Summary report, 19 April 1999
La septime session de la Commission des Nations Unies sur le Dveloppement Durable (CDD-7) s'est droule au sige de l'ONU New York du 19 au 30 avril 1999. Les participants devaient y examiner le thme conomique du tourisme, le thme sectoriel des ocans et des mers et le thme transversal des modes de consommation et de production. Ils y ont galement procd aux prparatifs de la prochaine revue exhaustive du Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) par l'Assemble Gnrale.
Les dlibrations ont commenc par un segment de quatre sances consacr au thme du Tourisme au cours duquel les reprsentants des collectivits locales, des ONG et de l'industrie devaient engager, avec les dlgus gouvernementaux, un dialogue sur les initiatives de l'industrie, le comportement du consommateur, le dveloppement durable et les effets du tourisme sur les littoraux. Les participants devaient ensuite passer un Segment de Haut Niveau qui s'est tal sur deux journes et demie et durant lequel 89 ministres et autres officiels de haut rang devaient prsenter des dclarations et s'engager dans un dialogue conduit par le Prsident de la CDD-7, Simon UPTON (Nouvelle Zlande). Au cours de la deuxime semaine de la runion, les dlgus devaient mener des dlibrations sur 13 projets de dcisions et adopter finalement 12 d'entre eux le 30 avril. Une motion appelant une non action sur un projet de rsolution introduit par la Fdration de Russie devait galement passer.
Les dlgus ont soulign plusieurs aspects de leurs dcisions sur le thme des ocans et des mers comme tant autant de rsultats positifs, notamment leur dcision recommandant l'Assemble Gnrale d'tablir un processus informel ouvert aux fins d'largir et d'approfondir son examen des questions touchant au thme des ocans et des mers. D'autres dcisions ont port sur la ncessit d'inverser les tendances enregistres au niveau de l'APD, les prparatifs de la CDD-9 consacre au thme de l'nergie, et l'intgration des politiques de consommation et de production, de manire plus efficace, dans le programme de travail de la CDD. S'agissant du thme du tourisme, les dlgus ont qualifi les dcisions sur les mesures conomiques, le problme du tourisme sexuel, et le rle de l'industrie du voyage et du tourisme, de dcisions de grande utilit la fois pour les pays industrialiss et pour les pays en dveloppement.
BREF HISTORIQUE DE LA CDD
La Commission du Dveloppement Durable fut envisage dans le cadre d'Action 21, le programme d'action adopt par la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement (CNUED). Action 21 appelait la mise en place de la CDD pour: s'assurer du suivi effectif de la CNUED; amliorer la coopration internationale et rationaliser la capacit dcisionnelle intergouvernementale; et examiner les progrs raliss dans la mise en uvre du Plan d'Action 21 aux niveaux local, national, rgional et international. Etablie officiellement en 1992 par la Rsolution 47/191 de l'Assemble Gnrale de l'ONU, la Commission devait tenir sa premire session de fond en juin 1993. Depuis, la CDD se runit une fois par an.
En juin 1997, soit cinq ans aprs la CNUED, l'Assemble Gnrale tint une session extraordinaire (SE/AGNU) consacre la revue de la mise en uvre du Plan d'Action 21. Les ngociations devaient produire le Programme de la Suite de la Mise en uvre du Plan d'Action 21. Parmi les dcisions adoptes la SE/AGNU, le programme de travail de la CDD qui identifie les groupes de thmes sectoriels, intersectoriels et les secteurs conomiques examiner au cours des quatre sessions suivantes de la Commission. Les thmes majeurs seront ceux de la pauvret et des modles de consommation et de production.
La sixime session de la Commission du Dveloppement Durable (CDD-6) s'est tenue au sige des Nations Unies New York du 20 avrilau 1er mai 1998. Les participants y ont considr le thme conomique de l'industrie et le thme sectoriel des approches stratgiques de la gestion de l'eau. Ils devaient galement y procder la revue de la mise en uvre du Programme d'Action pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) et la discussion des thmes intersectoriels de transfert technologique, renforcement des capacits, ducation, science et amlioration de la prise de conscience.
COMPTE RENDU DE LA CDD-7
Le prsident de la CDD-7, Simon UPTON (Nouvelle Zlande), ouvrit la plnire le lundi 19 avril 10 h. Il notera que ses collgues ministres ont indiqu que la CDD risquait de perdre leur intrt si elle ne devait pas aboutir des rsultats substantiels. L'orateur prcisa que la tche de la CDD ntait pas de ngocier, mais dilluminer et appeler les dlgus uvrer pour des rsultats la fois pratiques et ralisables. UPTON devrait galement noter quil tai le premier prsident de la CDD bnficier de la dcision dlire le bureau immdiatement aprs la session prcdente, celle de 1998. Il indiqua que les membres du bureau lus la fin de la CDD-6, outre sa propre personne, taient Tibor FARAGO (Hongrie) et George TALBOT (Guyane). Les membres additionnels du bureau lus le 27 juillet 1998 taient Largaton OUATTARA (Cte dIvoire) et Navid HANIF (Pakistan). Depuis Sandor MOZES (Hongrie) a remplac FARAGO. OUTTARA sert en qualit de rapporteur.
Nitin DESAI, sous secrtaire Gnral charg des affaires conomiques et sociales, souligna limportance des thmes inscrits lordre du jour de la CDD. Il indiqua que la commission sapprtait un premier examen du thme du tourisme du point de vue de la durabilit et souligner la ncessit dtablir un code appropri pour ce dbat. Il nota par ailleurs les attentes de voir la session contribuer linstauration dune utilisation plus viable des ocans et souligner limportance des prparatifs de la session extraordinaire consacre au PEID, mens dans le cadre de la CDD.
Avec ces remarques douverture, les rapports sur les runions inter-sessions, ladoption de lordre du jour (E/CN.17/1999/1) et linvitation de trois organisations intergouvernementales supplmentaires assister aux travaux de la CDD-7 avec le statut dobservateur (E/CN.17/1999/L.2) la runion entama ses travaux. Les dlgus passrent une bonne partie de la premire semaine dans des sances de dialogues avec les principaux groupes sociaux sur le thme du tourisme et avec les ministres et autres officiels gouvernementaux de tout niveau sur lensemble des points inscrits lordre du jour de la CDD-7. La deuxime semaine se focalisa sur la ngociation des dcisions de la session. Le compte- rendu ci-aprs prsente une synthse des dbats mens au cours de la premire semaine dans le segment consacr au thme du tourisme et le segment de haut niveau et identifie ensuite des dbats spcifiques qui ont dtermin la forme des dcisions de la CDD, ainsi que les lments quelles renferment.
LE SEGMENT CONSACRE AU THEME DU TOURISME
Le dialogue qui a regroup les ensembles des concerns par le tourisme a dbut l'aprs-midi du lundi 19 avril. Les reprsentants de lindustrie, des ONG, des syndicats, des collectivits locales et des gouvernements devaient prsenter des dclarations douverture sur chacun des quatre thmes du dialogue, la suite de quoi UPTON invita les participants entamer leur dialogue. Les quatre demi-journes thmatiques qui suivirent furent consacres : aux initiatives de lindustrie en faveur du dveloppement durable ; aux changements du comportement des consommateurs ; la promotion dun dveloppement durable base largie travers le tourisme, tout en veillant la sauvegarde de lintgrit des cultures locales et la protection de lenvironnement ; et limpact du tourisme sur la littrature. Au cours des sances du dialogue, le prsident UPTON appela une focalisation des interventions en plaant laccent sur limplication des principaux groupes et sur leurs initiatives. Il mit en relief linformation de base qui doit servir de repre pour la mesure des progrs raliss et noter son importance pour lvaluation des capacits d'accueil, en particulier pour des pays comme les PEID. Il souligna que les donnes devraient servir de repre et les indications devraient tre engendres par lensemble des concerns.
L'industrie souligna quavec des politiques, une gestion et des cadres oprationnels appropris, lindustrie du voyage et du tourisme peut tre un agent de changement positif en matire de dveloppement durable. Les syndicats soulignrent les possibilits offertes par linterface travailleurs -touristes , travers laquelle les travailleurs, lindustrie du tourisme peuvent aider faire voluer la perception des visiteurs et pratiquer eux-mmes un tourisme viable. Les collectivits locales notrent le rle quelles peuvent jouer en qualit de facilitateurs entre les diffrents intrts, soulignrent que les effets environnementaux doivent tre valus, avant la prise de dcision de toute activit majeure, et mirent en relief la ncessit dintgrer les plans du tourisme dans la planification du dveloppement local et rgional. Les ONG soulignrent que le tourisme durable doit soutenir le dveloppement au niveau local. Le dlgu des ETATS-UNIS recommanda lvaluation de la mise en uvre et de lefficacit des directives actuelles en matire de tourisme durable et indiqua que la CDD doit dcider en 2002 de l'opportunit dtablir des lignes directrices internationales.
Concernant ltablissement des points de rfrence, des repres et des capacits daccueil, les ONG soulignrent que lindustrie doit employer ces mesures et les intgrer dans des programmes exhaustifs o la transparence serait de garantie. Le dlgu des ETATS-UNIS souligna que les repres sectoriels doivent tre tablis par les gouvernements. SAMOA indiqua que la mise en place de normes internationales modifie le comportement et dclara que la gestion gagnerait tre traite au niveau rgional ou sous-rgional. Les collectivits locales mirent en relief la croissance base sur lconomie du tourisme et recommanderont de passer des modles o le nombre des htels et des touristes se trouve limit. Lindustrie note que les destinations touristiques diffraient dans leurs exigences et proposa la mise en place de processus conduits par les acteurs du niveau local pour la dtermination des capacits daccueil.
Concernant la rforme des rgularisations et les initiatives volontaires, les syndicats appelrent la poursuite de laction. Les collectivits locales soulignrent la ncessit dtablir un quilibre entre les initiatives volontaires et le contrle rglementaire au niveau local. Les ONG soulignrent que les initiatives volontaires et les rgulations doivent tre spcifiques aux pays et mirent en relief la ncessit de tirer des enseignements des effets ngatifs de la mondialisation du tourisme. Les syndicats suggrrent dtablir des connexions entre la revue de la rforme des rgulations mene par lOCDE, et lvaluation des concerns.
Concernant la promotion dun dveloppement durable base largie, travers le tourisme tout en veillant la sauvegarde des cultures locales et la protection de lenvironnement, lindustrie mit en exergue le tourisme comme tant lindustrie la plus mme daccrotre les opportunits demplois et de revenus dans bon nombre de rgions et dclare que le tourisme doit prendre en ligne de compte les considrations environnementales et socioculturelles, pour tre viable. Les syndicats soulignrent limportance dimpliquer lensemble des concernes en particulier les travailleurs dans la promotion du tourisme durable et notrent que le contrle du tourisme est limit, parce que les dcisions sont souvent prises par les lus vivants dans une rgion lointaine. LOUGANDA parla de la dpendance outre sur les mcaniques du march dont sont lobjet le dveloppement du tourisme et les dcisions prises dans le domaine de la consommation et qualifia cette dpendance de barrire majeure au dveloppement durable. Les ONG recommandrent ltablissement de trois groupes de travail des principaux concerns pour lvaluation des dperditions financires dans le domaine du tourisme, llaboration dun plan permettant de garantir les droits des peuples indignes la terre, l'eau et aux ressources, et pour la conception dun plan applicable aux cadres du commerce international et de linvestissement, qui viendrait offrir de nouvelles opportunits conomiques aux communauts locales. La GRECE nota que le principal objectif de la politique touristique doit tre la prsentation des ressources naturelles pour permettre la ralisation du tourisme durable. Les syndicats soulignrent la ncessit de laisser des revenus aux communauts pour les dommages des prjudices causs par le tourisme.
Concernant le tourisme culturel, les ONG soulignrent le caractre unique de la spiritualit des peuples indignes et notrent que des pratiques touristiques ont souvent peu dgards pour les valeurs et les croyances religieuses. Lindustrie indiqua que des repres de rfrence taient en train dtre labors pour les htels, notamment pour ce qui concerne le patrimoine culturel. La BOLIVIE nota un accroissement au niveau du commerce des biens culturels dans un certain nombre de pays en dveloppement et souligna la ncessit de mettre en place des mthodes de contrle. Les collectivits locales mirent en exergue leur rle dans la prsentation des cultures locales et suggrent que lindustrie se focalise sur la force du travail locale avant de songer amener des travailleurs de lextrieur. Des syndicats notrent limportance des patrimoines culturels dont jouissent les touristes et proposrent de mettre en place un rseau musical pour lencouragement de la prise de conscience et de la sensibilit lagenda 21.
Concernant limpact du tourisme sur les littoraux, lindustrie proposa que la CDD sponsorise et cherche des puissances auprs des agences internationales et des gouvernements pour lintgration de lAgenda 21 en matire de Voyage et de Tourisme dans les agendas 21 Locaux. Les syndicats appelrent la prparation dtudes dimpact pour les projets de dveloppements des littoraux et aux applications des principes de prvention et de prcautions dans la planification et dans la gestion. Les collectivits locales parlrent des effets ngatifs des vacances en bord de mer, tels que le traitement inadquat des eaux uses, la sur-pche et la privation des communauts locales laccs leurs lieux de pche et de rcrations traditionnelles. Les ONG dclarrent que le tourisme doit tre soigneusement planifi conformment des utilisations compatibles des terres et des eaux et la bonne gestion des littoraux. LAUSTRALIE souligna la ncessit daccorder une attention particulire la planification stratgique et aux amnagements territoriaux. Les syndicats mirent en relief les consquences ngatives dcoulant de la non- application de la planification et de la gestion intgre des littoraux. Les ONG appelrent un soutien de la part des projets des outils intgrs.
