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Daily report for 5 June 2002

Les dlgus se sont runis dans un segment ministriel de haut niveau comprenant une brve Plnire inaugurale consacre aux dclarations pivots, et des sances de dialogue interactif ministriel autour de la question de mise en uvre, tenues dans la matine et dans l'aprs-midi. Une Plnire informelle s'est droule dans la soire pour l'examen des lments susceptibles de figurer dans la dclaration politique et des modalits devant encadrer les travaux du Sommet. Le Groupe de Travail III s'est runi dans l'aprs-midi, pour dbattre du thme de la gouvernance pour le dveloppement durable. Une discussion autour du sujet des partenariats a eu lieu dans l'aprs-midi et des consultations informelles-informelles visant rsoudre les questions restes en suspens dans le Projet de texte du Plan de Mise en uvre du SMDD se sont droules tout au long de la journe et jusque dans la soire.

LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU

LA PLENIERE INAUGURALE: Aprs une prsentation vido sur l'tat des habitants de la plante et de leurs environnements, et sur la ncessit du dveloppement durable, le Prsident PrepCom, Emil Salim, ouvrit officiellement le Segment Ministriel de Haut Niveau.

Louise Frchette, Secrtaire Gnrale Adjointe de l'ONU, partagea avec l'assistance les conclusions de la Perspective du PNUE sur la Situation Environnementale Mondiale, laborant sur le caractre non viable des modles de dveloppement dominants, "mme pour ceux qui en tirent avantage." Frchette prsenta le lien entre les tres humains et l'environnement comme tant la proccupation centrale du Sommet de Johannesburg, mit en exergue l'importance de la mise en place d'objectifs concrets inscrits dans des calendriers prcis, et de partenariats en rapport direct avec le programme de mise en uvre. L'oratrice mit en relief le rle des gouvernements, de la socit civile et du secteur priv dans la ralisation du dveloppement durable, appelant le monde de l'entreprise aller au del de la philanthropie et changer les pratiques actuelles. Elle encouragea "la traduction des aspirations en actions."

La Prsidente de la Rpublique d'Indonsie, Megawati Soekarnoputri, souhaita la bienvenue en Indonsie, chacun des participants, et fit part de son espoir de voir la russite de la runion de Bali, ouvrir la voie au succs du Sommet de Johannesburg. Elle appela des efforts de coopration focaliss sur le dveloppement durable, notamment dans les domaines du renforcement des capacits et de la mise disposition de connaissances scientifiques et technologiques accessibles et abordables.

Le Prsident Salim invita les trois Coprsidents de la Table Ronde Ministrielle du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) sur le Financement du Dveloppement durable prsenter leurs dclarations.

Mohammed Valli Moosa, Ministre Sud Africain charg des Affaires Environnementales et du Tourisme, nota que le Sommet est en mesure de s'assurer de la ralisation des objectifs de dveloppement de la Dclaration du Millnaire, travers les actions visant la durabilit environnementale, et labora sur les deux sessions de la Table Ronde du FEM sur le Financement du Dveloppement Durable. Kjell Larson, Ministre Sudois de l'Environnement, prcisa que les tables rondes ont appel des actions dans le domaine financier, politique et partenarial, soulignant que la durabilit ne saurait tre ralise au moyen d'un financement marginal.

Precious Ngelale, Ministre d'Etat Nigrian, charg des Ressources en Eau, intervenant au nom de la Confrence Ministrielle Africaine sur l'Eau, prsenta l'eau et les prestations sanitaires comme tant les principales crises poses au continent africain, mit en exergue les interconnexions avec la question de l'eau dans les cinq domaines de focalisation retenus par le Secrtaire Gnral de l'ONU, et, affirma que la scurit sociale, conomique et environnementale a un lien troit avec la question de l'eau. L'orateur annona la Dclaration d'Abuja sur l'Eau, produite la runion tenue au Nigeria en avril 2002.

Le Prsident Salim expliqua la procdure suivre dans le dialogue interactif, et encouragea les dlgus viter de faire des dclarations. Il mit l'accent sur la ncessit de finaliser tous les documents et de s'accorder sur un programme de mise en uvre baptis 'l'Engagement de Bali', aux fins d'assurer le succs du Sommet de Johannesburg.

