Daily report for 5 September 2007
Les dlgus la CdP 8 de la CLD se sont runis dans une sance du matin de la Grande Commission (GC), suivie par les premire et deuxime runions du Comit charg de l’examen de la mise en œuvre de la Convention (CRIC 6). Le Comit sur la science et la technologie (CST 8) s’est galement runi toute la journe. Un groupe de contact ouvert tous s’est runi l’aprs-midi.
Le prsident Ositadinma Anaedu (Nigeria) a ouvert la GC qui a procd l’tablissement d’un groupe de contact ouvert tous, prsid par le vice-prsident Sem Shikongo (Namibie), pour examiner le plan stratgique dcennal et les units de coordination rgionales (UCR), sans rouvrir les questions rgles. Anaedu a annonc galement le plan d’tablissement d’un groupe de contact sur le budget.
LE COMITE CHARGE DE L’EXAMEN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION
Le prsident Franklin Moore (tats-Unis) a ouvert la CRIC 6.
ADOPTION DE l’ORDRE DU JOUR ET DE L’ORGANISATION DES TRAVAUX: Les dlgus ont adopt l’ordre du jour provisoire (ICCD/CRIC(6)/1), l’exception du sous-article concernant l’examen exhaustif des activits du secrtariat (ICCD/ CRIC(6)/2), que la GC a pris en charge. Ils ont galement adopt son organisation des travaux figurant dans l’annexe II de l’ordre du jour.
EXAMEN DU RAPPORT DE LA CRIC 5: Le prsident Moore a introduit le rapport de la CRIC 5 (ICCD/CRIC(6)/11), attirant l’attention sur ses sept recommandations. L’INDE a souhait avoir des claircissements et le prsident Moore a prcis que le rapport est un collationnement des points de vue des dlgations.
RAPPORT CONCERNANT L’AMLIORATION DES OBLIGATIONS DE LA CONVENTION: Le secrtariat a introduit le rapport concernant l’amlioration de la mise en œuvre des obligations de la Convention (ICCD/CRIC(6)/3) et Simone Quatrini, du Mcanisme mondial (MM), a introduit les options offertes pour le financement des objectifs relatifs la lutte contre l’rosion des terres et la dsertification (ICCD/CRIC(6)/3/Add.1).
L’UE a dclar que le suivi et l’valuation devraient tre mens dans le cadre du plan stratgique dcennal. Le BRSIL a fait objection des objectifs globaux qui alourdiraient la charge des pays en dveloppement sans soutien financier de la part des pays industrialiss. La NORVGE a pris l’engagement de poursuivre son soutien au CRIC.
Affirmant que le MM n’a pas profit tous les pays, le MALI a fait remarquer que l’Afrique subsaharienne n’est pas mentionne dans l’expos prsent par le MM. La GUINE-BISSAU a dclar que les critres retenus par le MM pour la dtermination du soutien qu’il apporte sont inacceptables. Le NIGERIA, appuy par l’URUGUAY, a qualifi de mauvaise conception le fait que le MM collecte des fonds pour les pays, et a ajout qu’en dpit de son travail louable, le MM n’est pas en conformit avec son mandat. La CTE D’IVOIRE a fait part de son insatisfaction l’gard du MM et a appel une rvision de son approche. Le KENYA a soulign le besoin de se concentrer sur la valeur ajoute apporte par le MM. Le SNGAL a suggr la conduite d’une tude approfondie du MM. Les dlgus du GHANA, de la TUNISIE et du MOZAMBIQUE ont fait l’loge de la contribution apporte par le MM aux efforts de leurs pays.
L’THIOPIE a encourag le secrtariat et le MM laborer les contributions attendues d’eux au plan stratgique dcennal. La THALANDE a pos la question de savoir quand le MM allait-il apporter son soutien aux programmes d’action de la rgion. Rsumant les interventions, le prsident Moore a indiqu que plusieurs dlgations ont soulign la ncessit d’un seul plan de travail et l’importance de ce plan par rapport aux sept domaines thmatiques de la Dclaration de Bonn.
