Daily report for 19 October 2005

Les dlgus ont poursuivi leurs dlibrations dans le cadre de la septime session du Comit sur la Science et Technologie (CST) et quatrime session du Comit pour l'Examen de l'Application de la Convention (CRIC-4). La Grande Commission (GC) s'est runie le matin pour examiner les programme et budget et les units de coordination rgionale (UCR). Le CST s'est runi dans des sessions du matin et de l'aprs-midi pour traiter: le savoir traditionnel; les repres et indicateurs; les systmes d'alerte prcoce; la dgradation des sols; et le programme de travail. La CRIC-4 s'est runie dans une session de l'aprs-midi pour examiner le Mcanisme Mondial (MM) et l'valuation des donnes disponibles concernant le financement de la mise en application de la Convention.

GRANDE COMMISSION

Riccardo Valentini (Italie) a prsid la runion.

PROGRAMME ET BUDGET: Le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba Diallo, a prsent un expos sur les programme et budget (ICCD/COP(7)/2) et a introduit les documents pertinents concernant: le programme et budget au titre de la biennale 2006-2007; le rapport consacr la performance du fonds fiduciaire de la Convention au cours de la biennale 2004-2005; le rapport consacr la performance du fonds fiduciaire pour les activits supplmentaires de la biennale 2004-2005 la date du 30 juin 2005; les tats financiers audits du fonds financier de la Convention au titre de la biennale 2002-2003, qui s'est termine le 31 dcembre 2003: le rapport du Comit des Auditeurs des Nations Unies; et le rapport concernant l'tat des contributions au fonds fiduciaire de la Convention au titre de la biennale 2004-2005. Diallo a mis en relief les contraintes budgtaires dues la dprciation du dollar amricain, qui ont limit les activits et les effectifs du Secrtariat, et a recommand que des mesures soient prises pour une sauvegarde contre la poursuite de l'rosion du budget. Il a not que le montant excdentaire actuel est fauss par les contributions impayes, et a encourag les parties le rectifier.

L'ARABIE SAOUDITE, au nom du Groupe Asiatique, a apport son appui la proposition des programme et budget, mais a fait part de ses rserves concernant l'puisement des fonds destins la mise en application de la CCD, et a exprim l'espoir de voir les ressources engages devenir oprationnelles. L'UE a mis l'accent sur l'amlioration de l'efficacit de la gestion financire et le classement des priorits du programme de travail. L'ARGENTINE, au nom du Groupe des pays d'Amrique Latine et des Carabes (GRULAC), a suggr une juste affectation des ressources aux activits oprationnelles et dveloppement. L'AUSTRALIE a fait part de ses rserves concernant les nouvelles activits dans la proposition des programme et budget.

L'UE a suggr que le financement du reste de 2005 devrait tre trait en premier, avec les critiques mentionnes par le rapport des auditeurs, et d'autres questions, telles que les contributions impayes et les fluctuations du cours des devises. Le VIETNAM a appel des fonds pour la mise en uvre de son programme d'action national (PAN). La MAURITANIE a dclar que le fonds volontaire a permis la participation de la socit civile des pays les moins avancs et qu'il devrait tre accru.

Le Prsident Valentini a tabli un groupe de contact pour poursuivre le dbat sur les programme et budget.

UNITES DE COORDINATION REGIONALES: Le Secrtariat a introduit le document concernant les justificatifs, les modalits, les cots impliqus, la faisabilit, les attributions ventuelles, et les dispositions institutionnelles et collaboratives applicables aux UCR (ICCD/COP/(7)/7). La JAMAIQUE, au nom du G-77/CHINE, a encourag la CdP-7 prendre une dcision sur ce sujet. Le JAPON a fait objection au financement des UCR partir du budget de la CCD. Le GRULAC a soulign le rle important des UCR dans la mise en uvre de la Convention. Le Groupe Asiatique a soulign le rle des UCR dans la coordination des efforts rgionaux et l'vitement de la duplication des travaux.

