Daily report for 4 July 2007

Mercredi, les participants l'OSASTT 12 se sont runis dans la Grande Commission, le matin, pour examiner les projets de recommandations concernant l'examen approfondi de l'application de l'approche par cosystme (AE) et de la mise en uvre de la Stratgie mondiale pour la conservation des plantes (SMCP). Deux groupes de travail se sont runis, l'aprs-midi, pour examiner: le bilan du millnaire relatif aux cosystmes (BM) et le rapport Global Biodiversity Outlook (GBO) (Perspective mondiale en matire de biodiversit) dans le Groupe de travail I (GT-I); et la biodiversit et les changements climatiques, et les terres arides et subhumides, dans le GT-II.

GRANDE COMMISSION

STRATEGIE MONDIALE POUR LA CONSERVATION DES PLANTES: Le coprsident Hutacharern a introduit le DS (UNEP/CBD/SBSTTA/12/COW/CRP.3).

Au sujet des contraintes entravant la mise en application, les dlgus ont dcid d'y inclure les capacits en matire de taxonomie et le manque de donnes touchant la taxonomie, la biologie et la conservation.

Au sujet des nouveaux objectifs proposs relativement aux changements climatiques et l'accumulation de matires fertilisantes, le CANADA, appuy par l'ALLEMAGNE et la NORVEGE, a propos des amendements stipulant que ces sujets soient traits au cours de la ralisation des objectifs disponibles.

Au sujet de l'laboration de la SMCP applicable la priode au-del de 2010, le ROYAUME-UNI, le BRESIL, l'ALLEMAGNE, le MEXIQUE et d'autres ont fait objection au libell appelant l'intgration d'objectifs supplmentaires, soulignant que le rexamen des objectifs actuels implique la considration de nouveaux objectifs. Le BURKINA FASO, la FRANCE, l'ETHIOPIE et la JORDANIE ont prfr retenir le libell pour examiner de nouveaux objectifs.

Au sujet de l'enveloppe des outils ncessaires la mise en uvre de la SMCP, la COLOMBIE a suggr l'laboration d'outils rgionaux pour l'change d'informations et le renforcement des capacits. La CHINE a demand la suppression des rfrences aux changements climatiques et l'accumulation de matires fertilisantes,  ces thmes mergeants tant traits sparment dans le projet de recommandation.

La NORVEGE a suggr que le secrtaire excutif facilite l'laboration de programmes de renforcement des capacits, le BRESIL demandant des programmes d'appui technologiques et financiers.

Les dlgus ont dcid l'laboration, dans le rapport intitul GBO 3, d'un chapitre sur la conservation des plantes, qui pourrait servir d'outil de communication et de conscientisation.

Un DS rvis sera examin jeudi.

APPLICATION E L'APPROCHE PAR ECOSYSTEME: Au sujet du DS (UNEP/CBD/SBSTTA/12/COW/CRP.2), le BRESIL a propos de se rfrer l'AE comme tant un cadre normatif plutt utile que excellent.. KIRIBATI a demand l'insertion d'une rfrence la dimension culturelle de l'AE.

Les dlgus ont galement convenu d'ajouter un libell propos par le MEXIQUE appelant une large promotion et communication d'exemples d'application russie de l'AE. Les dlgus ont soulign le besoin d'amliorer l'accs, la prise de conscience et la transmission d'un message simple en utilisant des outils pratiques.

Au sujet de la contribution de l'AE dans la concrtisation des OMD, le BRESIL, contr par PALAU, le ROYAUME-UNI, la SUEDE, l'ALLEMAGNE, le RWANDA et d'autres, a demand la suppression de la rfrence appelant une large application de l'AE dans la planification du dveloppement. L'ARGENTINE a soulign que la planification du dveloppement pourrait tre extrieure au mandat de la CDB, tandis que le CANADA a suggr l'insertion d'une formulation de remplacement stipulant qu'une adoption plus large de l'AE peut contribuer la ralisation de l'ensemble des OMD. Le coprsident Prip a encourag la tenue de consultations informelles pour rsoudre la question.