LE MCANISME MONDIAL: L’aprs-midi, le CRIC a examin le point concernant le Mcanisme mondial (ICCD/ CRIC(6)/4). Christian Mersmann, directeur gnral du MM, a dcrit les ralisations du MM et sa coopration avec les gouvernements, les institutions des Nations Unies et les institutions financires internationales, en particulier le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Plusieurs parties ont indiqu que le rapport et l’expos ont dissip la confusion dont le MM faisait l’objet. Certains ont remerci le MM pour le soutien apport et ont labor sur leurs interactions avec ce dernier. D’autres, dont l’ALGRIE, le NIGERIA, l’UE, la GUINE et la NORVGE, ont fait part de leur satisfaction gnrale actuelle du travail accompli par le MM. L’ALGRIE et le TCHAD ont dclar que la rinstallation du MM n’est pas ncessaire. HATI a dclar que la rinstallation devrait faire l’objet d’une tude attentive. Le NIGERIA a fait part de son insatisfaction par rapport, non pas au MM lui-mme, mais au fait que les conventions sur les changements climatiques et la diversit biologique aient t dotes ds le dpart de “mcanismes de financement,” et que la CLD n’ait reu qu’un “intermdiaire,” et qu’en consquence de quoi elle dispose de moins de fonds.
L’AFRIQUE DU SUD a appel le MM et le secrtariat de la CLD travailler ensemble. L’UE a recommand un programme de travail conjoint entre le secrtariat et le MM. L’ARGENTINE a dclar que la CLD avait deux managers, le secrtariat et le MM, et que cela donnait lieu des chevauchements. Le dlgu a argument que le MM devrait tre intgr dans le secrtariat. Le NIGERIA s’est dclar d’avis que l’intgration aiderait la cohrence du travail du MM et du secrtariat, et a fait part de son insatisfaction du fait que la formulation appelant l’intgration ait “disparu” de manire “ peu transparente” au cours des runions du GTII qui ont suivi la CRIC 5.
Le BURKINA FASO a demand au MM de renforcer son travail de facilitation de la coopration Sud-Sud. Le SWAZILAND, le BRSIL et le CHILI ont encourag un renforcement des aptitudes du MM dans le domaine de la cration des capacits, le BOTSWANA prcisant que cela est indispensable pour la mobilisation de ressources intrieures, soutenues par un financement international. L’IRAN et le PAKISTAN ont soulign l’importance d’une harmonisation de toutes les institutions de la CLD. La SYRIE a mis en garde que le soutien apport par le MM n’est pas en train de parvenir assez de pays.
Rpondant aux interventions, Mersmann a suggr qu’il existe plutt une coopration insuffisante, que des chevauchements entre le MM et le secrtariat, et que le plan stratgique dcennal doive traiter ce problme.
LE FINANCEMENT APPORTE PAR LES INSTITUTIONS: Le secrtariat et le FEM ont introduit le document concernant le financement de la mise en œuvre de la Convention par les agences et institutions multilatrales (ICCD/COP(6)/5 et ICCD/ CRIC(6)/5/add1). La discussion se poursuivra jeudi.
LE COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE
Le secrtariat a expliqu que les points de l’ordre du jour consacrs au CRIC seraient traits en premier, pour permettre au CRIC d’examiner les recommandations du CST dans les meilleurs dlais possibles. Le CST a ensuite procd l’examen du rapport du Groupe d’experts (GdE), du rsum des activits du Bureau, du programme de bourses universitaires de la CLD, de la revue du GdE et du thme prioritaire.
