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Daily report for 27 January 2004

Le matin, les dlgus se sont runis en Plnire pour entendre les dclarations de ministres, chefs de dlgation, Etats observateurs et chefs d'organisations. L'aprs-midi, les participants ont tenu deux groupes de discussions sur le thme de l'amlioration de la comptitivit et celui de la promotion de la diversit culturelle, du dveloppement des industries culturelles et de l'habilitation des jeunes. Le comit de rdaction s'est runi tout le long de la journe pour poursuivre ses dlibrations autour du projet de texte de la Stratgie pour la Suite de la Mise en uvre du Plan d'action de la Barbade (PAB).

PLENIERE

Dans leur dclarations, plusieurs PEID ont raffirm leur engagement en faveur de la poursuite des efforts pour le dveloppement durable, dans le cadre du BAB. Plusieurs dlgus ont galement soulign la ncessit, dans le domaine du dveloppement durable, d'une approche intgre englobant l'essor conomique et social, engageant la socit civile et tablissant des plates-formes favorisant les partenariats. SAINTE LUCIE a fait part de son appui l'ide du traitement des questions des PEID, dans le cadre du DAES. CUBA a soulign l'importance de l'intgration et de la coopration entre les PEID, et a appel la Runion Internationale prendre des mesures concrtes, cet gard.

Plusieurs intervenants ont trait de la vulnrabilit des PEID, dont la FAO, qui a fait tat de la question de la scurit alimentaire, appelant l'insertion d'une rfrence explicite aux questions ayant trait l'agriculture, dans les documents qui seront produits par la runion. La FEDERATION INTERNATIONALE DES ASSOCIATIONS DE LA CROIX ROUGE ET DU CROISSANT ROUGE a soulign le besoin de traiter les causes sous-jacentes de la vulnrabilit et d'inclure des stratgies de rduction des risques dans les cadres de la planification du dveloppement national.

Au sujet des questions environnementales, la BARBADE a appel la ratification du Protocole de Kyoto. La REPUBLIQUE DOMINICAINE a soulign la ncessit d'interdire le transit des navires transportant des substances toxiques ou radioactives, travers les eaux territoriales des PEID. Le FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS (FNUF) a plaid pour la mise en application des programmes forestiers nationaux, et a encourag la participation des PEID dans l'valuation de l'arrangement international sur les forts, qui sera entreprise par le FNUF en 2005. MADAGASCAR a soulign l'importance de la gestion rationnelle des ressources marines, de la protection de la biodiversit, et de l'amlioration de l'infrastructure des transports.

Au sujet du tourisme durable, le dlgu des BAHAMAS a soulign l'importance de l'laboration et de la mise en application de lois protgeant les ressources marines, du dveloppement et de la mise en uvre d'une gestion durable des terres et des ressources stratgiques, et de l'octroi d'une priorit la planification de la gestion des littoraux.

Au sujet des SNND, la JAMAIQUE a mis en exergue l'importante contribution que ces stratgies ont apport l'radication de la pauvret, et a soulign que les PEID doivent poursuivre leurs changes d'expriences et doivent laborer des mcanismes appropris pour le renforcement des partenariats tous les niveaux. Le dlgu des ILES SALOMON a dclar que sa stratgie nationale de rforme conomique, formule avec les donateurs, a aid l'tablissement de l'ordre civil et au traitement des objectifs du PAB.

Au sujet de la mise en uvre rgionale, la BARBADE a appel l'tablissement d'une organisation des PEID des Carabes, charge de la mise en uvre rgionale. Reconnaissant le fardeau que les obligations internationales font peser sur les ressources limites des PEID, le CANADA a recommand aux PEID, d'accrotre les pools intra-rgionaux de capacits techniques pour la mise en uvre des initiatives rgionales de gestion et de dveloppement et d'tablir des centres rgionaux. Le dlgu a suggr galement aux organisations autochtones rgionales de s'approprier le PAB et d'agir en guise d'agence d'excution.

Au sujet du dveloppement humain, plusieurs pays ont soulign la ncessit de crer des opportunits pour les jeunes. L'UNESCO a donn un aperu sur ses activits ayant rapport avec les PEID, qui englobent le renforcement de la participation des jeunes. SAINTE LUCIE a soulign que l'quit, la scurit, la libert et les droits humains sont des composantes indispensables au dveloppement humain. MADAGASCAR a soulign la ncessit d'tablir des universits et des centres d'excellence, et de la formation dans le domaine des technologies de l'information et des outils de communication.

Au sujet des thmes mergeants, FIDJI, la GUYANE et d'autres ont dclar qu'ils accordent une priorit au traitement du problme de VIH/SIDA. Le dlgu de SAINT KITTS ET NEVIS a expliqu la manire dont le VIH/SIDA entrave le dveloppement durable, prcisant: que les femmes en sont affectes de manire disproportionne; que les personnes infectes se trouvent souvent aux priodes les plus productives de leur vie; et que des ressources limites sont alloues au traitement du VIH.