LE DIALOGUE INTERACTIF: Le JAPON fit tat de ses initiatives dans le domaine des projets cartographiques de la plante, ainsi que de l'accueil du Forum Mondial sur l'Eau. La NOVEGE mit l'accent sur l'importance: de la ratification des traits ayant trait la mise en application; de la non-rouverture des libells ngocis; de la transparence; et, de la bonne gouvernance. Le dlgu rappela, par ailleurs, que les Etats s'taient accords sur le principe de prcaution Rio, s'interrogeant sur les raisons de sa remise en discussion. Le Venezuela, au nom du G-77/CHINE, affirma que "nous n'aurons pas de nouveau Sommet, sans un engagement en faveur de l'action," souligna l'importance de l'adhsion aux Principes de Rio, et mit en exergue: le respect des populations indignes; le rectification de la dette; l'accs aux marchs internationaux; la fourniture des efforts ncessaires lutte contre le VIH/SIDA; et la mise disposition de l'Afrique, l'assistance ncessaire la lutte contre la dsertification. Plaidant pour des politiques cohrentes et de soutien mutuel entre toutes les actions retenues, l'Espagne, au nom de l'UE, mit l'accent sur le besoin de trouver une formulation permettant de raliser une avance et labora sur ses objectif concrets axs sur le dveloppement durable. La COLOMBIE mit en exergue l'importance de la dimension tique dans le dveloppement durable. L'EGYPTE souligna qu'il est besoin de se concentrer sur la mise en application des recommandations de Rio, et de tenter d'en adopter de nouveaux. La LIBYE s'interrogea sur les raisons de l'absence de solidarit dans la lutte contre l'radication de la pauvret et de la famine.

La CHINE souligna que l'quit inter- et intra-gnration n'a pas t ralise. La SUISSE dclara que le PrepCom ne doit pas remettre en question ce qui a t approuv, entre autres, Rio, au Caire et Pkin. La SLOVAQUIE souligna que ce sont les politiques sectorielles qui ont prvalu dans le domaine de la protection des ressources foncires, et appela l'adoption d'une approche intgre. La REPUBLIQUE DOMINICAINE encouragea les pays finaliser la ratification du Trait de Kyoto et autres accords, avant le SMDD. Le dlgu des EMIRATS ARABES UNIS dclara que les guerres, les conflits et l'occupation dstabilisent les objectifs du dveloppement durable, et que les femmes et les jeunes doivent tre engags dans le processus de dveloppement. L'INDONESIE appela les dlgus btir sur le Consensus de Monterrey et sur les Accords Ministriels de Doha, pour la mise en uvre du Plan d'Action 21. Le reprsentant de l'ECOSOC parla de l'tablissement du Forum Permanent sur les Questions Indignes et de la prochaine session de l'ECOSOC, prvue au mois de juillet. L'ALLEMAGNE soutint que le Trait de Kyoto tait une manifestation du principe de prcaution, et que le dficit enregistr au niveau de la mise en application devait tre dpass.

BHUTAN appela au renforcement des capacits, au soutien financier et technique, et la compensation des opportunits de dveloppement perdues, travers la conservation environnementale, et, encouragea la mention des cosystmes montagneux dans la dclaration politique. Mettant en relief les contraintes rencontres dans la mise en application, le NIGERIA appela: des objectifs clairs inscrits dans des calendriers prcis; une progression au-del des objectifs de Doha et de Monterrey; et un soutien du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique (NEPAD). La ROUMANIE appela: la mise en place d'un systme de suivi; une application plus forte des accords environnementaux multilatraux de l'aprs-Rio; et au soutien de la gouvernance environnementale internationale. L'OUGANDA voqua les difficults des pays les moins avancs, et encouragea le soutien en faveur du NEPAD et de la mise en place d'un mcanisme de financement pour CCD. Elaborant sur les affres de la pauvret, le BRESIL appela un nouvel ordre conomique mondial et encouragea le soutien en faveur du NEPAD.

