des droits des propritaires et des usagers lgitimes ou autoriss, des ressources, travers des mcanismes administratifs d'interdiction, d'autorisation ou de transfert des droits traditionnels, des fins de dveloppement commercial.
RESSOURCES EN ENERGIE: La Stratgie stipule que la dpendance nergtique est une source majeure de fragilit conomique pour nombre de PEID, et que de nombreuses communauts rurales enclaves ont peu ou pas d'accs des services nergtiques modernes et abordables.
Les PEID s'engagent, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, laborer et mettre en application des programmes nergtiques intgrs, qui doivent englober, entre autres, l'amlioration de l'efficience nergtique et la promotion de la mise au point et l'utilisation de l'nergie renouvelable ainsi que de technologies nergtiques propres avances, qui soient abordables et promptement adaptables aux circonstances des PEID. Les PEID s'engagent aussi, avec le soutien requis de la part de la communaut internationale, renforcer les efforts en cours et appuyer de nouveaux efforts, dans le domaine de l'approvisionnement et des services nergtiques, et promouvoir des projets de dmonstration. La Stratgie souligne galement que les PEID et leurs divers partenaires internationaux devraient collaborer pour la promotion d'une diffusion et d'une application plus importantes des technologies nergtiques appropries pour les PEID, pour le renforcement des mcanismes disponibles, telles que le Fonds des Nations Unies pour les Sources d'Energie Renouvelable et le Fonds Fiduciaire du PNUD pour l'Energie Thmatique.
RESSOURCES TOURISME: La Stratgie stipule que le tourisme est un contributeur important la croissance conomique des PEID, et met en relief les difficults poses au dveloppement du secteur dont, entre autres, les chocs exognes. La Stratgie stipule que les PEID, avec le soutien ncessaire des organisations touristiques rgionales et internationales et d'autres acteurs pertinents, devraient, entre autres: surveiller les effets du dveloppement touristique et s'assurer que le dveloppement du tourisme et celui des aspects sociaux et environnementaux s'apportent un soutien mutuel, et faciliter la conception et l'affinement des lignes directrices et les bonnes pratiques, de manire appropries et adapte aux capacits des PEID. La Stratgie souligne galement que les PEID, avec le soutien requis des organisations touristiques rgionales et internationales, doivent trouver des voies et moyens efficaces pour laborer et mettre en application des plans du dveloppement durable du tourisme, en partenariat avec les acteurs pertinents, et pour intgrer ces plans dans leurs SNDD.
RESSOURCES EN BIODIVERSITE: La Stratgie stipule que la ralisation des objectifs tablis par la communaut internationale, dans les conventions internationales pertinentes, en particulier, la CBD, sont d'importance particulire pour les PEID. Elle souligne qu'en vue de concrtiser ces objectifs dans les dlais convenus, les PEID, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, sont appels :
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intgrer la protection de la biodiversit dans les SNDD;
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traiter la biodiversit insulaire dans le cadre de la CDB, d'une manire qui rponde aux caractristiques uniques des PEID;
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mettre en application les lignes directrices de la CDB concernant la biodiversit et le dveloppement du tourisme;
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amliorer les efforts nationaux visant mettre en application le programme de travail de la CDB consacr aux aires protges, y compris l'tablissement des aires marines protges de manire cohrente avec le droit international et base sur les donnes scientifiques;
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contrler les principaux couloirs du passage des espces exotiques envahissantes potentielles;
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renforcer les capacits locales dans le domaine de la protection et du dveloppement des savoirs traditionnels des groupes autochtones, pour le partage juste et quitable des avantages tirs de l'utilisation des ressources gntiques, en tenant compte des Directives de Bonn concernant l'Accs aux Ressources Gntiques et le Partage des Avantages;
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participer aux travaux du Groupe Spcial de Composition Non Limite de la CDB sur l'accs et le partage des avantages et, laborer et ngocier la nature, la porte et les lments d'un rgime international d'accs et de partage des avantages, conformment aux termes de la dcision VII/19 de la CdP de la CDB;
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renforcer les capacits humaines et institutionnelles dans le domaine de la recherche en matire de biodiversit; et
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soutenir les efforts fournis par les PEID dans le domaine du renforcement des capacits communautaires en matire de conservation des espces, des sites et des habitats.
TRANSPORT ET COMMUNICATION: La Stratgie souligne que des perces technologiques importantes ont attnu l'isolement traditionnel des PEID, mais que le transport et la communication demeurent de grands dfis poss la promotion et la mise en application du dveloppement durable. Elle prcise que la libralisation des tlcommunications a offert des opportunits et a pos des dfis, mais que plusieurs PEID sont encore confronts des limites d'accs aux tlcommunications de base.
La Stratgie stipule que les PEID, avec le soutien de la communaut internationale, doivent cooprer et doivent laborer des arrangements de transport rgional viable, y compris l'amlioration des politiques de transport arien, terrestre et maritime. Les PEID s'engagent, avec le soutien de la communaut internationale, lancer des initiatives, entre autres, dans des domaines comme ceux de l'accs aux, et de l'utilisation des technologies d'information et de communication (TIC), et de la mise en place de centres multimdias communautaires. La Stratgie encourage les PEID considrer la possibilit d'approfondir la libralisation de leurs secteurs de tlcommunication, pour mieux faire face aux cots levs causs par le monopole des pourvoyeurs de services, disponibles. La Stratgie encourage galement le Sommet Mondial sur la Socit d'Information prendre en considration les proccupations des PEID et envisager leur participation dans le processus du Sommet.
SCIENCE ET TECHNOLOGIE: La Stratgie reconnat que la question de la science et technologie est une question multisectorielle importante pour le dveloppement durable des PEID, et souligne que des investissements ciblant de manire approprie le renforcement des capacits scientifiques et technologiques des PEID, seront cruciaux, compte tenu de l'importance grandissante de la science et de la technologie pour le renforcement des capacits de rsistance des PEID. La Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, entre autres, pour l'intgration des lments scientifiques et technologiques appropris dans les SNDD, et pour la promotion et la protection des savoirs et des pratiques traditionnels. La Stratgie souligne galement que SIDSNet est un mcanisme crucial pour le dveloppement durable des PEID, qui a besoin d'tre entretenu, renforc et amlior.
