Daily report for 14 March 2006

LES FAITS MARQUANTS DE LA CDP/RDP-3:

MARDI 14 MARS 2006

Mardi, les dlgus la troisime runion des parties au Protocole de Cartagena sur la Prvention des Risques Biotechnologiques (CdP/RdP-3) se sont runis, le matin, dans deux groupes de travail et l'aprs-midi en sance plnire. Un groupe de contact s'est runi dans la soire, sur les exigences dtailles requises pour la documentation et l'identification des organismes vivants modifis (OVM) destins l'alimentation humaine et animale et la transformation (Article 18.2(a)). Le Groupe de Travail I (GT-I) a travaill sur les questions de manipulation, transport, emballage et identification (MTEI) et d'valuation et de gestion des risques. Le Groupe de Travail II (GT-II) a examin les projets de dcisions concernant la cration des capacits et l'valuation et la rvision. La plnire s'est penche sur le respect des dispositions, le mcanisme de financement, la coopration avec d'autres organisations et la responsabilit et la rparation.

GROUPE DE TRAVAIL I

MANIPULATION, TRANSPORT, EMBALLAGE ET IDENTIFICATION: Article 18.2(b) et (c): Les dlgus ont dbattu de la ncessit d'un document autonome ou d'une facture commerciale pour remplir les conditions requises de l'identification des OVM destins un usage confin ou un une mise en circulation intentionnelle dans l'environnement (Article 18.2(b) et (c)). La NORVEGE, la MALAISIE, l'Ethiopie pour l'AFRIQUE, l'EQUATEUR, l'INDE, la THALANDE, BELIZE et ANTIGUA ET BARBUDA ont prfr avoir un document autonome. L'UE et le MEXIQUE ont soulign le besoin de davantage d'exprience avec la documentation existante, tandis que la SUISSE, le JAPON, la NOUVELLE ZELANDE et le BRESIL ont dclar que davantage de donnes sur les deux systmes sont ncessaires. Le ZIMBABWE a soulign que seuls les producteurs d'OVM disposent de l'exprience approprie. La MALAISIE, la NAMIBIE et le BURKINA FASO ont signal qu'une facture commerciale renverrait aux autorits nationales charges du commerce, non la prvention des risques biotechnologiques.

Le Prsident du GT-I, Ivars, laborera un projet de dcision.

Article 18.3: Les dlgus ont examin la question de l'laboration des normes devant encadrer les pratiques en matire de MTEI dans le transit transfrontire d'OVM. Plusieurs participants ont appuy l'ide d'inviter les parties faire des soumissions au sujet des lacunes constates dans les normes utilises actuellement et de demander au Secrtariat de poursuivre la collaboration avec les organismes appropris. La SUISSE et le PARAGUAY ont soulign la ncessit d'viter la duplication des travaux.

L'ETHIOPIE, le SENEGAL et le NIGERIA ont appel une laboration rapide des normes, tandis que l'ARGENTINE et le VENEZUELA ont plaid pour l'adoption d'une approche graduelle, au cas par cas. Le BRESIL et l' INDONESIE ont mis l'accent sur les proccupations suscites autour de la mise en conformit des capacits avec les normes. La NORVEGE, l'INDE, l'UE, la MALAISIE et le PEROU ont suggr de poursuivre l'examen de ce sujet la CdP/RdP-4, le PEROU proposant que la dcision soit prise uniquement par la CdP/RdP-5. Le NICARAGUA, appuy par le SENEGAL, a suggr d'tablir un groupe d'experts restreint pour l'laboration d'un projet de dcision examiner par la CdP/RdP-4. le Prsident du GT-I, Ivars, laborera un projet de dcision.

VALUATION DES RISQUES ET GESTION DES RISQUES: Les dlgus ont examin le document du rapport du Groupe Spcial d'Experts Techniques (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/9 et INF.1). Le Nigeria, au nom de l'AFRIQUE, l'UE, le MEXIQUE et le PARAGUAY ont prfr largir le collationnement des documents d'orientation disponibles. La CHINE a appel des directives techniques supplmentaires sur les mthodologies suivre, tandis que l'AFRIQUE a appel des lignes directrices pour le suivi long terme. La NORVEGE, la MALAISIE, CUBA, la THALANDE et l'INDE ont appel l'laboration de directives supplmentaires pour l'valuation des risques, tandis que le JAPON, l'UE et le BRESIL ont dclar que cela n'est pas une priorit. Le PARAGUAY et la CHINE ont appuy l'ide de rexaminer les documents disponibles l'chelle internationale, et l'AUSTRALIE a mis l'accent sur le besoin d'une collaboration continue avec les organismes appropris.