Le ROYAUME-UNI appela la considration: de l'tat d'avancement de l'ordre du jour de Doha; de l'impact des relations commerciales; et de l'action concrte devant tre entreprise travers des plans d'action cibls et mesurables. L'ISLANDE mit l'accent sur le rle des femmes et sur l'utilisation des ressources marines vivantes et de l'nergie renouvelable. SAMOA nota les effets du changement climatique sur les PEID, et appela l'entre en vigueur du Trait de Kyoto et la reconstitution des fonds du FEM. Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que le sommet doit porter sur des actions de mise en uvre concrtes visant la ralisation des objectifs approuvs l'chelle internationale, et que le dveloppement durable commence chez soi.

L'UICN fit part de ses rserves concernant les prparatifs du SMDD, s'interrogeant sur la valeur ajoute pouvant tre apporte par le sommet, sachant que de nombre d'engagements pris, ne sont toujours pas traduit dans le rel. La REPUBLIQUE POPULAIRE DEMOCRATIQUE DE COREE encouragea la prise de mesures pratiques et oriente vers l'action, pour l'radication de la pauvret et l'instauration d'un environnement politique favorable au dveloppement durable.

Apportant son appui la Norvge quant au besoin de dpasser de l'engagement l'excution, la FINLANDE labora sur les mesures ncessaire la concrtisation du dveloppement durable. La SUEDE appuya l'appel de la Finlande concernant la ncessit d'objectifs inscrits dans des calendriers prcis, et le dcouplage de la croissance conomique et des effets environnementaux, et proposa l'laboration d'un cadre international consacr l'imputabilit du secteur de l'entreprise et l'tablissement d'une cellule de travail sur la question des biens publics mondiaux. L'OCDE proposa une intersectorielle l'chelle domestique et un systme de suivi de la mise en application des rsultats de Type 1 et de Type 2. La MALAISIE parla des contraintes entravant la mise en application du Plan d'Action 21, et apporta son appui l'radication de la pauvret et l'ide d'avoir des objectifs inscrits dans des calendriers prcis. La CTE DIVOIRE mit l'accent sur le renforcement de l'aide et des structures de l'assistance technique, la rduction de la pauvret et de la dette, et la coopration sud-sud. Le BANGLADESH nota l'importance de la rduction de la pauvret et de l'accs l'eau et appela des objectifs assortis de calendriers prcis.

L'OUZBEKISTAN, intervenant au nom des pays d'Asie Centrale, raffirma l'engagement en faveur des principes de Rio et l'tablissement, au niveau national, des conditions favorables la mise en application du Plan d'Action 21, et attira l'attention sur les problmes de la Mer d'Aral. La REPUBLIQUE TCHEQUE appela la rduction de la dpendance vis vis de l'aide extrieure, la conception d'instruments bass sur la loi du march, pour l'encadrement du comportement viable des consommateurs, l'application du principe de prcaution, et l'ducation, en matire de dveloppement durable. L'IRAK appela l'arrt de l'occupation trangre, des sanctions et des obstacles poss au dveloppement durable. Le MAROC mit en relief les contributions apportes, au SMDD, par la dclaration de Marrakech sur les changements climatiques.

L'IRAN appela: des ressources nouvelles et supplmentaires; une mondialisation qui marche pour les pays en dveloppement; une bonne gouvernance au niveau mondial; et l'inclusion de la vision de la communaut mondiale dans la dclaration politique. L'ILE MAURICE plaida, entre autres, pour le rapprovisionnement du FEM, pour la dsignation du FEM comme mcanisme de financement de la CCD, et pour l'tablissement d'un fonds mondial de solidarit. Faisant tat de la corrlation entre pauvret et dsertification, le NIGER apporta son appui la dsignation du FEM comme mcanisme de financement pour la CCD. L'EX REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE nota le non-accord les objectifs de mise en uvre et dressa la liste des sujets ncessitant une action. ANDORRE dclara que les normes de Rio et de la Dclaration du Millnaire ne devaient pas tre abaisses et que le dveloppement durable ne devait pas tre rinterprt, et apporta son appui aux objectifs intressant les domaines de l'eau et des prestations sanitaires. L'ALGERIE encouragea la mise en application du Plan d'Action 21 et son utilisation comme point de rfrence dans les ngociations.