DECLASSEMENT DU STATUT DE PMA: La Stratgie accueille avec satisfaction les rsolutions de l'ECOSOC et de l'Assemble Gnrale appelant une Stratgie de douce transition pour les pays quittant la liste des PMA. La Stratgie stipule qu'il est crucial que l'laboration et la mise en application des Stratgies nationales de douce transition, formules en concertation avec les partenaires du dveloppement, prennent en ligne de compte les vulnrabilits particulires des Etats dclasss et s'assurent que ce dclassement ne perturbera pas leurs plans, programmes et projets visant la concrtisation du dveloppement durable. La Stratgie encourage la Commission sur les Politiques de Dveloppement continuer reflter la vulnrabilit des pays en dveloppement qui souffrent d'inconvnients particuliers, comme les PEID, dans ses recommandations concernant le statut de PMA.
COMMERCE: LA MONDIALISATION ET LA LIBERALISATION DU COMMERCE: La Stratgie souligne qu'en raison de leur petitesse, de leurs inconvnients structurels et de leurs vulnrabilits, les PEID sont confronts des difficults quant son intgration dans l'conomie mondiale. Elle reconnat aussi l'importance d'une intensification des efforts visant faciliter la participation pleine et effective des petites conomies et notamment des PEID dans les dlibrations et les processus dcisionnels de l'OMC. La Stratgie tablit une liste des proccupations particulires des PEID, englobant: le processus d'accs l'OMC; le dclassement et la transition douce du statut de PMA; les contraintes dans le domaine des capacits; une aide technique finance de manire harmonise, coordonne et durable; les handicaps structurels et les vulnrabilits des PEID; l'rosion des termes prfrentiels; l'ajustement structurel; les liens entre commerce, environnement et dveloppement; le commerce et la scurit alimentaire; et l'absence de reprsentation adquate Genve.
RENFORCEMENT DURABLE DES CAPACITES ET EDUCATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: La Stratgie souligne que les PEID continuent avoir besoin d'un soutien pour le traitement des graves dfis auxquels ils sont confronts dans le domaine du renforcement des capacits en matire de formulation et de mise en application de politiques et de stratgies. Elle stipule aussi que des stratgies et des plans d'action englobant un grand ventail de besoins et visant l'amlioration de l'accs , et de la qualit de, l'ducation, doivent tre mis en uvre.
La Stratgie stipule encore qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour la promotion d'une ducation au service du dveloppement durable, travers: des efforts plus soutenus fournis par les ministres de l'ducation; le renforcement des arrangements relatifs l'apprentissage distance; et la fourniture d'une assistance dans les domaines de l'infrastructure de base, de l'laboration des programmes d'ducation, selon ce qu'il convient, et, la formation des enseignants, et un travail d'intgration de la perspective fminine.
MODES DURABLES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION: La Stratgie stipule qu'en rponse l'appel, figurant dans le PMAJ, pour l'laboration d'un cadre dcennal de programmes axs sur les modes durables de la consommation et de la production (MDCP), les PEID sont engags, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale: prendre en considration toutes les initiatives ayant trait aux MDCP, dans le cadre des dimensions conomique, sociale et environnementale du dveloppement durable; et prendre des mesures appropries pour la facilitation de la mise en application du cadre programmatique dcennale.
ENVIRONNEMENTS NATIONAUX ET REGIONAUX FAVORABLES: La Stratgie stipule qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour, entre autres:
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la formulation et la mise en application de SNDD, d'ici 2005, comme convenu dans le PMAJ;
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l'laboration d'objectifs et d'indicateurs nationaux appropris pour le dveloppement durable, aux fins de rpondre aux exigences des buts convenant l'chelle internationale;
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l'amlioration des structures lgislatives, administratives et institutionnelles ncessaires l'laboration et l'application des Stratgies de dveloppement durable, et l'intgration des considrations de dveloppement durable, dans l'laboration et l'application des politiques gnrales;
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la rationalisation des lgislations qui affectent le dveloppement durable l'chelon national; et
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l'implication des Jeunes dans la conception d'un vivre durable dans les PEID.
SANTE: La Stratgie stipule que la Sant est un dterminant crucial du dveloppement durable et que le renforcement et le dveloppement de la coopration et des changes d'expriences PEID-PEID dans le domaine de la Sant, est capital et devrait tre une priorit des PEID. Les PEID sont engags, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, traiter le problme du VIH/SIDA. La Stratgie stipule que des actions des PEID sont requises, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour un contrle efficace des maladies transmissibles, notamment le VIH/SIDA, et les maladies non transmissibles, travers, entre autres:
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le renforcement de la gestion et du financement des systmes sanitaires des PEID de manire leur permettre de juguler l'pidmie du VIH/SIDA, de rduire l'incidence du paludisme, de la dengue et des maladies non transmissibles, et de promouvoir la sant mentale;
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la fourniture d'une assistance technique axe sur la facilitation d'un prompt accs aux financements du Fonds Mondial pour la Lutte contre le VIH/SIDA;
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l'amlioration de l'accs des produits pharmaceutiques efficaces des prix abordables; et
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l'laboration et l'application de lgislations nationales de sant public, modernes et souples.
GESTION DES DONNEES ET DE L'INFORMATION POUR LES PROCESSUS DECISIONNELS: Dans la Stratgie, les PEID reconnaissent les nouvelles opportunits offertes par les dveloppements rapides nouveaux survenus dans les TIC, pour la rduction de leur isolement et de leur enclavement et pour le renforcement de leurs capacits de rsistance. La Stratgie souligne qu'une action des PEID est requise, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour, entre autres: dterminer et traiter les lacunes existant dans les donnes et dans la caractrisation des renseignements ayant trait aux domaines conomique, social, environnemental et culturel. La Stratgie stipule qu'une attention doit tre accorde l'tablissement d'un groupe de travail charg d'laborer un indexe des capacits de rsistance, et souligne que ce travail devrait tre amlior de manire significative par une mise en uvre russie de la liste d'activits prescrites.
CULTURE: Dans la Stratgie, les PEID reconnat l'importance de l'identit culturelle des communauts et son importance pour l'avancement du dveloppement durable, et le besoin de dvelopper les industries et les initiatives culturelles. Les PEID s'engagent, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, pour, entre autres: laborer et mettre en uvre des politiques culturelles nationales et des cadres lgislatifs favorisant le soutien des industries et des initiatives culturelles; et, mettre en place des mesures pour la protection du patrimoine culturel.
