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Le
Sous-secrétaire Général chargé des Affaires Economiques et
Sociales, Nitin Desai, en compagnie du Président du PrepCom,
Elim Salim (Indonésie).
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La
dixième session de la Commission du Développement Durable (CDD-10),
agissant en tant que comité préparatoire (PrepCom) du Sommet Mondial
sur le Développement Durable, a ouvert ses travaux le lundi 30 avril,
au siège des Nations Unies à New York. Au cours de la séance du
matin, les délégués devaient élire les membres du Bureau et procéder
à l'examen de l'ordre du jour et du calendrier des travaux. Ils
devaient également entendre lecture des rapports concernant les
progrès réalisés en perspective du Sommet Mondial sur le Développement
Durable et des commentaires présentés sur le processus d'élaboration
de l'ordre du jour et de détermination des principaux thèmes devant
être abordés par le Sommet. La lecture des commentaires s'est poursuivie
durant la séance de l'après-midi, puis le Secrétariat a présenté
le règlement intérieur provisoire du Sommet.
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Le
Président sortant de la CDD, Bedrich Moldan, passant son siège
au nouveau Président, Elim Salim. |
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JoAnne
DiSano, Directrice de la Division du Développement Durable,
Le Sous-secrétaire Général chargé des Affaires Economiques
et Sociales, Nitin Desai, le Président du PrepCom, Elim Salim
et Alexander de Barros, du Secrétariat. |
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Dans sa déclaration inaugurale, le
Président Salim (Indonesia) passa en revue les principales
préoccupations liées au développement durable et en particulier
le fait que les considérations environnementales ne soient pas encore
intégrées dans le développement. L'orateur appela à la nécessité
de tracer une voie de collaboration ouvrant sur le développement
durable aux fins d'éviter "à notre vaisseau spatial, la Terre, de
finir dans une catastrophe environnementale."
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Introduisant les rapports du Secrétaire Général,
le
Sous-secrétaire Général, Nitin Desai:
appela à l'établissement d'une responsabilité mondiale comme éthique
du développement durable; présenta les activités planifiées du Sommet;
et recommanda la mise à disposition de ressources pour les préparatifs
du Sommet, y compris un site et une 'listserv' sur la toile.
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Election
du Bureau Les membres suivants du Bureau devaient
être également élus par acclamation: Ahmed Ihab Gamaleldin (Egypte)
et Ositadinma Anaedu (Nigeria) pour l'Afrique; Kiyo Akasaka (Japon)
pour l'Asie; Jan Kara (République Tchèque) et Alexandru Niculescu
(Roumanie) pour les pays de l'Europe de l'Est; et Maria Luiza Ribeiro
Viotti (Brésil) et Diane Marie Quarless (Jamaïque) pour l'Amérique
Latine et les Caraïbes. Pour la représentation du Groupe Europe
de l'Ouest et Autres Pays, la Plénière devait élire par voie de
scrutin secret, Richard Ballhorn (Canada) et Lars-Göran Engfeldt
(Suède).
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Les
délégués ont eu recours au scrutin secret dans l'élection des
membres du Bureau représentant le GEOA, compte tenu de fait que
quatre nominations ont été présentées (Canada, Allemagne, Suède,
et Suisse) pour deux postes. Le Canada (à droite) attendant le
résultat du vote. Richard Ballhorn est au fond, à droite.
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Après
la collecte des bulletins de vote, le Président à rendu public les
résultats du scrutin et a annoncé que ce sont le Canada et la Suède
qui siègeront au sein du Bureau
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Maria
Luiza Ribeiro Viotti (Brésil) avec sa délégation en train d'être félicitée
par son homologue Chilien |
Kiyo
Akasaka (Japon) and Diane Marie Quarless (Jamaïque) |
Jan
Kara (République Tchèque), Lars-Göran Engfeldt (Suède) et Emil Salim
(Indonésie)
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Kiyo
Akasaka (Japon) avec Ahmed Ihab Gamaleldin (Egypte) et Ositadinma
Anaedu (Nigeria) pour l'Afrique
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LES
PRESENTATIONS DES PRINCIPAUX GROUPES SOCIAUX:
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Au nom du COMITE DES JEUNES,
l'Association Nations Unies, du Canada recommanda: la
reconnaissance du lien entre pauvreté, surconsommation et environnement;
la reconsidération des modes de vie non durables; et l'intégration
de la durabilité dans l'éducation des économistes et des ingénieurs.
Intervenant au nom du COMITE DES PEUPLES INDIGENES, le Conseil
International du Traité Indien exhorta les Etats Membres et le
Secrétariat à s'assurer d'une large contribution des Peuples Indigènes
dans les sessions préparatoires et mit en exergue le lien entre
la diversité culturelle et la diversité biologique.
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Speaking for the indigenous peoples' caucus, the International
Indian Treaty Council (above right) urged Member States
and the Secretariat to ensure broad input from Indigenous Peoples
in the preparatory sessions and highlighted the link between cultural
and biological diversity.