Au sujet de linfrastructure et des subventions, les collectivits locales dclarrent que les promoteurs touristiques doivent assumer les cots de linfrastructure ncessaire et couvrir lentretien des sites touristiques. Lindustrie certains pays et certaines institutions offraient des encouragements pour la couverture de ces dpenses. Les collectivits locales prcisrent que cest elle et non lindustrie que doit revenir la dcision concernant la quote- part que doit assumer lindustrie dans ces dpenses.
Dans le rsum, les principaux groupes sociaux, dans leur ensemble, soutiennent la mise en place de projets pilotes de tourisme durable dans les zones ctires. Lindustrie affirme que le tourisme est crucial pour le dveloppement des littoraux et qui une place de choix doit lui tre accorde dans le cadre de la gestion intgre des littoraux. Les syndicats indiqurent que les initiatives volontaires doivent venir en complment aux cadres rglementaires, et les collectivits locales notent lutilit de laisser une place part pour les sites cologiquement ou culturellement sensibles dans le dveloppement touristique. Les participants soulignrent les effets des bateaux de croisire sur les littoraux et abordent lutilisation des pavillons de complaisance, indiquant que ces pavillons ne doivent pas tre utiliss pour contourner les rglements internationaux en matire de pollution marine et que le CDD se doit daviser les organisations internationales pertinentes entreprendre des investigations sur lapplication de ces rglements et traiter les brches ventuelles.
Au terme du dialogue, UPTON produisit un texte de synthse soulignant les principaux aspects abords, et notamment les initiatives de lindustrie, les initiatives volontaires, des partenariats de travail pour les ralisations du dveloppement durable, lentreprise de programmes de renforcement des capacits avec les communauts locales, les limites biophysiques du dveloppement, en tenant compte de limportance de lintgrit culturelle, la coordination inter-agences, la mise en place dun groupe de travail sur le tourisme avec la participation de tous les concerns, et llaboration dun code dthique mondial pour le tourisme.
Le Prsident devait galement produire un rapport de synthse du dialogue, lequel fut inclus dans le procs-verbal de la CDD-7 (E/CN.17/1999/L.4/Add.2).
LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU
Le segment de haut niveau de la CDD se droula du mercredi aprs-midi 21 avril au vendredi aprs-midi 23 avril. Quatre- vingt neuf ministres et chefs de dlgations devaient prsenter leurs dclarations au cours de cette runion de deux jours et demi. Plus de la moiti des dclarations furent prsentes par des ministres. Les dlgus y engagrent galement une srie de dialogues interactifs. UPTON tenta dorienter les dialogues vers des propositions dactions susceptibles dtre, sur instruction des ministres, examines au cours des ngociations sur les dcisions de la CDD, la semaine daprs. Le rsum ci-aprs du Segment de Haut Niveau met en relief les points soulevs dans les diverses dclarations gouvernementales, ainsi que les points de focalisation que le Prsident UPTON a dgags des dbats pour llaboration de son rapport de synthse.
LE TOURISME ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE : Les dlgus abordrent le thme du tourisme et du dveloppement laprs-midi du mercredi 21 avril. Plusieurs orateurs proposrent diverses approches et actions susceptibles de permettre la ralisation du tourisme durable. La SLOVENIE suggra que dans la mise en place des cadres ncessaires au dveloppement touristique, la capacit daccueil soit dfinie, les instruments de la planification de lutilisation des terres et des espaces soient appliqus et que des tudes dimpact environnementales soient menes. La GRECE encouragea la coordination internationale des politiques. LINDONESIE souligna la ncessit dinstaurer des environnements favorables aux petites et moyennes entreprises. Lindustrie dclara que lAgenda 21 pour le Voyage et le Tourisme fournissait un cadre daction. Les collectivits locales suggrrent que les administrations locales, en collaboration avec lensemble des concerns doivent identifier les capacits daccueil de leurs communauts. Plusieurs orateurs mirent laccent sur les avantages de llaboration des indicateurs, de ladoption dun moyen central de normes de travail et de llimination du tourisme sexuel. La CHINE mit en garde contre toute tentative dlaborer des critres et des indicateurs mondiaux. La GUYANE, au nom du G-77/CHINE, nota que certains membres risquaient davoir des difficults avec les rfrences portant sur le travail des enfants et sur les normes de travail.
Les recommandations touchant lindustrie du tourisme inclurent le soutien de lUE la conduite dune tude dvaluation exhaustive des initiatives volontaires existantes en matire de tourisme durable et un appel ladresse de lindustrie du tourisme duvrer pour la mise en place dun code de conduite mondial au service du tourisme durable. Le ZIMBABWE et lINDONESIE soulignrent que les communauts locales doivent tirer profit du dveloppement touristique. Des efforts dans le domaine de lducation et de la prise de conscience en faveur des communautaires furent galement proposs. La MOLDAVIE souligna limportance de la sensibilisation lenvironnement pour la promotion du tourisme durable. L'ESPAGNE mit en relief le rle de la sensibilisation des citoyens et celui de la coopration internationale. Les syndicats recommandrent la mise en place de programmes de sensibilisation pour les travailleurs sur la manire dorganiser leurs vacances.
Les points focaux dans la synthse du Segment de Haut Niveau labor par le Prsident portent sur la ncessit dtablir un programme de travail ax sur lidentification des actions requises, les entits charges de les raliser et le calendrier dexcution. Le texte note galement la ncessit de rendre compte du rle de lindustrie et collectivits locales dans la ralisation du dveloppement durable dans le secteur du tourisme, ainsi que des besoins en matire de renforcement des capacits, et notamment des initiatives dans ce domaine. Le texte note par ailleurs limportance des activits de gestion et de planification dans le domaine du tourisme, telles que la promotion des bonnes pratiques, llaboration dune tude inter- agences sur les capacits daccueil et les efforts visant minimiser les dchets associs aux excursions touristiques. Il note galement limpratif de traiter de manire efficace les problmes poss au niveau des littoraux, de donner une orientation pertinente aux activits de recherche et de fournir des directives pour une action plus forte sur le problme de lexploitation des femmes et des enfants, en particulier travers le tourisme sexuel.
LES OCEANS ET LES MERS : Le Segment de Haut Niveau aborda le thme des ocans et des mers au cours des sances du matin et de laprs-midi de la journe du jeudi 22 avril. Plusieurs orateurs devaient souligner limportance de lacclration de la mise en application du programme dAction Mondial pour la protection de lEnvironnement Marin contre les activits terrestres (PAM). La CHINE nota que le manque de ressources financires et dexpertise en matire de gestion contraignent la capacit des pays en dveloppement mettre en application le PAM. Le NIGERIA appela les agences multilatrales, notamment le FEM, accorder une priorit aux activits du PAM. Trois problmes importants furent identifis par les orateurs : les prises secondaires et les pratiques de pche destructrice ; les pches illicites, non dclares et irrgulires ; et, les subventions. LUE mit laccent sur les mesures faire respecter les limites viables des exploitations et mettre en place des instruments internationaux, tels que les plans de rduction des rebuts. Le NIGERIA et la FRANCE appelrent la CDD et dautres organes des Nations Unies accorder une priorit aux problmes des pches illicites non dclares et irrgulires pratiques notamment par des navires battant pavillon de complaisances. LINDONESIE et MADAGASCAR notrent que les moyens de subsistance des petits pcheurs sont souvent affects par des flottes de pche industrielle et par les pches illicites, non dclares et irrgulires. Le JAPON dclara que dans certains cas, les subventions aidaient raliser les objectifs des politiques socio-conomiques et contribuaient la rduction des capacits de pche excessives. La NORVEGE, le DANEMARK et dautres mirent en relief le besoin de traiter les effets des produits chimiques sur les ocans. Le dlgu des PAYS-BAS appela une convention internationale sur les crimes environnementaux assortie dinstruments de respect des obligations.
Plusieurs orateurs proposrent des voies et moyens susceptibles de permettre llargissement et lapprofondissement du dbat annuel de lAssemble Gnrale sur le thme des ocans et des mers. LUE souligna la ncessit dune approche plus globale tait mieux coordonne et le besoin dutiliser les arrangements et les mcanismes disponibles. Le CANADA proposa la tenue de runion de haut niveau dans le cadre de lAG pour lidentification des lacunes, ainsi que ltablissement dun groupe dexperts sur les ocans et les pches. La FRANCE, lAUSTRALIE, le GROUPE DU PACIFIQUE SUD, le MEXIQUE et dautres appelrent la mise en place dun groupe de travail de composition non limite charg de se runir annuellement et de prsenter des recommandations lAssemble Gnrale. Le BRESIL dclara que les lacunes et chevauchements doivent dabord tre identifis pour permettre lAG de dcider de la meilleure manire de procder. Dautres orateurs devaient mettre en relief les efforts en matire de coopration rgionale. Le NORVEGE, MADAGASCAR, lALGERIE et dautres appelrent la mise en application et au renforcement du programme du PNUD pour les mers rgionales. LAFRIQUE DU SUD souligna le besoin de transcender les simples liens donateurs rcipiendaires pour lidentification des opportunits de vrais partenaires et fit tat des efforts africains fournis dans ce sens.
La synthse du Prsident met en relief les appels lancs en faveur de la ratification et de lentre en vigueur des accords existants et de lapplication des accords et des instruments existants disponibles. Le texte note les efforts rgionaux potentiels, y compris la tenue de confrences sur le thme du partenariat au niveau rgional et la constitution dorganisation de pches rgionales. Les problmes associs avec des pches illicites non dclares et irrgulires, avec les prises secondaires et avec les polluants organiques persistants y sont galement nots, de mme que les mesures susceptibles de les traiter y sont suggres. Dautres points focaux dans le texte identifient la ncessit de dgager des moyens permettant la CDD de procder la revue de la mise en application de ces recommandations et de cerner les lacunes actuelles et les domaines o la coordination et la coopration doivent tre amliores.
PREPARATIFS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE SUR LES PEID : Le Segment de Haut Niveau servit en guise de comit prparatoire pour la session extraordinaire consacre au PEID, au cours de sa runion du vendredi matin 23 avril. La session extraordinaire prvue les 27 et 28 septembre 1999, procdera la revue de la mise en application du programme daction de la Barbade (PA) de 1994. SAMOA, au nom de lAlliance des Petits Etats Insulaires (APEI) souligna le sens dappropriation et de responsabilit dont ont fait preuve les PEID dans la mise en uvre du PA de la Barbade et, avec dautres orateurs, mit en relief le besoin dun partenariat renouvel et du soutien international. La BARBADE, au nom du groupe CARICOM, qualifia le dclin enregistr ayant entrav la mise en uvre. Plusieurs orateurs mirent en exergue les challenges poss par la mondialisation et par la libration du commerce. LILE FIDJI, lILE MAURICE, la NOUVELLE ZELANDE, SAINTE LUCIE et dautres dclarrent que les circonstances particulires des PEID doivent tre prises en ligne de compte dans le systme du commerce international. LILE MAURICE et dautres soulignrent limportance de lindexe de vulnrabilit. La NOUVELLE ZELANDE appela les Nations Unies reconnatre la vulnrabilit en tant que critre de classification parmi les pays les mois avancs pour permettre aux PEID de bnficier de financement des termes concds. Dautres commentaires devaient inclure laffirmation par les ETATS-UNIS que le dveloppement durable et le financement de lnergie renouvelable constituaient un thme cl pour les PEID. LARABIE SAOUDITE fit objection un libell appelant des efforts visant lefficacit et lautosuffisance dans le domaine de lnergie. Concernant la proposition de texte sur le droit des PEID dinterdire les mouvements transfrontires des dchets dangereux lintrieur des espaces relevant de leur juridiction, les ETATS-UNIS, lUE et la CHINE prfrrent poursuivre ce dbat dans le cadre de lexamen du document labor pour la session extraordinaire.
La synthse du Prsident souligne limportance de lextension de la validit du PA de la Barbade en tant que canevas du dveloppement durable des PEID. Le texte fait tat de la vulnrabilit des PEID et des proccupations concernent le dclin des niveaux de lAPD. Il met en exergue limportance de la prise en considration des circonstances particulires des PEID dans les prochaines ngociations de lOMC, ainsi que la ncessit de renforcer la coordination et les partenariats entre les bailleurs de fonds. Il met galement laccent sur lopportunit offerte tous les pays pour raffirmer la session extraordinaire les engagements quils ont pris la confrence de la Barbade.