L'APPLICATION: Le chapitre consacr la mise en application, comprend des sections portant sur: l'accs aux, et la fourniture des, ressources financires; la science et la mise au point et le transfert des technologies; le renforcement des capacits; la gouvernance nationale et internationale; le suivi et l'valuation; le rle des Nations Unies dans la suite de la mise en uvre du PAB; et le rle des institutions rgionales des PEID, charges du suivi et de l'application. L'introduction dtermine les principaux domaines d'action, dont: les changements climatiques et l'lvation du niveau des mers; l'nergie; les droits de proprit intellectuelle; la biodiversit; la culture et le dveloppement; des catastrophes naturelles et environnementales; les ressources marines; l'agriculture et le dveloppement rural; le VIH/SIDA; le transport et la scurit; les modes durables de production et de consommation; et les TIC. La Stratgie souligne que l'aide des PEID ncessite:
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un accroissement substantiel du flux des ressources financires et autres, la fois publiques et prives, et une garantie de leur utilisation de manire efficace;
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l'amlioration des opportunits commerciales;
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l'accs aux, et le transfert des technologies cologiquement rationnelles, des termes concessionnels ou prfrentiels, selon ce qu'il aura t convenu mutuellement;
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le renforcement de l'ducation et de la conscientisation;
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le renforcement des capacits, de l'information au service des processus dcisionnels et aptitudes scientifiques; et
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des stratgies de dveloppement durable nationales conduites et appartenant aux pays eux-mmes, englobant des programmes de rduction de la pauvret et le renforcement des capacits de rsistance.
Les PEID raffirment, en outre, leur engagement concrtiser les objectifs du dveloppement durable et les priorits figurant dans le PAB, travers, entre autres, une utilisation plus efficace des ressources disponibles et le renforcement de leurs SNDD et de leurs mcanismes. La Stratgie souligne que la russite de la prsente Stratgie de dimension nationale mise en place par les PEID, dpendra de l'efficacit du renforcement des capacits humaine, institutionnelle et technique, et de l'efficacit du suivi et de la coordination. A l'chelon mondial, la Stratgie stipule qu'il est essentiel que la communaut internationale soutienne ces objectifs et apporte son assistance dans la mise en uvre des actions visant les concrtiser, en particulier, travers la fourniture de soutiens financiers et techniques.
L'Accs aux, et la fourniture des, ressources financires: Dans la Stratgie, la communaut internationale raffirme son engagement soutenir le dveloppement durable des PEID travers la fourniture des ressources financires. Elle souligne que cet engagement implique l'adoption d'une approche plus cohrente, plus coordonne et plus collaborative, dans le dveloppement durable des PEID, travers, entre autres: un renforcement de la coordination des donateurs par les pays; un soutien actif de la coopration rgionale et interrgionale entre les PEID; un rattachement appropri de l'investissement extrieur direct; et l'encouragement du FEM simplifier et amliorer l'accs , et l'efficience de son soutien, ainsi qu' faciliter l'accs des PEID au FEM.
La science et le transfert des technologies: La Stratgie stipule que les PEID et les partenaires rgionaux et internationaux devraient travailler ensemble pour, entre autres: se focaliser sur la diffusion et l'utilisation des technologies qui aident au renforcement des capacits de rsistance; sur la promotion de l'accs aux systmes des licences technologiques; le renforcement de la collaboration scientifique et technologique travers la coopration Nord-Sud et Sud-Sud; et, sur l'examen de la possibilit d'tablir un centre de transfert des technologies et de dveloppement, consacr aux PEID.
Renforcement des capacits: Dans la Stratgie, la communaut internationale s'engage soutenir les efforts des PEID visant renforcer les capacits humaines et institutionnelles, travers, entre autres: la coopration avec les initiatives et les programmes fournissant des ressources pour la rforme ducationnelle; l'assistance technique dans le domaine du commerce; et la facilitation du renforcement des ressources humaines et des capacits dans le domaine de la mise en uvre des AEM.
Gouvernance nationale et internationale: La section consacre la gouvernance nationale et internationale comprend des sous-sections portant sur la mise en place d'environnements nationaux favorables, la mise en place d'un environnement international favorable, et sur le commerce et les finances.
Environnement national favorable: Les PEID s'engagent, avec le soutien ncessaire de la communaut internationale, , entre autres: mobiliser les ressources, l'chelon national; laborer des SNDD, y compris de stratgies nationales de rduction de la pauvret, et de politiques et de stratgies sectorielles; promouvoir un environnement favorable au dveloppement de l'investissement et de l'entreprise; et engage le secteur priv dans le dveloppement durable.
Environnement international favorable: La Stratgie stipule que la communaut internationale devrait prendre toutes les mesures appropries permettant de promouvoir une gouvernance conomique mondiale, englobant un soutien de la reforme structurelle, une solution au problme de la dette externe et un accs accru des pays en dveloppement, aux marchs. Elle stipule que les institutions internationales, notamment celles financires, devraient accorder une attention approprie aux besoins particuliers des PEID et leurs priorits.
Le Commerce et les Finances: La Stratgie souligne qu'en vue de traiter les proccupations des PEID, les activits suivantes sont de haute priorit:
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redoubler les efforts visant parachever de manire russie des ngociations de l'OMC lances Doha;
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faciliter l'accs des PEID l'OMC, selon ce qu'il convient, travers l'assistance technique;
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reconnatre l'importance des termes prfrentiels en place depuis longtemps et le besoin de mesures pour le traitement du problme de leur rosion;
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prendre en ligne de compte les circonstances particulires de chacun des PEID, au moment de la dtermination de la perspective de durabilit de la dette long terme;
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mettre en application les programmes de facilitation des dboursements, d'encouragement de l'investissement tranger et de soutien au dveloppement des PEID;
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soutenir la reprsentation rgionale de l'OMC pour amliorer la participation effective et les capacits des ngociation des PEID, dans le cadre de l'OMC; et
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travailler s'assurer que les PEID soient pris en compte de manire approprie dans le Programme de Travail de l'OMC consacr aux Petites Economies.
La Stratgie demande au Secrtaire Gnral de l'ONU de considrer la possibilit d'amliorer, selon ce qu'il convient, les programmes de travail des agences des Nations Unies pertinentes, y compris la Confrence des Nations Unies sur le Commerce et le Dveloppement, relativement aux problmes particuliers des PEID, et de fournir des recommandations concrtes d'aider les PEID accder et jouir de plus grandes opportunits conomiques et tirer profit de l'conomie mondiale.
