Visitez le Secrétariat de la Convention sur la Lutte contre la Désertification

Visitez la Première Session du Comité chargé de l'Evaluation de la Mise en Application de la Convention (CRIC-1)

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Les délégués se sont réunis l'après-midi, pour poursuivre leur travail d'évaluation thématique, comprenant des présentations d'études de cas par des Parties appartenant aux régions Afrique, Méditerranée du Nord et Europe Centrale et de l'Est et autres pays touchés, et Asie.

Ryszard Debicki (Pologne) a déclaré que s'agissant de la dégradation des sols, la Pologne souffre de sécheresses et d'inondations pouvant atteindre des dimensions catastrophiques et de pénurie des ressources en eau, qui sont, du reste, de mauvaise qualité. Le pays souffre également de perte et de dégradation des sols. L'orateur a appelé à des mesures de réponse adéquates, fiables et compétentes dans le cadre de la mise en œuvre de la CCD et a suggéré l'entreprise d'activités visant l'intégration des mesures de lutte contre la dégradation des terres dans les SNDD.

Avertano Role (Malte) a indiqué que la mise en place du Programme de Gestion Intégrée des Littoraux (PGIL), qui implique les institutions nationales et des partenaires internationaux tels que le PNUE, a permis de garantir la disponibilité de fonds pour la réalisation d'un projet pilote important, axé sur la gestion intégrée des ressources en eau et sur la maîtrise du problème de la désertification, dans le pays. Mettant en exergue les succès réalisés dans le cadre du projet pilote, l'orateur a évoqué le besoin de fonds supplémentaires pour l'établissement des données de référence, pour la mise en application des enseignements tirés du projet pilote dans les différentes régions du pays, et pour l'entreprise de projets conjoints avec d'autres petits Etats insulaires.

Salif Kanouté (Mali) a fait état des points forts des Programmes mis en place par le Mali, notamment, le rôle important jouer par le soutien apporté par le pays donateur chef de file; le cadre institutionnel permanent mis en place; l'efficacité de la coordination; et la participation de la société civile. Il a évoqué par ailleurs les points faibles du processus, notamment: l'instabilité des structures gouvernementales; l'insuffisance des ressources financières; les difficultés rencontrées dans l'harmonisation des rôles des différents acteurs; l'inadéquation du soutien politique de haut niveau; et les difficultés rencontrées dans la fourniture d'e l'accès à l'information dans les zones défavorisées.

Mohamed Ismail (Tunisie) a entamé la présentation de l'étude de cas de son pays par l'exposé des degrés atteint par la désertification en Tunisie, puis a parlé du fonds national établis, consacré à la lutte contre la désertification, avant d'évoquer les résultats des efforts de partenariats entre le niveau national et le niveau international, dans le domaine de la lutte contre la dégradation des sols. L'orateur a indiqué pour conclure: que le PNA constituait un cadre unificateur des programmes mis en place pour l'environnement et pour la CCD; que la poursuite des concertations avec les partenaires du développement restait cruciale; et qu'un soutien consistant et substantiel était indispensable à la facilitation de la mise en application de la CCD, aux niveaux national, sous-régional et régional.

Stephen Muwaya (Ouganda) a parlé des efforts fournis dans le domaine de la mobilisation des ressources pour le PNA, et notamment: l'implication du Ministère des Finances; la revue à la hausse des allocations budgétaires accordées à l'environnement et à la gestion des ressources naturelles; l'établissement d'un plan pour la mobilisation des ressources; l'intégration des questions ayant trait au PNA dans les cadres du développement national; la promotion des synergies avec les conventions environnementales en rapport et l'accroissement de leur intégration dans les processus de planification nationaux; et l'ouverture d'un dialogue sur la question des cadres devant être appliqués aux partenariats dans le domaine de la mise en œuvre des PNA.

Pham Minh Thoa (Vietnam) a souligné le rôle de la foresterie dans la lutte contre la désertification. L'oratrice devait identifier nombre de défis à relever dans le domaine de la gestion forestière, en particulier: l'accroissement de l'implication des parties prenantes du niveau local; l'augmentation des ressources financières; l'amélioration de la coordination entre les projets; et l'expansion des cadres politiques opérationnels.

Matt McIntyre (Programme Environnemental de la Région Pacifique Sud) a mis l'accent sur les principales causes de la dégradation des sols dans la région et a souligné la nécessité de législations harmonisées, de fonds accrus, de données améliorées, de coordination et de coopération avec le Secrétariat de la CCD.

David Fong Sooialo (Samoa) a indiqué que des facteurs humains (déforestation et implantations humaines sur des terres arables) et des facteurs naturels (les cycles d'El Ninõ et les ouragans tropicaux) viennent exacerber les causes de la dégradation des terres dans la région du Pacifique Sud.

Identifiant les obstacles dressés devant la gestion durable des terres, Inoke Ratukalou (Fidji) a présenté l'agro-foresterie, les bonnes pratiques agricoles, la gestion des bassins versants et l'analyse des systèmes d'information géographique, comme autant d'éléments importants dans la lutte contre la désertification.

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