CONSOMMATION ET PRODUCTION : Les dlgus abordrent les thmes de mode de consommation et de production, au cours de la dernire runion du Segment de Haut Niveau, le vendredi aprs- midi 23 avril. Le BRESIL souligna que le principe des responsabilits communes mais diffrencies doit guider le changement des modes de consommation et de production. La FINLANDE, au nom de l'UE, nota les responsabilits des pays industrialiss dans laugmentation de la consommation mondiale et souligna limpratif dtablir des modes de consommation durables dans tous les pays, tout en amliorant la situation des pauvres. Parmi les politiques et les projets proposs par les dlgus pour le traitement de cette gestion : les stratgies de production propre, l' co-efficacit, le transfert de technologies cologiquement rationnelles et la sensibilisation du consommateur. La SUISSE, lUE et la POLOGNE notrent lutilit de lco-tiquetage volontaire. Le BELARUS fit objection un recours des normes cologiques pour protger le commerce. Concernent la proposition dexpansion les lignes directives de la production du consommateur, les ONG firent part de leur regret de constater que certaines propositions avances auparavant ne figurent pas dans le projet de texte soumis la considration de la CDD-7, mais encouragrent les dlgus accepter les propositions retenues dans le texte. Un reprsentant de lindustrie dclara que lindustrie pense que le sujet des modes de consommation et de production durable ne doit pas tre incluse dans les lignes directrices. Parmi dautres commentaires, la suggestion du PAKISTAN dlaborer des lignes directrices pour les mdias et le secteur publicitaire.
La synthse du Prsident note le besoin de focaliser le travail futur, travers llaboration de stratgies permettant de raliser : la gestion intgre des ressources, la production propre et lco-efficacit ; une meilleure comprhension de la mondialisation et son importance sur les modes de consommation et de production ; et des progrs dans la ralisation des problmes lis lurbanisation. Le texte du Prsident note galement la ncessit de promouvoir linvestissement dans le renforcement des capacits dans le dveloppement et le transfert des technologies et dans la ralisation dune plus grande efficacit au niveau de la production, et de reconnatre les rles des gouvernements, des organisations internationales, de lindustrie et des autres concerns. Le dernier point de focalisation appelle au renforcement et lamlioration de la capacit internationale dans le domaine du transfert des technologies cologiquement rationnelles, vers les pays en dveloppement assorti du soutien financier requis.
LES PRESENTATIONS NATIONALES
Lundi 26 avril, les dlgus prs de la CDD-7 entendirent des prsentations sur la coopration tablies dans la rgion de la Mer Baltique, sur la politique nationale en matire de pche en Islande, sur le tourisme au Kenya, sur le contrle du Canal de Panama, et sur la gestion des ocans et des littoraux au Mexique.
La POLOGNE et plusieurs autres Etats Baltes parlrent de leurs efforts de coopration sur les questions marines de la Mer Baltique. Les lments cls de la convention conclue en 1992 englobent la prvention de la pollution sur la base du principe de pollueurs payeurs et du principe de prcaution. Les intervenants mirent laccent sur : lutilisation de la planification spatiale pour la conservation et la protection des patrimoines naturels et culturels, travers un rglement harmonieux des diffrends dus des modes contradictoires dutilisation des terres; les rseaux dinfrastructure entre les villes de la rgion et le "Plan d'Action Baltique 21" qui est l'Agenda 21adapt la rgion.
Un groupe Islandais parla de lapproche base sur la science les connaissances adoptes par lIslande dans le domaine de la gestion durable des ressources marines vivantes. LISLANDE a mis en place un rgime de gestion vigoureux incluant lallocation de droits de pche, la surveillance et lapplication des lois. Le porte-parole dclara que lAccord des Nations Unies sur les Stocks Halieutiques Sdentaires, et Grands Migrateurs requiert une coordination et une coopration pour aider la protection des stocks au-del des zones conomiques exclusives de lIslande. Les reprsentants du KENYA parlrent de leurs efforts dans le domaine du tourisme et du dveloppement durable. Laction gouvernementale est focalise sur la ralisation dune transition vers un volume mois important mais des rsultats plus efficients dans le domaine du tourisme, au cours de la dcennie venir. Les initiatives gouvernementales englobent : lamlioration de la qualit de vie des populations au Kenya ; la garantie dune rpartition quitable des profits tirs du tourisme, en faveur des communauts locales ; linculcation du respect des coutumes, des religions et des cultures locales ; et, linitiation dun partenariat actif avec lensemble des concerns par le secteur du tourisme.
Le reprsentant de PANAMA parla de la gestion du canal de Panama qui retourne au contrle panamen la fin de lanne en cours. Plusieurs dveloppements visent garantir une transition bien ordonne incluant des lois pour la nouvelle entit charge de la gouvernance et de la gestion de la vie aquatique.
Le reprsentant du MEXIQUE parla du cadre institutionnel et juridique mis en place pour la viabilit des ocans. Les mesures prises dans ce domaine comprennent : la cration dun ministre de lenvironnement, des ressources naturelles et la pche ; une gestion intgre des littoraux et des espaces marins ; lutilisation durable et la conservation des ressources marines vivantes ; et, le renforcement de la coopration rgionale et internationale. Lorateur appela lamlioration de la coordination internationale dans le contexte rgional et entre les organisations financires et les institutions intergouvernementales.
LES DECISIONS DE LA CDD-7
Les dlgus de la CDD-7 passrent la deuxime semaine de la session dans trois comits de rdaction et un certain nombre de runions informelles ngocier 13 dcisions. Le Comit de Rdaction I, prsid par Navid HANIF (Pakistan), procda lexamen des thses du tourisme et des modes de consommation et de production. Le Comit de Rdaction II, prsid par Sandor MOZES (Hongrie) se rpartit en deux sous-comits. Lun se chargea dexaminer le thme des ocans et des mers, sous la prsidence dAlan SIMCOCK (Royaume-Uni). Lautre procda lexamen des prparatifs de la session extraordinaire consacre aux PEID et fut prsid par John ASHE (Antigua et Barbuda). Le Comit de Rdaction III prsid par John TALBOT (Guyane) examina les prparatifs de la CDD-9 qui sera consacre au thme de lnergie et autres questions. Les dlibrations des dlgus taient bases sur les lments possibles que les groupes de travail intersessions de la CDD. Les dlgus furent galement encourags se rfrer aux points focaux mis en exergue par le Prsident UPTON, manant du segment Haut Niveau et sa synthse du segment consacr au thme du tourisme. La section ci-aprs rsume les thmes abords et les dcisions prises par le CDD-7.
LE TOURISME
La CDD procda llaboration dun programme de travail pour le dveloppement durable du tourisme qui commencera tre appliqu, moyennant des moyens et des ressources approfondies, notamment dans les pays en dveloppement. La dcision prcise que ce programme de travail doit tre revu en 2002. Les dlibrations des dlgus se basrent sur les lments possibles proposs par les lments de la CDD sur le thme du tourisme, tel que figurant dans le document E/CN.17/1999/17. Le rapport du Secrtaire Gnrale sur le tourisme et le dveloppement durable (E/CN.17/1999/5 et Add.1) fournit dautres informations gnrales.
Les ngociations furent menes dans des sessions officieuses et dans des informelles -informelles. Concernant le tourisme sexuel, les pays industrialiss proposrent un texte, que beaucoup de pays en dveloppement trouvrent inacceptable parce quil sensationnalise la question et apporte une publicit ngative certains pays. La NOUVELLE ZELANDE facilita les consultations qui ont permis de parvenir un projet de texte jug acceptable par les deux groupes, en dtachant le tourisme sexuel des autres problmes touristiques. Au sujet des normes pertinentes lindustrie du voyage et du tourisme, diffrents points de vue furent exprims par les pays industrialiss sur le caractre et la porte que doivent revtir les lignes directrices et sur le calendrier de leur mise en application. Un certain nombre de groupes parvinrent un consensus quun code dthique mondial serait prmatur et saccordrent sur un texte appelant la mise en application, telles quappropries, des normes pertinentes lindustrie du tourisme. Sagissant du rle des organisations internationales, les dlgus exprimrent des points de vue divergents dans leurs propositions sur les rles de lIUT et de lOMS dans ltablissement des normes de travail et de sant. Les dlgus ne parvinrent pas une dfinition consensuelle des concepts de tourisme durable et dco-tourisme et appelrent un claircissement de ces concepts. Les pays industrialiss proposrent la mise en place dinstruments fiscaux et de diverses mesures conomiques. Les pays en dveloppement prfrrent prvoir un assortiment dinstrumentS utiliser de manire approprie.
La dcision de la CDD-7 sur le tourisme et le dveloppement durable (E/CN.17/1999/L.6) exhorte les gouvernements : consulter et travailler en partenariat avec lensemble des principaux groupes sociaux et avec les communauts locales et indignes, aux fins de faciliter leur participation active tous les stades du processus du dveloppement touristique ; instaurer un cadre favorable la petite et moyenne entreprise en reconnaissance aux potentialits par le tourisme durable en matire demploi et maximiser les potentialits du tourisme dans le domaine de lradication de la pauvret.
La Commission encourage lindustrie du tourisme : mettre en place des formes de tourisme cologiquement, socialement et culturellement adaptes ; poursuivre le dveloppement et la mise en uvre des initiatives volontaires ; prendre des mesures efficaces pour la rduction des volumes des dchets associs aux activits de voyage et de tourisme ; fournir aux touristes linformation sur les valeurs cologiques et culturelles des rgions de destination ; et, prendre publiquement ses distances par rapport aux formes de tourisme illicites, abusives et dexploitation.
Le systme des Nations Unies et agences qui en relvent, les principaux groupent sociaux et les gouvernements sont appels : promouvoir un dveloppement touristique durable aux fins darrter les profits des ressources touristiques pour les populations des communauts daccueil et veiller au maintien de lintgrit culturelle et environnementale des communauts daccueil, et reconnatre les potentialits offertes par lintgration des Agendas 21 locaux, avec lAgenda 21 pour lindustrie du voyage et du tourisme. La confrence des parties de la convention sur la diversit biologique est invite considrer les lignes directrices internationales pour les activits touchant au dveloppement touristique durable dans les cosystmes, terrestres, marines et ctiers vulnrables et dans les habitats dimportance majeure pour la diversit biologique, ainsi que dans les zones protges et les rgions montagneuses.
LA CONSOMMATION ET LA PRODUCTION
Cette dcision appela tous les pays adopter le principe des changements du mode de consommation et de production, avec les pays industrialiss jouant un rle de leader. Il y est reconnu que des approches adoptes aux conditions spcifiques des pays peuvent rduire les cots, amliorer la comptitivit et mener une attnuation des effets environnementaux. Les ngociations taient se basrent sur les rsultats du groupe de travail Intersession (GTSI) (E/CN.17/1999/16) et sur le rapport du Secrtaire Gnral (CN.17/1999/2 et L.1).
Au dbut des ngociations, le G-77/CHINE et un certain nombre de pays industrialiss dont la SUISSE et la NORVEGE, se trouvrent en dsaccord sur lintroduction du texte parlant sur la ncessit pour tous les pays de poursuivre des modes viables de consommation et de production et sur la tentative de lUE dattirer lattention des franges aises de tous les pays. Le G-77/CHINE souligna fortement sa prfrence de voir le dbat replac dans le cadre des termes dAgenda 21 et de conclusion de la SE/AGNU. Le Brsil dclara que la commission ne disposait daucune prrogative damender lAgenda 21. La NORVEGE insista que les dlgus ntaient pas la commission pour assner les blmes ou pour tergiverser autour de vieux libells. Lorateur fit remarquer quil y avait des avantages pour les pauvres dans leffet dinstaurer une consommation plus efficace quel que soit le pays. Le G-77/CHINE introduisit un libell sur lallgement du fardeau de la dette. LUE partageait les mme airs sur les liens avec la pauvret et cherche clarifier ses intentions en introduisant un libell stipulant que lradication de la pauvret constituait une priorit pour les pays en dveloppement. Se basant sur la dclaration ministrielle faite par lUE au cours de la premire semaine, les ngociateurs de lUE insrrent galement un appel inverser les tendances la baisse de lAPD et raliser les engagements pris par les pays industrialiss de parvenir lobjectif de 0.7% du PNB pour lAPD. Dans une tentative de donner un caractre plus concret aux dbats, le CANADA rattacha le programme aux thmes spcifiques du prochain programme de travail de la CDD.
Lintroduction de la dcision appelle les gouvernements renforcer la coopration et raffirmer les rles des organisations internationales, du secteur priv et des principaux groupes sociaux. Une attention particulire doit tre accorde la consommation non viable prvalant dans les franges aises de tous les pays, et en particulier des pays industrialiss. Il y est reconnu que les priorits des pays en dveloppement sont focalises sur lradication de la pauvret. Les pays industrialiss sont encourags trouver leurs engagements raliser lobjectif de 0.7% du PNB pour lAPD, ce qui ncessitait une inversion de la tendance la baisse enregistre au niveau de lAPD. Les priorits des travaux futurs englobent lintgration du thme de lradication de la pauvret et du thme de la consommation et de la production dans le programme de la CDD. Une attention doit tre accorde ces sujets dans dautres agences intergouvernementales et la runion de Rio +10. La mise en uvre du programme adopt la CDD-3 doit englober llaboration et lexcution de politiques efficaces, la gestion des ressources naturelles et la production propre, la mondialisation, et lurbanisation.