Le Suivi et l'Evaluation: Dans la Stratgie, la communaut internationale reconnat l'importance du suivi rgulier et de l'valuation rgulire de la mise en application de ce programme, y compris dans le cadre gnral du suivi intgr et coordonn des sommets et confrences des Nations Unies.
Rle des institutions rgionales des PEID charge du suivi et de la mise en application: La Stratgie souligne que les institutions rgionales des PEID devraient jouer un rle cl dans le suivi de la mise en uvre de la Stratgie.
Rle des Nations Unies dans la suite de la mise en uvre du PAB: La Stratgie souligne que la CDD continuera tre le principal organe intergouvernemental pour la mise en application et le suivi des engagements aux PEID. Elle demande au Secrtaire Gnral de l'ONU: d'optimiser la mobilisation et la coordination des agences, des fonds et des programmes du systme des Nations Unies, y compris les commissions conomiques rgionales; d'intgrer les questions des PEID pour faciliter une mise en uvre coordonne dans le cadre du suivi du PAB, aux chelons national, rgional, sous-rgional et mondial; et d'inclure dans son rapport annuel destin la 60e session de l'Assemble Gnrale de l'ONU, les progrs accomplis dans la mise en application du PAB. La Stratgie demande galement au Secrtaire Gnral de s'assurer que le Dpartement des Affaires Economiques et Sociales, travers l'Unit charge des PEID, continue fournir un soutien substantiel et des services consultatifs aux PEID, pour la suite de la mise en uvre du PAB; et que l'Office du Haut Reprsentant des Nations Unies charg des PMA, des Pays en Dveloppement Enclavs et des PEID, continue mobiliser le soutien international et les ressources internationales pour la suite de l'application du PAB. La communaut internationale reconnat que les PEID devraient bnficier de la souplesse ncessaire la prsentation de rapports conjoints concernant la mise en application, travers des procdures simplifies pour le PAB, des objectifs de dveloppement approuvs l'chelle internationale, y compris ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire, et des diverses exigences en matire de communication des donnes.
DECLARATION POLITIQUE
La Dclaration comprend 20 paragraphes, stipulant que les reprsentants du peuple du monde participant la RI, entre autres:
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raffirment la validit continue du PAB en tant que plan constituant le cadre fondamental du dveloppement durable des PEID;
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ritrent que la vulnrabilit reconnue des PEID ira en augmentant moins que des mesures urgentes ne soient prises;
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raffirment leur engagement soutenir les efforts des PEID pour leur dveloppement durable travers la poursuite d'une mise en uvre pleine et effective du PAB;
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raffirment que les PEID continuent tre un cas particulier de dveloppement durable;
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reconnaissent que l'impact tragique du tremblement de terre et tsunami de l'Ocan indien et les rcents ouragans qui ont touchs les Carabes et le Pacifique, mettent en lumire le besoin de mettre en place et de renforcer des systmes efficaces de prvention des risques de catastrophes, d'alerte prcoce et d'aide d'urgence, et des capacits de rhabilitation et de reconstruction;
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reconnaissent que le commerce international est important pour le renforcement des capacits de rsistance et de dveloppement durable des PEID, et appellent les institutions internationales accorder une attention approprie aux besoins particuliers et aux priorits des PEID;
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soulignent que l'attention devrait tre focalise sur un commerce et dveloppement rpondant de manire spcifique aux besoins et aux proccupations des PEID;
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s'engagent en faveur de la pleine mise en application de l'UNFCCC et de la poursuite de la promotion de la coopration internationale sur les changements climatiques; et
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s'engagent en faveur d'une mise en uvre de la Stratgie de Maurice, dans les dlais voulus.
La Dclaration traite galement du rle: des femmes et des jeunes, de la conservation de la biodiversit marine, de l'identit culturelle, et de la sant, en particulier le VIH/SIDA.
BREVE ANALYSE DE LA REUNION INTERNATIONALE DE MAURICE
Le cas particulier des PEID est n des difficults auxquelles les petites les sont confrontes en rsultat de leur taille, de leur isolement et de leurs vulnrabilits conomiques et environnementales. Toutefois, avec des degrs variables de vulnrabilit en matire de dveloppement conomique et physique, les PEID continuent se battre pour attirer le soutien international qu'ils estiment ncessaire leur dveloppement durable. Cela peut tre attribu, en partie, un changement opr dans la focalisation de l'ordre du jour international, depuis la Confrence de la Barbade en 1994, et qui est ax de plus en plus sur les proccupations de scurit, sur la mise en application des ODM, et sur la priorit accorde la gouvernance des biens l'chelon intrieur, sur la gouvernance des rformes l'chelon international. Compte tenu de ce changement de climat, la RI a t perue, par plusieurs concerns, comme une occasion offerte pour la revitalisation du soutien international en faveur de la cause des PEID et pour le replacement du PAB le plan de dveloppement durable des PEID l'ordre du jour international en volution, y compris le besoin de traiter les thmes nouveaux et mergeants, tels que ceux des effets de la libralisation du commerce et de la mondialisation, des technologies d'information et de communication, et, de sant et HIV/SIDA. Cela tant l'esprit, les avantages tirer de la tenue de la RI taient les suivants: redonner une priorit et rehausser le profil politique mondial des questions ayant trait aux PEID, et susciter un nouvel lan chez les partenaires de dveloppement des PEID, y compris un engagement fournir des fonds, dans le contexte du dclin des flux de l'APD destine aux PEID. Cependant, il y avait aussi le danger potentiel que cela s'avre un processus de revue, dans lequel le PAB serait assujetti une rengociation et les engagements internationaux, pris en 1994, risqueraient d'tre affaiblis.
Cette brve analyse porte sur la manire dont la RI a trait ces questions et d'autres, examinant les dfis relever la runion, se focalisant sur les changements climatiques, le commerce et les cargaisons nuclaires, et les tapes venir dans la mise en application de ses rsultats.
PROGRAMMES CONCURRENTS
Le Prsident de la RI, Brenger, a prsent la runion comme tant une runion qui se droule dans le contexte des consquences pnibles du tsunami et des frustrations accumules par les PEID cause des 10 annes perdues relativement la mise en uvre du PAB. Brenger a dcrit l'valuation comme tant une fentre ouverte sur une opportunit historique et risquant toujours de se refermer.