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Au nom du COMITE DES FEMMES, l'Organisation
Féminine pour l'Environnement et le Développement (WEDO)
donna un aperçu sur les activités d'évaluation préliminaires du
Plan d'action 21, initiées par les femmes et qui culmineront avec
le lancement à Johannesburg de l'Ordre du Jour des Femmes pour le
Sommet Mondial de 2002 et encouragea la détermination des lieux
des réunions sur une base thématique et non sur la base de l'identité
des acteurs.
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Au nom des AGRICULTEURS,
la Fédération Internationale des Producteurs Agricoles identifia
un certain nombre de thèmes à placer à l'ordre du jour du Sommet:
la sécurité alimentaire, le développement rural, et les moyens de
subsistance durables. L'orateur appuya également l'impératif de
concentrer les efforts sur la réduction de la pauvreté et sur le
renforcement des capacité de manière à consolider le capital social.
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Mettant en relief la relation entre la dé-responsabilisation et
la dégradation environnementale,
le Comité des ONG hôtes d'Afrique du Sud parlant au nom
des ONG, déclara que le Sommet de 2002 doit recadrer les questions
environnementales mondiales, entre autres, dans leur rapport avec
la pauvreté.
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Parlant au nom des SYNDICATS,
la Confédération Internationale des Syndicats Libres (ICFTU)
encouragea les gouvernements à s'assurer de la participation, au
sein de leurs délégations respectives, d'un ensemble approprié de
représentants des principaux groupes sociaux, et suggéra un certain
nombre de thèmes à retenir pour le Sommet, notamment ceux de la
pauvreté, de l'emploi, de la sécurité alimentaire, et de la santé
publique.
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Le
Débat Général autour du point 3 de l'ordre du jour (Progress in
preparatory activities for the World Summit on Sustainable Development)
et du point 6 (Process for setting the agenda and determining possible
main themes for the Summit)
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Le
Directeur Exécutif du PNUE, Klaus Töpfer décrivit les changements
intervenus depuis Rio, notamment un rôle accru pour la mondialisation,
une croissance de la société d'information et une nouvelle révolution
dans le domaine biologique, et donna un aperçu sur la contribution
qui sera apportée par le PNUE au Sommet, à travers: la finalisation,
d'ici mai 2002, d'une étude d'évaluation des accomplissements réalisés
dans le cadre du Plan d'action 21; l'achèvement du troisième Rapport
sur l'Etat de l'Environnement de la Planète; et des activités visant
à l'amélioration de la gouvernance environnementale internationale
(GEI).
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L'Iran,
au nom du G-77/CHINE, mit l'accent sur la résolution 59/199
de l'Assemblée Générale de l'ONU et souligna, entre autres: que
le PrepCom doit fixer l'ordre du jour du Sommet; que la CDD-10
doit inclure un projet de décision portant sur le lien entre la
GEI et les processus préparatoires du Sommet; que le processus
d'évaluation soit basé sur une approche allant authentiquement
du bas vers le haut; que le Plan d'action 21 n'est pas ouvert
à la renégociation; et que les engagements pris en matière de
transfert des technologies, du renforcement des capacités et de
la fourniture de ressources financières doivent être honorés.
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La
SUEDE, au nom de l'UE, souligna, entre autres, la
nécessité: d'une revue exhaustive qui aborderait les challenges
qui ont été soulevés depuis Rio; d'une mobilisation de l'intérêt
aux niveaux les plus élevés des gouvernements; de la mise en opération
du développement durable à différents niveaux; de l'examen des possibilités
de réaliser un "nouveau marché"; et d'apporter un soutien aux réunions
intergouvernementales régionales préparatoires.
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La
CHINE parla de l'évaluation nationale en cours dans le
domaine du développement durable et appela à l'éradication de
la pauvreté, au transfert des technologies et au renforcement
des capacités.
Le
CANADA apporta son appui à l'établissement d'objectifs
mondiaux clairs en matière de développement durable, articulés
autour des thèmes: santé et environnement; conservation et gestion;
GEI; communautés viables; et, innovation et partenariat, en particulier
entre le Nord et le Sud.
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Le
BRESIL déclara que le Sommet doit établir de manière claire
les succès et les échecs de la mise en application du Plan d'action
21.
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L'EGYPT
déclara que la résolution 55/199 doit servir de plate-forme unique
aux travaux, et proposa que les Nations Unies élaborent des rapports
sur les trois facettes de la mise en application du Plan d'action
21 pour permettre une revue des réussites acquises et des difficultés
à vaincre: les tendances au niveau national; l'évaluation de l'aide
apportée par le système des Nations Unies; et les contributions
des principaux groupes sociaux.
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L'ISLANDE
mit en garde contre la production de longs textes sur "les sujets
domestiques," au lieu d'appeler à une focalisation sur les thèmes
de la lutte contre la pauvreté, de la séparation entre croissance
économique et préjudice environnemental à travers une utilisation
plus efficace des ressources et le maintien de l'intégrité fonctionnelle
des écosystèmes.