CUBA appela des engagements srieux et responsables, des ressources nouvelles et supplmentaires, au transfert de technologies propres des termes cadres prfrentiels, et la coopration sud-sud. Le PORTUGAL plaida pour des objectifs ralistes et des plans de travail orients vers l'action, pour la rduction de la pauvret, en particulier, en Afrique, et pour la ratification de la Convention des Nations Unies sur les Utilisations Non-Navigables des Cours d'Eau Internationaux. L'ARMENIE mit l'accent sur l'instauration d'un environnement favorable et sur l'laboration de plans nationaux de dveloppement durable. Le KENYA voqua les dfis poss la mise en application du Plan d'Action 21, notamment ceux: de la mobilisation des ressources ncessaires au traitement du problme de la pauvret; de la sant, en particulier, le VIH/ SIDA; de l'accs inadquat l'nergie; et du renforcement des capacits.

L'UNION INTER-PARLEMENTAIRE dclara que les membres des parlements doivent tre mentionns dans le plan de mise en uvre et annona qu'une runion des parlementaires est prvue Johannesburg, les 29 et 30 aot.

LA PLENIERE INFORMELLE

Le Prsident Salim modra la sance nocturne consacre l'examen des contributions apportes la dclaration politique.

L'UE suggra, entre autres: une valuation des accomplissements effectus depuis Rio; un renouvellement des engagements pris dans le cadre du Plan d'Action 21; la mise en exergue de la paix et de la scurit, de la dmocratie, de la bonne gouvernance, du respect des droits de l'Homme, de la dimension thique et de la lutte contre la corruption et le terrorisme; un engagement en faveur de l'Accord Mondial et des nouveaux partenariats; le lien entre la pauvret et la dgradation environnementale; l'impact ngatif des modes non viables de production et de consommation sur la pauvret et sur l'environnement; et l'galit des sexes. Le CANADA plaida pour une dclaration politique concise, accessible monsieur tout le monde, et, avec le BRESIL, la SUISSE et la REPUBLIQUE DE COREE, encouragea la brivet. Le SAINT SIEGE nota l'importance de la reconnaissance de la dignit humaine. Le KENYA encouragea l'adoption de l'radication de la pauvret en guise de thme central.

Le BRESIL dclara que la dclaration politique doit tre publiable dans la presse, et doit raffirmer les accords de Rio, et, avec la COLOMBIE, souligna l'importance de la dimension tique du dveloppement durable. La SUISSE dclara que la dclaration politique doit: tre oriente vers l'action et base, sans les ritrer, sur le plan de mise en uvre et sur les objectifs- cadres de l'radication de la pauvret et du changement des modes non viable de production et de consommation; exprimer un engagement politique renouvel en faveur de la mise en application du Plan d'Action 21; faire rfrence aux principales confrences de la dcade coule; et inclure un engagement la fourniture des moyens pour le plan de mise en uvre.

L'ALGERIE plaida pour une dclaration oriente vers l'action et appela au traitement de la question de l'eau, en tant que thme cl pour le dveloppement durable. La REPUBLIQUE DE COREE indiqua que la dclaration doit tre intelligible pour les chefs d'tat et pour l'homme de la rue, mit en relief l'importance des initiatives de partenariat, et appuya l'appel l'instauration d'un environnement favorable l'application du plan. L'IRAN souhaita voir la dclaration venir renforcer l'engagement politique de la communaut internationale en faveur de la mise disposition des moyens ncessaires la mise en application du Plan d'Action 21, ainsi qu'au respect de la diversit culturelle, notant que la paix et le dveloppement durable sont interconnects.

Le PAKISTAN indiqua que la dclaration politique doit: tre rattache au plan de mise en uvre, tre source d'inspiration positive, venir appuyer la concrtisation des objectifs de la Dclaration du Millnaire, du Plan d'Action 21 et des partenariats nord-sud, et venir ritrer que l'radication de la pauvret est indispensable au dveloppement durable.