Au sujet du commerce international et de la mondialisation, plusieurs PEID ont mis l'accent sur le besoin d'un traitement particulier diffrenci. La GUYANE a affirm que la mondialisation a accru les difficults auxquelles les PEID se trouvent confronts et, avec la REPUBLIQUE DOMINICAINE, a appel l'limination des subventions agricoles et des barrires entravant l'exportation des produits des PEID. La BARBADE a appel l'valuation des capacits des PEID faire face aux dfis de la mondialisation. Exprimant son appui l'ide d'un traitement prfrentiel en faveur des PEID, la CNUCED a parl de son rle dans l'encouragement de la Banque Mondiale appliquer des conditions d'exception au profit des PEID, en matire de prts. Le CAP-VERT a appel un traitement des dfis poss au dveloppement des PEID les moins avancs, et l'utilisation de l'indice de vulnrabilit conomique pour la dtermination du statut de PMA des PEID. Le dlgu des ETATS-UNIS a soulign l'importance d'une progression avec l'agenda de Doha, et la valeur des partenariats avec le secteur priv pour l'avancement du dveloppement durable.

Au sujet de l'aide financire, plusieurs PEID ont fait tat du dclin des niveaux de l'aide publique au dveloppement (APD) et ont encourag la fourniture de ressources nouvelles et supplmentaires. La BARBADE a soulign la ncessit pour les PEID de dvelopper des manires de rsistance nouvelles et innovantes. Le FNUF a indiqu que les pays ont besoin doivent tre soutenus dans la concrtisation des ODM.

GROUPES DE DISCUSSIONS

AMELIORATION DE LA COMPETITIVITE: LE COMMERCE, LES FINANCES, L'ENTREPRENARIAT ET LE PARTENARIAT: Le modrateur, Dennis Pantin, de l'Universit de West Indies, a parl des effets conomiques et sociaux dramatiques dcoulant de la perte de l'accs aux marchs des conditions prfrentielles, et a encourag les panlistes traiter des manires dont les PEID pourraient s'adapter la libralisation du commerce international.

Achad Bhuglah, Ile Maurice, a soulign que le manque de ressources humaines et financires empche les PEID de participer efficacement dans les ngociations sur le commerce international. Il a suggr que les PEID propose l'OMC de leur accorder, compte tenu de la "petite taille de leurs conomies," un statut spcial et un traitement prfrentiel, et de les exempter de la rglementation applique aux subventions.

Haaunga Petelo, Tonga, a recommand une amlioration des capacits de rsistance des PEID, la libralisation du commerce mondial, travers la diversification de leurs productions et la cration de crneaux spcialiss.

Luis Fonseca, Cap Vert, a parl de la graduation utilise dans la dsignation des PEID les moins avancs, soulignant que les caractristiques conomiques intrinsques et la vulnrabilit environnementales doivent tre prise en considration de manire plus importante.

Bishnodat Persaud, de la Caribbean Regional Negotiating Machinery, a soulign la ncessit de se focaliser davantage sur le commerce et l'investissement et moins sur l'environnement, de raviver les ngociations du Round de Doha et de l'Accord des Amriques sur le Libre Echange, de chercher obtenir un traitement spcial et des conditions prfrentielles pour les PEID, et d'accrotre les flux de l'investissement.

Pierre Encontre, CNUCED, a soulign que les PEID ne parviendraient obtenir un traitement spcial que si la crdibilit de leur statut de PEID moins avancs, est soutenu par des critres prcis. Il a indiqu que les PEID devraient chercher obtenir un traitement spcial, entre autres, dans les domaines de l'accs aux marchs des conditions prfrentielles, des incitations financires, et de la rgle de graduation. Il a mis en garde, toutefois, contre la prolifration des catgories et des requtes.

Jocelyn Dow, une reprsentante de la socit civile, a dclar que les PEID devraient passer par les partenariats, pour attirer l'APD. Elle a recommand l'tablissement de centres d'excellence et de recherche et dveloppement, et a mis en exergue le rle fondamental de la rforme institutionnelle.

Discussion: Les participants ont dbattu, entre autres: des conclusions de l'tude mene par le Secrtariat du Commonwealth et la CNUCED, sur les cots de l'entreprise dans les petits Etats; de l'importance du dveloppement du secteur priv; de la ncessit d'un traitement prfrentiel des PEID au sein de l'OMC; du besoin d'laborer une stratgie pour la leve des barrires commerciales; de la ncessit, pour les diverses organisations multilatrales, de suivre l'exemple de la Banque Mondiale dans ses politiques de prt concession au profit des PEID; et, de la valeur de la mention du classement des PEID dans les dclarations politiques.

DIVERSITE CULTURELLE, DEVELOPPEMENT DES INDUSTRIES CULTURELLES ET HABILITATION DES JEUNES: La modratrice Hilary Brown, du CARIFORUM Cultural Support Fund, a mis en relief le rle de la culture dans le dveloppement durable et l'impratif d'intgrer cette dimension dans la mise en application du PAB. Elle a galement mis en exergue le rle important des gouvernements dans la protection de la diversit culturelle, en particulier, face la mondialisation, la libralisation et l'volution technologique.