L'un des plus grands dfis poss aux PEID durant le processus d'valuation consistait se battre pour rester matre de l'ordre du jour. A Nassau, le document de Stratgie de l'AOSIS avait t labor pour mettre en lumire les priorits identifies par les PEID pour l'amlioration de la mise en application du PAB et dterminer les thmes nouveaux et mergeants, traiter. Au mois de mars 2004, la Stratgie de l'AOSIS a t avalise par le G-77/Chine, en guise de plate-forme des ngociations de la Runion Prparatoire qui devait se tenir en avril New York. Cependant, les donateurs partenaires des PEID ont jug le document de la Stratgie impraticable, mentionnant des rserves concernant: la direction clairement dicte la communaut internationale concernant ce qu'il faut faire pour la mise en application du PAB et l'absence manifeste d'engagements de la part des PEID en faveur de leur propre dveloppement durable; les inacceptables demandes de la cration d'une catgorie spciale pour les PEID au sein des Nations Unies et de l'OMC; et l'inadquate intgration avec les ODM, qui illustre l'absence de reconnaissance des nouveaux crneaux du dveloppement. Cela est aggrav par l'incertitude des critres dfinissant les PEID, utiliss par les diffrentes units des Nations Unies, qui ont diffrentes interprtations et des listes diffrentes des PEID. Certains dlgus ont dclar que le texte de ngociation est trop thorique, ratant ainsi l'occasion d'aboutir des rsultats axs sur l'action. Compte tenu des vues diffrentes sur cette valuation, le risque de voir la RI aboutir des rsultats portant sur le plus petit dnominateur commun, qui reproduisent les formulations retenues dans le Consensus de Monterrey et dans le PMAJ, au lieu de fournir une nouvelle vision des PEID et de ce qui est ncessaire pour la mise en application, ce risque a plan sur les ngociations, comme un gros nuage de tempte prt clater.
La question des changements climatiques s'est avre particulirement pineuse la RI. Le traitement de cette question tait le principal motif de la constitution de l'AOSIS et a t soulign comme tant une priorit, Nassau, ce qui lui a valu le privilge d'tre mentionne dans le premier chapitre du document de la Stratgie. Mais, la RI, les questions sont devenues plus difficiles. Les tactiques qui ont t utilises durant le processus prparatoire, pour que les discussions soient reportes pour aprs les lections amricaines, ont chou dans leur intention, alors que les rserves de plus en plus fortes, exprimes par certains pays en dveloppement, concernant l'ide de se voir imposer de nouvelles obligations pour la deuxime priode de l'engagement du Protocole de Kyoto, ont donn lieu un enthousiasme pour un texte rvolutionnaire.
En revanche, l'AOSIS a appel vigoureusement l'action, dans sa Dclaration Ministrielle de Buenos Aires concernant les Changements Climatiques, mise la CdP-10 de l'UNFCCC en dcembre, et a raffirm sa position, dans son Communiqu Ministriel mis au cinquime Sommet de l'AOSIS qui s'est tenu paralllement la RI, mercredi. Certains ont mme suggr que les discussions houleuses de Buenos Aires taient une bvue stratgique de la part de l'AOSIS, et n'avaient servi qu' mettre en garde les pays qui tranent derrire, que la RI risquait d'enclencher une action future, dans le domaine des changements climatiques, par l'ensemble des pays, quelque chose qui s'est avr insaisissable la CdP de l'UNFCCC. Un groupe de pays s'est dclar alarm par la ralisation que le libell consacr la question de l'nergie, qui a t convenu la Runion Prparatoire de New York, ne contient pas une rfrence la promotion des technologies des combustibles fossiles et ont travaill diligemment pour son insertion dans le texte. Il n'est pas surprenant que plusieurs ngociateurs chevronns, spcialistes de la question climatique, issus des deux bords, soient venus Maurice. Ces proccupations ont fait que les discussions ont continu tre intenses la CdP-10, certains dlgus surnommant le groupe de contact de la RI sur les changements climatiques, CdP-10 bis. Rsultat, le libell consacr la question climatique a t la dernire partie du texte de la Stratgie de Maurice, tre approuve, et seulement aprs que les dlgus aient termin une session de ngociation qui a dur toute la nuit. Mais les discussions climatiques n'ont pas pris fin avec la Grande Commission, et ont refait surface lorsque le pays hte a soumis le projet de dclaration politique. Bien que la formulation en ait t amende par la suite, la question des changements climatiques n'a mme pas t voque dans le premier projet de la Dclaration Politique de Maurice, qui a t mis en circulation.
La question du commerce a t un autre sujet qui risquait de donner des divisions acrimonieuses entre les PEID et leurs partenaires de dveloppement. Au cours du round du mois d'octobre des informelles-informelles, New York, les dlgus se sont regards un peu de travers, cause de l'insistance des PEID sur l'orientation que devaient prendre, l'OMC, les ngociations sur le Plan d'Action de Doha pour le Dveloppement. En dpit des efforts fournis par les PEID, dans les ngociations pr-Doha, pour l'obtention de l'accord de tous en faveur d'un traitement particulier et prfrentiel, qui doit, leur dire, aboutir leur reconnaissance en tant que nouvelle catgorie de pays au sein de l'OMC, la Dclaration Ministrielle de Doha contient un libell prcis, oppos l'tablissement d'une nouvelle catgorie pour les PEID. Certains PEID ont peru la RI comme une occasion saisir pour la rouverture de ce dbat. Au cours de la RI, les principaux architectes du Plan d'Action de Doha pour le Dveloppement les Etats-Unis et l'UE se sont opposs avec vhmence l'insertion d'un libell sur le commerce et ont remis en question la validit d'un quelconque processus des Nations Unies orientant les ngociations de l'OMC ou prjugeant de leurs rsultats. Comme prvu, le libell attire aussi l'attention sur la grosse artillerie dont disposent, dans les ngociations sur le commerce international, de nombreux pays en dveloppement qui ne sont pas non plus favorables la position des PEID. Le rcent aval donn par les pays d'Afrique, des Carabes et du Pacifique (ACP), au ministre mauricien des affaires trangres, dans sa candidature au poste de Directeur Gnral de l'OMC, risquait galement de compliquer davantage les choses. Au terme de deux jours de discussions informelles, un accord sur la question du commerce a t ralis sans la moindre hmorragie, et les dlgus sont sortis avec un texte consensuel qui n'accorde pas une nouvelle catgorie consacre aux PEID, mais qui contient des rfrences importantes au soutien du cas particulier des PEID travers l'octroi d'une priorit aux efforts visant les intgrer pleinement dans le systme commercial multilatral, y compris des mesures visant s'assurer qu'ils puissent tirer profit des avantages offerts par la mondialisation et la libralisation du commerce.