Le dlgu des ETATS-UNIS souhaita voir la dclaration doit: commencer par des constats visionnaires, suivis, entre autres, par: des actions concrtes pour l'radication de la pauvret; des rfrences aux confrences antrieures; une rfrence la bonne gouvernance; et les ressources ncessaires la ralisation de la vision. Le dlgu des PHILIPPINES plaida pour l'insertion de rfrences la une mise en application intgrale du Plan d'Action 21, au besoin de renforcer les organisations rgionales des Nations Unies, et la contribution des partenariats au dveloppement durable. Le JAPON affirma que pour la ralisation du dveloppement durable:le sentiment de proprit du processus et les partenariats doivent tre assurs; le secteur priv, les communauts locales et le monde de l'entreprise doivent tre impliqus; et les modes non durables de production et de consommation doivent tre changs. CHYPRE mit l'accent sur la mise en opration du dveloppement durable et sur la divulgation du message du dveloppement durable la socit civile. Le CHILI appela une modernisation des politiques publiques, l'radication de la corruption et la garantie de la participation du public dans les processus dcisionnels.

LES PARTENARIATS

Les consultations informelles sur la question des partenariats, coprsid par Diane Quarless (Jamaque) et Jan Kra (Rpublique Tchque), se sont focalises sur la note explicative concernant le principes directeurs prliminaires devant rgir les partenariats, mise le 5 juin. Kra signala que le document refltait les contributions fournies travers les sances de Dialogues avec les Acteurs Sociaux et les diverses consultations menes au cours du PrepCom. La SUISSE fit part de son appui en faveur d'un mcanisme central travers lequel, des partenariats peuvent tre organiss. HABITAT suggra que l'ide d'avoir la CDD comme point focal doive tre labore davantage. La HONGRIE dclara que les partenariats doivent tre dtermins en fonction des rsultats du SMDD ou des objectifs du Plan d'Action 21. L'UE proposa l'adjonction d'une rfrence la standardisation des rapports. Le ROYAUME-UNI appela l'inclusion d'un libell stipulant que la proprit du processus et des rsultats est partage par tous les partenaires. Le reprsentant de la FAO parla de l'exprience de l'organisation dans le domaine des partenariats. Le dlgu des ETATS-UNIS demanda que le texte rende compte des besoins potentiels en matire de renforcement des capacits. Un reprsentant des ONG conseilla de faire en sorte que certains partenariats puissent tre transfrables des parties tierces, et appela la prvision d'une disposition cet effet. Le dlgu des PHILIPPINES appela d'autres contributions de la part du G-77/Chine et mentionna les communauts, comme partenaires importants. L'UNITAR dclara que la proprit doit revenir aux rcipiendaires, et qu'elle ne doit pas revtir un caractre exclusif.

Le porte-parole du CONSEIL DE DEFENSE DES RESSOURCES NATURELLES souhaita avoir des claircissements concernant le lien entre les deux types de rsultats, et indiqua que les gouvernements avaient, Rio et au Sommet du Millnaire, accept qu'ils seront les premiers responsables du dveloppement durable et que les partenariats seront le mcanisme travers lequel leurs engagements seront concrtiss. L'orateur nota, en outre, que les gouvernements ont t, jusque l, du cot des rcipiendaires de partenariats. Le dlgu du STAKEHOLDER FORUM FOR OUR COMMON FUTURE suggra de trouver une plus claire "et une meilleure appellation aux rsultats de Type 2," et plaida pour: la continuation des partenariats au-del de Johannesburg; une participation pyramidale de bas en haut; et une participation dans les mcanismes de suivi, suggrant en outre que le suivi doive consister en des valuations globales, et non en interventions dtailles dans les projets. Un reprsentant des ONG nota l'absence de lien entre les politiques gouvernementales et les proccupations de la socit civile, et parla du "profond dsespoir" ressenti dans les rangs des ONG, l'ide que leurs proccupations, leurs prparatifs et les efforts qu'ils ont fournis tout au long des PrepCom, sont sanctionns par une fin de non-recevoir.