Le Prsident Valentini a tabli un groupe de contact. Ce dernier s'est runi dans l'aprs-midi. Deux projets de dcisions ont t proposs mais aucun accord n'a pu tre atteint.

COMITE SUR LA SCIENCE ET TECHNOLOGIE

SAVOIR TRADITIONNEL: Le Prsident Viorel Blujdea (Roumanie) a introduit les documents ICCD/COP(7)/CST/5 et Add.1.

Le Secrtariat a fait circuler une publication, "Promotion du Savoir Traditionnel", qui contient les conclusions des deux groupes de discussions spciaux. L'ITALIE a mis l'accent sur sa proposition d'tablir un rseau des institutions, des organes et des experts oprant dans le domaine du savoir traditionnel, et l'INDE, CUBA et d'autres ont fait l'loge de l'initiative. L'UNESCO a donn un aperu sur ses travaux sur la protection du savoir traditionnel, et le KENYA a apport son appui la proposition du groupe des pays d'Amrique Latine et des Carabes, d'tablir un rseau des programmes thmatiques axs sur les meilleures pratiques et le savoir traditionnel, et a suggr son largissement aux autres rgions.

REPERES ET INDICATEURS: Dans son introduction du document ICCD/COP(7)/CST/6 concernant les repres et indicateurs, le Secrtariat a demand aux dlgus de garder l'esprit le travail dj accompli, en particulier, le cadre mthodologique contenu dans le document ICCD/COP(1)/CST/3/Add.1, endoss par la dcision de la CdP-2. Les orateurs ont plaid pour une utilisation approprie et largie des indicateurs et des repres et ont mis en relief la ncessit de ressources et de lignes directrices pour la mise en application des indicateurs dans les pays en dveloppement. L'UE, appuye par plusieurs participants, a soulign l'importance de l'impact des indicateurs socioconomiques.

SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: Introduisant le document ICCD/COP(7)/CST/7 concernant les tudes pilotes sur les systmes pilotes, le Secrtariat a soulign leur importance pour la comprhension des causes de la dsertification et de la scheresse, et la pertinence des stratgies pour la prvention des catastrophes. Le JAPON a prsent une tude pilote sur l'valuation de la dsertification et l'dification d'un systme d'alerte prcoce en Asie du Nord-Est. La TURQUIE a mis l'accent sur les activits nationales dans le domaine de l'alerte prcoce des scheresses. Le MAROC a appel davantage de confiance l'gard des systmes rgionaux. L'ITALIE a encourag la responsabilisation des parties prenantes locales. L'UE a soulign que dans le cas de la dsertification, l'alerte prcoce s'applique principalement l'valuation et au suivi.

PROGRAMME DE TRAVAIL DU CST: Le Secrtariat a introduit les documents ICCD/COP(7)/CST/4 concernant le rapport du Bureau du CST, et ICCD/COP(7)/CST/2 intitul "Thme Prioritaire: Synthse des rapports soumis par les pays Parties, consacrs aux tudes de cas illustrant les meilleures pratiques et les recherches ayant trait la dgradation des sols, la vulnrabilit et la rhabilitation: une approche intgre."

Au sujet des meilleures pratiques et recherches, le BELARUS, le JAPON, la TURQUIE et la THALANDE ont prsent des exposs dtaills sur leurs expriences. Dans le dbat qui a suivi, la NORVEGE a suggr que les rapports des tudes de cas soient mis disposition travers le site de la CCD sur la toile. L'UE a demand au Secrtariat de rsumer les enseignements tirs. L'ITALIE et la FRANCE ont suggr que le rsum des meilleures pratiques soit mentionn dans les recommandations. Le dlgu des ETATS-UNIS a encourag la diffusion des enseignements tirs de l'ensemble des tudes de cas, que ces derniers soient russis ou non.