Au sujet de la cration des capacits, le BRESIL a soulign l'importance de la cration des capacits dans les domaines la fois de l'valuation et de la gestion des risques, et le MEXIQUE, l'UE et la NOUVELLE ZELANDE ont soutenu l'ide d'organiser des sminaires rgionaux consacrs la cration des capacits. Le PEROU a suggr la cration d'un fonds spcial pour financer les valuations des risques menes par les experts des pays en dveloppement.

La BOLIVIE, appuye par le RESEAU TIERS MONDE, a appel une participation du public dans l'valuation des risques, et la COLOMBIE a prfr une approche au cas par cas. Le Prsident du GT-I, Ivars, laborera un projet de dcision.

GROUPE DE TRAVAIL II

CREATION DES CAPACITES: Les dlgus ont examin le projet de dcision concernant la cration des capacits (UNEP/ CBD/BS/COP-MOP/3/WG.2/CRP.1). L'UE a propos l'intgration de la prvention des risques biotechnologiques dans les approches et les programmes tels que les documents des stratgies de rduction de la pauvret (DSRP). L'AFRIQUE y a fait objection. Le CAMEROUN a dclar que la mention des DSRP alourdirait le fardeau des pays en dveloppement, tandis que la NORVEGE a dclar qu'elle faciliterait l'allocation des ressources pour les projets, par les donateurs. Le paragraphe a t plac entre crochets.

Au sujet de l'adoption d'une perspective long terme pour les initiatives de cration des capacits en matire de prvention des risques biotechnologiques, l'UE a suggr de se concentrer sur les capacits en matire de recherches, pour la dtermination des besoins et des effets dfavorables potentiels de la technologie gntiquement modifie (GM). L'ARGENTINE a fait objection la gnralisation des effets dfavorables de la technologie GM, tandis que le CANADA a suggr de se rfrer aux effets produits dans les cosystmes. L'AFRIQUE a suggr l'insertion des risques poss la sant humaine.

Le BRESIL a fait objection l'insertion de rfrences l'affectation, par les pays en dveloppement parties, de ressources pour les activits de renforcement des capacits en matire de prvention des risques biotechnologiques, dans les budgets nationaux. Le MEXIQUE et l'ARGENTINE, contrs par l'UE, ont suggr la coordination et l'harmonisation plutt des critres d'valuation que des procdures et mcanismes rglementaires.

Le Prsident Rey Santos laborera le projet de dcision rvis.

Fichier d'Experts: Les dlgus ont dbattu du projet de dcision concernant le fichier d'experts (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/ WG.2/CRP.4). Le BRESIL, avec l'AFRIQUE, a propos l'insertion d'experts ayant soit une exprience pratique approprie soit des qualifications universitaires. Les dlgus ont convenu de demander aux pays et aux organismes pertinents de prsenter leurs observations sur les critres et les conditions requises proposes pour le recrutement des experts ainsi que sur le mcanisme de contrle de qualit prconis. Un projet de dcision rvis sera labor.

VALUATION ET REVISION: Les dlgus ont examin le projet de dcision (UNEP/CBD/COP-MOP/3/WG.2/CRP.3). L'AFRIQUE, appuye par le BRESIL, a propos d'inviter les pays industrialiss et les organismes pertinents fournir un soutien aux pays en dveloppement pour l'accomplissement des obligations en matire d'laboration des rapports nationaux. L'UE a propos plutt la facilitation que l'accomplissement des obligations, et les parties ont accept le libell amend, et a prcis que manquer de respecter les dates butoirs de la soumission ne dispense pas les parties de leurs obligations de prsenter leurs rapports nationaux.

PLENIERE

RESPECT DES DISPOSITIONS: La Prsidente de la CdP/ RdP-3, Raya Nasron, a demand aux parties de prsenter leurs observations concernant les propositions soumises par le Comit sur le Respect des Dispositions (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/2 Annex).

L'UE, l'UKRAINE et la MALAISIE ont prfr procder, cette runion, l'examen des mesures permettant de traiter les cas de non respect rpt. L'ARGENTINE, le JAPON et l'AUSTRALIE ont argu que cela est prmatur. Le BRESIL a dclar que le rgime devrait tre un rgime de facilitation et de coopration et non de confrontation.

Au sujet des procdures de vote, le BRESIL, la NOUVELLE ZELANDE, l'AUSTRALIE et l'ARGENTINE ont plaid pour le consensus. La MALAISIE, la ZAMBIE et la THALANDE ont prfr majorit qualifie des voix comme dernier recours. Au sujet de la rvision des procdures et mcanismes, l'UE, l'UKRAINE et la NORVEGE ont suggr de traiter le sujet ultrieurement.

La Prsidente de la CdP, Raya Nasron, laborera un projet de dcision consolid concernant le respect des dispositions.