Le CANADA suggra un renforcement des nouvelles directives en accordant aux partenaires l'option d'une valuation externe et une documentation sur les "ingrdients" des partenariats probants, et mit en relief le besoin "d'un mme pied d'galit" entre les partenaires, et non d'un re-conditionnement des rapports donateurs-rcipiendaires existants. La NOUVELLE ZELANDE proposa que des lignes directrices soient labores pour l'encadrement de la considration des partenariats, tous les niveaux, et nota qu'il y avait, l'gard des partenariats proprits des Nations-Unies, un certain degr de suspicion et un "problme d'image." La CHINE remit en question les avantages rels pouvant tre tirs des partenariats. Le reprsentant de EARTH COUNCIL suggra que le document nonce les avantages que les partenariats peuvent apporter aux pays en dveloppement, et, avec la Vice-prsidente Quarless et plusieurs autres dlgus, nota le manque de reprsentation des dlgations des pays en dveloppement, dans les consultations. Quarless souligna que les partenariats sont un moyen permettant l'apport d'une valeur ajoute au processus intergouvernemental et d'amliorer la qualit de la mise en application du Plan d'Action 21, travers l'implication de l'ensemble des partenaires, et ajouta que le SMDD accordera aux partenaires une grande reconnaissance pour leurs efforts.

Le ROYAL INSTITUTE OF INTERNATIONAL AFFAIRS dclara que sans mcanisme d'laboration et de soumission des rapports, l'valuation des progrs serait bien difficile. L'AUSTRALIE assura que la meilleure valeur que la CDD pouvait ajouter est fournir une supervision et des directives sur les grandes lignes des enseignements mergeants des partenariats. Le programme du FEM consacr aux petits crdits parla de sa russite dans l'tablissement d'un lien entre les activits menes au niveau mondiale et celles menes au niveau local.

LE GROUPE DE TRAVAIL III

Coprsid par Ositadinma Anaedu (Nigeria) et Lars-Gran Engfeldt (Sude), le Groupe de Travail reprit ses travaux aprs sa runion qui s'est tale jusqu' une heure tardive de la nuit du mardi. Au cours de la sance de l'aprs-midi, le Groupe tenta de rsoudre les points de divergences qui restaient au sujet des libells figurant dans le Chapitre X du Projet de texte du Plan de Mise en uvre du SMDD.

Les libells finaliss portrent sur: l'amlioration de la participation de la socit civile et d'autres acteurs pertinents dans la mise en uvre du Plan d'Action 21; la promotion de la transparence et de la participation du grand public; la prise en compte par la CDD, des dveloppements juridiques importants, dans la promotion de la mise en application du Plan d'Action 21; et l'impulsion, de manire importante, des programmes du PNUD, axs sur le renforcement des capacits. Il y eut un quasi-accord autour du paragraphe consacr la responsabilit du secteur des affaires, sur la base d'une proposition avance par les Etats-Unis, mais l'AUSTRALIE insista sur le maintien du terme "volontaire," et la NORVEGE insista sur le maintien de la rfrence l'utilisation des divers "outils," tel que celui de l'intgration des cots.

Aucun accord ne put tre atteint sur les libells consacrs: la collaboration l'intrieur et l'extrieur du systme des Nations Unies, en tenant compte du travail du Comit Excutif de l'ONU (CEB) et du Groupe charg de la Gestion Environnementale (GGE); l'intgration de la dimension sociale dans l'laboration des programmes et des politiques de dveloppement durable; des intervalles de deux ou quatre ans entre les sessions de ngociation de la CDD; la reconnaissance des ducateurs, en tant que principal groupe social, comme suggr par le CANADA, mais contr par le G-77/ CHINE et par l'UE; et au renforcement de la coopration entre le PNUE, d'autres organes des Nations Unies, les institutions de Bretton Woods et l'OMC et ce, dans le cadre de leur mandat respectif.

Le libell concis encourageant les initiatives de mises en uvre par l'ensemble des acteurs, tel que suggr par le Prsident, fut appuy par les ETATS-UNIS et le JAPON, mais contr par l'UE, la HONGRIE et la NORVEGE, qui insistrent sur la l'insertion d'une rfrence l'tablissement de modalits ou des principes directeurs. La SUISSE avana des suggestions, bases sur ses consultations, appelant au maintien ou au remplacement du terme "cohrence," qui figure dans un certain nombre de paragraphes. Quelques dlgus indiqurent les cas acceptables, et l'UE dclara que l'accord tait tributaire de l'acceptation du paquet global par l'ensemble des dlgations.