Le BRESIL et l'OUGANDA ont fait objection aux rfrences des initiatives particulires relativement l'AE, tandis que l'AUSTRALIE, la NORVEGE, la ZAMBIE, la SUISSE, l'AUTRICHE et la SUEDE ont apport leur appui leur maintien. Ces rfrences ont t retenues dans un paragraphe distinct.

Plusieurs se sont dclars d'avis avec la COLOMBIE pour ajouter le bien-tre humain aux produits et services offerts par les cosystme, dans le chapitre intgrant les conclusions du BM dans l'AE, tandis que le BRESIL, contr par le COSTA RICA, la SUISSE, le MEXIQUE et les PAYS-BAS, a prfr la suppression du chapitre. Le BRESIL s'est dit d'avis que les conclusions du BM pourraient tre prises en compte dans l'application de l'AE, mais aucun accord n'a t atteint sur la rfrence au rle des produits et services des cosystmes.

Les discussions se poursuivront jeudi.

GROUPE DE TRAVAIL I

EXAMEN DU BILAN DU MILLENAIRE EN MATIERE D'ECOSYSTEME: Introduisant le point de l''ordre du jour (UNEP/CBD/SBSTTA/12/4), le prsident du GT-I, Linus Spencer Thomas (Grenada) a soulign  les similitudes entre le BM et le GBO.

Ben ten Brink, contributeur au GBO 2, a prsent un expos sur les prises de dcisions politiques visant faire face l'rosion de la biodiversit, plaidant pour un processus type GIEC pour la biodiversit. La SUEDE a suggr d'tablir un groupe de discussion scientifique sur la biodiversit, fond sur le modle du GIEC.

Plusieurs intervenants ont soulign le rle du BM dans la promotion du concept des services des cosystmes et la catalyse des activits rgionales et nationales. Le CANADA a plaid pour une stratgie interinstitutionnelle pour le suivi du BM, et a accord une priorit au traitement des lacunes constatables dans les donnes relatives la biodiversit, comme soulign par l'Initiative de Potsdam du G8 +5 et dans le processus de l'IMoSEB. Le DANEMARK a qualifi l'IMoSEB d'tape importante vers des avis scientifiques indpendants, tandis que le BRESIL a soulign que l'OSASTT est la meilleure source d'une telle expertise; les deux ont fait tat d'un manque de concentration sur l'APA.

L'ARGENTINE a dplor l'application insuffisante des conclusions du BM. La SUEDE, appuye par l'IIAB, a appel une implication accrue des communauts autochtones et locales dans les bilans futurs. La COLOMBIE a suggr d'examiner les liens entre les causes directes et indirectes de l'rosion de la biodiversit et du bien-tre humain.

Le dlgu des PAYS-BAS a propos que la CDB communique les conclusions du BM, utilise les donnes dans son programme de travail et favorise une collaboration efficace avec d'autres organes. L'ALLEMAGNE, la BELGIQUE et l'INDE ont demand au secrtaire excutif  de chercher les donnes auprs des parties et des divers acteurs, pour leur examen la CdP 9; et le ROYAUME-UNI a soulign la ncessit pour le BM et pour toute valuation future de soutenir la mise en uvre des programmes de travail de la CDB. La THALANDE a demand que le format des rapports nationaux soit fond sur le cadre conceptuel du BM. La MALAISIE et le COSTA RICA ont appel le mcanisme de financement couvrir les bilans futurs, le ROYAUME-UNI encourageant l'utilisation des mcanismes disponibles.