MECANISME DE FINANCEMENT: Le Secrtariat a introduit le document mis jour concernant l'application des directives l'intention du mcanisme de financement (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/5). Le FEM a prsent un rapport sur la mise en application du Protocole et a fait tat de son programme aidant les pays la mise en uvre des cadres nationaux de la prvention des risques biotechnologiques. L'AFRIQUE a annonc qu'elle prsentera une proposition; pour examen par la plnire.

L'UE a apport son appui aux recommandations du rapport, et a appel davantage d'orientations concernant le mcanisme de financement. La COLOMBIE a apport son appui la stratgie du FEM visant crer des capacits en matire d'infrastructure pour la prvention des risques biotechnologiques. Le BRESIL a dclar que les non parties devraient ne recevoir des fonds que s'ils sont engags pour la ratification.

La NORVEGE a soulign le besoin de se concentrer sur des projets concrets et, avec l'AFRIQUE DU SUD, a mis en exergue l'approche conduite par les pays. L'AFRIQUE et le BRESIL ont fait part de leurs rserves par rapport au nouveau systme employ par le FEM pour l'allocation des ressources qui risque d'affecter la mise en application du Protocole. Le CAMEROUN a indiqu que le cadre de l'allocation des ressources (CAR) du FEM est inacceptable, vu que le financement de la prvention des risques biotechnologiques doit s'y trouver en concurrence avec les changements climatiques et la biodiversit. L'AFRIQUE DU SUD, appuye par le CAMBODGE, a dplor le fait que le CAR ne soutienne pas les besoins des pays en dveloppement dans la mise en application du Protocole. Le ZIMBABWE a soulign la ncessit de rviser le CAR. Le PEROU a propos la mise en place d'un mcanisme similaire au Fonds Spcial pour les Changement Climatiques de manire ce que les ressources devant tre destines la prvention des risques biotechnologiques ne soient pas affectes par le CAR.

COOPERATION AVEC D'AUTRES ORGANISATIONS: Le Secrtariat a introduit le document pertinent (UNEP/CBD/BS/ COP-MOP/3/6 et Corr.1). Plusieurs participants ont soulign l'importance du renforcement de la coopration pour la promotion des objectifs communs. L'UE et la NORVEGE ont soulign l'importance de la coopration dans les efforts de cration des capacits. La FAO a dcrit les activits de coopration, en particulier, celles ayant un lien avec la bioscurit. La REPUBLIQUE DE COREE a fait part de ses rserves concernant les conflits potentiels avec l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), dans la mise en application du Protocole.

Au sujet du fait que le Secrtaire Excutif de la CDB n'ait pas obtenu un statut d'observateur au sein des comits pertinents de l'OMC, l'AFRIQUE a dclar que continuer demander un statut d'observateur revient subordonner le Protocole l'OMC. L'UE, la NORVEGE, la SUISSE, le MEXIQUE et BELIZE ont suggr de renforcer les efforts pour l'obtention de ce statut. Le Secrtaire Excutif de la CDB, Djoghlaf, a donn un aperu des rcents dveloppements, mettant en relief la tenue, prochainement, d'une runion avec le Directeur Gnral de l'OMC.

ADMINISTRATION ET BUDGET: Le Secrtariat a introduit le rapport concernant les questions administratives et budgtaires (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/7/Rev.1). Un groupe de contact sur le budget, prsid par Ositadinma Anaedu (Nigeria) a t tabli.

RESPONSABILITE ET REPARATION: Ren Lefeber (Pays-Bas), Coprsident du Groupe de Travail sur la Responsabilit et la Rparation, a introduit le rapport de la deuxime runion du Groupe (UNEP/CBD/BS/COP-MOP/3/10). L'UE a mis l'accent sur l'importance d'avoir, pour le rgime de responsabilit et de rparation, une approche articule en deux tapes et consistant d'abord ngocier un instrument non contraignant et d'envisager, ensuite, un instrument contraignant. La MALAISIE a soulign que de nombreux pays en dveloppement visent un instrument juridiquement contraignant. L'UE, avec le CAMEROUN et la MALAISIE, a dclar qu'un nombre suffisant de runions devrait tre tenu pour que le Groupe de travail soit en mesure d'achever ses travaux en 2008. Plusieurs dlgus ont attir l'attention sur le manque de participation d'experts issus des pays en dveloppement, dans la deuxime runion du Groupe de travail, et a encourag la mise disposition d'un financement permettant de couvrir leur participation dans les ngociations. La Prsidente de la CdP/RdP-3, Raya Narson, a indiqu que ces points de vue seront intgrs dans le procs-verbal de la runion.