Alejandro Len (Chili) a prsent une synthse de l’analyse effectue par le GdE des rapports soumis par les parties de la cinquime session du CRIC (ICCD/COP(8)/CST/3) et “Analyse par le GdE des rapports soumis par les parties la cinquime session du CRIC” (ICCD/COP(8)/CST/ INF.2). Le PAKISTAN a encourag le CST aider les pays laborer et comprendre les indicateurs socioconomiques. Le KENYA a indiqu que les indicateurs doivent tre particuliers au lieu et a suggr que, compte tenu du fait que de nombreux indicateurs existaient dj, la ncessit de les utiliser devrait tre mise en exergue. Le SOUDAN a recommand que le CRIC rationalise le fond et la forme des rapports nationaux. MADAGASCAR, le BURKINA FASO et le SOUDAN ont soulign que les recherche et dveloppement et les plans stratgiques nationaux intgraient, souvent de manire implicite, des mesures d’attnuation de la dsertification. Plusieurs pays ont pos la question de savoir comment rendre compte de ce travail dans les rapports nationaux.
Le responsable de la CLD, de Kalbermatten, a suggr que le prsident du CST, Dar, coordonne avec les prsidents de la GC et du CRIC pour s’assurer que le point de vue du CST soit pris en compte dans les projets de dcisions concernant les sujets traits par les trois organes.
Kazuhiko Takeuchi (Japon) a prsent une tude sur les mthodes d’valuation de la dsertification aux niveaux mondial, rgional et local (ICCD/COP(8)/CST/2/Add.6). L’QUATEUR, le MAROC et l’ESPAGNE ont parl des expriences vcues avec leur systme de surveillance. La CHINE a soulign le besoin de lier les agriculteurs aux rsultats de la recherche mene au niveau mondial, et a suggr l’octroi d’un rle au CST dans l’tablissement de liens entre les trois niveaux.
Castillo Victor Sanchez (Espagne) a prsent le document intitul “Directives pour les systmes d’alerte prcoce” (ICCD/ COP(8)/CST/2/Add.8). Sanchez a prcis qu’aucun systme d’alerte prcoce de la dsertification n’est encore entirement ralis, en dpit de leur potentiel d’attnuation de la dsertification, et a dcrit les actions ncessaires entreprendre pour venir bout des limitations. La Stratgie internationale des Nations Unies pour la prvention des risques de catastrophe a indiqu qu’elle souhaitait aider la mobilisation des ressources ncessaires la promotion des activits dans le domaine des systmes d’alerte prcoce visant attnuer les effets de la scheresse et l’rosion des terres.
Alejandro Len (Chili) a prsent les “Directives concernant la mise jour de l’Atlas mondial de la dsertification” (ICCD/ COP(8)/CST/2/Add.9). Le dlgu des TATS-UNIS D’AMRIQUE a dclar compter sur des repres et indicateurs risque de s’avrer peu appropri, compte tenu des dbats dont ils sont l’objet dans le cadre d’autres points de l’ordre du jour. Il a galement suggr de crer une publication sur le web, qui pourrait tre mise jour autant que ncessaire.
Le prsident de la CST 7, Viorel Blujdea (Roumanie), a prsent un rsum des activits du Bureau durant la priode intersession (ICCD/COP(8)/CST/4), y compris les recommandations pour l’amlioration du fonctionnement du Bureau. La TURQUIE a suggr que les Conventions de Rio laborent un ple de coopration consacr la conservation des sols. Le KENYA a not que le caractre anonyme des rapports du CST est source de dcouragement pour les scientifiques, et a apport son appui l’ide de synchroniser les runions du CST et du CRIC et les rapports nationaux relatifs aux Conventions de Rio.
Chenchu Norbu (Bhutan), vice-prsident de la CST 7, a prsent le rapport concernant le programme des bourses universitaires de la CLD (ICCD/COP(8)/CST/5). Plusieurs dlgus ont parl, chacun, du programme de formation propre son pays. Le dlgu d’ISRAL a indiqu que son pays offrait, en correspondance avec les fonds mis disposition par la CLD, un financement pour des tudes postuniversitaires pour dix tudiants. Le dlgu des ETATS-UNIS D’AMERIQUE a souhait en savoir davantage sur la source de financement du programme de bourses universitaires.