Le Prsident annona que le Groupe devait reprendre ses travaux, en tant que groupe de facilitation charg de nettoyer les libells restants, le jeudi 6 juin, partir de 10h, avec les questions ayant trait la bonne gouvernance, au commerce international et aux moyens de mise en uvre, lesquelles doivent tre examines par le "Groupe de Vienne," convoqu le mercredi 5 juin 20h.

DANS LES COULOIRS I

Le comit des Amis du Prsident (CAP) a t reconstitu, mercredi, sous forme de consultation informelle-informelle, avec accs ouvert aux dlgations, suite aux plaintes vhmentes exprimes par un certain nombre de groupes d'intrt concernant le manque de transparence quant la manire dont le CAP a rsolu la copieuse quantit de libells crochets qui figuraient dans l'Engagement de Bali. Les ngociateurs sont en train d'appliquer de prtendues "rgles de Vienne," selon lesquelles les dlgus s'assoient autour d'une table et une personne parle au nom de chacun des principaux groupes de ngociation. Le modle, croit-on savoir, n'est pas en train de bien fonctionner, en raison des positions disparates au sein des groupes. Apparemment, l'tablissement du CAP, mardi, tait venu aggraver la mfiance grandissante, pratiquement, au sein de tous les groupes, et cette mfiance a commenc merger lorsque la troka (l'UE, le G-77/ Chine et les Etats-Unis) sont parvenus "secrtement" un accord sur la question controverse de la sant, plus tt dans la semaine.

DANS LES COULOIRS II

Les ministres ne sont pas arrivs nombreux la runion du petit djeuner "sans nourriture," qui devait les regrouper avec les Directeurs Gnraux des agences des Nations Unies, mercredi matin. Les ministres qui on pris la parole, ont fait part de la position de leurs pays respectifs, sur les sujets en cours de discussion de la gouvernance l'chelle domestique, de la reconstitution du fonds du FEM et des trois piliers du dveloppement durable. Il y a eu un appel, fort, de la part des la famille des Nations Unies, l'amlioration de la cohrence, de la coopration, de la coordination et mme du "sentiment de proprit" des rsultats du SMDD. Un pays suggra l'laboration d'un plan englobant le systme des Nations Unies. Les appels ont fait froncer bien des sourcils dans les rangs des membres du personnel des agences des Nations Unies, qui estiment qu'ils n'avaient pas t invits participer activement dans le processus de rdaction de l'Engagement de Bali, qu'on leur demande maintenant de mettre en uvre. Les agences ont galement not qu'elles sont rarement cites dans le texte.

DANS LES COULOIRS III

L'intention des ONG indonsiennes de marquer la Journe Mondiale de Environnement par une manifestation l'extrieur du Centre des Confrences Internationales de Bali, a t divulgue mercredi. Un reprsentant de l'quipe Indonsienne charge de la coordination nationale pour le SMDD, a indiqu que les ONG entendaient intenter des poursuites contre leur Gouvernement, suite l'intervention de la police pour empcher les manifestants de s'approcher du Palais des Congrs, en violation, semble-t-il, des droits constitutionnels de libert d'expression et de rassemblement.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

DIALOGUE INTERACTIF DE HAUT NIVEAU: Les ministres se runiront de 10h 13h et de 15h 18h dans la Salle Nusa Indah, pour un dialogue interactif sur la question des partenariats.

PLENIERE INFORMELLE: La Plnire Informelle se runira dans la Salle Nusantara 2, de 8h 11h, pour poursuivre les discussions autour de la dclaration politique et des modalits devant encadrer les travaux du Sommet.

REUNION DU GROUPE DES MODERATEURS: La runion du groupe des modrateurs sur le thme du cadre institutionnel du dveloppement durable se runira partir de 10h dans la Salle de Genve, pour dbattre des questions restant rsoudre dans le Chapitre X du projet de texte du plan de mise en uvre.

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