GROUPE DE CONTACT SUR L'ARTICLE 8.2(A)

Les dlgus ont examin la question de la prsence fortuite d'OVM et des seuils dclenchant les exigences en matire de documentation. Certains ont fait part de leurs rserves, affirmant que l'intgration de la prsence fortuite dans l'Article 18.2(a) dpasse les limites du champ de comptence du Protocole et risque de constituer un fardeau pour les pays exportateurs de produits agricoles non OVM. D'autres participants ont soutenu l'ide de traiter ce sujet travers des seuils, adopter internationalement ou par les pays importateurs, certains demandant si les contraintes ont pour motif des considrations de faisabilit technique ou de cot.

Les dlgus ont ensuite dbattu de la cration des capacits, soulignant qu'elle est essentielle pour la mise en application de toute dcision concernant l'Article 18.2(a) qui serait prise par les pays en dveloppement exportateurs. Le BRESIL a fait circuler une contribution proposant que la documentation devant accompagner les cargaisons d'OVM destins l'alimentation humaine et animale ou la transformation (AHAT) devrait stipuler: dans les cas o les OVM sont assujettis une prservation d'identit dans les systmes de production, que la cargaison contient des OVM-AHAT; et dans les cas o les OVM n'y sont pas assujettis une prservation d'identit, que la cargaison peut contenir des OVM-AHAT. La contribution prvoit galement pour les parties de prendre des mesures pour s'assurer que, d'ici 2010, la documentation accompagnant les cargaisons d'OVM-AHAT stipule clairement qu'elles contiennent des OVM-AHAT.

DANS LES COULOIRS

Les brsiliens ont, leur rveil mardi matin, trouv dans les principaux journaux, l'annonce, par leur Prsident, de leur position officielle pour la CdP/RdP-3, position qui prvoit une priode transitoire de quatre ans permettant la mise en place d'un systme de traabilit applicable aux OVM-AHAT. La distribution, tard dans la soire, de la contribution brsilienne, dans le groupe de contact sur l'Article 18.2(a), n'a peut tre pas t une surprise totale, elle a nanmoins dynamis les ngociateurs et la plupart sont d'avis qu' premire vue elle constitue un point de dpart prometteur. Au moment o les dlgus s'en sont alls pour examiner les dtails de la soumission, quelques-uns d'entre eux, le sourire aux lvres, ont dclar avec enthousiasme que mme si elle risquait d'exiger davantage de dlibrations, elle prsente des concepts utiles la conduite de discussions constructives, mercredi.    
 

Ce numro du Bulletin des Ngociations de la Terre <enb@iisd.org>, a t rdig par Soledad Aguilar, Karen Alvarenga, Ph.D., Pia M. Kohler, Ph.D., Kati Kulovesi, et Elsa Tsioumani. Edition numrique: Francis Dejon. Version franaise: Mongi Gadhoum. Edition en chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. <pam@iisd.org>. Directeur du Service Information de l'IIDD: Langston James "Kimo" Goree VI <kimo@iisd.org>. Un financement particulier la couverture de la CdP/RdP-3 a t fourni par la direction gnrale de la protection de la nature, du ministre italien de l'environnement et de l'amnagement du territoire. Les principaux bailleurs de fonds du Bulletin sont: Le gouvernement des Etats-Unis ( travers le Bureau des ocans et des affaires environnementales et scientifiques internationales du dpartement d'Etat amricain), le gouvernement du Canada ( travers l'ACDI), l'agence suisse de l'environnement, des forts et des paysage (SAEFL), le Royaume-Uni ( travers le dpartement du dveloppement international (DFID), le ministre danois des affaires trangres, et le gouvernement allemand ( travers les ministres de l'environnement (BMU) et de la coopration pour le dveloppement (BMZ)), le ministre nerlandais des affaires trangres, et la commission europenne (DG-ENV). Un soutien gnral a t accord au Bulletin, au titre de l'exercice 2006, par: le programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), le gouvernement australien, Swan International, le ministre no-zlandais des affaires trangres, le ministre fdral autrichien de l'agriculture, des forts, de l'environnement et des eaux, les ministre sudois du dveloppement durable, le ministre nippon de l'environnement ( travers l'IGES), et le Ministre nippon de l'conomie, du commerce et de l'industrie ( travers GISPRI). La version franaise est finance par le ministre franais des affaires trangres et l'IEPF/OIF. Le financement de la version espagnole du Bulletin a t fourni par le ministre espagnole de l'environnement. Les opinions exprimes dans le Bulletin appartiennent leurs auteurs et ne refltent pas ncessairement les vues de l'IIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent tre utiliss uniquement dans des publications non commerciales moyennant une citation approprie. Pour tous renseignement, y compris les demandes de couverture d'vnements par nos services, contacter le Directeur du Service d'Information de l'IIDD par courriel : <kimo@iisd.org> ou par tlphone au: +1-212-644-0217 ou par voie postale au: 212 East 47th St. #21F, New York, NY 10017, USA. L'quipe du BNT la CdP/RdP-3 est joignable par courriel <soledad@iisd.org>.

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