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La
BOLIVIE indiqua que le processus d'évaluation du Plan d'action
21 doit: établir un processus allant de bas en haut, ouvert à la
pleine participation des pays en développement et basé sur les principes
des Nations Unies; et, considérer, entre autres, les thèmes de la
mondialisation, des ressources financières, des instruments de la
mise en application du Plan d'action 21 et des écosystèmes des régions
montagneuses.
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La
SUISSE déclara que les changements économiques, technologiques
et sociaux que nécessite le développement durable ne sont possibles
qu'à travers une mobilisation de tous les acteurs au sein d'une
alliance politique forte, et fit remarquer que des résistances pouvaient
se manifester si la vie des gens s'en trouvait perturbée de manière
significative.
La
FEDERATION DE RUSSIE mit l'accent sur les actions entreprises
en perspective du Sommet de 2002, notant que le Sommet est un processus
politique et non une négociation diplomatique ou un séminaire technique.
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La
MAURITANIE nota que la réussite du Sommet dépendra des contributions
des pays en développement dans le processus préparatoire. L'INDONESIE
appela à une évaluation exhaustive du développement durable, assortie
d'un programme d'action tirant profit des meilleures pratiques et
répondant aux besoins économiques actuels sans compromettre ceux
futurs.
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Le
Règlement Intérieur Provisoire du Sommet
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Présentant le règlement intérieur proposé la Directrice de la
Division des Affaires Economiques et Sociales, JoAnne DiSano,
attira l'attention sur la résolution de l'AG mandatant le PrepCom
de fixer les règles devant encadrer la participation des principaux
groupes sociaux aux travaux du Sommet. L'oratrice nota que le règlement
intérieur provisoire nécessitait l'approbation de l'AG sur les recommandations
retenues par le PrepCom, et recommanda l'examen du règlement intérieur
provisoire par ce PrepCom en vue de le soumettre à la 56ème session
de l'AG. Elle suggéra aux délégués d'envisager la conformité à la
règle 31 de l'AG concernant l'élection du Président et des Vice-présidents.
La discussion de ce point de l'ordre du jour fur reportée à la séance
jeudi matin.
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Kimo
Goree, Directeur du ENB, avec Rhonda Piggott, Affaires Etrangères
et Commerce Extérieur, de l'Australie (à gauche) et Barbara Briglia
Tavora, du Brésil (à droite)
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La
file d'attente pour les documents
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La
Belgique donnant lecture au Rapport de Synthèse de la CDD-9, tandis
que deux membres du Bureau, l'Egypte et le Nigeria examinent les
points à l'ordre du jour.
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Andore
et la Malaisie
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Evénement
en marge de la réunion: Vers une Vision Commune: Explorations des
Liens entre le Sommet Mondial sur le Développement Durable et les
Conférences consacrées au Financement du Développement
Organisé par l'Institut International de l'Environnement
et du Developpement (IIED)
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Présidé
par Nigel Cross, Directeur Executif (à chauche), de l'International
Institute for Environment and Development (IIED), cette manifestation
était consacrée à l'examen des liens potentiels entre le Sommet
Mondial sur le Développement Durable et les conférences portant
sur le Financement du Développement. Ashok Khosla, de Development
Alternatives, en Inde, a noté que nonobstant le fait que le financement
est à la racine de tous les discours consacrés à l'environnement
et au développement social, les événements qui se sont déroulés
à Seattle et à Prague montrent que la société civile dispose de
moyens pouvant forcer le cours des choses. L'orateur a reconnu la
réalité de flux massifs de ressources du Sud partant vers le Nord
(à travers le remboursement de la dette, le transport de ressources
primaires, la fabrication à faibles coûts, etc.) et à la lueur de
cette réalité, que les pauvres sont en train de apporter leur soutien
aux riches; une perspective qui contient le germe d'une réévaluation
du rôle de Sud dans le développement économique mondial.
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Desighan
Naidoo, du Ministère Sud Africain des Affaires Environnementales
et du Tourisme. |
Desighan
Naidoo, (à droite), Directeur de la planification Environnementale
au Ministère Sud Africain des Affaires Environnementale et du Tourisme,
a décrit l'Afrique du Sud comme un pays de dichotomie, d'inégalités,
d'économie à deux vitesse, et, nonobstant tout cela, comme étant
le pays le plus avancé de la région sus africaine.
Mauricio
Escanero, de la Conférence sur le Financement du Développement,
Mexique (au centre), a noté que le nouveau processus traitera non
seulement de l'APD, mais également de la nécessité d'un agenda intégré
englobant la mobilisation des flux de capitaux privés, le commerce
international, la dette et les problèmes systémiques.
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Evénement
en marge de la réunion: 'The Treaty Initiative to Share the Genetic
Commons'
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Cette
initiative vise à établir la carte des ressources génétiques de
la terre comme étant un patrimoine commun à partager par tous. Les
sponsors ont appeler à son adoption par les gouvernements et la
société civil lors du Sommet Mondial sur le Développement Durable.
Pour de plus amples renseignements, contacter: treaty@foet.org
Jeremy
Rifkin, de Foundation on Economic Trends (FOET)
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