Llaboration et lexcution de politiques efficaces par les gouvernements et les principaux groupes sociaux doit inclure : un ventail de mesures politiques visant promouvoir lco- fficacit de la consommation et la production ; lintgration des cots environnementaux dans la tarification, lamlioration de la comprhension de la publicit, des mdias et du marketing ; la sensibilisation du public et des programmes denseignement ; lamlioration des donnes concernant les effets environnementaux ; les indicateurs ; les barrires commerciales dguises ; les dlibrations en cours dans les fora internationaux pertinents ; et, le transfert du savoir-faire et des TER.
Le chapitre sur la gestion des ressources naturelles et sur la production propre traite de linvestissement public et priv, des bonnes pratiques, de la gestion de loffre et de la demande, de lco-efficacit, du soutien aux petites et moyennes entreprises, de la reconnaissance des potentialits pour les secteurs du commerce et de lindustrie. Le chapitre sur la mondialisation appelle des tudes : sur le commerce et lenvironnement ; sur les mdias et lindustrie de la publicit ; sur les valeurs traditionnelles. Concernant lurbanisation, la dcision traite de leau douce et lassainissement dans les pays en dveloppement, appelle des tudes approfondies sur les dterminants cls de la qualit de vie et encourage la coopration dans les programmes de gestion des dchets.
ELARGISSEMENT DES DIRECTIVES DES NATIONS UNIES POUR LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR AU THEME DE LA CONSOMMATION DURABLE : Suite la recommandation faite lors de la CDD-3, le Conseil Economique et Social (rsolution 1997/53) requit de la CDD de faire des recommandations sur llargissement des directives des Nations Unies sur la protection du consommateur pour y inclure la consommation durable. Prenant note du rapport de Secrtaire Gnral (E/CN.17/1998/5) et des recommandations de la runion du groupe dexperts interrgional sur la protection du consommateur et le dveloppement durable, tenue Sao Paulo, le bureau de la CDD-7 organisa des consultations ouvertes entre les tats membres. Dans une rsolution adopte la plnire de clture (E/CN.17/1999/L.1), le CDD-7 recommandera lECOSOC ladoption des directives largies.
LES OCEANS LES MERS
La dcision sur le thme des ocans et des mers souligna les principaux challenges, ainsi que les domaines dintrts particuliers y compris celui des ressources marines, des activits prsentes et de la coordination et coopration internationale. Le rapport du Secrtaire Gnral (E/CN.17/1999/4 et Add.1) et les projets dlments proposs pour la conclusion de la CDD par le groupe de Travail Intersessions (E/CD.17/1999/17) servirent de plate-forme aux dlibrations sur ce thme.
Les discussions sur les considrations gnrales sur le cadre desquelles la dcision serait mise en application englobrent des propositions du G-77/CHINE dinsrer des rfrences lradication de la pauvret, la scurit alimentaire, lessor conomique et au principe des responsabilits communes mais diffrencies. Le dlgu des ETATS-UNIS propose dinsrer des rfrences lapproche de prcaution, au principe pollueurs-payeurs et au principe de responsabilits communes mais diffrencies, ainsi qu lapproche base sur les cosystmes et laction fonde sur les meilleures connaissances scientifiques.
Au sujet des domaines dintrt particulier, les ETATS-UNIS et lAUSTRALIE mirent en exergue laquaculture durable en rapport avec les ressources marines. Les dlgus dbattirent galement du point de savoir sil fallait accueillir favorablement les plans daction mis en place par la commission charge des pches relevant de la FAO pour la rduction des pches accidentelles doiseaux marins, la conservation et la gestion des requins, et la gestion des capacits de pche, et du point de savoir si des plans particuliers devaient tre mis en reliefs dans le cadre de ces plans daction. Lun de ces lments tait celui des subventions en faveur duquel les ETATS- UNIS, lAUSTRALIE et lISLANDE souhaitaient insrer un libell additionnel. Le G-77/CHINE y fit objection. Plusieurs propositions daction avances par des organisations de pche rgionale furent galement discutes. Le dbat devait porter galement sur le rle de ces derniers dans lamlioration de lapplication des principes contenus dans les accords pertinents et sur la collaboration avec les entits rgionales charges des gestions des mers. La NORVEGE, le CANADA, lAUSTRALIE et lUE dclarrent quune telle collaboration doit seffectuer dans le cadre dune approche base sur les cosystmes , mais la CHINE fit objection cette mthodologie.
A sujet des autres activits marines, certaines dlgations proposrent un certain nombre d'options pour le traitement des pches illicites, non dclares ou irrgulires, englobant des actions concernant lutilisation des pavillons de complaisance . Les ONG, appuyes par la RUSSIE, prsentrent une proposition invitant lOMI laborer un mcanisme juridique visant sassurer que tous les tats pavillonnaires veilleront ce que les navires bnficiant de leur pavillon soient en conformit avec les normes internationales. Le G-77/CHINE ajouta un libell ritrant le droit des Etats interdire les mouvements transfrontires des dchets dangereux dans les territoires sous leur juridiction. Le dlgu des ETATS-UNIS avana une nouvelle formulation appelant des transferts de dchets dans des conditions sres, lapplication de la Convention de Ble, de la Convention Conjointe sur la Scurit en matire de Gestion des Dversements de Combustibles et la Scurit de la gestion des dchets Radioactifs, et la considration des possibilits de rendre le code rgissant les combustibles irradis instrument contraignant.
Au sujet de la coopration et de la coordination internationale, plusieurs dlgus notrent lintrt exprim par le Segment de Haut Niveau, en faveur de llargissement et lapprofondissement de lexamen des questions touchant au thme des ocans et des mers par lAssemble Gnrale. Le Groupe de Rio et le Groupe du Pacifique Sud menrent des consultations informelles sur la manire de concrtiser cet objectif et prsentrent aux dlgus une proposition appelant la CDD recommander lAG ltablissement dun processus consultatif officieux, de composition non limite. Plusieurs dlgus firent part de leurs rserves concernant les implications budgtaires dune telle action. Le CANADA et lUE soulignrent limportance de la participation des principaux groupes sociaux dans un tel processus. LEGYPTE et la CHINE mirent laccent sur le besoin dtre consistants dans le traitement de la gestion de laccs des ONG lAG.
La dcision de la CDD-7 sur le thme des ocans et des mers note que ces derniers constituent la majeure partie de la plante qui soutient la vie et fournissent des ressources vitales permettant dassurer l'essor conomique, la scurit alimentaire et lradication de la pauvret. Le texte note par ailleurs, titre de considrations gnrales, que la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (CNUDM), le Chapitre 17 de lAgenda 21 et le Programme d'Action de la Poursuite de la Mise en Oeuvre de lAgenda 21, tablissent le cadre, le programme daction et les besoins daction dans le domaine des ocans et de mers et indiquent que l'action doit tre entreprise sur la base des principes retenus dans la dclaration de Rio. A travers sa dcision. La Commission recommande daccorder une priorit lutilisation durable des ressources marines vivantes, la prvention de la pollution contre les activits terrestres, l'amlioration de la comprhension scientifique des ocans et des mers et de leurs ressources, et lencouragement dune application effective et coordonne des dpositions de la CNUDM et lAgenda 21.
Concernant les ressources marines, la commission note que gres de manire viable, la pche et laquaculture peuvent contribuer la scurit alimentaire mondiale et lengendrement de revenus. Les Etats sont encourags adhrer aux accords internationaux touchant aux mesures de conservation et de gestion des manires de pche et des stocks halieutiques sdentaires et aux pratiques de pche responsable, entre autres. La Commission encourage ladoption officielle, dans les meilleurs dlais, des plans dactions internationaux approuves rcemment par la Commission de la FAO sur les pches. Elle soutient la dclaration de la confrence ministrielle sur les pches qui stipule que la FAO accorde une priorit llaboration dun plan mondial pour le traitement efficace des pches illicites non dclares ou irrgulires. La Commission appelle les organisations de pche rgionale et les organisations des mers rgionales cooprer dans lintgration de la gestion durable des pches et des mesures de conservation de lenvironnement, et note limportance des cosystmes et de la ncessit de la poursuite de ltude des approches ce contexte.
Sagissant des activits terrestres, la commission exprime de srieuses rserves quant la lenteur du systme dapplication du programme dAction Mondial pour la protection de lenvironnement marin contre les activits terrestres (PAM). Elle note galement que les runions sur les partenariats contribuent au renforcement des capacits et la nationalisation des ressources et se flicite des activits menes dans le domaine des polluants organiques persistants (POP). Au sujet des sciences marines, la Commission accueille favorablement lintention de lOMI, travaillant en partenariat avec dautres organisations de parrainage, damlioration lefficacit et linclusivit du groupe dexperts conjoint sur les respects scientifiques de la protection environnementale marine (GESAMP), invite les organisations de pche rgionales cooprer entre elles et considrer les possibilits de renforcer les surveillances des prises, et requiert du Secrtaire Gnral de rassembler linformation sur tous les aspects de loscillation mridionale de EL NINO (OMEN). La Commission dcida galement dexaminer les effets de lOMEN la CDD-8, dans le cadre de la considration de la planification et de la gestion intgre des ressources en terre.
Concernant les autres activits marines, la Commission invite lOMI laborer des mesures, sous forme contraignante l o les membres de lOMI les estiment appropries, permettant de sassurer que les navires de tous les Etats pavillonnaires sont en conformit avec les rgles et les normes internationales. Les Etats qui ne lont pas encore fait sont encourags adhrer la Convention de Ble. Un libell additionnel recommande la mise en place de mesures de contrle des substances toxiques utilises pour la protection des coques de navire, dans le cadre de lOMI, accueille favorablement les activits de lautorit internationale chargs des fonds marins, dans le domaine de llaboration dun projet de code pour les activits minires, incluant la protection environnementale marine, et appelle lOMI se pencher sur la gestion du rglage des navires.
Concernant la coordination et la coopration internationale, la Commission note quune approche plus intgre est requise pour tous les aspects des ocans et des mers et invite le Secrtaire Gnral prendre des mesures permettant de sassurer de la collaboration entre les services pertinents du Secrtariat des Nations Unies aux fins damliorer lefficacit du travail de la Sous-Commission de la CAC sur les Ocans et les littoraux, et a suggr des initiatives susceptibles damliorer les coordinateurs. La Commission recommanda par ailleurs que lAssemble Gnrale tablisse un processus consultatif informel de composition non limite pour faciliter la considration efficace des questions dans le cadre du mandat actuel de lAG. La Commission suggra que la participation des Etats membres et les observateurs dans cet exercice soit large et universelle, que lexercice soit men dans les limites des ressources budgtaires annuelles du secrtariat, que des groupes de discussion soient organiss pour sassurer de la constitution approprie des principaux groupes sociaux, et que lefficacit du processus soit value quatre annes aprs sa mise en place. La dcision note galement que les dlgus ne sont pas parvenus un consensus sur trois questions : les subventions ; les schmas damlioration de linformation mise la disposition des consommateurs de poissons, et linterdiction des mouvements transfrontires des dchets dangereux.
LES PREPARATIFS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE CONSACREE AU PROGRAMME DACTION DES PEID
La CDD-7 sest runie le 23 et le 30 avril, titre dorgane prparatoire de la Session Extraordinaire de lAssemble Gnrale des Nations Unies consacre la Revue de la Mise en Application du Programme dAction de la Barbade (PA) pour le Dveloppement Durable des Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID), prvue les 27 et 28 septembre 1999. Les dlgus prs de la CDD-7 devraient se runir galement dans de nombreuses consultations informelles pour llaboration dun projet de document pour cette runion. La CDD travaille sur la base du projet de document du Groupe de Travail Intersessions sur lEtat dAvancement et les Initiatives de la Poursuite de la Mise en uvre du PA. Le rapport du Secrtaire Gnral sur les progrs raliss dans la Mise en uvre du Programme dAction pour le Dveloppement Durable des PEID (E/CN.17/1999/17) et le rapport de la Runion des Reprsentants des Donateurs et des PEID de fvrier dernier (E/CN.17/1999/18) servent galement de document dinformation gnrale.
Comme rsum ci-dessus, le 23 avril, le Segment de Haut Niveau discute de la mise en uvre du PA, des difficults rencontres, des leons apprises et des lments suggrs pour les conclusions de la session Extraordinaire. Les dlgus pris de la CDD-7 devraient se runir de nouveau, le vendredi matin 30 avril, a titre dorgane prparatoire de la Session Extraordinaire. Le Prsident UPTON introduisit lordre du jour provisoire et le calendrier des travaux de la session Extraordinaire (E/CN.17/1999/PC/CRP.1). Le dlgu des ILES MARSHALL proposa dajouter un libell autorisant TOKELAU et WALLIS et FUTUNA a participer aux travaux de la Session Extraordinaire, et les dlgus accordrent leur approbation. SAMOA proposa que le Programme Environnement Rgional du Pacifique Sud (PERPS) soit galement autorise y prendre part. Les dlgus ajoutrent un libell notant que le Prsident de la Session Extraordinaire pourrait inviter les organisations intergouvernementales portant un intrt clair et pertinent aux PEID, faire des dclarations. LUE ajoute en libell notant que dans la mesure du temps disponible, les ONG dsignes par leurs Parties constitutives pourraient faire des dclarations, et celles qui ny parviennent pas, en raison des contraintes de temps, pourraient prsenter les leurs la Grande Commission Spciale.