Le prsident de la CST 7, Blujdea, a prsent le document “Revue des fonctions et travaux du GdE et procdures pour le renouvellement de la composition du GdE” (ICCD/COP(8)/CST/ 6). Le dlgu de la CE, au nom de l’UE, a propos la conduite du CST sous forme de confrence ouverte des contributions scientifiques de haut niveau, concentre sur un sujet thmatique particulier et impliquant une institution chef de file disposant de l’expertise approprie. Plusieurs orateurs ont signal que le GdE ne disposait pas de fonds pour la conduite de ses travaux et que le nouvel organe devrait avoir un financement. Le BRESIL a demand si les experts allaient tre dsigns par les pays. Le reprsentant de WorldVision International a dclar que l’implication des ONG devrait tre intgre dans la proposition de l’UE. Le JAPON a apport son appui la proposition de l’UE et a soulign le besoin de renforcer les liens entre le GdE et les rseaux du Programme thmatique.
Au sujet du thme prioritaire, effets des variations climatiques et activits humaines sur l’rosion des terres: valuation, exprience acquise et intgration des pratiques d’attnuation et d’adaptation pour l’amlioration des moyens d’existence (ICCD/COP(8)/ CST/7 et ICCD/COP(8)/CST/MISC.1), la BULGARIE a prsent une tude sur les changements climatiques dans son pays. La reprsentante a parl des dfis poss son pays dans les domaines de l’eau, de la dgradation des sols, de l’rosion olienne et autres problmes environnementaux, ainsi que des efforts fournis pour les relever. Cette discussion se poursuivra jeudi matin.
GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE
Le prsident du Groupe de contact, Shikongo, a ouvert la premire runion mercredi aprs-midi. Le Groupe a convenu: de suivre les procdures standard pour la participation des observateurs dans ses travaux; de se concentrer sur toutes les questions lies la mise en œuvre du cadre de travail, y compris la coordination rgionale, ses plans et mcanismes et les activits de mise en application prioritaires; et de produire un projet de dcision pour soumission la GC, couvrant l’adoption de la stratgie, le cadre de mise en œuvre et les recommandations pour le suivi.
En dpit des expressions de frustration rptes, exprimes par les dlgus au sujet de la question de savoir si le point de dpart de l’change de vues prliminaire sur les units de coordination rgionales devait tre les changes qui se sont drouls la GC ou le projet du document de la stratgie, les dlgations ont fait observer: que coordination rgionale, units rgionales et programmes rgionaux sont des concepts diffrents; que l’urgence pour les institutions rgionales et leurs modles particuliers varie; que les institutions sont ncessaires pour la mise en œuvre des programmes rgionaux mandats par la CLD; que des UCR conues voil huit ans sont probablement impertinentes aujourd’hui; et que les institutions oprant de manire optimale devraient tre soutenues. Le groupe se runira de nouveau jeudi matin.
DANS LES COULOIRS
Aprs la sance de discussion du CRIC sur le MM, quelques dlgus ont dclar qu’ils ont senti un changement d’humeur, la plupart des dclarations ayant fait part davantage de satisfaction l’gard du MM. Certains ont suggr que l’expos prsent par le directeur gnral du MM la suite des nombreux vnements spciaux organiss mardi et mercredi, a sans doute aid dissiper la confusion dont le mandat et les activits du MM faisaient l’objet. D’autres ont prcis que les louanges ont t formules, pour la majeure partie, par des pays bnficiant actuellement du soutien du MM ou qui esprent en bnficier. Plusieurs pays pensent que la question de la rinstallation du MM sera laisse tomber, mais que la relation du MM avec le secrtariat restera l’ordre du jour.