L'intgration des questions de responsabilit dans les domaines des transits transfrontires des dchets dangereux, des paves de navires datant de la Seconde Guerre Mondiale, et du transport des matriels radioactifs, a t un autre point de contention dans les ngociations. Alors que certains observateurs s'attendaient voir les diffrences entre les diverses rgions des PEID donner lieu des divisions visibles, les discussions ont mis en lumire l'existence d'une solidarit entre les rgions des PEID. Les questions des paves de navires datant de la GM-II, taient une claire priorit pour les PEID du Pacifique, et celles du transport, une priorit plus particulire pour les PEID des Carabes, mais cela n'a pas empch les deux rgions de former un front solide, soulignant la grande importance que tous les PEID attachent au besoin de dterminer les responsabilits concernant ces sujets. Au sujet du transit transfrontires des dchets dangereux, la rfrence la responsabilit a t supprime, sur suggestion des Etats-Unis, mais cela pourrait ne pas avoir une importance critique pour les PEID, si le Protocole de la Convention de Ble sur la Responsabilit entrait en vigueur. Le paragraphe consacr aux navires qui ont coul, a t maintenu dans la Stratgie, mais en raison de l'opposition du Japon, il a t dilu de manire importante. Les PEID ont remport une double victoire sur la question du transport des matriels radioactifs, en ce sens que nonobstant l'opposition froce du Japon et des Etats-Unis, il y a une reconnaissance, par la communaut internationale, de la cessation de ce genre de transport dans les rgions des PEID, en tant qu'objectif ultime souhait, par les PEID; et, en dpit de la rticence de l'UE, le texte approuv englobe une rfrence la poursuite du dveloppement et du renforcement des rgimes rglementaires internationaux, entre autres, en matire de transport des matriels radioactifs.
AUTRES NEGOCIATIONS IMPORTANTES
L'attention s'est focalise sur les questions du climat, du commerce et des dchets, mais d'autres ngociations importantes ont galement eu lieu. L'une d'elles a port sur les efforts fournis par l'UE, pour s'assurer de l'alignement gnral des libells sur les priorits de l'ordre du jour international pour le dveloppement. Cela n'tait pas pour surprendre, compte tenu du fait que l'UE a dj procd l'alignement des priorits de sa coopration pour le dveloppement, aux fins de soutenir la ralisation des OMG. Cependant, contrastant avec la divergence des vues entre l'UE et les PEID sur le libell concernant le commerce, les deux groupes partagent un programme commun, joignant leurs efforts visant insuffler une dynamique accrue, dans la Stratgie de Maurice en faveur de l'octroi d'une priorit au soutien des projets de renforcement des capacits de rsistance et de traitement des vulnrabilits, introduire les considrations de dveloppement conomique et social, dans le PAB, et le rendre beaucoup plus attractif, pour les donateurs. Soutenant cette reconnaissance, le PNUD l'agence des Nations Unies chef de file pour la mise en application des ODM a lanc un Centre de Renforcement des Capacits de Rsistance des PEID pour aider les PEID dvelopper leur aptitude formuler et mettre en uvre les initiatives visant rduire leurs vulnrabilits.
Un autre domaine dans lequel la RI a ralis un rsultat important, qui est, l'vidence, unique dans les rcentes runions internationales, est celui de l'orientation qu'elle a fournie au Secrtaire Gnral de l'ONU. Alors que la plupart des rcents sommets et confrences des Nations Unies font une rfrence d'ordre gnral, au rle du systme des Nations Unies dans le suivi des activits, la RI a franchi un grand pas en avant, demandant au Secrtaire Gnral de l'ONU de dfendre et d'intgrer la cause des PEID, du sommet jusqu' la base de la pyramide.
L'HERITAGE DE MAURICE
Dans sa dclaration de clture, le Secrtaire Gnral de la RI, Chowdhury, a prsent une feuille de route pour la mise en application des rsultats de la RI, qui tentera de placer le programme des PEID dans la grande arne internationale, notamment la Confrence Mondiale sur la Prvention des Catastrophes, l'Assemble Gnrale de l'ONU, la treizime session de la Commission du Dveloppement Durable, au Conseil d'Administration du PNUD, au Sommet du Sud, l'vnement majeur des Nations Unies, et la Confrence Ministrielle de l'OMC.
La question qui est venue l'esprit des dlgus, est celle de savoir si la Stratgie de Maurice va changer les choses. D'un ct, il y a peu de doute que la RI a renforc les partenariats, amlior le sens des responsabilits des PEID l'gard de leur propre dveloppement durable, renouvel et/ou redonn une priorit au soutien de la communaut internationale, amlior la coopration PEID-PEID et Sud-Sud, renforc l'engagement des agences spcialises des Nations Unies en faveur des questions des PEID, et dtermin de nouveaux moyens d'excution, y compris travers le lancement d'un Consortium des Universits des PEID. De l'autre, d'aucuns auraient quelques raisons de critiquer les rsultats de la RI, pour le fait que le texte ne fournit pas d'orientations claires aux autres organisations et processus internationaux, tels que les institutions financires internationales et les accords environnementaux multilatraux, et que la runion n'a abouti pratiquement aucun engagement nouveau et supplmentaire en faveur du financement ou des projets, hormis celui concernant le traitement de la vulnrabilit aux catastrophes, telles que les tsunamis.
Pour reprendre les mots du Secrtaire Gnral de l'ONU, l'laboration d'un texte solide bnficiant d'une large acceptation et sur la base duquel le PAB peut tre proprement mis en application, est cruciale. Du point de vue de l'avance ralise sur la question de l'application, la RI a rehauss le profil des questions des PEID, mis le PAB en phase avec les priorits actuelles du financement du dveloppement, et forg des liens avec l'valuation de la Dclaration du Millnaire et avec le round de Doha des ngociations sur le commerce international. En dpit de la diversit des points de vues sur les rsultats de la RI, la russite de la runion ne dpendra, en dfinitive que de la manire dont la Stratgie de Maurice sera mise en application par les PEID et leurs donateurs partenaires, et de la manire dont elle sera intgre dans l'ordre du jour mondial du dveloppement, en gnral.