Le dlgu des ETATS-UNIS fit objection un libell recommandant lAG dappeler la tenue dune session de reprise de deux jours de la CDD, a titre dorgane prparatoire de la Session Extraordinaire consacre a la revue du PA, en septembre 1999. LAPEI et le G-77-CHINE, appuys par le SOUDAN, SAINTE LUCIE, la PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE et LILE MAURICE, senquirent du sort du projet de texte de complication, au cas o il devait ne pas tre examin par la CDD, en tant quorgane prparatoire, avant la Session Extraordinaire et exprimrent leur forte prfrence pour la tenue dune session de reprise de la CDD. Le dlgu des ETATS-UNIS fit des difficults techniques que poserait la tenue dune session de reprise en septembre, et notamment le chevauchement avec le dbat ministriel devant avoir lieu durant la session ordinaire de lAG et les implications budgtaires. Le Prsident dclara que les cots seront absorbs par le budget ordinaire et vota que le Bureau de la CDD-7 se chargerait de lopration. CUBA fit objection un paragraphe drogeant la couverture des frais de voyage des reprsentants des pays en dveloppement. Le dlgu des ETATS- UNIS requit que le procs-verbal de la CDD-7 mentionne bien que la session de reprise nait pas dimplication budgtaire.
Le rapport des travaux de la CDD-7 agissant titre dorgane prparatoire de la revue et de lvaluation du PA de PEID fut adopt (E/CD.17/1999/L.2).
Un projet rvis du document de compilation du Prsident sur la Contribution de la CDD la Session Extraordinaire, ainsi quun projet de dclaration manrent des consultations informelles menes durant la CDD-7. Le document de compilation intitul Etat dAvancement et Initiatives pour la Future Mise en uvre du PA est articul en quatre chapitres : lintroduction ; les domaines sectoriels ncessitant une action urgente ; les moyens dexcution ; et les partenariats et la coopration internationales. Lintroduction raffirme lengagement de la communaut internationale poursuivre la mise en application du PA et identifie des domaines suivants daction provisoire, y compris les moyens de leur excution : le changement climatique incluant la variabilit climatique et llvation du niveau de la mer ; les catastrophes naturelles ; les ressources en eau douce ; les ressources marines et ctires ; lnergie ; et le tourisme. Le sentiment de possession et dengagement solide du PA par les PEID est soulign comme lment contribuant lenrichissement du partenariat entre les PEID et la communaut internationale. Leur petite taille et leur loignement, leur fragilit cologique, leur vulnrabilit aux changements climatiques, ltroitesse de leur base de ressources et la petitesse des marches intrieures sont mis en relief comme autant de contraintes spcifiques auxquelles les PEID se trouvent confronts.
Les rythmes de la mondialisation et de la libralisation du commerce sont nots comme llment affectant les conomies des PEID en posant de nouveaux problmes et en prsentant de nouvelles opportunits. Limpact du commerce international est qualifi de crucial dans la dtermination du succs ou de lchec des PEID dans leurs efforts nationaux de mise en application du PA. Un libell crochet fait rfrence la proccupation particulire des PEID de voir leur situation dfavorise aboutir leur marginalisation dans lordre conomique mondial mergeant, dans les domaines du commerce, de linvestissement et des marches de capitaux et de matire premire.
Le document reconnat que la russite de la suite de la mise en application du PA exigera une action de la part de tous les partenaires pour le renforcement et linstauration dun environnement favorable linvestissement et laide extrieure, de la mobilisation des ressources, du transfert des technologies cologiquement rationnelles, du renforcement des capacits et du dveloppement institutionnel. La pauvret est note comme tant un problme majeur entravant les capacits de bon nombre de PEID raliser le dveloppement durable. La vulnrabilit des PEID aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles est mise en relief et un appel est lanc en faveur de la mise en place dun partenariat engag entre les PEID et les communauts internationales, en vue, entre autres, damliorer les capacits des PEID rpondre de manire adquate et de sadapter lvolution climatique et damliorer leurs comptences en matire de prvisions climatiques, de comprhension scientifique des vnements mtorologiques svres et dutilisation des systmes de tldtection.
La sant, la protection et la prservation des ressources marines et ctires sont notes comme tant essentielles la subsistance et au dveloppement durable des PEID. Parmi les actions susceptibles daider au traitement de ces questions : le renforcement des programmes conus dans le cadre du PA ; lamlioration des conservations, de la gestion et de lutilisation durable des ressources et des cosystmes des littoraux ; et le traitement urgent de la question des pches illicites non dclares et irrgulires effectues dans les zones marines relevant de la juridiction des PEID. Des alternatives crochetes portent sur le droit des PEID rguler, limiter et/ou interdire limportation de produits contenant des substances dangereuses et prohiber les mouvements transfrontires des dchets et des matires radioactives, conformment la lgislation internationale.
Un libell crochet porte sur linterrogation de la dcision de la CDD-7 sur le tourisme, en tant que partie intgrante de la revue du PA. Le chapitre consacr la question des moyens dexcution englobe : la mise en place de stratgies de dveloppement durable ; le renforcement des capacits ; la mobilisation des ressources ; la mondialisation et la libralisation du commerce ; le transfert des technologies cologiquement rationnelles ; llaboration et dun indexe de vulnrabilit ; et la gestion de linformation.
Le projet de document de compilation stipule que les PEID sont confronts de nouveaux challenges et de nouvelles opportunits poses par la mondialisation et quil dispose de capacits dadaptation limites. Le libell crochet se rfre entre autres : aux avantages pouvant tre tirs de la mondialisation par les PEID ; lassistance accorder aux PEID pour ladaptation la mondialisation et la libralisation du commerce et la facilitation de lintgration de leurs conomies dans lconomie mondiale, travers lamlioration de laccs de leurs exportations aux marchs mondiaux ; lamlioration de la participation effective des PEID dans les ngociations et les activits touchant au commerce, et notamment le Mcanisme de Rglement des diffrends de lOMC ; et, la reconnaissance des consquences adverses subies par les PEID, dcoulant de lrosion des prfrences commerciales.
La ncessit dun index de vulnrabilit pour les PEID portant sur les paramtres socio-conomiques et environnementaux est galement note. Le libell crochet se rfre aux potentialits quoffrirait un tel index pour complter les critres daccs un traitement / financement concd. Le projet de document de compilation note que la mise en application effective du PA exige du systme des Nations Unies une utilisation plus efficace des ressources disponibles, la recherche de nouvelles possibilits pour la mobilisation de nouvelles ressources et lamlioration des mcanismes de coordination pour un acheminement dun soutien focalis et harmonis pour les priorits pertinentes pour les PEID.
Le projet de dclaration raffirme les principes et les engagements lgard du dveloppement durable incarns dans la Dclaration de Rio et dans lAgenda 21 et raffirme galement que la Confrence Mondiale sur le Dveloppement Durable des PEID traduit lAgenda 21 en mesures de politiques spcifiques. Les libells crochets qui y figurent portent sur la ncessit de fournir aux PEID les moyens de faire face aux contraintes et sur les circonstances physiques particulires qui posent pour les PEID des difficults bnficier du dveloppement conomique mondial et raliser de dveloppement durable. Un rappel y est lanc pour lacclration de lavancement de la mise en uvre du PA, travers le renforcement des capacits, lapport de financement et le transfert des technologies. Une rfrence linstauration dun environnement favorable au traitement des questions importantes telle que celle de pauvret, sy trouve entre crochets.
RESOLUTION SUR LES INITIATIVES ET LES ACCORDS VOLONTAIRES
Cette rsolution (E/CN.17/1999/L.3) est le rsultat du dialogue interactif men entre les gouvernements, lindustrie, les syndicats, les ONG et les OI au cours du segment consacre lindustrie ainsi que de la dcision de la Commission (6/2) concernant la valeur potentielle de la revue des initiatives et des accords volontaires. La rsolution note galement le rapport du Secrtaire Gnral (E/CN.17/1999/12) sur le dialogue qui a regroup les concerns Toronto en mars 1999 et qui avait pour objectif didentifier les lments de la revue des initiatives et des accords volontaires.
Les reprsentants du CANADA dclarrent quils regrettaient profondment de voir lIran tenter de supprimer les rfrences au dialogue men entre les concerns Toronto. Le G-77/CHINE proposa de remplacer les rfrences au terme lensemble des concerns par le terme principaux groupes sociaux , travers tout le texte. Le CANADA de nouveau, avec le soutien de lUE, y fit objection et argua que lapproche base sur la participation des concerns constituait une mthodologie qui ne doit pas tre restreinte par des formulations dusage aux Nations Unies. Faisant objection aux rfrences au terme lensemble des concerns , la CHINE expliqua quelle craignait lmergence de participants indsirables. Un Compromis fut finalement trouve au cours des consultations informelles pour se rfrer dsormais au terme principaux groupes majeurs et autre concerns . Le G-77/CHINE introduisit un amendement appelant une participation accrue des reprsentants des pays en dveloppement dans le processus de dialogues.
La rsolution reconnat que les initiatives et les accords volontaires doivent constituer des complments aux cadres de rgulation et note la valeur potentielle des processus impliquant les gouvernements et lensemble des principaux groupes sociaux pertinents dans ce travail. Elle encourage les principaux groupes sociaux, en coopration avec les organes des Nations Unies continuer engendrer linformation, y compris concernant les voies et moyens les plus appropries pour la conduite des revues. Le Secrtaire est sollicite de faciliter la diffusion de linformation. La rsolution souligne la ncessite dune meilleure comprhension de limpact ventuel des initiatives volontaires sur les pays en dveloppement et demande aux principaux groupes sociaux a prsenter des rapports darrangement de laide apporte aux pays en dveloppement, au niveau de la comprhension et de lutilisation des enseignements tirs. La rsolution note par ailleurs les lments cls du processus de lvaluation, tels que discuts par les participants au dialogue de Toronto, et encourage la poursuite des changes. Le Secrtaire est appel prsenter un rapport davancement la CDD-8.
LE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA REGION DES BALKANS
Au cours des ngociations menes au sein du Comit de Rdaction III, la FEDERATION DE RUSSIE proposa un projet de rsolution sur le dveloppement durable dans les Balkans. Cette rsolution fait tat de la crise environnementale qui se dveloppe dans les Balkans, en rsultat de la destruction des industries chimiques, ptrolires et autres en Yougoslavie. La rsolution fut rfre la Plnire aprs quon eut chou parvenir un accord a son sujet dans le Comit de Rdaction III. Le dlgu des ETATS-UNIS encouragea la Russie a retirer la rsolution pour viter la CDD tre oblige de mener son premier vote. LUE, appuye par le JAPON, la TURQUIE, le CANADA, le COSTA RICA, la NORVEGE et la REPUBLIQUE TCHEQUE et la SUISSE argua que la CDD tait un forum inappropri pour ce projet de rsolution. La RUSSIE rpondit quelle ne retirera certainement pas son projet de rsolution. Lors de la plnire de la clture, lUE introduisit avec succs une motion appelant ce quaucune action ne soit prise en faveur du projet de rsolution. Le projet de rsolution faisait tat de la destruction des industries chimiques, ptrolires et autres en Yougoslavie et les consquences sur le plan conomique et humain. Un appel y est lanc pour larrt de toutes les actions et le systme des Nations Unies y est encourag traiter les problmes de dveloppement durable de la Yougoslavie et des pays avoisinants. Le PNUE y est invit entreprendre une valuation exhaustive des consquences environnementales.
LES PREPARATIFS DE LA CDD-9 CONSACREE AU THEME DE LENERGIE
Cette dcision intervient comme suite celle de la SE/AGNU qui stipulait que les prparatifs de la CDD-9 consacre au thme de lnergie doivent impliquer un groupe dexperts intergouvernemental, de composition non limite sur le thme de lnergie et du dveloppement durable qui doit se runir paralllement aux Groupes de Travail Intersessions de la CDD-8 et de la CDD-9.
La NORVEGE appela la clarification du budget ncessaire au Groupe dExperts et des arrangements de la participation adquate des experts issus des pays en dveloppement. Appuye par le G-77/CHINE et lUE, la NORVEGE proposa que ce Groupe dExperts de composition non limite ait un caractre ad hoc pour leur souligner la dure limite. Un certain nombre de pays dont la NORVEGE et la SUISSE souhaitrent voir ladhsion ce Groupe dExperts ouvert tous les Etats membres des Nations Unies et aux agences spcialises qui en relvent. LEQUATEUR sinterrogea sur le point de savoir si les non adhrents a la CDD peuvent prtendre une reprsentation au sein du Bureau. Ce point occupe les dlgations durant toute une srie de consultations informelles-informelles, deux Etats non adhrants, lAutriche et la Norvge, souhaitant proposer des candidats a des postes au sein du Bureau. LUE avait exerc des pressions pour acclrer les travaux en vue de faciliter les nominations pour le Bureau. La dcision finale dadhsion au Bureau fut rfre lECOSOC et au Bureau des Affaires Juridiques. Lors de la Plnire de clture, Le G-77/CHINE dsigna lIran pour le poste de Coprsident reprsentant les pays en dveloppement.
