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Daily report for 28 February 2001

Au cours de la sance du matin du Groupe dExperts Intergouvernemental Spcial sur lEnergie et le Dveloppement Durable, les dlgus devaient recevoir un nouveau texte comprenant les points de vue exprims jusqu mardi soir, sur le projet de texte des Coprsidents. Un certain nombre dentre eux ont fait part de leur insatisfaction concernant le texte et le processus de ngociation, ce qui amena les Coprsidents tenir, durant la pause du djeuner, des consultations informels autour de la manire de poursuivre ce travail. Une brve sance de travail organise par la Cellule Inter-Agences Spciale sur lEnergie, sest galement tenue durant la pause du djeuner.

Le Groupe dExperts sest runi, de nouveau, en fin daprs-midi. Aprs un dbat sur ltat davancement du projet de texte de compilation et sur les questions procdurales, la session formelle a t ajourne. Des consultations officieuses autour du chapitre F du texte, Coopration Internationale, devaient suivre cet ajournement. Les Coprsidents ont galement men dautres consultations informelles avec des comits plus restreints, au cours de la soire.

SANCE DU MATIN

La Coprsidente Reichl invita les dlgus examiner le nouveau texte compilant les soumissions faites par les dlgations. Loratrice indiqua que le texte ne prsentait pas la liste des soumissions dans un ordre particulier, compte tenu du fait quelles navaient pas t discutes. Elle nota que certaines soumissions pouvaient ne pas tre adquatement refltes dans le texte et demanda aux dlgus de soulever les questions au fur et mesure de la progression de lexamen du document. Elle prcisa que toutes les rfrences aux dclarations faites par lIran et la Sude, dans le texte, devaient tre comprises comme tant respectivement celles du G-77/Chine et de lUE.

Le G-77/CHINE, appuy par ANTIGUA ET BARBUDA, lARGENTINE, la CHINE, CUBA, lINDE, le NIGERIA et lARABIE SAOUDITE, exprima sa dception lendroit du texte et requit du Secrtariat, de llaborer selon le format standard des Nations Unies.

LARABIE SAOUDITE dclara quun accord avait t ralis la veille selon lequel les travaux devaient se poursuivre sur la base du texte de compilation uniquement. LUE indiqua que lorganisation des travaux, adopte lundi, stipulait que le texte de ngociation des Coprsidents servira de plate-forme aux ngociations et, appuye par la NOUVELLE ZELANDE, lAUSTRALIE, le CANADA et SAMOA, suggra de requrir des Coprsidents llaboration dun texte de ngociation rvis. En rponse, lINDE, avec la TURQUIE et lINDONESIE, nota que le programme de travail ne mentionnait pas la discussion dun texte de ngociation produit par les Coprsidents, mais plutt par le Groupe dExperts.

La NOUVELLE ZELANDE dclara que le chapitre F qui porte sur la coopration Internationale semblait tre le plus sujet controverses et, avec les ETATS-UNIS, la FEDERATION DE RUSSIE, la NORVEGE, lAUSTRALIE et la TURQUIE, suggra de le supprimer et dinviter les dlgus re-soumettre un nouveau texte pour le chapitre. LUE y fit objection, signalant que ce chapitre navait pas t discut.

Notant les difficults rencontres dans ltablissement dun parallle entre le travail du Groupe dExperts et le travail accompli dans dautres fora, tel que celui des ngociations climatiques, le Coprsident Salamat encouragea les dlgus prendre en considration des pressions dues aux contraintes de temps et autres, auxquelles le Groupe dExperts est confront.

EXPOSE SUR LE SEPTIEME FORUM INTERNATIONAL SUR LENERGIE: Mohammad Al Sabban (Arabie Saoudite) fit une brve prsentation sur le 7me Forum International sur lEnergie, tenue Riyadh, en Arabie Saoudite, du 17 au 19 novembre 2000. Lorateur indiqua que des ministres de lnergie et des dlgations de 56 pays et organisations internationales avaient assist lvnement. Les participants y ont dbattu des questions ayant trait, entre autres: la situation de lnergie dans le monde; lnergie, dveloppement durable et technologie ; lindustrie de lnergie et la restructuration du march; et aux perspectives du dialogue producteurs - consommateurs. Il souligna les principaux thmes abords, notamment: le rle des prix de lnergie et sa disponibilit dans le cadre de la prosprit conomique mondiale; le rle central du ptrole et du gaz dans la consommation dnergie; la coopration internationale pour lamlioration de laccs aux donnes concernant lnergie; La ncessit dtablir des rapports favorables entre lnergie, la fiscalit, linvestissement et lenvironnement, en vue de soutenir lexpansion du commerce ptrolier et gazier pour une croissance conomique mondiale durable; et le rle des innovations technologiques et leur dissmination pour une utilisation et une production plus efficaces. Il ajouta que le Forum a accueilli favorablement une proposition appelant considrer ltablissement dun secrtariat permanent pour le Forum de lEnergie, bas en Arabie Saoudite.

