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Organes
Subsidiaires
de la CCCC: SBI-10 et SBSTA-10 |
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L'Union Européenne
et ses partenaires accusés de vouloir établir des
"doubles standards" quant à leur proposition
appelant à prévoir des plafonnements dans l'utilisation
des Mécanismes de Kyoto Le
représentant des Etats-Unis déclara que son pays
reconnaissait la nécessité d'une action intérieure
pour la lutte contre les changements climatiques et le fait que
de nombreuse Parties y tiennent particulièrement. L'orateur
donna un aperçu sur les programmes intérieurs en
cours aux Etats-Unis et défendit les engagements 'ambitieux'
pris par son pays dans le cadre du Protocole de Kyoto. Il précisa
sa pensée dans ces termes: "A Kyoto, on avait reconnu
que les objectifs approuvés dans l'Annexe B nécessiterait
la disponibilité entière et en temps opportun des
mécanismes de Kyoto. Cela est vrai aujourd'hui encore.
A cet égard, les Etats-Unis regrettent la proposition avancée
par l'UE de fixer un plafond quantitatif et qualitatif pour ces
mécanismes
De notre point de vue, la proposition de l'UE
risque de rouvrir et de déséquilibrer le "paquet"
des engagements ambitieux et de remettre en question l'application
souple sur laquelle tout le monde s'est mis d'accord à
Kyoto.
"1.
En fixant des plafonnements artificiels sur les "quantités
assignées" pouvant être acquises par certaines
Parties, à travers les mécanismes, et L'orateur devait poursuivre son intervention pour suggérer que la proposition de l'UE reflétait en fait une politique "de double standard" quant à la manière dont les obligations doivent s'appliquer à l'UE et aux autres. Si les propositions de plafonnement devaient être poursuivies, elles porteraient préjudice à toutes les Parties mais également à l'environnement. Les pays en développement y seront les grands perdants en raison des restrictions placées sur les nouvelles ressources provenant du secteur privé pour les investissements canalisés à travers le MDP. La proposition de l'UE fut également attaquée par la Nouvelle Zélande, l'Australie, le Japon, le Canada, la Fédération de Russie et la Norvège. La Nouvelle Zélande "rejetait carrément" la proposition. L'Australie réitéra son point de vue selon lequel l'imposition d'un plafonnement dans l'utilisation des Mécanismes de Kyoto risquait de rigidifier l'investissement dans le MDP. La Fédération de Russie qualifia la proposition de "mauvais cadeau" pour la CdP-5. L'Ouganda, au nom du Groupe Africain, et l'Inde, au nom du G-77/Chine, apportèrent leur soutien à l'UE. Aucun
réconfort de la part des ONG |