La dcision (E/CN.17/1999/L.3) prvoit la mise en place dun groupe dexperts intergouvernemental spcial de composition non limite sur le thme de lnergie et du dveloppement durable qui doit se runir en conjoncture avec les Groupes de Travail Intersessions avant la CDD-8 et la CDD-9 dans lobjectif de contribuer aux prparatifs de la CDD-9 consacre a lnergie. A sa premire runion prvue durant le premier trimestre de lan 2000, le Groupe procdera llection des membres du Bureau, ladoption de lordre du jour et la discussion des prparatifs de la CDD-9, et prendra une dcision sur lordre du jour provisoire de sa seconde session. Le Bureau du Groupe comprendra cinq membres, soit, un membre issu de chacun des cinq groupes rgionaux des Nations Unies, et inclura des coprsidents issus de pays industrialiss et de pays en dveloppement. Le Groupe soumettra un rapport davancement a la CDD-8. La premire session de la Commission des Nations Unies sur lnergie et les Ressources Naturelles pour le Dveloppement doit transmettre son rapport a la CDD-8 et la premire session du Groupe dExperts Spcial. Le Secrtaire Gnral est invit laborer des rapports amyliques et a les soumettre la considration du Groupe dExperts. La dcision appelle par ailleurs des contributions gouvernementales et encourage la participation civile et des principaux groupes sociaux. La participation des ONG seffectuera conformment avec les rgles de procdure des commissions fonctionnelles de lECOSOC. Le financement de la participation, en particulier des pays en dveloppement aux runions du Groupe dExperts est considr comme essentiel et quil doit tre mis disposition, conformment la dcision 1993/207 de lECOSOC. Les contributions volontaires pour la couverture de la participation des non adhrents la CDD sont encourages. LECOSOC est galement invit considrer, titre exceptionnel, et sans crer de prcdents, la possibilit pour les Etats non-membres de la CDD, doccuper des postes au sein du Groupe dExperts Intergouvernemental Spcial. Le Bureau des Affaires Juridiques est requis de soumettre un avis juridique sur cette question au Prsident de la CDD pour transmission au Prsident du Conseil.
PROGRAMME DE TRAVAIL PROPOSE DANS LE DOMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE POUR LA BIENNALE 2000-2001
Cette dcision requiert des commissions de lECOSOC charges de la programmation et du budget de tenir compte des conclusions pertinentes de la Session Extraordinaire de lAssemble Gnrale consacre aux PEID, dans leurs dlibrations autour du budget programmatique de la Biennale 2000-2001. Au cours des dlibrations du Comit de Rdaction III, le G-77/CHINE introduisit un amendement dans le projet de dcision. Il prfra que les commissions de lECOSOC soient invites prendre en ligne de compte les conclusions concernant les PEID entre autre .
La dcision (E/CN.17/1999/L.3) fait tat du programme de travail propose dans le domaine de dveloppement durable pour la biennale 2000-2001 et requiert de lECOSOC dinviter la Commission charge du programme et de la coordination, le Comit Consultatif charg des Questions Administratives et Budgtaires et la cinquime Commission tenir compte, entre autres, et tel quappropri, des conclusions pertinentes de la Session Extraordinaire de la SE/AGNU concernant le programme dAction en faveur des PEID.
LES QUESTIONS TOUCHANT AUX TRAVAUX INTERSESSIONS DE LA COMMISSION
La dcision concernant les questions touchant aux travaux intersessions de la Commission (E/CN.17/1999/L.3) tablit les thmes devant tre examins par les Groupes de Travail Intersessions en lan 2000. Il sagit de la planification et de la gestion intgre des ressources en terres ; de lagriculture ; et des ressources financires/commerce et environnement et de la croissance conomique. La dcision note par ailleurs que le Bureau de la CDD continuera mener des consultations ouvertes et transparentes des questions relatives aux prparatifs de la CDD-8 et des Groupes de Travail Intersessions. La dcision ritre galement quune attention doit tre accorde la mise disposition dun soutien financier, travers des contributions extrabudgtaires, pour les la participation des membres du Bureau, en particulier ceux des pays en dveloppement.
LINFORMATION FOURNIE PAR LES GOUVERNEMENTS ET LECHANGE DES EXPERIENCES NATIONALES
Cette dcision propose par le G-77/CHINE et le MEXIQUE traite de limportance du fait de continuer tirer plein avantage de linformation mise disposition par les gouvernements et reconnat que le manque de ressources humaines, techniques ou financires au niveau national peut entraver la soumission des rapports nationaux volontaires et dautres donnes pertinentes. La CDD encourage les gouvernements continuer de fournir des rapports et appelle la communaut internationale a poursuivre son soutien aux activits dlaboration des rapports.
Au cours des ngociations, lEGYPTE nota que linvitation des gouvernements soutenir le travail du Secrtariat sur de nouveaux profils des pays, travers la fourniture de contributions volontaires risquait de crer un rapport non souhait entre la mise en uvre et la mise disposition de contributions volontaires, et proposa de supprimer le libell. Le dlgu des ETATS-UNIS indiqua quil ne pouvait apporter son soutien au paragraphe sans rfrence aux contributions volontaires. Les ngociateurs saccordrent finalement sur une nouvelle formulation demandant au Secrtaire de la CDD dentreprendre les dmarches ncessaires llaboration dune nouvelle version des profils des pays.
La dcision note avec satisfaction le rapport du Secrtaire Gnral sur le thme les ocans et les mers : les tendances au niveau de la mise en application nationale (E/CN.17/1999/4/Add.1), ainsi que les documents dinformation gnrale labore par lUnit de lAnalyse des Donnes Nationales. La dcision : accueille favorablement lintrt continu des gouvernements llaboration des prsentations nationales volontaires ; souligne limportance de lutilisation des donnes fournies la Commission par les gouvernements ; reconnat le manque des ressources pour llaboration des soumissions et lamlioration des lignes directrices rgissant les rapports nationaux ; et, reconnat le besoin d'inclure dans le site web des Nations Unies consacr aux donnes nationales, des rapports dans dautres langues que celle actuellement disponible. La Commission : encourage les gouvernements continuer tablir des rapports nationaux volontaires et les invite soumettre leurs rapports nationaux ; appelle la communaut internationale soutenir le renforcement des capacits en matire dlaboration des rapports ; requiert du PNUD denvisager une assistance en faveur des pays en dveloppement ; requiert des responsables de faire plus ample usage de linformation ; requiert linclusion dautres langues dans le site web rserv linformation nationale ; requiert du Secrtaire de la CDD dinviter les Parties soumettre des propositions sur lamlioration des lignes directes rgissant les rapports nationaux et llaboration dun rapport sur cette question pour lvaluation exhaustive de lapplication de lAgenda 21 ; et, requiert du Secrtaire de la CDD dentreprendre par ailleurs les dmarches ncessaires la prparation dune nouvelle version des profils des pays.
LES PREPARATIFS DE LA REVUE DE LAGENDA 21 ET LE PROGRAMME DE LA SUITE DE LA MISE EN OEUVRE DE LAGENDA 21
Au cours des consultations ministrielles informelles qui ont eu lieu la premire semaine, le DANEMARK prsenta un projet de proposition concernant les prparations de la Revue de lAgenda 21 et le programme de la suite de la mise en uvre de lAgenda 21. Le projet renfermait plusieurs lments tirs dun projet de texte labor par les ONG incluant entre autres des appels pour une attention prcoce la forme que doit revtir la revue, sa porte, au caractre du processus prparatoire et aux termes de rfrence.
A travers sa dcision, la CDD requiert du secrtaire Gnral la prsentation dun rapport prliminaire pour discussion la CDD-8, incluant des suggestions sur la nature et la porte du processus prparatoire pour la prochaine revue gnrale de la mise en application de lAgenda 21, aux fins de fournir au Secrtaire Gnral des orientations pour la prparation du rapport quil doit prsenter la 55eme session de lAG.
LEDUCATION, LA SENSIBILISATION DU PUBLIC, ET LA FORMATION
Sur la base dune proposition introduite par lUE, la CDD adopte une dcision : appelant tous les acteurs cls intensifier leurs efforts de collaboration dans la mise en uvre de Programme de Travail su lEducation au service du Dveloppement Durable ; encourageant les gouvernements, les organes pertinents des Nations Unies et les ONG accorder une priorit lintgration des aspects du dveloppement durable dans leurs politiques ; et, requrant du Secrtaire Gnral la prsentation dun rapport la CDd-8 sur les progrs raliss dans la mise en uvre du Programme de Travail.
PLENIERE DE CLOTURE
Le Prsident de la CDD-7, Simon UPTON, ouvrit la Plnire de clture, le vendredi matin 11 heures. Alan SIMCOCK, (Royaume Uni), Prsident de la Sous Commission du Comit de Rdaction II charge des ocans et des mers, introduisit le papier officieux de la dcision concernant ce thme. Il rapporta que les dlgus avaient achev la troisime lecture du texte et quun certain nombre damendements avaient t propos. Concernant le projet de paragraphe o il est not que de nombreux dlgus ont soulign limportance de lapproche base sur les cosystmes, dans le cadre de la gestion des pches et que dautres dlgations ont exprim leur incapacit accepter ce lien, SMICOCK annona que les consultations menes sur ce point ont abouti un libell consensuel stipulant que la Commission note limportance des cosystmes et la ncessit de poursuivre ltude des approches dans ce contexte. Sans le libell portant sur la coordination et la coopration internationale, SIMCOCK note quune dlgation a requis la poursuite des consultations et que, moyennant quelques amendements, sest dsormais joint au consensus. Ces amendements notent entre autres que la Commission doit recommander lassemble Gnrale de mettre en place un processus consultatif informel ouvert ou un autre processus que lAG pourrait juger utile et prcisant que la participation des Etats membres et des observateurs dans ce processus doit tre large et universelle. Le MEXIQUE rapporta que dautres amendements ont t introduits incluant une note stipulant que cet exercice doit tenir compte du contenu des accords de Rio et en particulier du Chapitre 17 de lAgenda 21. SIMCOCK note galement que la Sous Commission ntait pas parvenue un accord sur les questions des subventions, des schmas damlioration de linformation mise ont disposition des consommateurs de poissons, et du droit des Etats a interdire les mouvements des dchets dangereux a lintrieur des territoires relevant de leur juridiction.
UPTON souligna que lidentification des points de dsaccord confrait un caractre concret et prcis aux dlibrations de la CDD. Concernant le libell de compromis sur les cosystmes, lUE fit part de son apprciation la Chine pour son esprit de compromis et son travail visant la conclusion dun accord. LEGYPTE remercia SIMCOCK et dclara quavec les amendements introduits dans le libell portant sur la coopration internationale, elle tait prte se joindre au consensus. Le dlgu souligna par ailleurs que lAG tait lorgane appropri pour assurer la coordination sur cette question, mais que cela ne voulait pas dire quelle coordonne les diffrentes agences spcialises. Sur suggestion des ETATS-UNIS, les dlgus applaudissent le travail accompli par Alan SIMCOCK dans son rle de Prsident des discussions sur le thme des ocans. UPTON linterprta comme pour indiquer que la dcision tait adopte par acclamation.
Navid HANIF (Pakistan), Prsident du Comit de Rdaction I, introduisit le papier officieux sur le changement des modes de consommation et de production. Il invite galement la CDD adopter une recommandation appelant lECOSOC adopter un projet de rsolution sur llargissement des Directives des Nations Unies pour la Protection du Consommateur, la question de la consommation durable (E/CN.17/1999/L.1). Lorateur indiqua que les directives tendues avaient t approuves au cours des consultations officieuses menes en dcembre 1998. Les Parties adoptrent les deux documents. HANIF introduisit galement le projet de dcision sur le tourisme et le dveloppement durable (E/CN.17/1999/L.6), lequel fut galement adopt.
Le Prsident du Comit de Rdaction III, George TALBOT (Guyane), introduisit un certain nombre de projets de dcisions et de rsolutions ngocies par son groupe. Les dlgus adoptrent les dcisions sur les prparatifs de la neuvime session de la Commission du Dveloppement Durable consacre au thme de lnergie, sur le programme de travail propos dans le domaine du dveloppement durable pour la biennale 2000-2001, sur les travaux intersessions de la Commission en rapport avec ces thmes et sur un projet de rsolutions concernant les initiatives et les accords volontaires, lensemble tant consign dans le document E/CN.17/1999/L.3.