La runion fut ensuite suspendue pour permettre la tenue de consultations informelles avec les dlgations sur la question de savoir comment procder pour la suite des travaux.

SEANCE DE LAPRES-MIDI

Le Groupe dExperts se runit de nouveau 16h50. Le G-77/ CHINE ritra sa demande au Secrtariat concernant la production dune version reformate du texte de compilation. Le porte-parole suggra que le chapitre A, Considrations Gnrales, et le chapitre B, Principes Gnraux devant encadrer lAction Politique, pouvaient tre distribus et examins en premier, et que le reste des chapitres pouvaient suivre. LEGYPTE suggra dajourner la runion formelle immdiatement, le temps de mener des ngociations informelles sur le chapitre F, Coopration Internationale. Les dlgus approuvrent et la Coprsidente Reichl ajourna la runion formelle.

LES CONSULTATIONS INFORMELLES

Les dlgus tinrent, mercredi aprs-midi, des consultations officieuses sur le chapitre F du texte de compilation.

CHAPITRE F: COOPERATION INTERNATIONALE:

Message aux autres organes intergouvernementaux: La Coprsidente Reichl invita les participants faire part de leurs commentaires sur la premire sous-section consacre aux messages aux autres organes intergouvernementaux. Un groupe rgional appuya le maintien de la rfrence au message adress la Confrence des Parties (CdP) de la CCCC, prcisant toutefois que le groupe tait souple sur la formulation. Un pays en dveloppement exprima ses rserves concernant la transmission dune vision quilibre la CdP. Un autre pays en dveloppement ritra que de nombreux pays ntaient pas favorables toute "interfrence" avec les travaux mens dans dautres fora. Un pays industrialis mit en exergue la ncessit de prendre en considration les procs verbaux du Groupe Intergouvernemental sur lEvolution Climatique.

Concernant la transmission dun message Rio+10, plusieurs pays en dveloppement firent objection au paragraphe, affirmant quil prjugeait du processus. Un pays en dveloppement sinterrogea sur le point de savoir sil tait appropri de dbattre des aspects institutionnels des Nations Unies dans le Groupe dExperts.

Un groupe rgional rappela aux dlgus que le mandat du Groupe dExperts consistait traiter de la coopration internationale en faveur dun accs accru lnergie dans les pays en dveloppement. Les dlgus navaient aucun commentaire sur les paragraphes qui se rfrent aux messages adresss au Processus du Financement pour le Dveloppement et la Troisime Confrence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancs.

Options ventuelles pour les lignes directrices devant encadrer le systme multilatral: Un pays en dveloppement dclara quune coordination tait ncessaire au sein du systme des Nations Unies, au minimum, et signala que sa dlgation proposera un paragraphe sur ce sujet.

Un groupe rgional appuya lide de poursuivre la coordination au sein des Nations Unies et mit laccent sur les propositions et les arrangements visant lamlioration de cette coordination. Sagissant de la Cellule Inter-Agences Spciale sur lEnergie, lorateur se pronona en faveur de son renforcement, soulignant le besoin de disposer dun mcanisme de coopration et appelant prciser davantage ses activits futures. Il appela aussi linsertion dun paragraphe exhortant les institutions financires internationales et les organisations multilatrales intgrer les questions ayant trait lnergie durable dans leurs stratgies de dveloppement.

Un groupe de ngociation fit remarquer que son soutien au renforcement de la Cellule Inter-Agences dpendra de ce quon retiendra dans le cadre du suivi. Un pays en dveloppement dclara que la coordination avait son importance mais que davantage de consultations taient ncessaires au sein des groupes de ngociation.

La Coprsidente Reichl suggra que la sous-section portant sur les efforts internationaux soit examine jeudi, puis ajourna la runion.

BRIEFING DE LA CELLULE DE TRAVAIL INTER-AGENCES SUR LENERGIE

Au cours de la pause du djeuner, la Cellule Inter-Agences Spciale sur lEnergie prsenta un aperu gnral sur ses activits. JoAnne DiSano, Prsidente de la Cellule de Travail, indiqua quelle apportait des contributions dans le processus de la CDD-9, et quelle a labor des rapports sur les activits des agences et programmes des Nations Unies dans le domaine de lnergie, ainsi que sur les tudes de cas menes par ces derniers. Elle introduisit les reprsentants des agences membres de la Cellule de Travail, et ces derniers exposrent leurs travaux touchant lnergie durable.