Au sujet du rapport du Bureau du CST, un membre du Bureau sortant a parl des rsultats de la runion intersession, et a mis en relief les recommandations sur les voies et moyens d'amliorer le fonctionnement, l'efficacit et l'utilit du CST. Au sujet du budget, l'UE et l'ALLEMAGNE ont plaid pour une focalisation et un classement des priorits des travaux du Groupe d'Experts, et les ETATS-UNIS ont mis l'accent sur l'accroissement des ressources alloues au Comit. Le G-77/CHINE a recommand, entre autres, que des ressources soient fournies aux groupes de discussion spciaux sur les thmes particuliers. La FRANCE a fait objection l'accroissement du nombre de runions intersessions. Au sujet de la dsignation des points focaux nationaux du CST, plusieurs pays ont soulign l'importance de l'utilisation des organes de coordination disponibles et de l'vitement de la prolifration des structures institutionnelles. Le G-77/CHINE, avec d'autres, a accueilli favorablement l'initiative d'tablir un programme de bourses universitaires, axs sur l'UNCCD. Plusieurs orateurs ont fait l'loge de considration de deux thmes mergeants: la cration du groupe d'action sur les nergies renouvelables; et l'impact des crimes et conflits sur l'environnement. La TANZANIE, appuye par le KENYA et BELIZE, a suggr d'tablir un groupe de travail spcial sur le climat et la dgradation des sols.

VALUATION DE LA DEGRADATION DES SOLS DANS LES ZONES ARIDES: Le document ICCD/COP(7)/CST/ 8 contenant le rapport intrimaire labor par la FAO, a t introduit par le Secrtariat. La FAO a prsent les progrs accomplis dans le projet de l'Evaluation de la Dgradation des Sols dans les Zones Arides.

COMITE POUR L'EXAMEN DE L'APPLICATION DE LA CONVENTION

Le Prsident de la CRIC-3, Mohammed Mahmud Ould El Ghaouth (Mauritanie) a ouvert la session.

MECANISME MONDIAL: Plusieurs pays ont exprim leur gratitude au MM pour le soutien qu'il leur a apport, et ont dcrit une gamme d'activits qu'il a permis d'accomplir. D'autres ont encourag le MM simplifier sa procdure rgissant l'accs au financement.

Le BURUNDI, le SOUDAN et la SOMALIE ont demand l'octroi d'une attention plus importante la dgradation des sols dans les rgions touches par les conflits. La FINLANDE a suggr l'adoption d'une approche de gestion de l'application, fonde sur les rsultats. Le PAKISTAN a appel une assistance de la part du MM dans l'intgration des PAN. Le ZIMBABWE a dclar que le MM devrait se focaliser sur les pays touchs qui ne bnficient pas actuellement de son assistance, sentiment exprim galement par le CONGO. La CHINE a dcrit ses efforts anti-dsertification, y compris ceux fournis par les groupes de femmes. Le KENYA a soulign la ncessit de soutenir les partenariats entre les secteurs priv et public. La MAURITANIE a dclar que les PAN ont t labors, mais que l'absence de financement a inhib leur mise en application.

Le BELARUS, parlant au nom des pays touchs de la rgion d'Europe Centrale et Orientale (ECO) et la REPUBLIQUE TCHEQUE, au nom des pays non touchs de la rgion, ont encourag que le MM commence son travail dans les pays viss l'Annexe V. Le BURKINA FASO a dclar que le MM devrait continuer mobiliser les ressources de manire efficace.

Le Prsident El Ghaouth a indiqu que ce point de l'ordre du jour sera rfr au groupe de contact sur les projets de dcisions.