Au sujet du projet de rsolution introduit par la FEDERATION DE RUSSIE dans le Comit de Rdaction III concernant le dveloppement durable dans la rgion des Balkans (E/CN.17/1999/L.5), lUE se dclara hautement proccupe par les questions environnementales, mais que ctait avec regret quelle recourait une motion appelant ce quaucune action ne soit entreprise en faveur de la rsolution parraine par la Russie. Le Prsident UPTON expliqua que la motion de lUE aurait prcdence. LUE expliqua que la rsolution russe traitait de questions de paix et de scurit et que la CDD ne devait pas tablir de prcdent en sengageant dans un tel dbat. UPTON invita la Runion entendre deux dclarations pour et deux dclarations contre la motion de lUE. LUE appela les dlgations partageant son point de vue que la CDD ntait pas le forum appropri dun tel dbat soutenir sa motion. La FEDERATION DE RUSSIE dclara que sa dclaration avait essay dviter la politisation de sa rsolution et de ne pas donner lieu une confrontation. La POLOGNE et le CANADA apportrent leur soutien la motion de lUE. La CHINE sy opposa arguant que la dtrioration environnementale dans les Balkans ne doit pas tre ignore, en raison de considrations politiques. UPTON invite les dlgations procder un vote sur la motion de lUE. Le rsultat du premier vote jamais effectu au sein de la CDD fut comme suit : 33 pour la motion de lUE ; 4 contre ; et, 8 abstentions.
UPTON dclara que la motion de lUE est passe. LINDE qui stait abstenue dclara que sa sympathie allait au peuple yougoslave, mais quelle ne pensait pas que son intrt, ni celui de la Commission auraient tee servis par la rsolution russe. La FEDERATION RUSSE exprima son profond regret que la CDD ait t incapable dadopter la rsolution. LUE et les ETATS- UNIS appelrent le Prsident mettre fin aux dbats. LINDONESIE dclara stre abstenue parce que son pays reconnat depuis longtemps chaque Etat le droit de soulever toute question juge ncessaire aux Nations Unies. La THAILANDE dclara que la CDD ntait pas le forum appropri pour la rsolution russe. La GUYANE dclara avoir vot en faveur de la motion de lUE, mais quelle avait beaucoup de sympathie pour les proccupations refltes dans la rsolution russe. Le BRESIL dclara avoir vote en faveur de la motion de lUE parce que la CDD nest pas cense traiter des crises environnementales spcifiques. LEGYPTE dclara stre abstenue pour viter la politisation du travail de la CDD. Le SOUDAN dclara stre abstenu parce que la rsolution russe ne prsentait pas un caractre gnral ou global. Le dlgu exprima sa solidarit avec les victimes du drame humanitaire qui de droule dans les Balkans.
George TALBOT devait ensuite introduire les papiers officieux contenant les projets de dcisions sur les prparatifs de la Revue de lAgenda 21 et sur le programme de la suite de la mise en uvre de lAgenda 21, sur linformation mise disposition par les gouvernements et lchange des expriences nationales, et sur lducation, la sensibilisation du public et la formation. Les dlgus procdrent leur adoption.
Les dlgus devaient ensuite procder ladoption de lordre du jour provisoire de la CDD-8 et du rapport de la CDD-7 (E/CN.17/1999/L.4 ; Adds.1 et 2 ; L.4, L.5 et L.6) , introduits par le rapporteur, Largaton OUATTARA (Cte dIvoire). Ils notaient galement que plusieurs papiers officieux y seront intgrs.
Dans les dclarations de clture, le G-77/CHINE rendit hommage au Prsident de la CDD-7 pour son leadership et pour le dynamisme quil a insuffl la session. Loratrice fit part de son espoir de voir lesprit dinnovation continuer dans les sessions futures. Le PANAMA invita les dlgations applaudir le Prsident. Le Prsident UPTON remercia le Bureau et nota que lintroduction des moyens de confrence vido pour les runions du Bureau a permis dconomiser beaucoup dargent et de temps. Il affirma que la session a ralis une avance relle grce sa volont dadopter une nouvelle approche et dtre un peu plus tmraire en matire dinnovation. Lorateur ajouta que la dcision prise par les dlgations de mentionner dans le procs verbal leur dsaccord sur trois points rend plus crdible les accords conclus sur les diffrends autre points. Il offrit lassistance de la Nouvelle Zlande aux efforts du prochain Bureau de la CDD. La CDD-7 fut ajourne 13 h 40.
LA CDD-8
Les dlgus se runirent brivement laprs- midi du vendredi 30 avril pour procder llection du Bureau de la CDD-8. George TALBOT (Guyane) annona que Juan MAYR (Colombie) a t nomm Prsident de la CDD-8 et que Patrick McDONNELL (Irlande), Zvetolyub BASMAJEN (Bulgarie), et Choi Seok YOUNG (Rpublique de Core) ont t dsigns pour servir en qualit de vice-Prsidents. La reprsentante du G-77/CHINE annona que son groupe a slectionn Mohammad Reza SALAMAT (Iran) pour servir comme Coprsident du Groupe dExperts sur lnergie.
BREVE ANALYSE DE LA CDD-7 : SIMON A DIT
Un sentiment peu habituel de mission accompli rgnait la fin de la CDD-7, avec un accord quasi universel que le premier Bureau avoir jamais t lu en disposant d'une anne entire pour la prparation de la session, a su saisir lopportunit de dmontrer quun changement culturel au niveau des ngociations est possible, moyennant un peu de temps, de perspicacit et de volont politique. Le Prsident de la CDD, Simon UPTON (Nouvelle Zlande) tait lun de ceux qui taient sortis de la 19me Session Extraordinaires de la SE/AGNU avec le sentiment que lavenir de la CDD risquait dtre peu certain si quelque rvolution nintervenait pas au niveau de ses procdures et de ses rsultats. UPTON attribua la perte d'intrt de la part des ministres, en partie, cette routine annuelle anesthsiante consistant les inviter dbiter des flots de dclarations, de dix minutes chacune. En priv, UPTON confia souhaiter voir la CDD tre dbarrasse des discours et engager les ministres dans ce genre de dialogues anims auxquels on a pu assister occasionnellement la CDD-7, sur des sujets tels que celui de la pche illicite, non dclare et irrgulire. Le libell de la dcision sur les ocans et les mers a t, plus tard, qualifi par un reprsentant de Greenpeace, "dhistorique" et de potentiellement rvolutionnaire, si les appels de la CDD en faveur dune mise en application effective des dispositions pertinentes de la CNUDM venaient tre entendus.
La CDD-7 attira davantages de reprsentants de haut niveau que jamais auparavant et amena mme certains ministres inspirs assistant une runion informelle sur les changements climatiques envisager ladoption de lapproche interactive dans le Segment de Haut Niveau de la prochaine Confrence des Parties de la CDD a Bonn. La CDD-7 pourrait bien tre perue en fin de compte comme historique plus dun titre. La brve analyse ci-aprs de la CDD-7 retrace limportante contribution apporte par le Prsident UPTON au processus de ngociation et par la mme, la qualit des rsultats de la session. Lanalyse portera galement sur laccomplissement notable ralis sur les thmes examins et reflts dans les libells ngocis.
LES VOIES DE SIMON : UPTON utilisa lanne qui suivit son lection en 1998 la prsidence de la CDD-7 pour introduire un certain nombre dinnovations comme la revue de runions du Bureau par confrence vido. Au cur de la stratgie adopte par le Bureau pour la ralisation dun dbat plus pertinent et plus focalise la CDD-7, il y avait la dtermination dtablir des rapports individuels avec les ministres concerns, avant la session. Le Prsident entreprit ainsi une srie de visites aux diffrentes capitales et prpara soigneusement le terrain aux changements des procdures durant les Groupes de Travail Intersessions et au cours de la CDD.7 elle-mme. Lors de la runion des groupes de travail intersessions, les Coprsidents devaient jouer un rle actif dans la slection des lments cls devant tre proposs pour les dcisions de la CDD et dans lorientation des conclusions loin des prises de positions rptitives. Plus tard, la CDD, il y eut une tentative concerte sous la conduite d'UPTON visant sassurer que les points importants seraient soulevs durant le Segment de Haut Niveau, y compris sociaux, viennent clairer les dcisions que doivent prendre les ngociateurs au cours de la deuxime semaine. Lun des lments de consistance dans la stratgie emprunte par UPTON reposait sur les liens quil a tablis avec les ministres et sur un plan de base arrire consistant contourner les tentatives de certains dlgus des missions de New York de canaliser les choses de manire retourner aux vieilles mthodes, en utilisant, en coulisse, la liste des numros tlphoniques directs obtenus au cours de ses tte-- tte ministriels. Lautre coupure avec le pass est que les ngociateurs ont t encourags ne pas cacher le "non- aboutissement" de leurs discussions sur dimportants sujets (les subventions en matire de pche, linformation destine aux consommateurs et le transport des dchets dangereux) et le mentionner comme tel dans le procs verbal de la CDD-7. UPTON prfra clbrer cette franchise, plutt que de soutenir les tractations traditionnelles de la Commissions qui mnent des accords bass sur le plus petit dnominateur commun. Etant donn que la CDD ne jouit que de trs peu dautorit de prise de dcision formelle, UPTON ne voit pas lintrt de cette ancienne approche. Au lieu de cela, il vaut mieux admettre quon n'a pas pu se mettre daccord, dclara-t-il, convaincu que cette nouvelle approche peut amliorer la crdibilit et la force des points sur lesquels les ngociations ont dbouch sur un accord authentique.
SIMON A DIT LE PRODUIT CEST VOUS - CHANGEMENT DES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION : Les choses sont en train de bouger en matire de dveloppement des politiques de changements des modes de consommation. Pour reprendre les mots dun participant chevronn : les discussions nauront plus lieu dans le vide, dsormais. Cela promet un dbat plus substantiel sur les questions les plus importantes dans les prochaines ngociations sur le thme de lagriculture et du transport. Pour la premire fois, le sujet a t trait dans le cadre des tendances de la mondialisation - un facteur significatif en termes dconomie, mais galement dans la perspective des influences susceptibles dtre exerces par les mdias et lindustrie de la publicit et dans la perspective de lmergence de nouvelles classes de consommateurs, lchelle mondiale. Les ngociateurs auront raliser progressivement quun nombre important de personnes dans le monde - enfermes dans les rves fabriqus par lindustrie de la publicit et les mdias - vivent non seulement dans le monde virtuel des signatures mdiatiques, mais galement sur les territoires nationaux.
Le rsultat plus important concernant le thme du changement des modes de consommation et de production a, sans doute, t ralis avant la session de la CDD-7. Il sagit de la rvision des Directives des Nations Unies pour la Protection du Consommateur. Cette dcision aura court terme des incidences sur les rgles tentatives intrieur et sur les organisations de dfense des consommateurs au plan national. La Chambre Internationale de Commerce est, croit-on savoir, en train de poursuivre ses efforts pour influencer les rsultats, peu satisfaite quelle tait de la revue informelle des procdures lors des prparatifs de la CDD-7. Les reprsentants de lindustrie sont tendus propos de lintroduction dun programme sensibilisation dans les Lignes Directrices, au lieu de la simple fourniture dinformations.
Certains observateurs ont comment que le dbat sur ce sujet a souffert dun certain dcalage par rapport la ralit, car les proccupations et les approches exprimes la CDD avaient tendance a ne pas reflter les priorits articules sur le terrain, notamment, au cours des changes entre les reprsentants de lindustrie et les gouvernements des pays en dveloppement des pays industrialiss. Les reprsentants des Pays industrialiss tiennent la mise jour des dbats la CDD, lesquelles rendent rarement justice aux potentialits conomiques et aux avantages en matire defficience, disponibles aux pays en dveloppement qui seraient prts sauter les technologies et les mthodes de production primes et grandes consommatrices dnergie pour passer directement des approches plus comptitives de production durable.
SIMON A DIT : REGARDEZ VOS PROJECTIONS VIDEO A BORD DES VOLS - LE TOURISME DURABLE : Le thme du dveloppement touristique durable tait pour la premire fois lordre du jour de la CDD. Comme le firent observer certains dlgus, une ngociation candide et dductive, et non des discours parallles, a permis une convergence des diffrents points de vue sur le thme du tourisme. Pour ne pas citer que les sujets ngocis avec le plus de vigueur, savoir le problme du tourisme sexuel, la mise en place dun code dthique mondial, la dfinition des rles de lOIT et lOMS dans llaboration et lapplication des normes de travail et de sant, la conception et lutilisation doutils fiscaux et de mesures conomiques, force est de constater quelles ont, toutes, t traites de manire plus ou moins satisfaisante. Les ONG observatrices ont fait remarquer que mme sil y a pas de quoi claironner pour ce qui est des rsultats, certains lments sont dimportance cruciale et ne bougeront certainement plus. La ncessite de lutter contre lexploitation des groupes sociaux vulnrables sest dfinitivement ouvert une voie dans le programme qui sera applique. Les dlgus du Nord estime que mme si beaucoup de travail reste faire, leurs collgues du Sud sont satisfaits que la question ait t aborde de manire approprie, tout en vitant le sensationnalisme. Un certain nombre de dlgus et de reprsentants des principaux groupes sociaux ont estime que les points daction auraient pu tre plus focaliss si la question des initiatives volontaires avait pu tre traite de manire les rattacher un code normatif ou dthique. Les dlgus des pays industrialiss et des pays en dveloppement ont fait part, mais pour des raisons diffrentes, de leur satisfaction concernant lapproche, la fois pratique et raliste, adopte par la CDD, consistant ne pas essayer de courir avant de pouvoir marcher, pour ce qui est de ladoption dun code de conduite mondiale thme du tourisme a tir profit des dialogues interactifs mens la CDD-7 grce, notamment, lune des propositions les plus concrtes, savoir, lappel a la production de vidos de sensibilisation sur la ncessit de respecter l'intgrit environnementale des destinations touristiques, destines tre projeter pendant les vols, et retenue dans les conclusions de la runion, la grande satisfaction dUPTON.