Parlant au nom de lECOSOC, JoAnne DiSano souligna sa focalisation sur lassistance technique et sur le renforcement des capacits dans son partenariat avec les gouvernements.

Thomas Johansson, du Programme Energie et Atmosphre, au PNUD, mit en exergue le rle de lnergie dans la lutte contre la pauvret et dans lavancement du dveloppement durable, qui restent les principaux objectifs du Programme. Soulignant les tudes de cas ayant trait la production propre et aux solutions durables en matire dnergie, Mark Radka, de la Division Technologie, Industrie et Economie, du PNUE, affirma que les efforts fournis taient motivs par la volont dintroduire les considrations environnementales dans les processus dcisionnels tous les niveaux.

Cahit Grkk, de la Branche Efficience de lEnergie Industrielle, lONUDI, prsenta des tudes de cas sur les efforts consentis en matire dnergie durable, notamment le remplacement du bois de chauffe, la micro et la mini-hydro nergie, et le transfert des technologies.

Alan McDonald, du Service Planification et Etudes Economiques, Dpartement de lEnergie Nuclaire, lAgence Internationale de lEnergie Atomique, mit en relief les travaux sur les indicateurs du dveloppement de lnergie durable, lesquels, prcisa-t-il, ont consist regrouper et laborer davantage les indicateurs utiliss dans les diffrentes initiatives pertinentes.

Notant limportance de lefficience nergtique, de la tarification de lnergie et de lintgration des cots, Slav Slavov, de la Commission Economique des Nations Unies pour lEurope, la Division du Dveloppement Durable, mit laccent sur la perspective rgionale de la Commission en matire dnergie durable. Pranesh Chandra Saha, de la Section des Ressources Energtiques, Division de lEnvironnement et du Dveloppement des Ressources Naturelles, au sein de la Commission Economique et Sociale des Nations Unies pour lAsie et le Pacifique, souligna la ncessit des ressources financires et du transfert des technologies pour lavancement de lnergie durable dans la rgion.

William Faries, du Fonds Mondial pour lEnvironnement (FEM), prsenta un certain nombre dexemples de projets touchant lnergie promus par le FEM. Lorateur mit en relief le rle des nouveaux services et institutions de financement, ainsi que limportance dengager le secteur priv dans ce domaine. Luis Marques, de la Commission Solaire Mondiale, lUNESCO, mit en exergue le Programme Solaire Mondial et limportance de sa mise en application. Notant les liens entre lnergie et les moyens de subsistance durables, Gustavo Best, du Service de lEnvironnement et des Ressources Naturelles, au Dpartement du Dveloppement Durable, FAO, souligna les efforts de lorganisation dans le domaine des applications en matire dnergie renouvelable.

Concluant la sance dinformation, JoAnne DiSano souligna loption consistant tablir une plate-forme plus officielle pour la Cellule Inter-Agences, qui travaille lamlioration de la coopration et de la coordination des diffrentes branches du systme des Nations Unies sur les questions touchant lnergie durable.

DANS LES COULOIRS

Une certaine frustration a prvalu, mercredi, les dlgus ayant pass la majeure partie de la journe dbattre de sujets ayant trait au caractre que doit revtir le document devant servir de plate-forme aux ngociations. Plusieurs participants ont fait part de leur dception de voir dans une situation qui nest pas sans rappeler celle de la premire runion du Groupe, lanne dernire la focalisation sur les thmes de fonds qui sont cruciaux pour tous les pays et en particulier pour les pays en dveloppement, de nouveau perdue de vue et remplace par des discussions autour du processus. Certains observateurs ont indiqu que, nonobstant le fait que la majorit des participants ont fait part de leur intrt parvenir un accord, les dlgus ne sembent pas reconnatre les limites du temps qui sera la disposition de la CDD pour rgler le problme.

A SUIVRE AUJOURDHUI

PLENIERE: Le Groupe dExperts se runira 10h dans la Salle de lECOSOC. Les Coprsidents feraient circuler une nouvelle version des chapitres A, Considrations Gnrale, et B, Principes Gnraux devant encadrer lAction Politique, de leur texte de compilation. Les discussions reprendraient sur la base de ce texte, et une nouvelle version des derniers chapitres du texte de compilation est attendue pour la fin de la journe.

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