S'agissant des bilans intgrs futurs des cosystme, beaucoup ont prfr des bilans rgionaux, sous-rgionaux, nationaux et locaux, prcisant qu'un nouveau bilan mondial serait prmatur. L'ALLEMAGNE, appuye par plusieurs participants, a demand la tenue de consultations avec les parties et les divers acteurs, dont l'IMoSEB, sur les options offertes pour l'amlioration de la disponibilit de donnes scientifiques, pour examen la CdP 9. Le MEXIQUE a fait objection la conduite d'un nouveau bilan mondial avant 2010,, prfrant l'tude propose sur les cots de l'inaction, dcrite dans l'Initiative de Potsdam et dans le GBO 3. Le COSTA RICA a suggr un cycle dcennal pour le suivi du BM. Le ROYAUME-UNI a soulign que des bilans mondiaux rpts exigeraient un secrtariat permanent et, avec l'AUSTRALIE et le JAPON, a mis en garde contre la  duplication des travaux.

Un DS sera prsent jeudi.

GBO: Le prsident du GT-I, Thomas, a introduit le dbat sur le GBO (UNEP/CBD/SBSTTA/12/5), soulignant que l'OSASTT 12 se concentrera sur les aspects scientifiques des GBO 2 et 3, tandis que la WGRI 2 examinera le processus de l'tablissement du GBO 3.

Au sujet des enseignements tirs du GBO 2, plusieurs parties ont appel une plus grande diffusion de ses conclusions. S'agissant du GBO 3, de nombreuses parties ont appel la mise en place d'une stratgie de communication inspire des enseignements tirs du GIEC. La COLOMBIE a mentionn le MEI et les points focaux nationaux pour la diffusion des donnes, la CHINE a appel une aide en faveur des pays en dveloppement dans la surveillance de la biodiversit, et le BRESIL a mis en relief l'importance d'une reprsentation gographique adquate.

Le ROYAUME-UNI a demand que le GBO 3 contienne un chapitre sur la biodiversit de la flore et sur les progrs accomplis dans la mise en uvre de la SMCP, et a suggr que l'IMoSEB apporte son aide dans la consolidation des donnes scientifiques pour le GBO 3. Le MEXIQUE a demand que le GBO 3 examine: les implications socioconomiques de l'rosion de la biodiversit; les effets positifs de la conservation de la biodiversit; et, les cosystmes marins et les EEE. L'INDE et la CE ont indiqu que le GBO 3 devrait faire plein usage des indicateurs de la biodiversit de 2010 et examiner les progrs raliss dans la poursuite de l'objectif de 2010.

Un DS sera prsent jeudi.

GROUPE DE TRAVAIL II

LA BIODIVERSITE ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: La prsidente du GT-II, Annemarie Watt (Australie) a introduit la documentation pertinente concernant les changements climatiques et la biodiversit (UNEP/CBD/SBSTTA/12/7 et INF/ 14, 17 et 19). Faizal Parish, Global Environment Centre, a prsent un expos sur l'valuation mondiale sur les tourbires, mettant en relief les effets potentiels de l'rosion et la dgradation des tourbires sur les changements climatiques et la biodiversit.

L'ALLEMAGNE et d'autres ont propos l'intgration des considrations touchant aux changements climatiques dans les programmes de travail de la CDB durant les prochains examens approfondis, tandis que la COLOMBIE a prfr des directives d'ordre gnral. Le CANADA a suggr une intgration dans le cadre de l'AE. Le ROYAUME-UNI et la SUEDE ont suggr de prendre en ligne de compte les conclusions du troisime rapport d'valuation du GIEC.

La FINLANDE a soulign le besoin d'outils pour mesurer la manire dont les cosystmes et leurs services ragissent aux changements climatiques. Le DANEMARK et d'autres ont soulign l'importance de l'vitement du dboisement, le GHANA proposant des schmas de mesures d'encouragement. La FRANCE et d'autres ont encourag la coopration avec la CCCC pour intgrer des mesures de protection de la biodiversit dans tous les efforts de lutte contre le dboisement. L'AUSTRALIE, l'ARGENTINE et le BRESIL ont soulign que les mandats et juridictions de la CDB et de la CCCC devraient tre respects.