SIMON A DIT COORDONNEZ VOS ACTIONS DANS LE DOMAINE DES OCEANS ET DES MERS: La dcision de la CDD-7 sur le thme des ocans et des mers reprsente un macrocosme des bonnes et des mauvaises ralisations de la septime session. Tout le monde est daccord pour dire que la dcision de faire avancer les choses, travers un largissement et un approfondissement du dbat de lAssemble Gnrale sur ce thme, constitue lun des avantages vidents du fait davoir lu le Bureau une anne entire avant la session. Lide damliorer la coordination nest pas nouvelle. La CDD-4, par exemple, avait discut dventuelles alternatives aux arrangements en vigueur, mais ntait pas parvenue un consensus lui permettant daller de lavant. La volont ministrielle comme prouv durant le Segment du Haut Niveau de la CDD-7 a volu. Ce point na pas t perdu de vue par les ngociateurs, aprs que leurs ministres aient quitt New York, et pendant la rdaction du libell de la dcision. Certains observateurs anticipent que cette nouvelle dtermination politique se poursuivra au sein de lECOSOC et pendant les travaux de lAG. Alors que les ONG sont sans doute dus que la dcision ne leur ait pas garanti un accs au processus consultatif informel de composition non limite - la participation des Etats membres et des observateurs doit tre large et universelle, mais la question de laccs des ONG est laisse aux discussions en cours concernant leur accs aux travaux de lAG - les supporters du texte notent que le fait que les gouvernements soient appels prendre des mesures permettant de faciliter lexamen des questions touchant au thme des ocans et des mers, dans le cadre du mandat de lAG est important en lui-mme et lui seul. En outre, la dcision prvoit lorganisation de panels de discussion pour sassurer des contributions appropries des reprsentants des principaux groupes sociaux. Applique de manire systmatique, cette mesure ouvrait aux ONG des possibilits de peser dans le processus.
Les pches illicites non dclares et irrgulires constituent lautre sujet retenu par les ministres comme tant un domaine dintrt prioritaire. Les ngociateurs de la CDD-7 reconnurent le moment de leur coup d'envoi et appelrent laction. La CDD apporta son appui la dclaration issue de la Confrence Ministrielle de la FAO sur les pches qui stipule la ncessit daccorder une priorit llaboration dun plan daction mondial pour le traitement efficace de toutes les formes de pche illicite, non dclare et irrgulire et procda ensuite aux questions en rapport que ce travail doit englober, y compris linvitation de lOMI mettre en place des mesures permettant de sassurer que les navires de tous les Etats pavillonnaires sont en conformit avec les rgles et les normes internationales. Les ONG soulignrent de manire particulire que cette invitation adresse lOMI constitue une avance importante, mme si leur souhait davoir des mesures contraignantes a t qualifi doptionnel (l o les membres de lOMI lestiment appropri). Sur cette question, la CDD a recommand de nouvelles directions. Certains autres sujets nont pas bnfici du mme traitement.
Dans certaines questions touchant au thme des ocans et des mers, les dlgus ne sont pas parvenus aller plus loin que de simples appels la pleine application des instruments existants, tout au plus. Les subventions et les questions touchant au commerce - lco-tiquetage - ont eu ce sort. Les dlgus ne parvinrent un libell consensuel ni sur lune ni sur lautre - une conclusion plus honnte que le consensus traditionnel sur quelque formulation dilue qui nen est pas moins dcevante pour beaucoup. Les observateurs ont argu que cela pourrait tre dans lintrt, la fois des pays du Nord et des pays du Sud. Lattention accorder aux efforts dlaboration de lco-tiquitage, par exemple pourrait permettre de sassurer que les schmas seraient acceptables a toutes les parties. Sur ces questions et sur dautres encore o la CDD sest arrte la reconnaissance des processus en cours, certains ont fait part de leur dception que les dlgus naient pas russi traduire dans le rel, le potentiel de la CDD ouvrir des voies pour la coordination et la facilitation de lapplication de lAgenda 21. Reste esprer que les discussions de la CDD-8 sur les thmes du commerce et du financement mettront en prsence des ngociateurs armes d'tudes permettant d'aborder ces sujets de manire plus efficace.
SIMON A DIT : REAFFIRMEZ VOS ENGAGEMENTS - LES PEID: Les PEID constituent un test idal pour le partenariat mondial en matire de dveloppement durable tabli dans lAgenda 21, compte tenu du rle quil joue en tant que gardien dune partie importante des ocans et des mers de la plante et des leurs ressources, de leur vulnrabiliser conomique et environnementale et de leur dpendance sur le tourisme et la pche durable. La CDD-7 a reconnu que mme si beaucoup restait faire pour la ralisation des objectifs du Plan dAction de la Barbade, bien des choses ont t dj accomplies par les PEID, aux plans local et rgional, en dpit de leurs contraintes conomiques et industrielles.
Aucun engagement spcifique na t pris lors de la runion qui avait regroup au mois de fvrier New York les reprsentants des pays donateurs et des PEID, et des doutes demeurent quant a lventualit dun accord sur lacceptation de lindex de vulnrabilit comme un critre permettant loctroi de financement termes concds ou prfrentiels. Lun des points de litige dans les ngociations de la CDD-7 fut celui de la mondialisation et de la libralisation du commerce et la manire dont ils continueront exercer leur impact sur les PEID. Il y a une reconnaissance de fait quune certaine assistance pourrait tre requise pour lintgration des conomies des PEID dans lconomie mondiale. Un autre point de litige est celui des droits des PEID rguler, restreindre et/ou interdire limportation des produits et des substances dangereuses et de prohiber les mouvements transfrontires des dchets toxiques et radioactifs dans les territoires relevant de leur juridiction. Ces derniers sont perus par les PEID comme une menace mergeante et des appels sont lancs pour la proclamation de certaines rgions telles que les Carabes, zones cologiquement sres, et pour la restriction des mouvements transfrontires de ce genre.
CONCLUSION
Dans ses commentaires finaux la Plnire de la CDD-7, vendredi, le Prsident UPTON envoya un signal fort au Bureau de la prochaine CDD-8 que lui-mme, ainsi que son quipe de conseillers de Nouvelle Zlande seraient heureux de partager leurs expriences. Son offre soulve une importante question pour tout processus apparemment tributaire, jusqu un certain degr, de la personnalit des membres qui viennent y occuper les postes de responsabilit. La question est en fin de compte : est-ce que la CDD sera capable de prenniser sa renaissance aprs la CDD-7, dans labsence dun Prsident anim par un penchant raliser ce que Simon a dit.
A SUIVRE
CONVENTION DES NATIONS-UNIES SUR LE DROIT DE LA MER: Les Etats membres de la CNUDM se runiront du 19 au 28 mai 1999. Pour de plus amples renseignements, Contacter: Division for Ocean Affairs and the Law of the Sea, Office of Legal Affairs; e-mail: doalos@un.org; Internet: http://www.un.org/Depts/los/.
LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA MONDIALISATION AU 21me SIECLE: REALITES ET PERSPECTIVES: Le Ministre des Sciences, des Technologies et de l'Environnement de la Rpublique de Cuba et le Centre des Confrences Internationales de la Havane accueilleront la Seconde Convention Internationale sur l'Environnement et le Dveloppement, la Havane, du 14 au 18 juin 1999. Pour plus de dtails, contacter: Dr Gisela Alonso Dominguez; e-mail: dpa@ceniai.inf.cu; tel: +(537)57-0615/0598; fax: +(537) 33-8054.
LITTORAL- 99: La Confrence "Coastal Zone 99 - les gens, le littoral, l'Ocan: Vision 20/20" se tiendra San Diego, en Californie, du 24 au 30 juillet 1999. Pour plus d'information, contacter: Urban Harbors Institute, University of Massachusetts, Boston; tel: +1-617-287-5570; fax +1-617-287-5575; e-mail: CZ99@umbsky.cc.umb.edu.
SECONDE REUNION D'EXPERTS INTERGOUVERNMENTALE SUR LE PHENOMENE D'EL NIO: Cette runion aura lieu Lima, au Prou, en septembre 1999. Pour plus de renseignements, contacter: Dr Rudolf Slooff, OCHA/IDNDR Secretariat; tel: +41-22-798-6894; e- mail: info@dha.unicc.org; Internet: http://www.reliefweb.int/ocha_ol/onlinehp.html.
SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA SE/AGNU SUR LA REVUE DE LA MISE EN APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES PEID: Une Session Extraordinaire de deux jours de l'Assemble Gnrale de l'ONU consacre la revue et l'valuation de la mise en application du PA pour le Dveloppement Durable des PEID se droulera New York les 27 et 28 septembre 1999. Une session de reprise de la CDD-7 se tiendra, sur deux jours, avant la Session Extraordinaire, une date qui sera annonce prochainement. Pour plus de dtails, contacter: Deonanan Oodit; tel: +1-212-963-4671; fax: +1-212- 963-4260; e-mail: oodit@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/sids.htm.
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CONSOMMATION: Cette runion intitule "Down to Earth - Sustainable Consumption in the 21st Century," se droulera Hampshire, au Royaume-Uni, du 22 au 24 septembre 1999. Elle sera abrite par l'organisation 'Project Integra' avec l'appui de UNED-UK, Onyx Aurora - Integrated Waste Management, et le Hampshire County Council. Pour plus d'information, contacter: Index Communications Meeting Services; tel: +44-1794-511331/2; e-mail: icms@dial.pipex.com; Internet: http://www.down-to-earth.co.uk/.
LE ROLE DES ONG AU 21me SIECLE: La Confrence Internationale 1999 de Soul sur les ONG se droulera Soul, en Core, du 10 au 16 octobre 1999. Pour plus d'informations, contacter: Tripartite Steering Committee; tel: +82-346-570-7160; fax: +82- 346-570-7156; e-mail: ngo99@gip.kyunghee.ac.kr; ou tel: +1-212- 986-8557; fax: +1-212-986-0821.
FORUM INTERNATIONAL SUR LES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES: Cette runion est prvue Berlin, en Allemagne, du 11 au 13 octobre 1999. Le Forum est organis par le Ministre Allemand de la Coopration et du Dveloppement Economique (BMZ) en conjonction avec le PNUE. Pour plus de dtails, contacter: Dr Luiz Ramalho, Bernhard Adam, et Maria de la Paz de Azevedo de la Carl Duisberg Gesellschaft; tel: +49-30- 254-82-257; fax: +49-30-254-82-103; e-mail: gre11-gast@cdg.de.
LA DESERTIFICATION ET LE PHENOMENE EL NIO: Cette runion se tiendra La Serena, au Chili, du 12 au 15 octobre 1999. Pour de plus amples renseignements, contacter: Dr Rudolf Slooff, OCHA/IDNDR Secretariat; tel: +41-22-798-6894; e-mail: info@dha.unicc.org; Internet: http://www.reliefweb.int/ocha_ol/onlinehp.html.
LES DROITS DE PROPRIETE DANS LE DOMAINE DE LA PECHE: Le Gouvernement de l'Australie Occidentale, en coopration avec la FAO, parrainera la Confrence sur les Droits de Proprit dans la Gestion des Pches, prvue Perth, du 15 au 17 novembre 1999. Pour d'autres dtails, contacter: e-mail: rmetzner@fish.wa.gov.au; Internet: http://www.fishrights99.conf.au.
3me CONFERENCE MINISTERIELLE DE L'OMC: L'Organisation Mondiale du Commerce tiendra sa 3me Confrence Ministrielle Seattle, Etat de Washington, du 30 novembre au 3 dcembre 1999. Pour plus de renseignements, contacter: tel: +206-770-3150; fax: 206-770-0106; Internet: http://www.wto.org.
HUITIEME SESSION DE LA CDD: La CDD-8 est prvue au printemps 2000 sur les thmes de la planification et de la gestion intgre des ressources en terres, de l'agriculture, et des ressources financires / commerce et de l'investissement /croissance conomique. Des runions intersessions sont prvues avant la session pour l'examen de ces mmes thmes. Pour plus d'informations, contacter : Andrey Vasilyev, Division for Sustainable Development; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963- 4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/. Pour les renseignements concernant les principaux groupes sociaux, contacter: Zehra Aydin-Sidos, Division for Sustainable Development; tel: +1-212- 963-8811; fax: +1-212-963-1267; e-mail: aydin@un.org.
SECOND FORUM SUR L'EAU ET CONFERENCE MINISTERIELLE: Le 2me Forum du World Water Council sur le thme de l'Eau, sera accueilli par les Pays-Bas La Haye du 16 au 22 mars 2000. Pour toute information, contacter: Ministry of Foreign Affairs, P.O Box 20061, 2500 EB The Hague, the Netherlands; tel: +31-70-348- 5402; fax: +31-70-348-6792; e-mail: hans.van.zijst@dml.minbuza.nl.
AUTRES REUNIONS: Consultez le Site Web 'Linkages' de l'IIDD pour tout renseignement sur les autres runions venir: http://enb.iisd.org/updates/upcoming.html .