Michael Witter, de l'Universit de West Indies, a dclar que les industries culturelles offrent aux PEID une chance d'largir leurs sources de revenus extrieurs et leurs marchs, et a soulign l'impratif, pour les gouvernements, de promouvoir les industries culturelles et la coopration PEID-PEID.

Patricia Ramsey, de l'Universit Technologique de la Jamaque, a soulign le besoin de renforcer le capital social des PEID, de montrer la crativit du savoir local, et d'intgrer les avantages socioconomiques tirs du dveloppement culturel. Elle a appel l'tablissement de centres culturels rgionaux, la formation et l'assistance technique, et une collaboration avec les communauts locales.

Verna Barnett, de l'UNESCO, a dcrit les projets de l'UNESCO en cours dans cinq pays des Carabes, axs sur l'habilitation des jeunes et sur la protection de la diversit culturelle. Elle a indiqu que les PEID doivent reconnatre le rle des jeunes, leur habilitation et leur dveloppement, dans les conclusions de la Runion Internationale.

Moelagi Jackson, Samoa, a mis l'accent sur la ncessit d'approches holistes pour la promotion de la diversit culturelle et des industries qui s'y rapportent, incluant: le financement du suivi, de la recherche et des recommandations portant sur la culture; l'dification de capacit de rsistance dans les domaines de la sant, de la jeunesse, des finances, et de la culture; la promotion des femmes et des jeunes; et la promotion de l'cotourisme culturel.

Le Dbat: Les participants ont dbattu de plusieurs questions et, notamment: de l'utilisation des vnements sportifs et des personnalits du monde des sports pour la promotion du dveloppement durable; de l'laboration d'un mcanisme pour aider les populations des PEID payer les droits d'auteurs pour la protection de leur patrimoine culturel; et de l'utilisation de la culture, en guise d'outil de dveloppement long terme.

COMITE DE REDACTION

Dans le comit de rdaction, les dlgus se sont runis tout le long de la journe pour poursuivre leurs travaux sur le projet de texte de la Stratgie pour la Suite de la Mise en uvre du PAB. Le projet de texte de la Stratgie suit l'ordre des chapitres figurant dans le PAB, mais n'expose de nouveau les problmes poss l'valuation du dveloppement durable des PEID. En revanche, il identifie des thmes nouveaux et mergeants qui ont fait surface depuis 1994 et qui continuent entraver la mise en application du PAB. Les dlgus ont rapport que le comit est en train d'accomplir des progrs importants et ont soulign l'esprit de coopration qui anime les diverses dlgations qui visent produire un document fort, tourn vers l'action, et le soumettre la Plnire, pour considration, jeudi et vendredi. Ds le mardi soir, un accord a t atteint sur l'introduction et sur les libells consacrs aux questions des changements climatiques, des catastrophes naturelles, de la gestion des dchets, des ressources ctires et marines, de l'eau douce, des ressources en terre et de l'nergie.

DANS LES COULOIRS

Le Prsident Bethel a ouvert les groupes de discussions en faisant remarquer qu'au cours de la journe prcdente les panlistes taient "trop loigns" des participants. Bien qu'il ait voulu dire que les panlistes taient physiquement placs trop loin des participants du parterre, plusieurs dlgus ont signal que les dbats des groupes de discussions sont dtachs des conclusions politiques de fond qui devraient, leur sens, tre envoyes runion prparatoire internationale. Nombre de participants ont indiqu que si les groupes de discussions ont soulev des questions importantes, ils n'ont pas encore servi identifier et distiller les principales proccupations des PEID. Avec nombre d'ambassadeurs, de ministres et de responsables de haut rang, plusieurs dlgus ont dplor l'absence d'opportunit pour ces hauts reprsentants, de se runir dans un cadre interactif officiel, pour s'accorder sur les besoins et les priorits des PEID. Dans l'intervalle, plusieurs dlgus se disent satisfaits des progrs accomplis par les comits de rdaction, qui ont, ds mardi soir, achev l'examen de sept chapitres du PAB.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Les dlgus se runiront en Plnire, de 9h 11h, pour entendre les dclarations des ministres, chefs de dlgation des PEID, Etats observateurs et autres chefs d'organisations.

GROUPE DE DISCUSSIONS: Le groupe de discussion sur le thme "Vers des socits bases sur l'information: renforcement des capacits pour une application plus efficace des sciences et technologies des PEID," aura lieu partir de 11h. Le Groupe de discussion sur le thme "Edification des capacits de rsistance: stratgies pour le dpassement des risques, des incertitudes et de la vulnrabilit des PEID" se tiendra partir de 14h, et sera suivi par une session consacre la synthse des discussions.

COMITE DE REDACTION: Le Comit de rdaction se runira tout au long de la journe pour poursuivre les dlibrations autour du projet de texte de la Stratgie.

ATELIERS-SEMINAIRES: Organiss par le PNUD et la Smithsonian Institution, l'atelier sur le thme "Comment identifier et dvelopper des aptitudes en matire d'entreprise" se tiendra de 10h 13h, et l'atelier sur le thme "Comment renforcer des capacits pour la ralisation des ODM," aura lieu de 15h 18h. Les deux ateliers se drouleront dans la Salle Arawak B.  

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