LES REUNIONS A VENIR
CONFERENCE MONDIALE POUR LA PREVENTION DES CATASTROPHES: Cette confrence aura lieu du 18 au 22 janvier 2005, Kobe-Hyogo, au Japon. L'objectif gnral de la runion consiste accrotre l'engagement en faveur de la mise en uvre de la prvention des risque de catastrophes, tous les niveaux, et en particulier son intgration dans les processus de planification de dveloppement. Pour de plus amples renseignements, contacter: WCDR Secretariat; tel: +41-22-917-2529; fax: +41-22-917-0563; e-mail: isdr-wcdr@un.org; internet: http://www.unisdr.org/wcdr/
EDITION 2005 DE L'ATELIER SUR LES ILES DU PACIFIQUE: Cet atelier se droulera du 31 janvier au 4 fvrier 2005, Canberra, en Australie. Pour les dtails, contacter: David Hegarty; tel: +61-2-6125-4145; fax: +61-2-6125-5525; e-mail: ccp@anu.edu.au; internet: http://rspas.anu.edu.au/asiapacificweek/pacific.php
EVITER LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANGEREUX: SYMPOSIUM SCIENTIFIQUE SUR LA STABILISATION DES GAZ A EFFET DE SERRE: Ce symposium aura lieu du 1er au 3 fvrier 2005, au Centre Hadley de Recherche et de Prvision Climatique (Met Office), Exeter, UK. Pour en savoir davantage, contacter: Rhian Checkland; tel: +44-20-7008-8139; fax: +44-20-7008-8206; e-mail: rhian.checkland@cvg.gov.uk; internet: http://www.stabilisation2005.com
TROISIEME REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL DE COMPOSITION NON LIMITEE SUR L'ACCES ET LE PARTAGE DES AVANTAGES: Cette runion est prvue du 14 au 18 fvrier 2005, Bangkok, en Thalande. Pour plus de renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=ABSWG-03
PREMIERE CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE DES PETITES ILES: Cette confrence aura lieu du 7 au 10 fvrier 2005, Kagoshima, au Japon. Pour plus d'information, contacter: Phillip Hayward; e-mail: phayward@humanities.mq.edu.au; internet: http://www.sicri.org/sicri05.htm
23e SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE/FMME: Cette runion se tiendra du 21 au 25 fvrier 2005, Nairobi, au Kenya. Pour plus d'information, contacter: Beverly Miller, Secretary for UNEP Governing Council; tel: +254-2-623431; fax: +254-2-623929; e-mail: beverly.miller@unep.org; internet: http://www.unep.org
PARIS 2005: DEUXIEME FORUM DE HAUT NIVEAU SUR L'HARMONISATION ET L'ALIGNEMENT POUR L'EFFICACITE DE L'AIDE PROGRESSION CONCERTEE VERS L'AMELIORATION DE L'EFFICACITE DE L'AIDE AU DEVELOPPEMENT: La communaut du dveloppement international se droulera Paris du 28 fvrier au 2 mars 2005 pour: valuer les progrs accomplis dans la mise en uvre de l'harmonisation et de l'alignement, sur le terrain; dterminer les voies et moyens d'acclrer et de promouvoir la mise en application; et soutenir et amliorer la dynamique de l'engagement politique en faveur de changements permettant d'amliorer la fourniture de l'aide. Pour en savoir plus, visiter: http://www.aidharmonization.org/ah-wh/secondary-pages/Paris2005
REUNION PREPARATOIRE DE LA CDD-13: La runion se tiendra du 28 fvrier au 4 mars 2005, au sige des Nations Unies New York, en prparation la CDD-13, au mois d'avril 2005. Pours plus de renseignements, contacter: UN Division for Sustainable Development (DSD); tel: +1-212-963-2803; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/
2e FORUM INTERNATIONAL SUR LES PARTENARIATS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: AVANCEMENT DE LA MISE EN UVRE DANS LES DOMAINES DE L'EAU ET DE L'ENERGIE: Cette runion est prvue du 21 au 23 mars 2005, Marrakech, au Maroc. Pour plus de dtails, contacter: Moroccan Ministry of Territory Planning, Water and Environment; tel: +212-37-77-26-62; fax: +212-37-77-26-40; e-mail: forum@minenv.gov.ma; internet: http://www.minenv.gov.ma/forum-part.2005/
CINQUIEME CONFERENCE MINISTERIELLE SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT EN ASIE ET DANS LE PACIFIQUE: Cette confrence aura lieu du 24 au 29 mars 2005, Soul, en Rpublique de Core. Pour plus d'information, contacter: Ministry of Environment, Republic of Korea; tel: +82-2-2110-6565; fax: +82-2-503-8773; e-mail: hyejungy@me.go.kr; internet: http://www.mced2005seoul.org
23e SESSION DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: Cette runion aura lieu Addis Ababa, en Ethiopie, le 8 avril 2005, pour continuer les prparatifs du Quatrime Rapport d'Evaluation, qui sera mis en 2007. Pour davantage de renseignements, contacter: IPCC Secretariat; tel: +41-22-730-8208/84; fax: +41-22-730-8025/13; e-mail: IPCC-Sec@wmo.int; internet: http://www.ipcc.ch/
TREIZIEME SESSION DE LA COMMISSION SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE: La CDD-13 se droulera du 11 au 22 avril 2005, au sige des Nations Unies New York. Pour plus de renseignements, contacter: UN DSD; tel: +1-212-963-2803; fax: +1-212-963-4260; e-mail: dsd@un.org; internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/
CINQUIEME FORUM MONDIAL SUR L'ENERGIE DURABLE: Cette runion est prvue du 11 au 13 mai 2005, Vienne, en Autriche. Pour les dtails, contacter: Irene Freudenschuss-Reichl, Austrian Ministry for Foreign Affairs; tel: +43-5-01150-4486; fax: +43-5-01159-274; e-mail: irene.freudenschuss-reichl@bmaa.gv.at; internet: http://www.gfse.at/gfse5_preannouncement.htm
REUNION DU GROUPE D'EXPERTS TECHNIQUES SPECIAL DE LA CDB SUR LES LACUNES ET LES INCOHERENCES DES CADRES REGLEMENTAITRES INTERNATIONAUX APPLIQUES AUX ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES: Cette runion aura lieu du 16 au 20 mai 2005, Auckland, en Nouvelle Zlande. Pour plus d'information, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/doc/meetings/ais/aisteggi-01/other/aisteggi-01-info-part-en.pdf