VALUATION DES DONNEES DISPONIBLES CONCERNANT LE FINANCEMENT DE L'APPLICATION DE LA CONVENTION: Introduisant le document (ICCD/ CRIC(4)/5), le Secrtariat a soulign que le Mmorandum d'Entente entre le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et la CCD a t soumis la CdP-7 pour examen, et que les relations entre la CCD et le FEM ont t amliors. Plusieurs orateurs ont demand au FEM de simplifier ses procdures et de supprimer les conditions imposes au financement des projets. Le reprsentant de la FEDERATION DE RUSSIE a demand au FEM de financer un projet dans son pays, dans le cadre du Programme Oprationnel 15 du FEM (Gestion Durable des Sols). Le BURUNDI a suggr que le FEM travaille troitement avec les points focaux nationaux dans le cadre de la facilitation de la conception et l'application des projets. La CHINE a encourag le FEM et les pays donateurs fournir un soutien direct aux PAN. L'UKRAINE a appel un soutien de la part du FEM pour des projets de mise en valeur des sols. L'INDE a fait part de ses rserves concernant la lenteur du rythme de financement des projets de rhabilitation des sols, et le SENEGAL a appel des financements adquats pour le PO 15 dans la quatrime reconstitution de fonds du FEM.

Le MOZAMBIQUE a recommand que le PO 15 soit mis disposition de la mise en application des PAN. Le GABON et DJIBOUTI ont affirm que le financement de la part du FEM est difficile d'accs. Le NICARAGUA a dclar que bien que cela soit vrai, le FEM a galement apport de nombreuses contributions. L'URUGUAY a encourag l'adoption d'une approche globale, sur l'galit avec d'autres conventions. La GUINEE a demand une assistance dans le traitement de la dgradation des sols cre par les flux de rfugis. Rpondant aux points soulevs, le FEM a encourag les pays demandeurs d'tablir des liens clairs avec les PAN, dans leurs propositions de projets.

Le Prsident El Ghaouth a indiqu que le projet de dcision concernant la relation entre le FEM et la CCD sera distribu un stade ultrieur.

GROUPES DE CONTACT

PROGRAMME ET BUDGET: Le groupe de contact sur le programme et budget, prsid par Gerardo Guiza (Mexique), s'est runi dans l'aprs-midi. Expliquant les programme et budget de la biennale 2006-2007, le Secrtariat a dclar que l'augmentation budgtaire ainsi que l'excdent des dpenses au cours de la prsente biennale rsultent principalement des fluctuations montaires. Un groupe rgional remis cela en question, dclarant que le sujet devrait tre clairci avant la discussion du nouveau budget. Le groupe s'est accord sur les points de l'ordre du jour examiner: le paiement des arrirs; le rcent audit; le budget de la biennale actuelle; l'adaptation aux fluctuations montaires; le budget au titre de la biennale 2006-2007; et le budget supplmentaire.

PROJET DE DECISION CONCERNANT L'EXAMEN DE LA CONVENTION: Le groupe de contact sur le projet de dcision concernant le renforcement su processus de mise en application de la Convention en Afrique dans le cadre du programme pour l'examen de l'application de la Convention, s'est runi dans l'aprs-midi et dans la soire, et a dbattu du projet de dcision rvis sur la base des observations prsentes auparavant. Ce projet rvis a supprim certaines rptitions qui figuraient dans le texte d'origine et l'a rendu plus clair et plus direct. Quelques nouveaux sujets ont t ajouts, comme celui du FEM.

DANS LES COULOIRS

A la sortie des dbats budgtaires, mercredi, d'aucuns ne pouvaient pas manquer de remarquer les expressions de frustration sur les visages fatigus des dlgus. Un dlgu a t entendu faire part des rserves de son groupe concernant "l'excdent des dpenses" du Secrtariat, que la hausse de l'Euro par rapport au dollar amricain "ne peut pas expliquer de manire convaincante". Beaucoup ont estim que ce sujet continuera ombrager les dlibrations dans les jours venir.

Les Units de Coordination Rgionales, un autre sujet ayant des implications budgtaires, a confirm sa nature contentieuse. Il semble que les positions des pays restent tablies: Certains encouragent le financement des UCR partir du budget central de la CCD, mais d'autres favorisent fortement le recours aux mcanismes rgionaux disponibles ou prfrent voir le Secrtariat conduire la coordination. Comme l'a fait remarquer un dlgu mcontent, "Il s'agit l d'un retour nostalgique la CdP-6."
 

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