La SLOVENIE et d'autres ont fait tat de la ncessit d'examiner les effets des mesures de ractivit aux changements climatiques. La THALANDE a recommand que les Conventions de Rio cooprent avec la Convention de Ramsar sur la conservation des tourbires. La MALAISIE a souhait en savoir davantage sur la manire dont les tourbires peuvent tre utilises pour les plantations de production d'huile de palme, tout en tant encore en train de contribuer la lutte contre les changements climatiques.

La CHINE a appel la mise disposition de ressources adquates pour les recherche et dveloppement des mesures de ractivit. KIRIBATI et d'autres ont appel une aide financires et technique supplmentaire pour le traitement des effets des changements climatiques. Le MEXIQUE a appel une analyse du rapport cot-efficacit des stratgies d'attnuation et d'adaptation. HATI a appel des initiatives portant sur la protection des cosystmes ctiers.

La CCCC a parl de son Programme de travail de Nairobi sur les impacts, la vulnrabilit et l'adaptation aux changements climatiques. L'ORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE a parl de ses centres de gestion des scheresses. La CONVENTION DE RAMSAR a mis en relief le rle des terres humides pour le contrle des changements climatique. L'IIAB a mis en exergue l'importance des donnes relatives la biodiversit pour l'laboration de scnarios des effets des changements climatiques. La FAO a attir l'attention sur ses tudes spcialises sur les changements climatiques dans les secteurs de l'agriculture, des forts et de la pche. GREENPEACE a encourag les parties accorder une priorit la conservation des forts et paysages intacts.

Un DS sera prsent jeudi.

BIODIVERSITE DES TERRES SECHES ET SUBHUMIDES: La prsidente du GT-II, Watt, a introduit les documents pertinents (UNEP/CBD/SBSTTA/12/8 et INF/15).

Plusieurs participants ont encourag la mise disposition de nouvelles donnes sur l'tat actuel et l'volution des cosystmes des terres sches et subhumides, nombre d'entre eux proposant une collaboration plus troite avec la CLD. Au sujet des options offertes dans l'utilisation des terres, plusieurs dlgus ont fait part de leurs rserves l'gard du fait que les valuations soient fondes sur un nombre trop petit d'tudes de cas. L'ARGENTINE a suggr d'utiliser des donnes assorties de rfrences gographiques.

Le MEXIQUE et les PAYS-BAS ont propos d'aligner les dfinitions sur celle de la CLD. La NORVEGE a suggr d'aligner les activits sur le plan stratgique dcennal de la CLD. La NOUVELLE ZELANDE a appel l'insertion de rfrences explicites portant sur la manire dont le financement profite l'application sur le terrain. La THALANDE a appel des directives sur l'implication du secteur priv. Mettant en exergue les effets du surpturage, la FRANCE a appel une  collaboration avec la FAO sur le pastoralisme durable. La CHINE a appel au reboisement des cosystmes secs et subhumides. 

Un DS sera prsent jeudi.

DANS LES COULOIRS

Le Groupe de travail I ayant travaill sur l'examen du BM et du GBO, mercredi aprs-midi, les couloirs taient anims, les dlgus faisant part de leurs observations sur l'avenir des valuations  scientifiques. Plusieurs d'entre eux ont exprim leur appui l'ide d'un rapport, type Stern, sur l'conomie de la biodiversit, dont l'UE est le fer de lance. La rumeur dit qu'un mandat pour l'laboration d'un nouveau bilan de la biodiversit est en cours d'laboration et que les candidats au poste de chef d'quipe de l'valuation comptent parmi eux un laurat du Prix Nobel de science conomique, issu d'un pays riche en diversit biologique. Certains ont supput que les premires conclusions seront produites temps pour tre examines la CdP 9 ou, dans le pire des cas de scnario, seront prtes avant la date butoir symbolique de 2010. D'autres, cependant, ont remis en question la capacit d'un rapport Stern de la Biodiversit engendrer le mme impact que l'original, soulignant l'normit du sujet et les feux de la rampe internationale dont jouit actuellement la communaut des changements climatiques.

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