22e SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE L'UNFCCC: Cette runion est prvue du 16 au 27 mai 2005, Bonn, en Allemagne. Comme suite l'accord conclu la CdP-10 en dcembre 2004, les OS-22 seront prcdes par un Sminaire des experts gouvernementaux, qui cherchera promouvoir des changes d'informations informels sur les actions entreprises dans le cadre de l'attnuation et de l'adaptation, et sur les politiques et mesures adoptes par les gouvernements en soutien la mise en application des engagements pris dans le cadre de l'UNFCCC et du Protocole de Kyoto. Pour plus de renseignements, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://www.unfccc.int
FNUF-5: La cinquime session du Forum des Nations Unies sur les Forts est prvue du 16 au 27 mai 2005, au sige des Nations Unies New York. Cette runion reprsentera la fin du mandat quinquennal du FNUF, et les dlgus y dbattront, entre autres sujets, de l'avenir du FNUF. Pour en savoir davantage, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; internet: http://www.un.org/esa/forests
DEUXIEME REUNION DE LA CONFERENCE DES PARTIES A LA CDB SIEGEANT EN TANT QUE REUNION DES PARTIES AU PROTOCOLE DE CARTAGENA SUR LA PREVENTION DES RISQUES BIOTECHNOLOGIQUES ET PREMIERE REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA RESPONSABILITE ET LA REPARATION: Ces runions sont prvues du 30 mai au 3 juin 2005, Montral, au Canada. Pour plus d'information, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=MOP-02
SOMMET DU SUD: Cette runion se droulera du 12 au 16 juin 2005, Doha, au Qatar. Pour plus de renseignements, contacter: Office of the Chairman of the Group of 77; tel: +1-212-963-0192; fax: +1-212-963-3515; e-mail: g77off@unmail.org; internet: http://www.g77.org/meetings/daily.html
CONSULTATIONS ET REUNIONS DU CONSEIL DU FEM: Ces runions se tiendront du 6 au 10 juin 2005, Washington, DC. Pour les dtails, contacter: GEF Secretariat; tel: +1-202-473-0508; fax: +1-202-522-3240; e-mail: secretariat@TheGEF.org; Internet: http://www.gefweb.org/Outreach/Meetings_Events/meetings_events.html
UNICPOLOS-6: La sixime runion du Processus Consultatif Officieux des Nations Unies sur les Ocans et le Droit de la Mer aura lieu du 6 au 10 juin 2005, au sige des Nations Unies New York. Pour plus de dtails, contacter: the Division for Ocean Affairs and the Law of the Sea; tel: +1-212-963-3962; fax: +1-212-963-2811; e-mail: doalos@un.org; internet: http://www.un.org/Depts/los/consultative_process/consultative_process.htm
SESSION ANNUELLE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUD: Cette session aura lieu du 13 au 24 juin 2005, New York. Pour en savoir plus, contacter: Director, Executive Board Secretariat and Secretary, UNDP/UNFPA Executive Board; tel: +1-212-906-5576; fax: +1-212-906-5634; internet: http://www.undp.org/execbrd
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L'ELABORATION DES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES DES PETIS ETATS INSULAIRES: Cette confrence aura lieu du 14 au 19 aot 2005, Kingston, en Jamaque. La confrence est organise dans le cadre du SMDD, de la reconnaissance des circonstances particulires des PEID, et du rle des institutions acadmiques dans le cadre international. Pour plus d'informations, contacter: Margrietta St. Juste; tel: +876-941-3155; fax: +876-970-2242; e-mail: margrietta@cwjamaica.com; internet: http://www.cdera.org/cunews/uploads/utech_conf_aug2005.pdf
REUNION PLENIERE DE HAUT NIVEAU DE LA 60e SESSION DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'ONU SUR LE SUIVI DU RESULTAT DU SOMMET DU MILLENAIRE: Cette runion aura lieu du 14 au 16 septembre 2005, au sige des Nations Unies New York. En prparation la plnire de haut niveau, le Secrtaire Gnral de l'ONU a mis un rapport sur les modalits, le format et l'organisation de l'vnement, recommandant entre autres, la tenue d'un vnement de trois jours, au dbut de la 60e session de l'Assemble Gnrale en septembre 2005. La runion entreprendrait un examen exhaustif des progrs raliss dans la mise en application des engagements articuls dans la Dclaration du Millnaire de l'ONU. Cet vnement procdera aussi l'valuation des avances ralises dans l'intgration et la coordination de la mise en uvre des rsultats et des engagements des confrences et sommets importants des Nations Unies dans les domaines conomique, social et autres. Pour plus d'informations, contacter: Office of the President of the General Assembly; tel: +1-212-963-2486; fax: +1-212-963-3301; internet: http://www.un.org/ga/
PREMIER CONGRES INTERNATIONAL SUR LES AIRES MARINES PROTEGEES: Ce congrs se droulera du 23 au 27 octobre 2005, Geelong, en Australie. Pour en savoir davantage, contacter: Congress Organizers; tel: +61-3-5983-2400; fax: +61-3-5983-2223; e-mail: mp@asnevents.net.au; internet: http://www.impacongress.org/
SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIETE DE L'INFORMATION LA PHASE DE TUNIS: Ce sommet est prvu du 16 au 18 novembre 2005, Tunis, en Tunisie. Pour les dtails, contacter: WSIS Secretariat; tel: +41-22-730-5511; fax: +41-22-730-6393; e-mail: wsis@itu.int; internet: http://www.itu.int/wsis/index-p2.html
SIXIEME CONFERENCE MINISTERIELLE DE L'OMC: Cette confrence aura lieu du 13 au 18 dcembre 2005, Hong Kong, en Chine. Pour en savoir plus, contacter: WTO Secretariat; tel: +41-22-739-5111; fax: +41-22-731-4206; e-mail: enquiries@wto.org; internet: http://www.wto.org/english/thewto_e/minist_e/min05_e/min05_e.htm